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Annalen der Physik ;T. XXVII, n° 6 ; 1907

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HAL Id: jpa-00241313

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Submitted on 1 Jan 1908

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Annalen der Physik ;T. XXVII, n° 6 ; 1907

P. Lugol

To cite this version:

P. Lugol. Annalen der Physik ;T. XXVII, n° 6 ; 1907. J. Phys. Theor. Appl., 1908, 7 (1), pp.399-413.

�10.1051/jphystap:019080070039900�. �jpa-00241313�

(2)

399

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XXVII, 6 ; 1907.

LAUGWITZ. - Ueber den Durchgang elektrischer Wellen durch nicht metal- lische Gitter (Passage des ondes électriques à travers des réseaux non métal- liques).

-

P. 148-163.

Un réseau formé de tubes de verre remplis d’eau laisse passer

sans affaiblissement notable des ondes électriques lorsque ses élé-

ments sont parallèles au vecteur magnétique, et les arrête à peu près complètement lorsque les éléments sont perpendiculaires à ce vecteur.

Cet effet est bien dîl à l’eau, car il ne se produit pas quand les tubes

sont vides.

Le calcul montre que cette action de l’eau ne résulte pas de sa

conductibilité, et l’expérience le confirme. La transparence du réseau décroît, en effet, d’une manière continue quand on fait croître la longueur d’onde, sans passer par un minimum correspondant à la résonance, ainsi qu’on l’observe avec les réseaux métalliques ou simplement conducteurs, comme un réseau constitué par des tubes d’acide sulfurique.

Le phénomène est au pouvoir inducteur très élevé de l’eau : il est moins prononcé avec le nitrobenzène, moins encore avec l’acé- tone, comme on doit s’y attendre d’après la grandeur de leur pouvoir inducteur.’

Les réseaux composés d’éléments isolants sont analogues aux

cristaux dichroïques dont la tourmaline est le type.

CL. SCH.iEF°ER. - Ueber die Wirkung diefëktrischer Zylinder auf elektrische Wellen (Action des cylindres diélectriques sur les ondes électriques).

-

P. 163-176.

,

Étude théorique de l’action exercée sur la propagation des ondes

de longueur a par un cylindre diélectrique de rayon p et de pouvoir

inducteur E, dont l’axe est parallèle au vecteur électrique.

L’auteur considère deux cas particuliers :

11 f A est très petit et a /, F- est très grand;

le diélectrique se com- porte comme un métal dont la conductibilité est infinie ;

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070039900

(3)

400

ils sont très petits tous les deux. D’après le calcul, le

a A

cylindre n’exercerait aucun effet d’écran, mais au contraire renfor- cerait le ray onnement en arrière (par rapport au sens de propaga- tion des ondes). Ce résultat est en contradiction avec les observa- tions faites sur les réseaux. Cette contradiction doit être attribuée

sans doute à ce qu’un réseau formé d’éléments rapprochés ne se comporte pas comme un cylindre isolé.

A. SZAVASSI. - Ueber unipolare Induktion (Induction unipolaire).

-

P. ’~3-8.~.

Le siège du tourbillon du vecteur électrique qui provoque l’induc- tion unipolaire est dans une couche infiniment mince sur la surface de l’aimant.

W. WILSON. - Lichtelektrische Entladung und durch Bestrahlung erzeugtes Leitvermôgen (Décharge photoélectrique et conductibilité produite par l’éclai-

rement). - P. 40’I-L3I.

L’iodure d’argent possède une sensibilité photoélectrique très grande, égale à dix fois environ celle de l’aluminium, vis-à-vis des rayons ultra-violets. Les rayons violets, quoique fortement absorbés par l’iodure, n’ont sur lui aucune action électrique. Par contre, tan- dis que ceux-ci provoquent une augmentation notable de la conduc-

tibilité, les rayons ultra-violets n’ont qu’une influence insignifiante.

Lorsque la couche d’iodure d’argent (ou d’argent) est grenue, la conductibilité augmente sous l’action des rayons ultra-violets. Des variations progressives semblent déceler une transformation chimique.

Les constantes photoélectriques du peroxyde de plomb et du sul-

fure d’argent, qui possèdent tous deux la conductibilité métallique,

sont égales respectivement à 1 et à 9,5, celle de l’aluminium étant

prise pour unité.

