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Drude's Annalen der Physik; T. XI. n° 6 ; 1903

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(1)

HAL Id: jpa-00240828

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240828

Submitted on 1 Jan 1903

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Drude’s Annalen der Physik; T. XI. n° 6 ; 1903

P. Lugol

To cite this version:

P. Lugol. Drude’s Annalen der Physik; T. XI. n° 6 ; 1903. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1),

pp.760-775. �10.1051/jphystap:019030020076001�. �jpa-00240828�

(2)

760

on tirera :

Conclusions.

-

lje reproche qu’on serait tenté d’adresser à cette méthode est que la précision est assez faible, les mesures ne por- tant que sur les angles de quelques degrés qui constituent les marges des lentilles :

Pour obtenir une précision de sur la mesure du foyer, il faut employer un goniomètre donnant les 10 secondes et une vis micro-

métrique mesurant le déplacement p à 1 de millimètre.

100,

On peut cependant obtenir par ce procédé plus de précision

que dans les méthodes actuelles, on n’a pour se guider qu’une appréciation de netteté d’image, toujours beaucoup plus délicate qu’un pointé goniométrique.

J’ai pu en particulier construire par ce moyen des courbes d’aber-

rations de lentilles en fonction de l’ouverture, et contrôler les consé-

quences tirées des formules.

,

Quelques-unes de ces courbes présentent une dissymétrie par

rapport au centre optique, mettant ainsi en évidence des irrégulari-

tés dans le travail ou un manque d’homogénéité du verre. Il est bon

d’examiner une lentille suivant plusieurs diamètres, afin de s’assurer

de sa symétrie autour de l’axe principal.

L’astigmatisme qui résulte de la dissymétrie de la lentille autour de son axe princ;ipal est très fréquent dans les verres communs.

Ces lentilles à bon marché, faites mécaniquement, sont, on le sait, collées en grand nombre sur un même support, et les verres qui se

trouvent au bord présentent le plus souvent deux sections princi- pales de courbures assez différentes.

DRUDE’S ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XI.

6 ; 1903.

A. KALÀHNÈ. - Notiz über elektrische Widerstandsôfen (Note

sur

les fours électriques à résistances).

-

P. 257-270.

Un tube en terre réfractaire à parois assez épaisses est entouré

d’une ou de deux couches de fil de nickel. Sur ce fil est enroulée en

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020076001

(3)

761

plusieurs couches une corde d’amiante, et le tout est recouvert d’un tube de laiton. La présence de ce dernier ne suffit pas à rendre uniforme la température tout le long du four, à cause de la faible conductibilité de l’amiante. On obtient une répartition meilleure en

serrant davantage le fil vers les extrémités pour compenser les

pertes de chaleur plus fortes qui se produisent dans ces régions.

Le fil de nickel supporte assez longtemps une température de 1000°; si la température atteint 12001, il brîile assez rapidement.

Il n’y a pas de relation simple entre la quantité d’énergie élec- trique dépensée dans le fil et la température réalisée dans le four.

M. LAMOTTE.

A. KORN et E. STRAUSS. - Ueber die Strahlungen des radioaktiven Bleis

(Radiations du plomb actif).

-

P. 397-405 (1).

Le sulfate de plomb retiré de divers minéraux complexes, brôgge- rite, clévéite, pechblende, alvite, samarskite, mica uranifère, euxé- nite, présente la propriété d’émettre des radiations qui impres- sionnent~ les plaques photographiques et de rendre l’air conducteur de l’électricité.

Cette propriété n’est pas due à la présence du polonium et du radium, car ces corps ont été éliminés par le traitement chimique.

D’ailleurs le sulfate de plomb radioactif diffère du sulfate de plomb

ordinaire mélangé de radium ou de polonium.

Les radiations traversent le verre (l’aluminium jusqu’à 1 milli-

mètre d’épaisseur), mais sont arrêtées par le cuivre, le zinc, le

plomb. Le caoutchouc les laisse passer aisément, mais en les diffu-

sant.

Au bout de quelque temps, le sulfate de plomb perd sa radioac-

tivité. Si on le soumet alors à l’action des rayons cathodiques, il émet

une fluorescence bleue (comme d’ailleurs le sulfate de plomb ordi- naire) et acquiert une activité nouvelle : le sulfate de plomb

ordinaire n’éprouve rien de comparable.

