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Drude's Annalen der Physik; T. X, n° 4; 1903

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(1)

HAL Id: jpa-00240808

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240808

Submitted on 1 Jan 1903

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Drude’s Annalen der Physik; T. X, n° 4; 1903

M. Lamotte

To cite this version:

M. Lamotte. Drude’s Annalen der Physik; T. X, n° 4; 1903. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1),

pp.593-609. �10.1051/jphystap:019030020059300�. �jpa-00240808�

(2)

593

DRUDE’S ANNALEN DER PHYSIK ;

T. X, n° 4; 1903.

G.-C. SCHMIDT. - Ueber die Emanation des Phosphors (Sur l’émanation du phosphore). - P. 704-730.

La conductibilité apparente que l’air acquiert en présence du phosphore qui s’oxyde lentement résulte d’un phénomène de con-

vection. Ce sont les brouillards formés par les particules solides

des acides du phosphore qui constituent le véhicule de l’électricité.

Ces particules sont conductrices, tandis que les particules des anhydrides sont isolantes.

Tous les corps qui sont susceptibles d’émettre des particules

solides conductrices donnent lieu au même phénomène, tel, par

exemple, le sel ammoniac en se volatilisant, le sodium en s’oxydant.

Le soufre, dont l’oxydation ne donne naissance à aucun corps

solide, ne produit aucun effet de ce genre.

Cette hypothèse permettrait d’expliquer tous les faits observés,

ce que ne pourrait faire, suivant l’auteur, la théorie des ions.

M. LAMOTTE.

M. TOEPLER. - Ueber Funkenlangen und AnfangsspannÙngen in Luft von Atmospharendruck (Longueurs d’étincelle et différences de potentiel de décharge initiales dans l’air à la pression ordinaire). - P. 730-748 (1).

En construisant les courbes qui ont pour abscisse le diamètre des électrodes et pour ordonnée la distance explosive, on partage

le plan en quatre régions. L’étincelle se produit seulement dans deux de ces régions : dans l’une, quelle que soit l’intensité du courant ; dans l’autre, à la condition que l’intensité dépasse une

certaine limite.

Ces deux régions sont séparées par une courbe qui correspond

aux diamètres de l’anode pour lesquels la différence de potentiel

maximum fournie par la source s’établit lentement et reste à peu

près constante pendant la durée de l’étincelle.

Si la différence de potentiel maximum ne dure qu’un temps très court, la courbe limite devient concave vers l’arc des abscisses;

1. Cf. TOEPLER, J. de Phys., série, t. I, p. 527; 9.902 ,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020059300

(3)

594

c’est ce qui arrive quand on prend comme source un transforma- teur à haute tension.

Les différences de potentiel initiales entre une électrode sphérique

et une autre électrode, plane ou sphérique, dépendent seulement du

rapport a de la distance a des électrodes au diamètre d de la

sphère.

Pour obtenir, avec de faibles débits, les plus grandes longueurs d’étincelle, il faut donner aux électrodes une capacité notable (quelques centaines de centimètres).

LAMOTTE.

~

M. LAMOTTE.

K. TANGL. - Ueber die Aenderung der Dielektrizitat skonstante einiger Flüs- sigkeiten mit der Temperatur (Variation avec la température du pouvoir induc-

teur de quelques liquides).

-

P. ’~~8-’768.

Le pouvoir inducteur du benzène, du toluène, du xylène entre

20° et 180° est une fonction linéaire décroissante de la température.

Pour le sulfure de carbone, la courbe est concave vers l’axe des -

températures.

Les pouvoirs inducteurs du chloroforme et de l’éther sont affectés beaucoup plus que les précédents par les variations de tem-

pérature. La courbe présente un point d’inflexion (à 150, pour l’éther,

à 180° pour le chloroforme) : de convexe vers l’axe des tempéra-

tures, elle devient concave. Aux approches du point critique, le pouvoir inducteur de l’éther décroît rapidement, et la diminution

paraît continuer même au delà de la température critique.

La fonction de

Clausius-Mossotti D 1 D D -[- + 2 ne reste constante que q

.

pour le xylène.

.

A la température critique, le pouvoir inducteur de l’éther dépasse

de beaucoup le carré de l’indice de réfraction calculé par la formule de Cauchy pour les ondes de longueur infinie.