La gomme laque n’est pas photoélectrique.

H. LAHN. - Ueber adiabatischen und isothermen Halleffekt bei ivismut

(Effet Hall adiabatique et isotherme dans le bismuth). - P. 131-148 (1).

La différence entre ces deux effets est assez faible pour ètre négli- gée en pratique.

( 1) Cf. GAXS, J. de Phys., 4~ série, v , p. 261. 1906.

(4)

401

A. EINSTEIN. - Ueber die Nloglichkeit einer neuen Prüfung des Relativitats-

prinzips (Sur la possibilité d’une nouvelle vérification du principe de relati- vité).

-

P. 191-198.

P. EHRENFEST. - Die Translation deformierbarer Elektronen und der Flachensatz

(Translation des électrons déformables et théorème des aires).

-

P. 204-205.

A. EINSTEINT. - Bemerkungen zu der Notiz von Hrn Paul Ebrenfest

(Remarques sur la note précédente).

A. ;Ax DER PhOCk. - Das « Teilchen und das periodische System der Ele-

mente (Les particules oc et la classification périodique des corps simplets).

-

P. 199-203.

Le rapport e m de la masse électrique à la masse mécanique des particules « a été trouvé égal à 5 . ’1()3, c’est-à-dire à la moitié de cette valeur pour l’hydrogène. Entre autres hypothèses pour expli-

quer ce résultat, on peut admettre qu’une particule « représente un

demi-atome d’hélium uni à une charge élémentaire.

On peut ensuite reconstruire le système de classification des corps

simples, en calculant leurs poids atomiques comme multiples du demi-poids atomique de l’hélium.

On forme un tableau à deux entrées : dans les colonnes verticales,

les nombres se succèdent en progression arithmétique de raison 16 ;

en lignes horizontales, en progression de raison 2. Le premier terme

dû tableau est 2, correspondant à la particule ce.

Les corps simples se placent assez bien dans ce tableau, quoique

les différences soient notables parfois et que l’arrangement soit bien

souvent arbitraire.

On ne voit pas pourquoi le cuivre (Cu .- 63,6) est placé au

nombre 70 et non à 68 ou 66, qui figurent dans d’autres colonnes ;

alors que Ga _-._ 70 est placé à 74, et de tels exemples sont nombreux.

M. LAMOTTE.

LEO ARONS. - Eine Amalgamlampe mit reiehem Linienspektrum (Lampe à amalgame donnant un spectre de raies très riches). - (Une planche

hors texte, photographies des spectres obtenus avec dig’érentes durées de pose.) C’est une lampe à amalgame répondant à la composition Hg3PbBi,

dans une enveloppe en quartz, ce qui lui permet de supporter de

(5)

402

fortes charges. Elle donne simultanément les spectres de trois mé- taux ; M. le Dr Kïich a réussi à incorporer encore dans l’amalgame

du zinc et du cadmium, et a obtenu ainsi un spectre extrêmement

riche, surtout dans l’ultra-violet. Les lampes Hg3PbBi, construites par la maison Heraeus, peuvent fonctionner pendant des heures sans

nécessiter de nouveau réglage.

P. LUGOL.

N" 7.

W. ALTBERG. - Ueber kurze Akustische Wellen bei Funkenentladung von

Kondensatoren (Sur les ondes acoustiques courtes dans l’étincelle de décharge

des condensateurs). - P. 267-276..

Un condensateur de capacité connue chargé par une bobine d’in- duction se décharge aussitôt à travers un solénoïde de self-induction connue, et donne une étincelle dans un éclateur fixé dans le plan

focal d’un miroir concave ; les ondes sonores rendues parallèles frappent normalement un réseau formé de tiges d’acier ou de verre séparées par des intervalles égaux à leur diamètre ; miroir et réseau

sont montés sur le bras mobile d’un spectromètre ; les ondes diffrac- tées sont reçues par un deuxième miroir concave qui les concentre

dans son plan focal sur une plaque de mica (4 X 1~~ millimètres) placée sur un appareil de torsion (~), et dont l’impulsion mesure la pression de l’onde diffractée.