Dans certains cas, les rayons cathodiques provoquent aussi un accroissement de l’activité électrique : mais il n’y a pas de relation (1) Cf. HoFMAN et STRAUSS, Ber. der deulschen chein. Gesellsclt., t. XXXIII, p. 3126;

t. XXXIV, p. 8, 907, 3033, 3970 ;

-

GIESEL, LM., t. XXXIV, p. 37i2;

-

KORN

et STRAUSS, t. XXXIV, p. 407;

-

HopMAN et BB70LF, Ibicl., t. XXXV, p. 1453,

(4)

762

entre les modifications de l’activité électrique et de l’activité pho- tographique.

Généralement, quand on transforme le sulfate en un autre sel, ce

sel n’est pas radioactif : cependant le sulfure l’est souvent ; par

exemple, le sulfure obtenu par la décomposition spontanée d’une

dissolution du chlorure de plomb dans l’hyposulfite de sodium.

La substance active est très voisine du plomb par ses propriétés chimiques. Elle précipite par l’hydrogène sulfuré en solution acide;

le sulfate est insoluble dans l’acide sulfurique étendu ; l’iodure est

jaune.

Les alcalis donnent un précipité soluble dans un excès de réactif et reprécipité par le sulfure d’ammonium.

Le poids atomique serait environ 260.

Le spectre est caractérisé par une raie violette.

MM. Korn et Strauss admettent que les sels de plomb radioactifs émettent à la fois une matière très subtile et des radiations ana-

logues aux oscillations électro-magnétiques, mais ayant au moins

une composante longitudinale, si même elles ne sont pas exclusive-

ment longitudinales.

_

La déperdition électrique serait provoquée surtout par la pre- mière émission, peu pénétrante, non renforcée par les rayons

cathodiques.

L’action photographique serait due surtout aux radiations électro-

magnétiques, très pénétrantes, renforcées par les rayons catho-

diques ; rnais ces radiations ne produiraient qu’une faible partie de

la déperdition électrique par suite de l’ionisation.

M. LAMOTTE.

A. EICHENWALD. - Ueber die magnetischen Wirkungen bewegter Kôrper im

elektrostatischen Felde (Action magnétique de la convection électrique).

-

P. 421-442.

Dans cette seconde partiel) de son travail, l’auteur étudie l’effet

magnétique d’un disque isolant tournant dans un champ élec- trique uniforme. L’effet magnétique sur le système astatique est

très faible : il ne représente que la différence entre les effets de deux courants de convection de sens opposé. La déviation du sys- tème est comparée à celle que produit un courant voltaïque.

( 1) Première partie, p. 603 de

ce

vol.

(5)

763

Quand les deux armatures du condensateur tournent en même

temps que le diélectrique, l’effet magnétique est indépendant de la

nature de ce dernier.

D’après ces expériences, il faudrait admettre que l’éther est immo-

bile, aussi bien à l’intérieur des diélectriques que dans leur voisi- nage.

Les courants de déplacement exercent une action magnétique,

dont le sens et l’ordre de grandeur

~

sont ceux que prévoit la théorie.

~

M. LAMOTTE.

P. LEBEDEW. - Ueber eine Abanderung des Rowland-Gilbert’schen Versuches

(Variante de l’expérience de Rowland-Gilbert).

-

P. 442-445.

Sur les indications de Rowland, Gilbert a essayé sans succès de produire un courant électrique dans des conducteurs en déplaçant

ceux-ci dans l’éther. M. Lebedew a tenté d’utiliser dans cette expé-

rience la vitesse de la Terre (30 kilomètres par seconde), environ

1000 fois plus grande que les vite’sses les plus grandes que nous sachions réaliser.

D’après Rowland, il doit se produire une différence de potentiel

entre les extrémités d’un conducteur filiforme qui se déplace dans

l’éther suivant la direction de son axe. M. Lebedew admet de plus

que, toutes choses égales d’ailleurs, cette différence de potentiel dépend de la nature chimique du conducteur. Dans ces conditions,

si deux fils de même longueur, l’un en cuivre, l’autre en nickeline,

sont disposés parallèlement l’un à l’autre dans la direction du mou-

vement diurne, et réunis à l’une de leurs extrémités, il doit exister entre les autres extrémités une différence de potentiel constante. Un

galvanomètre inséré entre ces extrémités doit accuser un courant

permanent.