M. LAMOTTE.

F. llAliMS.

-

Elektrorneterkapazitaten und die Verwendung von Elektro-

metern zur Messung von Elektrizitaitsmengen (Capacités des électromètres et

emploi des électromètres à la mesure des quantités d’électricité).

-

P. 816-830.

Il faut distinguer la capacité vraie et la capacité apparente d’un

électromètre. Quand tous les autres conducteurs sont reliés au sol,

(4)

595 la première est indépendante de la charge de l’aiguille et de la sen-

sibilité. La deuxième dépend beaucoup de ces deux circonstances.

On peut modifier la sensibilité en changeant ou la suspension ou

le potentiel de l’aiguille.

Quand on fait varier le potentiel de l’aiguille, la sensibilité varie

différemment, selon qu’il s’agit de mesurer des différences de poten- tiel ou des quantités d’électricité. C’est qu’en effet le potentiel des quadrants dépend non seulement de la charge qu’on leur com- munique, mais aussi de la charge de l’aiguille et de la charge

induite par cette dernière.

Pour mesurer une quantité d’électricité, on peut employer l’une

des méthodes suivantes, une fois qu’on a déterminé la capacité :

1° Porter la charge à mesurer sur l’une des paires de quadrants,

et ramener l’aiguille au zéro en portant l’autre paire de quadrants à

un potentiel convenable. Les deux paires sont alors au même potentiel ; on le mesure à l’aide d’un voltmètre ;

2° Les quadrants sont maintenus à un potentiel constant : on

communique la charge à l’aiguille : la déviation est proportionnelle

à cette charge ;

3° L’aiguille reçoit une charge constante, et l’une des paires de quadrants, la charge à mesurer : les déviations ne sont plus propor-

tionnelles aux charges.

,

La capacité des électromètres à feuille ne dépend guère de la

déviation : on la mesure en déterminant le potentiel auquel est porté l’instrument par une charge fournie par un appareil à écou-

lement et évaluée d’après le nombre de gouttes.

M. LAMOTTE.

J. ZEN"XTECK. - Fortpflanzung magnetischer Wellen in Eisenzylindern (Propagation des ondes magnétiques dans des cylindres de fer).

-

P. 845-853 (1).

On peut obtenir une équation différentielle représentant la propa-

gation des ondes magnétiques en suivant la même marche que dans le cas des ondes électriques.

On applique à un élément du circuit magnétique l’équation :

~1) Cf. ZENNECK, J. de Phys., voir ce vol., p. 276.

(5)

596

démontrée seulement pour les circuits fermés ; elle devient : -.

(1) désigneleflux d’induction magnétique, la résistance magné- tique, L,,i le coefficient d’induction propre magnétique, V,n l’ana- logue magnétique du potentiel électrique.)

L’analogue de l’équation de continuité s’obtient en exprimant

que :

1° Aucune ligne de force magnétique ne commence ni ne se ter-

mine dans le cylindre de ier ;

2° Le nombre des lignes de force qui se perdent dans l’air est pro-

portionnel au potentiel V,n au point considéré, ce qui donne la

relation :

c"2 étant l’analogue de la capacité électrique par unité de longueur.

Des équations (1) et (~) on tire :

Une onde se propageant dans la direction des x positifs a pour

équation :

- - -

n représente la fréquence, ~ le coefficient d’affaiblissement par la

propagation ; y est lié à la vitesse 1) de propagation par la relation :

D’après l’équation (3) :

Cas particulier.

-

10 On a :

=

r’m. Cette condition est réa- lisée pour une fréquence, 100 par seconde, avec des cylindres de fer

dont le diamètre est au moins de quelques millimètres et dont la

perméabilité et la conductibilité ont une valeur moyenne.

I~a vitesse de propagation et l’absorption sont d’autant plus grandes que la fréquence est plus élevée.

2° xnL,n est petit vis-à-vis de r’,n (pour la fréquence de 100, une

(6)

597

perméabilité et une conductibilité moyennes, et un diamètre infé- rieur à 1 millimètre).

La vitesse de propagation et l’absorption sont à peu près indé- pendantes de la fréquence : la première dépend surtout des cou-

rants de Foucault (L,,), la deuxième des fuites magnétiques (c,n).

3° 7tnLm est grand vis-à-vis de r~ : noyau de fer feuilleté, entouré

d’un tube mince en métal non magnétique. La vitesse de propa-

gation et l’affaiblissement dépendent dela fréquence, comme dans le premier cas.