En déplaçant le bras mobile, on constate l’existence, dans certaines directions, de maximums d’impulsion très nets qui sont de véritables

images sonores de diffraction. Si l’on connaît l’angle de ces directions

avec la normale au réseau et la constante de l’instrument, on peut

calculer la longueur d’onde ; on peut également la calculer par la for- mule :

À VLC,

où v désigne la vitesse du son, L la self-induction et C la capacité,

et comparer les nombres donnés par ces deux méthodes.

Les expériences faites avec cinq réseaux à constante comprise

entre 2 millimètres et des capacités de 0,00041 à 0,0016 mi-

crofarad et. des self-inductions de 0,78. 106 à 30,~ .108 henrys, ont

(1) Modification d’un appareil déjà employé par l’auteur (cf. J. cle 4e série,

t. lI, p. 810; 1903).

(6)

403 donné des résultats suffisamment concordants pour les longueurs

d’onde supérieures à 2 millimètres.

La plus petite longueur d’onde mesurée a été de 1 millimètre.

L’énergie sonore diminue avec la longueur d’onde, vraisemblable- ment à cause d’une diminution de l’efficacité acoustique de l’étincelle.

D. VAN GULIJi. - Ueber das Absorption Spektrum des Chlorophylls (Sur le spectre d’absorption de la chlorophylle).

-

P. 277-284.

Le spectre d’absorption de la chlorophylle montre dans le rouge

une bande d’absorption très marquée que Donath n’a pas observée dans ses recherches bolométriques (1) ; il a simplement constaté une région d’absorption énergique et étendue entre cette bande et le

vert. En substituant au bolomètre, comme instrument de recherche,

une pile thermoélectrique linéaire de Rubens, l’auteur a constaté qu’il y a, aussi bien en solution étendue qu’en solution concentrée,

un maximum d’absorption très prononcé vers 665 pp, près de la raie

du lithium. Les résultats de Donath s’expliquent ,par ce fait que le

déplacement qu’il donnait à son bolomètre dans le faisceau réfracté le faisait passer de À = 638 à ~ = 675, ce qui ne lui permettait pas de constater l’existence du maximum. Il y aurait intérêt, au point de

vue de la biologie, à reprendre cette étude dans l’infra-rouge, et avec

les feuilles elles-mêmes.

C. DÉGUISNE. - Die Aufzeichnung von akustischen Schwebungen (Inscription

des battements acoustiques). - P. 308-316. (Une planche hors texte, reproduc-

tion des figures obtenues.)

Les vibrations de deux diapasons sont transmises à une même flamme d’acétylène, de 3 centimètres de hauteur, soit en mettant les

branches des diapasons tout près de la flamme, leur plan parallèle

à son axe et l’axe des diapasons près de l’orifice du brûleur, soit au moyen de la disposition suivante (2). Les diapasons D~ 1 et D2 (fi g, 1,

où leurs extrémités sont vues de champ) vibrent immédiatement au-dessous d’une ouverture rectangulaire AC percée dans la base inférieure d’un cylindre de clinquant dont la base supérieure est percée d’un trou au centre duquel vient déboucher l’orifice du brû-

(1 Ph!js., 3e série, t. VI. 30 ; 1897.

(2) I)ÉGUIS-NE et MAHBE, PHYS. t. V1H, p. 200; 1907.

(7)

404

leur. Au-dessus de la pointe de la flamme, très fuligineuse, se dé- place un papier horizontal animé d’une vitesse uniforme convenable ;

tout maximum de la vibration résultante, agissant dans le sens qui allonge la flamme, se traduit par un anneau noir très net ; les maxi-

mums agissant en sens contraire ne donnent rien. Le temps est repéré par une deuxième flamme animée de pulsations périodiques

de période connue (par un téléphone ou un diapason de fréquence

FrG. 1.

moindre). Si les fréquences des diapasons sont en rapport simple,

233 d. " 1. ,

.

l’ d d. t

2 1 l’ 2’ 1 2 on a des traces très régulières ; si l’un des diapasons est légèrement désaccordé, il se produira une différence de phase pério- diquement variable, et les battements se traduiront par une défor- mation périodique des figures. Le nombre de ces périodes par seconde donnera la différence entre la fréquence du diapason le plus rapide et la fréquence juste; pour se rendre compte du sens de cette

.

différence, il suffit de construire les courbes résultantes des sinu- soïdes correspondant aux diapasons justes, en phase et décalés ; on

a ainsi la distribution des maximums actifs par période, et l’on voit

alors facilement sur les figures quelle est la vibration qui prend

l’avance. On peut également compter ainsi des battements trop rapides pour que l’oreille puisse les distinguer.