Dans l’expérience, M. Lebedew dispose 500 couples de fils

associés comme les éléments d’une pile de Melloni. Ces fils sont

enfermés dans une caisse, à laquelle on peut donner toutes les orientations.

Par une ventilation énergique, on assure l’uniformité de la tem-

pérature à l’intérieur de la caisse.

On élimine l’influence des forces thermoélectriques en faisant

chaque fois une seconde lecture après avoir fait tourner la caisse de

180°. Les résultats ont été négatifs : la force électromotrice ne

(6)

764

dépasse pas 3 . ~.0-g volt, ce que suftisait à expliquer une différence

de 3 . ~.0--s degrés entre les soudures.

M. LAMOTTE.

ALFRED KALÂHNE. - Schallgeschwindigkeit und Verhaltnis der spezifischen

Wàrmen der Luft bei hoher Temperatur (Vitesse du

son

et rapport des cha-

leurs spécifiques de l’air

aux

températures élevées).

-

P. 257-270.

Le principe de la méthode dite méthode de résonance est le sui- vant :

Dans un tube ouvert aux deux bouts, on peut déplacer un piston et

on forme ainsi un tuyau ouvert à l’une de ses extrémités. Au voisi- nage de l’extrémité ouverte, produisons un son déterminé et dépla-

çons le piston dans le tube jusqu’à ce que ce son soit l’un des sons

propres du tuyau. Dans ces conditions, le tuyau renforce le son

produit au voisinage de son extrémité ; en déplaçant le piston dans

le tube jusqu’à reproduire le même son, on mesure la distance de deux minimums ou de deux maximums, et on sait que cette distance est égale à un nombre impair de fois la demi-longueur d’onde du

son renforcé par le tuyau.

Désignons par ~10 la longueur d’onde de ce son à la température

de 0° centigrade et par A cette longueur d’onde à la température T.

Si le rapport des chaleurs spécifiques de l’air était indépendant de

la température, les longueurs d’onde A~ et A seraient liées par la relation :

a, coefficient de dilatation des gaz.

Si y 0 et y sont les valeurs de ce rapport des chaleurs spécifiques

aux températures 0 et t, nous avons : -.

formule de laquelle on peut déduire le rapport Y et qui permet de

Yo savoir comment varie le rapport 1 avec la température.

Le tube dans lequel se propage le son est un tube de porcelaine

ayant 72 centimètres de. longueur, 2cm,8 de diamètre extérieur et 2 centimètres de diamètre intérieur. Il est porté à difié-

rentes températures au moyen d’une spirale formée d’un fU de nickel

(7)

765 dont les extrémités sont en relation avec une batterie d’accumula- teurs dont la force électromotrice est de 65 volts environ. La résis- tance de la spirale de nickel étant, à froid, d’environ l’intensité du courant variait dans les expériences entre 8 et 13 ampères.

Au lieu de se servir d’un diapason comme source sonore, l’auteur,

emploie un téléphone dont la membrane est mise en vibrations au

moyen d’un courant interrompu avec une grande régularité par un

interrupteur électromagnétique donnant environ 10~4 interruptions

par seconde et qui avait été contrôlé au moyen d’un diapason. Pour

éliminer les harmoniques qui gênent l’audition du son fondamental,

on interpose entre l’oreille et le tuyau qui résonne sous l’action de la

membrane du téléphone un tnbe à interférences qui fait disparaître

les harmoniques graves, ne laisse subsister que aeux harmoniques

très élevés, dont l’un, beaucoup plus faible que l’autre, n’empêche

pas d’entendre celui-ci, qui est le son étudié.

Enfin la température est mesurée au moyen d’une couple platine- platine rhodié en employant une méthode d’opposition.

Des expériences préliminaires sont faites à la température ordi-

naire afin de pouvoir connaître la longueur d’onde à 0° centigrade

du son étudié. Cette longueur d’onde est donnée en fonction de la

longueur d’onde à la température ordinaire par la formule :

Les expériences définitives sont ensuite effectuées à 300°, 4500,

~ 00° et 9000.