Les expériences vérifient ces prévisions, à cela près cependant

que, dans le troisième cas, on trouve pour p ety des valeurs assez dif- férentes, tandis que, d’après la théorie, elles devraient être égales.

IM. LAMOTTE.

A. SCHMAUSS. - Magnetische Drehung der Polarisationsebene des Lichtes in selektiv absorbierenden Medien (Polarisation rotatoire magnétique dans les

milieux à absorption sélective).

-

P. 853-862.

A l’intérieur d’une bande d’absorption, la rotation négative décroît quand l’intensité du champ augmente (vérifié sur l’oxygène liquide).

Le pouvoir rotatoire de l’oxygène augmente pendant le passage de l’état gazeux à l’état liquide plus vite que la densité.

Dans les dissolutions négatives des azotates de néodyme, de praséodyme, d’erbium, les anomalies du pouvoir rotatoire résultant de l’absorption selective sont positives, en convenant d’appeler positive la variation anormale de la rotation dans les substances

,.

actives absorbantes positives.

M. LAMOTTE.

A. SCHMIDT. - Werte der erdmagnetischen Elemente zu Potsdam fiir das

Jahr 1901 (Valeurs des éléments du magnétisme terrestre à Potsdam pour l’an-

née 1901). - P. 890-894.

(7)

598

La formule suivante résume les observations de déclinaison faites

depuis 1890 jusqu’à 1901 :

Pour l’inclinaison et la composante horizontale :

Des orages magnétiques d’intensité notable ont été enregistrés,

les ~4 mars, 10 mai, 14 août, 10 septembre et 28 décembre 1901.

M. LAMOTTE.

W. KAUFMANN. 2013 Bemerkungen zu der Arbeit des Hern R. Geigel : Ueber die Absorption von Gravitationsenergie durch radioaktive Substanz (Remarques

sur le mémoire de Nt Geigel : Absorption de l’énerïlie de gravitation par une substance radioactive) (1).

-

P. 894-896.

-

L’auteur a répété les expériences de M. Geigel d’après lesquelles

le radium perdrait progressivement une petite partie de son poids ;

les différences entre les pesées ne dépassent pas l’ordre de grandeur

des erreurs d’observation.

M. LAMOTTE.

KARL LANGENBACH. 2013 Ueber Intensitâtsverteilung in Linienspektren. (Dis-

tribution de l’intensité dans les spectres de lignes).

-

P. ’~8~-81~.

L’auteur a comparé au photomètre l’intensité des raies de l’hydro- gène, du lithium et de l’hélium, obtenues au moyen de tuhes de Geissler excités par une bobine dont il faisait varier le courant pri- maire, à celle des radiations de même longueur d’onde émises par

une source constante ; l’énergie de cette source avait été mesurée dans toute l’étendue du spectre par Pflüger, au cours de ses

recherches sur la sensibilité de l’oeil ()). Les mesures, qu’il faut con- sidérer, de l’auteur, comme purement qualitatives, ont mis hors de

(1) R. GEIGEL, D/’ude’s Ann. d. Physik, t. X, p. 429 ; 1903.

(2) P. 93 de ce 1-ol

(8)

599 doute un déplacement du maximum d’énergie vers les faibles lon- gueurs d’onde quand la température s’élève, comme cela a été cons- .

taté pour les spectres des solides. Des recherches sur l’influence d’une self-induction, d’une coupure plus ou moins longue et d’une capacité en dérivation sur le circuit secondaire ont semblé indi- quer que la self-induction et la coupure abaissent la température

de la décharge dans le tube, mais laissent subsister la loi du dépla-

cement ; l’étude de l’influence de la capacité n’a pas donné de résul- tats nets. A signaler la construction du tube à lithium ; on n’a pu obtenir de spectre du métal qu’avec des tubes petits et larges, à

électrodes de platine coiffées de petits fragments de lithium.

_

P.

K. OLSZE WSKI. - Apparate zur Yernûssigung von Luft und iN’asserstofl (Appareils pour la liquéfaction de l’air et de l’hydrogène).

-

P. i68-’T83.

On emploie actuellement dans les laboratoires deux sortes d’appa-

reils pour la liquéfaction de l’air : l’appareil . de Linde et celui d’Hampson. Selon l’auteur, l’appareil de Linde est d’un emploi déli-

cat et sa mise au point présente des difficultés qui l’ont fait aban- donner ; de plus, la liquéfaction ne commence dans les meilleures conditions que deux ou trois heures après le début des expériences.