E. W ARBUHG et G. LEITHAUSER. - Ueber die Oxydation des Stickstoffs bei der ’VI-’irkunb der Stillen Entladung auf atmosphiirische Luft (Oxydation de

l’azote dans l’action de l’eftluve sur l’air atmosphérique). - P. 209-226.

La réaction de l’ozone sur l’anhydride azotique produit un corps caractérisé par son spectre d’absorption dans le spectre visible et fortement coloré. Comme il se forme de l’anhydride azotique en

même temps que l’ozone dans l’action de l’effluve sur l’air atmo-

(8)

405

sphérique, ce composé se forme également. Mais il paraît être toujours en quantité minime, et les expériences par lesquelles Haute-

feuille et Chappuis ont cru le caractériser comme anhydride perazo-

tique Az206 ne seront pas décisives, car elles supposent que ce corps est le seul produit de l’oxydation de l’azote par l’effluve.

Le spectre d’absorption de l’anhydride azotique présente dans l’infra-rouge deux bandes entre 2,3 et 6,5 ~, une plus faible entre 2y5 et 5 y avec un maximum vers 3,39 ;~ et une très accusée avec un

maximum vers 5,75 p. Cette dernière fournit une réaction très sen-

sible pour déceler l’anhydride azotique.

G. SCIIULZE. - Ueber das Verhalten von Tantalelektroden (Propriétés des électrodes de tantale).

-

P. 226-246.

Les électrodes de tantale possèdent des propriétés analogues aux

électrodes d’aluminium et peuvent servir à la construction de sou-

papes électrolytiques. Le vanadium, le niobium, le magnésium pos- sèdent aussi ces mêmes propriétés, et il en serait de même sans doute

des autres métaux dans des circonstances favorables.

F. PASCHEN, - Ueber den DopplerefTekt im Spektrum der Kanalstrahlen des

-

Wasserstoffs (Effet Doppler dans le spectre des rayons-canal de l’hydrogène).

-

P. 247-260.

Le spectre est produit par un réseau de Rowland : la fente se

trouve au foyer d’un collimateur de 7 centimètres d’ouverture, de

telle sorte que les rayons tombant sur le réseau forment des fais-

ceaux cylindriques. Sur la normale au réseau, le spectre est à une dis-

tance de celui-ci égale à la moitié du rayon et est quatre fois environ

plus lumineux que dans le dispositif de Rowland. De plus, l’image

n’a pas d’astigmatisme : la netteté est encore suffisante à quelque dis-

tance de la normale, de 0,6 p à 0,37, quand la longueur d’onde 0,48 p est sur la normale. La dispersion varie de 0,0094 V. par millimètre sur la normale à 0,0082 sur les bords de la plaque sensible.

Les tubes à décharge ont un diamètre de 5 centimètres, l’anode

est à l’extrémité, ou bien dans un tube latéral. La cathode est en

aluminium, percée de trous; le nombre de ces trous est toujours le même, mais leur diamètre varie de 0,6 à 5 millimètres. Le trajet des rayons-canal en arrière de la cathode est de 5 à 13 centimètres.

J. de Phys., 4, série, t. VII. (Mai 1908.)

~

27

(9)

406

Jusqu’à 3 100 volts, la source d’énergie est une batterie d’accumula- teurs ; au delà, une bobine d’induction munie d’un interrupteur à mer-

cure. L’hydrogène, préparé par l’électrolyse, est desséché sur l’anhy-

dride phosplmrique ; les vapeurs de mercure sont retenues par un tube à soufre, et la purification s’achève dans un tube contenant du charbon de noix de coco et qui est plongé dans l’air liquide. Ce char-

bon absorbe les impuretés plus que l’hydrogène et, comme il absorbe l’hydrogène en quantité variable avec la pression, il peut servir de régulateur de pression.