Elles m ontren que, de 0° à 9000, le rapport des chaleurs spécifiques

de l’air varie à peine de 6 à 7 milliènies de sa valeur.

On peut donc pratiquement considérer ce rapport comme étant

pour l’air indépendant de la

~

L. MARCHIS.

WALTHER SCHWARZE. 2013 Bestimmung der Warmeleitungsfahigkeit

von

Argon

und Helium nach der Méthode

von

Schleiermacher (Détermination du coeffi-

cient de conductibilité de l’argon et de l’hélium par la méthode de Schleier-

macher). - P. 303-33i ..

La méthode de Schleiermacher est en principe la suivante :

I)ans l’axe d’un tube de verre rempli du gaz que l’on veut étudier

est tendu un fil de platine porté à haute température par l’action

(8)

766

d’un courant. Si la paroi du verre est maintenue à température constante, la température du fil devient stationnaire en peu de temps.

Si l’on mesure l’intensité du courant et la résistance du fil, on obtient

la chaleur enlevée au fil par conductibilité et rayonnement. D’autre part, la résistance du fil fait connaître sa température quand on sait

comment cette résistance varie avec la température. Enfin, quand on

a déterminé les dimensions de l’appareil, on possède toutes les

données nécessaires au calcul de la conductibilité du gaz, à condition toutefois de connaître par une expérience préliminaire quelle est la quantité de chaleur enlevée par rayonnement.

L’auteur a employé cette méthode pour déterminer à 0° et à 1000 le coefficient de conductibilité de l’air, de l’argon et de l’hélium.

Pour il a trouvé pour le coefficient de conductibilité à 0°

ko

=

0,00005719, et pour le coefficient y de la formule

L’argon a été obtenu par la méthode de Ramsay et Travers. La

pureté du gaz obtenu a été vérifiée par la méthode spectroscopique

et par la détermination de la densité, en comparant le nombre obtenu

avec celui de Rayleigh et Ramsay.

Pour l’argon, l’auteur a trouvé :

Pour il a obtenu :

On peut déduire de là des résultats intéressants au point de vue de

la théorie cinétique des gaz.

Il résulte en effet de cette théorie que le coefficient de conductibi- lité k est lié au coefficient de frottement -1 et à la chaleur spécifique

sous volume constant cv, par la formule :

f étant un facteur convenable.

Or si l’on prend pour l’argon :

(9)

767 on trouve :

De même pour l’hélium :

on obtient :

Or cette valeur du nombre obtenu par l’expérience est voisine de

la valeur qui 5 résulte de la théorie de Maxwell, perfectionnée par Boltzmann.

L. MARCHIS.

J. Ueber Schallgeschwindigkeit in Rôhren (Sur la vitesse du

son

dans les tuyaux)..- P. 331.-3~~.

D’après Helmholtz et Kirchhoff, la vitesse du son dans un tuyau

est donnée par la formule :

dans laquelle :

a

est la vitesse du son dans l’air libre ;

r est le rayon du tuyau ;

n

est la fréquence du son ;

Y est une constante, qui, d’après Kirchhofi, dépend du frottement et de la conductibilité du gaz contenu dans le tuyau.

Si l’on détermine directement v par l’expérience, on peut, de cette formule, déduire soit la vitesse du son a dans l’air libre, soit la valeur de la constante y.

Cette formule a été trouvée suffisamment exacte pour les sons graves et les tuyaux de grand diamètre.

L’auteur se propose de rechercher quelle est la valeur de cette

formule lorsqu’on emploie des sons aigus et des tuyaux de faible diamètre.

La méthode employée pour mesurer la vitesse v à l’intérieur du

tuyau est la méthode de Kundt. Une petite quantité de poudre de lyco-

(10)

768

pode est introduite dans le tube et répandue sur les parois avec autant

de régularité que cela est possible; puis, par des chocs convenables contre la paroi du tube, cette poudre est rassemblée de manière à former une faible ligne sur la partie inférieure. Le tube est alors tourné légèrement de manière que la poussière tombe sous l’action

d’une légère secousse.