Il n’en est pas de même de l’appareil d’Hampson, dans lequel on

obtient de l’air liquide dix minutes environ après le commencement de l’expérience ; avec un appareil de 6 chevaux, on obtient ainsi environ 1 lire d’air liquide par heure ; enfin cet appareil est d’un

maniement plus facile et plus sîir que celui de Linde.

Olszewski lui donne la préférence et décrit iine machine déri- vée de celle d’Hampson qu’il a fait installer dans son laboratoire de l’Université de Cracovie.

L. MARCHIS.

A. BRANDT. - Ueber die Beziehung zwischen der Fol°mel von J. Stefan für den Kohâsionsdruck einer Flüssigkeit und der Zustandsgleichung von van der Waals (Sur la relation qui existe entre la formule de .T. Stefan pour la pression de

cohésion d’un liquide et l’équation d’équilibre de van der - P. 783-’~89.

Considérons un liquide en équilibre en présence de sa vapeur; et

désignons par lYI2 un point situé dans l’intérieur du liquide et par M~

(9)

600

un point situé dans l’intérieur de la vapeur. Si P 2 et I’~ 1 désignent

en chacun de ces points la somme des pressions extérieures et des

pressions capillaires, le travail nécessaire pour faire passer l’unité de masse du point M2 au point M, est donné par la formule :

dans laquelle C est une constante, V1 et V2 les volumes spécifiques

de la vapeur saturée et du liquide.

Si, d’autre part, on appelle Po la pression extérieure, le travail qui

est équivalent à la chaleur interne de vaporisation a pour expres- sion :

Stefan pose :

L’auteur part de l’équation de van der Waals :

et démontre que l’on a :

Il pose:

et retrouve l’équation de Stefan, qui se trouve avoir ainsi, selon lui,

une origine rationnelle.

L. MAii(--His.

J. GIESEN. - Einige Versuche mit der Salvionischen lB1ikrowage (Quelques recherches faites avec la microbalance de Salvioni).

-

P. 830-845.

La balance de Salvioni, décrite dans ce mémoire, repose sur le

principe suivant.

Un barreau solidement encastré à l’une de ses extrémités est chargé

à son autre extrémité ; il fléchit alors d’une certaine quantité qu’on

appelle la flèche de flexion,. la longueur de cette flèche est :

(10)

601 1° Pour un barreau déterminé, proportionnelle au poids considéré ;

2° Pour différents barreaux, proportionnelle au cube de la lar-

geur ; et, si la section est circulaire, inversement proportionnelle à

la quatrième puissance du rayon.

Avec cette balance l’auteur a effectué diverses recherches qui sont

les suivante

I. De’1erniination du poids des ,gaz. - Pour cette étude, la

balance présente l’avantage de n’occuper qu’un petit espace, dont on

peut facilement maintenir constante la température; d’autre part,

la balance est assez sensible pour permettre de n’employer qu’une petite quantité de gaz.

lI. Condensation de la vapeur la ,gurface de corps -solides.

-

Pour cette recherche, la grande sensibilité de la balance entre surtout en ligne de compte.

111. Absorption des gaz.

-

Pour cette étude, la sensibilité de la balance n’entrait pas seulement en ligne de compte ; par la rapidité

des pesées, la balance permettait encore de suivre la marche de l’ab-

sorption avec le temps. L. MARCHIS.

F. RICHARZ. - Temperaturdiuerenzen in künstlich crzeugten auf und absteigen-

rlcn Luftstrômen nach JB1essungen von Hrn. S. Lôwenhei,7, (Différences de tem- pératures dans les courants d’air ascendants et descendants d’après les mesures

de M. S. P. 8fi3-879~

Sir W. Thomson a le premier indiqué que, dans une atmosphère

calme les courants d’air ascendants et descendants se pénètrent

les uns les autres, un état d’équilibre indifférent doit se produire à

un moment donné de la manière suivante : Par suite de la dimi- nution de pression adiabatique, un courant d’air ascendant se re-

froidit jusqu’à ce qu’il trouve dans les régions élevées des parties

à la même température que lui et inversement. C’est à cet état

d’équilibre de l’air que sir W. Thomson donne le nom

de convection.

On peut étudier les conditions dans lesquelles se proclnit cet équi-

libre en partant des lois de la thermodynamique. Si on admet que la diminution de pression (- dp) est donnée en fonction de la variation

de hauteur par la formule

_ .