La largeur des raies se mesure sur les clichés à l’aide du compa-

rateur d’Abbe, ou, si elles sont trop peu nettes, par une méthode

pliotométrique.

Les résultats diffèrent sur quelques points de ceux qui ont été ob-

tenus

_

par M. Stark (1). Ainsi le déplacement est , le même pour

toutes les raies observées dans la série de l’hydrogène.

Lorsque la chute de potentiel cathodique est moindre que 3 000 volts,

il y a lieu de distinguer deux bandes de Doppler inégalement dépla-

cées. Jusqu’à 800 volts, on n’observe que la plus déplacée (bande 1).

Entre 800 et 1000 volts, l’autre devient visible"(bande Il). Entre ilOO

et i 300 volts, elles sont d’intensité égale, mais séparées par un espace moins noir (sur le négatif). Puis la bande 1 s’affaiblit, est encore à peine visible à 2000 volts et disparaît.

L’intensité relative de ces deux-bandes dépend aussi de la pression

du gaz; la première s’affaiblit, la seconde se renforce quand la pression diminue; mais ces variations sont peu prononcées, quoique certaines.

Pour chaque bande on a mesuré autant que possible la position du

commencement, du maximum d’éclat et de la fin. Si on admet que la vitesse des rayons-canal est déterminée par la chute de potentiel ca- thodique tout entière, on peut calculer pour chacun de ces points la

valeur de e : , on suppose, dans ce calcul, que toute l’énergie élec- trique Ve est transformée en énergie cinétique.

A la bande 1 correspondent des valeurs de e comprises entre

11

3000 et ’i 000 ; quand la différence de potentiel varie de 500

à 1100 volts, ces limites restent les mêmes. Dans cet intervalle,

j (1) J. de Phys., 4e série, t. VI, p. 46 et suiv., 9 90i.

(10)

407

l’énergie électrique est donc transformée en énergie cinétique. Les

valeurs de !!..., calculées d’après la position du maximum, diminuent,

m

au contraire, quand la différence de potentiel augmente.

Il en est de même pour la bande Il. Sa limite supérieure est bien définie, suit la loi générale jusqu’à 10 000 volts, et la valeur corres- pondante de e est 3 000.

’ m

Mais les valeurs de e calculées d’après la limite inférieure

m

s’abaissent de 1000 (pour 990 vol ts) à 100 environ (pour i0 000 volts) ;

de même celles qui sont calculées d’après le maximum s’abaissent de 1800 à 300. De tels écarts ne peuvent être attribués à l’incertitude des pointés.

On se heurte ainsi à la même difficulté qui s’est présentée à

W. Wien dans son étude sur la déviation magnétique et les autres propriétés du rayon-canal. Wien suppose, pour expliquer ces varia-

tions de 2013? que la charge électrique e reste constante, mais que m

m

peut augmenter par l’adjonction de molécules. Cette hypothèse ne

s’accorde pas avec les chiffres observés ici : il est plus plausible

d’admettre que la diminution de e provient d’une résistance de frot-

m

tement subie par l’ion en mouvement, résistance qui croît avec la

vitesse et, par suite, avec la différence de potentiel. Cette résistance doit se produire surtont en avant de la cathode, où les rayons catho-

diques se propagent en sens inverse des rayons-canal.

Mais l’hypothèse de Wien peut expliquer l’existence de la bande II

qui correspondrait à l’union d’une molécule avec l’ion. Les valeurs

de e calculées d’après cette supposition sont de l’ordre de grandeur

m

de celles que fournissent les expériences.

D’après Stark, il se trouverait dans les rayons-canal des ions

animés de toutes les vitesses possibles, depuis zéro jusqu’à la limite supérieure définie par la chute de potentiel cathodique. Mais les

ions seraient lumineux seulement quand ils atteignent une certaine

vitesse. Wehnelt admet que la plus grande partie des rayons-canal

prennent naissance dans la première couche de lueurs et, par consé-

quent, traversent toute la chute de potentiel cathodique. S’il n’y

(11)

408

avait pas de frottement, on observerait une vitesse bien définie, et, par conséquent, une raie de Doppler aussi nettement délimitée

que la raie normale. M. Paschen attribue au frottement la dimi- nution et, par suite, la « dispersion » des vitesses.