On obtient alors deux catégories de figures. Dans les figures de

la première catégorie, qui sont les plus habituelles,-la poudre tombe

sur la partie inférieure du tuyau dans les parties qui sont des ventres

de vibration, tandis qu’elle ne bouge pas dans les parties qui sont

des noeuds. Les particules de poussière tombées se distribuent en une suite de nervures normales à l’axe du tuyau; ces nervures sont d’ail- leurs d’autant plus longues qu’elles sont plus rapprochées dn milieu

des ventres et d’autant plus courtes qu’elles sont plus rapprochées

des noeuds. Ces nervures n’existent pas dans les figures de la

seconde catégorie ; dans celles-ci, la poudre, entièrement chassée des ventres de vibration, se rassemble aux noeuds.

L’auteur décrit minutieusement toutes les circonstances dans

lesquelles on obtient ces deux sortes de figures.

Les expériences ont été effectuées avec six tuyaux dont les dia-

mètres varient depuis 15~,516 jusqu’à 3~,720, et avec des sons dont les fréquences sont:

L’auteur s’est proposé de voir si le nombre y de la formule de Kirchhoff-Helmholtz est réellement constant pour un même gaz,

comme l’air. On peut obtenir à ce sujet diverses catégories de

résultats.

1° Pour un tuyau de diamètre connu 2r, on a :

Si l’on fait varier n, on a diverses valeurs de y.

2° Pour deux tuyaux de diamètres r, et r., on a:

On peut obtenir diverses valeurs de y en faisant varier r~ , r2 et ?1.

(11)

769 30 Pour un même tuyau et deux sons de fréquences n~ , n~, on a :

On peut obtenir diverses valeurs de yen faisant varier nn n2 et r.

En opérant ainsi, on trouve que y varie entre 0,00314 et 0,01663.

Il n’est donc pas possible de considérer comme ,générale la formule

de

D’un autre côté, ces expériences conduisent à la proposition sui-

vante :

La vitesse du son dans un tuyau est indépendante de la matière dont la paroi est formée ; mais cette vitesse est d’autant plus petite que la paroi est plus hérissée d’aspérités et que la conductibilité calo-

rifique de cette paroi est plus grande.

L. MARCHIS.

HANS JANUSCHKE. - Ueber den Energieumsatz in der Mechanik (Sur

la transformation de l’énergie dans la mécanique). - P. 445-448.

L. M.

J. WALLOT. - Die Verwendung des Keilkompensators

von

Arago

zur

Messung

der Brechungsexponenten

von

Flüssigkeiten (Emploi du compensateur

en

coin d’Arago (t) pour la

mesure

des indices de réfraction des liquides).

-

P. 355-396.

-

Dissertation inaugurale de J1fünÍch.

Sur l’un des faisceaux du réfractomètre interférentiel, on dispose

normalement un double coin de verre construit comme un compen- sateur de Babinet, et plongeant dans une cuve étroite remplie du liquide à étudier; sur l’autre faisceau, une lame de verre à faces pa- rallèles d’épaisseur à peu près égale, afin de ne pas trop augmenter

les différences de marche. Il est facile de voir que, si l’on donne au

coin mobile un déplacement e, la variation du chemin optique du

faisceau qui traverse le compensateur va déterminer un déplacement

des franges ; si on appelle s le nombre de franges qui passent sous

le réticule, ; l’angle plan du coin, N et n les indices du coin et du (l) ApAGO, C. R., t. X, p. 8i3 ; 18~0;

-

BILLET, Ann. Ch. etlPhys., 3e série, t. LXIV,

p. 385; 1862 ;

-

C. R., t. LXVII, p. 1000 ; 1868 ;

-

CROULLEBOIS, Ann. Ch. et Phys.,

4e série, t. XX, p. 136 ; 1870.

(12)

770

liquide, ~ la longueur d’onde de la lumière einployée, on a

Cette relation simple suppose les deux faces extrêmes du coin

rigoureusement parallèles, et le faisceau incident perpendiculaire à

la face d’entrée et dans la section principale.