Il resterait à expliquer pourquoi les rayons-canal ne sont pas lu- mineux dès leur origine, mais le deviennent seulement près de la

cathode. En réalité, ils sont faiblement lumineux dès la couche de

lueurs, mais changent de teinte et augmentent d’intensité à mesure

qu’ils avancent dans leur trajet. Il est supposable que les vibrations des électrons constituant les vibrations lumineuses sont provoquées

par les variations de vitesse du complexe formé par les électrons et

par les masses inertes qui leur sont associées. L’émission lumineuse commencerait non pas pour une valeur déterminée de la vitesse ou

de l’accélération, mais résulterait des variations de cette dernière

grandeur. Celles-ci seraient provoquées par les variations du champ

au voisinage de la cathode.

En fait, d’après les observations de F. Graham et de Wehnelt, la

luminescence commence dans la première couche cathodique, à peu

près dans la région où le champ commence à varier rapidement.

F. PASCHEN. 2013 Ueber den Dopplereffek im Spektrum der Kanalstrahlen des Sauerstoffs (Etret Doppler dans le spectre des rayons-canal de l’oxygène).

-

P. 261-266.

Lorsque le gaz est bien pur et que la pression n’est pas trop réduite, les rayons-canal présentent le spectre de séries de l’oxygène.

Les raies de ce spectre ne donnent lieu à aucun effet Doppler. Les

raies étudiées sont les triplets de la série la plus intense, 5330, 4968, et les triplets de la série plus faible 0~,5436, ~0~0, 480~.

Par contre, on observe l’effet Doppler, même avec des différences de

potentiel assez faibles (2 000 volts), sur les raies du spectre primaire, qu’on obtient avec les tubes de Geissler,. Les valeurs calculées pour e varient avec la différence de potentiel suivant des lois analogues

7n

à celles qui ont été trouvées dans le cas de l’hydrogène. Mais on ne peut affirmer l’existence des deux raies déplacées telles qu’on les

observe avec ce dernier gaz. D’après les valeurs de e , il semble

m

démontré qu’il existe dans les rayons-canal des atomes d’oxygène

portant une seule charge élémentaire positive.

(12)

409

Puisque le spectre de séries ne présente pas l’effet Doppler, c’est qu’il n’est pas émis par des ions positifs. Il ne le présente pas non

plus quand il provient des rayons cathodiques ; il n’est donc pas émis

par des ions négatifs. ’

J. Uebersekundàre Kathodenstrahlen (Rayons cathodiques secondaires).

P. 285-301.

Les rayons cathodiques primaires sont reçus sur un réflecteur relié au sol par l’intermédiaire d’un galvanomètre.

L’intensité du couran t mesurée par ce galvanomètre décroît quand l’angle d’incidence des rayons primaires augmente et aussi quand

la différence de potentiel entre la cathode et le réflecteur augmente.

Si le réflecteur est en aluminium, le courant reste négatif, quelle

que soit l’incidence ; avec les autres métaux, il diminue d’intensité,

passe par zéro et devient positif.

Quel que soit le métal et quelle que soit la différence de potentiel,

la quantité de chaleur Q reçue par le réflecteur est indépendante de

l’incidence. Il faut en conclure que la vitesse des rayons secondaires est très faible, ce qui a été vérifié par les mesures directes de Fûchtbauer.

Parmi les rayons secondaires, il s’en trouve qui ont la même

vitesse que les rayons primaires (rayons réfléchis) ; puisque Q est indépendant de l’incidence, il en est de même de cette réflexion.

La vitesse des rayons secondaires est du même ordre de grandeur

pour tous les métaux, puisqu’ils se comportent de même en ce qui

concerne la quantité de chaleur Q.

Il se pourrait bien que les rayons primaires libèrent toujours la

même quantité d’électrons empruntés au réflecteur et que l’influence de l’incidence et de la nature du métal portât seulement sur l’absorp-

tion subie par les rayons secondaires dans le métal même.

CHR. FUCHTBAUER. -- Ueber Sekundarstrahlen (Rayons secondaires).

P. 301-307.

Il est remarquable que la vitesse des ray ons cathodiques et celle

des rayons-canal sont du même ordre de grandeur, et indépendantes

de la vitesse des rayons incidents.

On est conduit à attribuer dans les deux cas au rayonnement

secondaire la même origine. Une hypothèse plausible est que les

(13)

410

rayons cathodiques ou les rayons-canal décomposent les atomes métalliques en ions positifs et en électrons négatifs : la vitesse de ces

électrons est déterminée par les propriétés des atomes, non par les rayons ionisants.

r

Cette vitesse dépendra du pouvoir absorbant du métal pour les rayons incidents et pour les rayons secondaires.

Par suite de cette dernière absorption, ce sont les rayons dont la vitesse est la plus grande qui seront les plus nombreux dans l’émis- sion secondaire. Cette vitesse étant constante pour un métal donné,

il en résultera que les rayons les plus nombreux auront une vitesse indépendante du mode d’excitation. Ces conséquences de l’hypothèse

sont conformes aux expériences,.

On retrouve la même vitesse dans les rayons lents émis par une lame de cuivre recouverte de polonium.

L’intensité du rayonnement secondaire provoqué par les rayons- canal augmente avec l’incidence, ce qui s’explique aussi par l’influence de l’absorption.

E. Versuche über Enstehung von Nebel bei Wasserdampf und einigen anderen Dampfen (Forination du brouillard dans la vapeur d’eau et quelques autres vapeurs). -- P. 317-344.

Un brouillard formé par détente dans un champ électrique alter-

natif n’est pas homogène (c’est-à-dire ne donne pas le phénomène des couronnes) à la première fois. Mais, si on produit la détente après

avoir laissé rentrer dans le récipient de l’air filtré, le brouillard est désormais homogène.

Lorsque celui-ci a disparu, il reste un brouillard bleu très léger, qui se forme d’ailleurs indépendamment de toute détente, quand le champ est très intense : il se dissipe très lentement et ne provoque pas de phénomène de diffraction ; il est donc formé de gouttelettes

extrêmement petites.

Le brouillard est plus intense quand on provoque la détente

quelques secondes seulement après l’électrisation.

Les rayons de Rôntgen diminuent la détente nécessaire pour pro- duire la condensation. De même, les rayons ultra-violets. Ces derniers

produisent, sans détente, un fin brouillard bleu, semblable à celui qui a été décrit ci-dessus. Dans les deux cas, la détente est si faible

qu’il est difficile d’admettre que les ions soient les noyaux de con-

densation ; ceux-ci seraient des produits secondaires.

(14)

411 La décharge par les pointes produit la condensation par une détente très faible, et les noyaux de condensation subsistent plusieurs

heures.

L’étincelle donne naissance à de nombreux noyaux, tellement qu’il

ne peut se former une goutte sur chacun d’eux.

Le rayonnement des substances radioactives ne produit qu’une augmentation insignifiante du brouillard.

Parmi les produits secondaires qui sont susceptibles de jouer un

rôle dans le phénomène, les plus importants sont l’ozone, l’eau oxygénée et les oxydes de l’azote.

Dans l’oxygène ozonisé, après qu’on a éliminé par plusieurs

condensations les noyaux préexistants, il s’en reforme d’autres spontanément, même dans l’obscurité. Mais cette action semble due

plutôt aux oxydes de l’azote, car la densité du brouillard diminue à mesure que l’oxygène ozonisé est mieux débarrassé de ces com-

posés.

Les expériences faites avec ces gaz montrent qu’ils provoquent aussi la formation de noyaux de condensation, surtout sous l’influence de la lumière.

L’eau oxygénée décomposée par les rayons solaires produit aussi

des noyaux nombreux et persistants.

La vapeur de benzène diffusée dans l’hydrogène se condense diffi-

cilement ; de fortes détentes sont nécessaires ; le champ électrique alternatif, les rayons de Rôntgen, les rayons ultra-violets n’ont

aucune influence. La vapeur de benzène ne se condense pas sur les ions.

Dans l’hydrogène mélangé de sulfure de carbone se forment, sous

l’influence de la lumière, de nombreux noyaux : ce sont les rayons visibles qui sont actifs. Les rayons de Rôntgen favorisent la conden- sation, tandis que l’électrisation alternative n’a aucune influence.