La théorie complète de l’instrument, supposé orienté d’une manière quelconque par rapport à la lumière incidente, peut être développée facilement en remarquant qu’un faisceau de rayons paral- lèles, qui n’a rencontré que des surfaces planes, conserve sa nature,

et que dès lors un rayon du faisceau peut être déplacé parallèlement

à lui-même, d’une manière quelconque, dans la surface réfléchissante ou réfringente qu’il aborde ou qu’il quitte, sans que sa différence de marche avec tout autre rayon parallèle soit modifiée. Cette remarque

>

FIG. 1.

a l’avantage de simplifier beaucoup le calcul des différences de marche, en

i

substituant aux rayons pour lesquels ce calcul serait

pénible d’autres rayons équivalents convenablement choisis.

Exemple: On voit facilement que la différence de marche introduite par le déplacement de (1) à (2) est (fig. i) :

I,e calcul développé conduit à la formule :

(13)

771 ou i est l’incidence sur la face d’entrée dans le coin l’angle

du plan d’incidence avec la section principale, ~ l’angle de la direc-

tion du déplacement avec l’arête du prisme, 0 l’angle aigu que fait

avec la seconde face du coin (face oblique) la projection du déplace-

.

ment sur la section principale, à la condition que i, 0 eut ; soient petits.

Cette équation se réduit à l’équation (i) lorsque

Les termes qui suivent 1 dans la parenthèse étant petits, on peut

mettre la relation sous la forme :

L / 0 ’1’

.

L f.

en posant

"

L = 2013201320132013:2013- in , sin et q -- s -. e e On élimine L en faisant, avec un liquide d’indice connu n , une détermination qui fournit :

La comparaison des valeurs n, déduite de ces équations, et [n],

calculée dans l’hypothèse et 6, par conséquent

«

et peuvent

être considérés comme nuls, montre que, dans les conditions s’est placé l’auteur, i et 0 peuvent atteindre 34’ sans que l’erreur commise sur l’indice s’élève à une unité du 5e ordre décimal ; or ces

conditions peuvent être réalisées, et au delà, par un réglage suffi-

samment soigné. On peut donc se contenter, pour le calcul, de la

relation très simple :

Il est clair, d’ailleurs, que, si les faces terminales du compensa- teur sont parallèles entre elles dans toutes ses positions, les dé- placements du coin mobile ne déplacent pas les points du plan focal

de la lunette où vont se couper les divers rayons des deux faisceaux interférents. Le calcul suppose le coin mobile frappé par les rayons

incidents, tandis qu’ll est plus commode de placer avant lui le coin

fixe. Mais cela ne modifie en rien les conclusions précédentes, si l’on

a soin d’orienter la face commune à peu près normalement aux

rayons qui l’abordent.

(14)

772

Il est possible de corriger l’influence d’une variation de la tem-

pérature entre l’expérience d’étalonnage et l’expérience définitive,

en fonction du coefficient de variation des indices avec La tempéra-

ture. Cette correction, d’ailleurs, est le plus souvent très faible. Les variations de température des autres pièces du réfractomètre, les variations de longueur de la vis micrométrique n’ont pas d’influence

appréciable. Il n’en serait pas de même pour la variation de tem-

pérature d’une des pièces du compensateur, ou si des courants

prenaient naissance dans le liquide. Comme les erreurs qui en ré-

sulteraient ne peuvent être appréciées, il est nécessaire de s’en

garantir en protégeant la cuve par des écrans, et la fermant aussi

hermétiquement que possible.

Le compensateur est porté par un bras vertieal que l’on peut faire

légèrement pivoter autour d’un axe ; la face d’entrée du coin fixe

prolonge la face antérieure de la plaque parallèle contre laquelle

il est collé; cette pièce et le coin mobile sont simplement appliqués

par de légers ressorts sur des boutons de laiton que l’on ajuste à

la lime au moment du réglage. Il est placé au-dessus du rail du réfractomètre, à la même hauteur que les lames de glace ; au-des-

sous de lui est l’auge à faces parallèles contenant le liquide, et que l’on peut soulever de manière à baigner l’appareil optique au mo-

ment des expériences; cette auge peut être fermée hermétiquement

par un couvercle ne laissant passer que la tige d’un thermomètre et le bras qui supporte le compensateur. Le réglage se fait par auto-

collimation ; on commence par amener la face oblique du coin mo- bile, isolé avec la plaque glissante qui le supporte, à être parallèle

à une surface bien plane sur laquelle cette plaque est posée de

champ ; on rend ainsi la direction du déplacement parallèle à une ligne tracée dans la face oblique, c’est-à-dire 0 petit. On remet le

coin en place, et on agit sur les boutons de la plaque fixe de ma-

nière à rendre parallèles les surfaces contiguës des deux coins, puis

leurs faces terminales. Ce réglage est fait une fois pour toutes. Le

réglage de l’incidence se fait sur l’appareil monté, et disposé de manière à donner des franges nettes, qui doivent se déplacer quand

on tourne la vis du compensateur, ; il consiste à amener en coïnci-

dence les images du réticule éclairé données par deux réflexions sur la

plaque la plus voisine du réfractomètre, et par une réflexion sur les

pièces du compensateur. Ce réglage doit être répété au début de

chaque mesure. Il peut être fait en lumière blanche.

(15)

773 L’étude du compensateur a été faite en déterminant les indices de l’eau distillée et de deux solutions de sel marin, dont l’une, à

23 0/0 à peu près, a servi concurremment avec l’eau distillée;

l’auteur a utilisé des expériences faites par Schütt (sel marin) (~ )

et par Walter (eau) (2) pour calculer l’indice du coin par l’équa-

tion (3). C’est la partie faible de la méthode, car N s’obtient par le quotient de deux différences, ce qui augmente l’erreur relative ;

de plus, les valeurs numériques des q et des n sont telles qu’une

erreur de 1 sur l’indice du sel ou de l’eau se traduit par une erreur de 3 ou de 4 sur N. La même équation (3), quand N est connu,

fournit l’indice de la 2e solution, à 15 0/0, par comparaison avec

l’eau distillée. L’auteur croit cependant pouvoir compter sur la 4~ dé- cirnale, l’erreur ne dépassant pas 2 ou 3 unités du 5e ordre.

C’est en effet l’écart maximum qu’il a constaté entre les indice s mesurés et les nombres calculés au moyen de la formule :

Les expériences ont été faites entre 18°,31 et ~9°,~~.

Il en conclut que, même avec un réglage incomplet, et un dépla-

cement total de 1 centimètre, le compensateur d’Arago n’est pas loin d’égaler en exactitude les meilleurs appareils en usage. Avec

un appareil complètement réglé dans tous ses détails, et un dépla-

cement de 3 centimètres, l’exactitude ne serait limitée que par

l’approximation avec laquelle on connaît l’indice du liquide de comparaison.

Le défaut d’homogénétté de la lumière du sodium, d’une part, l’inconvénient d’avoir à donner un grand nombre de tours de vis, dès qu’on a à compter plus de 300 franges, font qu’il n’y a pas avantage

à augmenter le déplacement.

~ -

La méthode convient très bien pour les liquides absorbants, que l’on pourrait placer dans des tubes très fins, interposés entre le coin

mobile disposé horizontalement et une plaque parallèle fixée au-

dessus à une faible distance. L’appareil est supérieur à celui de Jamin, parce que le déplacement des franges est rigoureusement proportionnel à la rotation de la vis.

P. LuGOL.

~

(’) Zeitsch. f. phys. Citeîn., t . V, p. 349 : ~1890.

~) Wied. Ann., t. XLVI, p. 423; 1892 ; - J. de Phys., 3e série, t. II, p. 561 ; 1893.

(16)

774

A.-H. BUCHERER. - Ueber den Einflusz der Erdbewegung auf die Intensitât des Lichtes (Influence du mouvement de la terre

sur

l’intensité de la lumière).

-

P. 270-283.

P. NORDàIEYER. - Ueber den Einflusz der Erdbewegung auf die Verteilung der

Intensitât der Licht- und Wannestrahlung (Influence du mouvement de la terre

sur

la distribution de l’intensité de la radiation lumineuse et calorifique).

-

P. 284-302.

-

Dissei-tatioit inaugurale de Bonn.