M. VON WOGAN. - Die Diffusion von Metallen in Quecksilber (Diffusion

des métaux dans le mercure). - P. 345-370.

L’auteur a déterminé les vitesses de diffusion des métaux dans le

mercure par la méthode de Graham.

Les résultats s’accordent avec ceux qu’on calcule par la théorie

en supposant que les métaux alcalins et alcalino-terreux, ainsi que

le thallium, dissous dans le mercure, sont monoatomiques. Mais cet

(15)

412

accord fait défaut dans le cas du zinc, du cadmium, du plomb, de

l’étain.

A. EINSTEIN. - Ueber die, von Relativitatsprinzip geforderte Tragheit der Energie (Inertie de l’énergie imposée par le principe de relativité).

-

P. 3li-384.

L’inertie d’un système de points matériels, considérée dans son

ensemble, est d’autant plus grande que les vitesses de ces points

l’un par rapport à l’autre sont plus grandes.

K. FUCHS. - U’eber die van der M’aalschen Formel (A propos de la formule de van der Waals). - P. 385-391.

Discussion avec 0. Lehmann sur l’identité ou la non-identité des molécules dans l’état gazeux et l’état liquide.

G. ATHANAStADIS. 2013 Bestimmung des Widerstandes und der Kapazitat mit

Geichstrom und Telephon (Détermination de la résistance et de la capacité par le courant continu et le téléphone).

-

P. 392-394.

,

_

Le courant d’une dynamo, dit continu, est en réalité ondulatoire.

L’auteur utilise cette propriété. Quand il s’agit de résistances élec-

trolytiques, on intercale un condensateur dans le circuit pour éviter

l’électrolyse.

J.-D. VAN DER u’AALS JUNIOR.

-

Zur Frage der BN’ellentange der Rontgenstrahlen (Longueur d’onde des rayons de llôntgen) . - Il, p. 395-396.

Si les atomes de l’anticathode sont composés d’électrons dont le diamètre est petit vis-à-vis de leurs distances mutuelles, de telle

sorte que les électrons des rayons cathodiques puissent les traverser librement, ceux-ci ne subiront l’action de forces appréciables qu’en passant très près d’un électron de l’anticathode. Dans ces conditions,

les forces tangentielles ne sont pas petites vis-à-vis des forces nor-

males à la direction du mouvement, et on ne peut caiculer la lon- gueur d’onde des rayons de Rôntgen d’après leur énergie

Ce calcul n’est possible qu’en faisant intervenir des forces autres

que les forces électriques.

(16)

413 Les résultats des expériences sur la longueur d’onde, l’énergie et

la polarisation des rayons de Rôntgen sont favorables à la première -

hypothèse.

T. ARGYROPOUL08. 2013 Sprechender Kondensator (Condensateur parlant).

P. 391-398.

Dans le circuit d’un microphone est inséré le primaire d’un trans-

formateur. L,e secondaire, qui porte 10 fois plus de spires, fait partie

d’un autre circuit où il est en série avec un condensateur et une source de courant continu.

Le condensateur reproduit les paroles prononcées devant le microphone avec une intensité d’autant plus grande que la différence de potentiel entre les armatures est plus grande (jusqu’à 250 volts).

Berichtigung zu der Arbeit : Ueber die Theorie des Ferrolilagne-

tismus (Rectification au sujet du mémoire : Théorie du f’erromaânétisme). --

P. 399-400.

P. LUGOL.

G. NIEDERSCHULTE. - Sur la tension de vapeur des corps solides.

-

Inaug.

diss., Erlangen, 1901.

L’auteur fait passer sur le corps étudié un volume connu v d’air pur et sec, dans des conditions telles que cet air se sature de la vapeur du solide. La diminution 9 de la masse de ce dernier permet

de calculer sa tension de vapeur p par la formule connue :

(m est la masse moléculaire du corps étudié ; R est la constante

des gaz parfaits rapportée à une molécule-gramme, T est la tempé- rature à laquelle se fait l’expérience).

Lorsque la tension de vapeur du solide est assez grande, il faut

tenir compte de ce que le volume v comprend, outre le volume de

l’air, le volume de la vapeur, tous deux étant supposés, mesurés, à

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