D’après Fizeau (’ ), si l’on suppose l’éther en repos, le mouvement de translation de la terre doit modifier l’intensité de la radiati on reçue par un écran lié invariablement à une source : lorsque la ligne qui

les joint est parallèle à la trajectoire terrestre, on calcule qu’en appe- lant u la vitesse de translation, ~~ la vitesse de la lumière, 1. l’inten-

sité reçue si la terre était immobile, 1 l’intensité réellement reçue, on

,

selon que la radiation se pro- page dans le sens du mouvement ou en sens inverse.

Il a proposé, pour vérifier le fait, l’expérience suivante : une lampe

est placée au milieu de la distance de deux éléments thermoélec-

triques que l’on oppose en compensant, au besoin, la force électro- motrice résultante par une source extérieure ; la ligne qui joint les

éléments est parallèle à la trajectoire de la terre ; si l’on vient à tourner brusquement le système de t80°, la variation d’intensité de la radiation reçue par les éléments suscitera un .courant égal

a i25-0 a de celui qui prendrait q p naissance dans un élément en repos. p M. Nordmeyer a réalisé l’expérience en prenant les plus minutieuses

précautions pour garantir son galvanomètre, d’une sensibilité extrême, contre toute cause de perturbation mécanique ou magné- tique, et pour isoler tliermiquement les éléments et la lampe. La

mesure consistait à déterminer l’intensité de courant correspondant

à une déviation déterminée du galvanomètre, puis la force électromo-

-- ---- ---

( 1) FIZEAU, Ann., t. XCII, p. 652-655; 1854;

-

Cosmos, t. 1, p. 690 ; 2 852 ;

-

EÔTVÔS,Po.qg. Ann., t. CLII, p. 513-535 ; 1894 ; - KETTELER, As l1’onomische Undu la- tionstheol’ie ode1’ die Lehî-e

von

der Abel’)’alion des Lichtes, Bonn, 1873 Po,gg.

Ann., t. CLIV, p. 260-271 ; 2875 ; - H.-A. LORENTZ, The intensity of J’adialion

and the motion o f the eai-1h; k. Acad.

v.

bVet. AmsteJ’daJn, p. 678-G82 ; 1902,

(17)

775

trice produite par la lampe dans un élément ; on avait ainsi les données nécessaires au calcul de la déviation correspondant à l’effet

annoncé par Fizeau. La rotation de 180, a donné, en moyenne, 3 0,/0

.

de la déviation attendue, lorsque l’appareil était orienté dans la direc- tion F.-~’W’. ; dans la direction N.-S., l’on n’aurait dû rien avoir, on

a obtenu des déviations du même ordre. I.e résultat est donc nette- ment négatif.

Il confirme la conclusion du travail tout théorique de M. Bucherer.

Ce dernier, reprenant la question après Eôtvôs et Ketteler, et

introduisant le travail mis en jeu par la pression de radiation, montre d’abord, en s’appuyant sur la théorie de Maxwell, que l’influence

indiquée par Fizeau n’existe pas. Développant ensuite la question

dans l’hypothèse des électrons, il montre que la théorie de Lorentz conduit au même résultat. L’expérience nie contredit donc pas cette

opinion que les phénomènes dépendant de l’électricité, du magné-

tisme ou du rayonnement ne sont influencés que par le mouvement de la matière relativement à la matière, et signale la conclusion sui- vante, qu’on en peut tirer :

Un corps chargé, éloigné de toute autre matière, ne devrait pas entraîner avec lui de champ magnétique, s’il prenait un mouvement uniforme ; de mème, un condensateur chargé n’entraînerait pas avec lui de champ magnétique du fait du mouvement de la terre. La

conception de la masse électromagnétique d’un électron ne pourrait

pas être définie sans faire intervenir le milieu ambiant, ce qui augmenterait encore la difficulté de donner à la mécanique un fonde-

ment électromagnétique. P. LUGOL.

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY;

T. LXX.

H. RAiVIAGE. - A comparative Study of the Spectra, Densities, and melting

Points of

some

Groups of Elements, and to the Relation of Properties to Atomic

Mass (Etude comparative des spectres, des densités et des points de fusion dé

quelques groupes d’éléments, et de la relation de

ces

propriétés

avec

la

masse

_

atomique).

-

P. ~-2’7.

_

_

Cette étude cornparative fut entreprise dans’ l’espoir de découvrir

quelqu’une des lois qui régissent la distribution des raies et des

bandes dans les spectres.

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