CIP

-

(p., densité du gaz; g, intensité de la pesanteur),

(11)

602

°

On trouve, en exprimant que cette diminution de pression produit

une modification adiabatique, que la variation de température (d3)

avec la hauteur est donnée par la formule

(Cp, chaleur spécifique à pression constante ; J, équivalent méca- nique).

Cette formule montre immédiatement que, en différents lieux de la surface de la terre, varie comme les variations sont donc

dx

plus grandes au pôle qu’à l’équateur.

"

Dans nos régions, la valeur de-- est d’environ 0°,0099, c’est-à-dire dx

que, par mètre et suivant la verticale, la température s’abaisse

de 0°,0099.

Or cette conséquence de la théorie a reçu de l’expérience deux

vérifications obtenues soit dans des ascensions en ballon (voyage de

la Véga, 3 octobre 1898), soit dans l’observation du Fcehn. On sait que, dans ce phénomène, il se produit un fort courant d’air sec des-

cendant. Cette sécheresse de l’air et la vitesse du courant font que

,

l’on peut considérer comme adiabatiques les transformations qui

se produisent et que l’on peut appliquer la théorie précédente. Or,

sur le versant nord des Alpes, Hann a trouvé que, dans un Foehn

descendant, il se produisait un accroissement de température de 0,009~ - 0,0097°

°

C. par mètre; il est vrai que, sur le versant

sud, il a trouvé pour un Foehn ascendant un abaissement de la tem-

pérature de 0~,004

-

00,005 par mètre.

M. S. Lû,venherz a étudié expérimentalement au moyen d’un bolomètre les différences de températures entre la partie supérieure

et inférieure d’un courant circulant le long d’une colonne verticale

ayant les dimensions du laboratoire. Il a ainsi trouvé des variations

atteignant 0°,3 à 00,4, par mètre pour une vitesse du courant d’air vertical de 6 mètres par seconde. L. lVIAIlCHIS.

R. v. SAHMEN et G. TAlB1lVIANN. - Ueber das Auffinden von Uni«-andhungs- punkten mit eineni selbstregistrierenden Dilatographen (Sur la détermination des points de transformation au moyen de dilatographes enregistreurs).

--

P. 819-890.

Description d’un appareil enregistreur. Il. MAncnis.

(12)

603

T. XI, n° ~ ; 1903.

A. EICIIENWALD. - Ueber die magnetischen Wirkungen bewegter Kôrper im

elektrostatischen Felde (Effets magnétiques des corps en mouvement dans un

champ électrostatique).

-

P. 1-31.

Ces expériences sur les effets magnétiques de la convection élec-

trique sont effectuées par la méthode de Rowland. L’action des

causes perturbatrices est d’un ordre de grandeur égal ou supérieur

à celui de l’effet cherché. Les résultats ne justifient donc aucune con-

clu sion ferme.

Un disque de micanite porte une armature annulaire en clinquant.

Le disque reçoit un mouvement rapide de rotation, pendant que l’armature est chargée à un potentiel assez élevé.

Un équipage astatique est disposé près du bord du disque. On

compare les déviations éprouvées par cet équipage quand l’arma-

ture est chargée et quand elle est traversée par un courant de con-

duction d’intensité connue.

D’après l’auteur, les déviations observées correspondent, en gran- deur et sens, à celles que prévoit la théorie. Les charges sont liées

à la matière, et, quand on déplace les arrnatures d’un coodensa- teur, les deux charges de signe contraire se déplacent indépendam-

ment l’ane de l’autre.

M. LAMoTTE.

W. SCBJBllDT. - Bestimmung der Dielecktricitatskonstanten 1,on Kristallen niit elektrischen Wellen (Détermination des constanles diélectriques des corps cris- tallisés au moyen des ondes électriques).

-

P. 1,14-127.

Réduit en poudre fine, un corps cristallisé se comporte comme ùn

corps homogène isotrope, dont le pouvoir inducteur En, est égal à la

moyenne arithmétique des pouvoirs inducteurs principaux du cristal ;

Si le cristal est uniaxe :

(13)

604

Sa étant le pouvoir inducteur suivant la direction de l’axe, Sc sui-

vant la direction perpendiculaire.

Cette relation permet de calculer l’un des pouvoirs inducteurs principaux quand les autres sont connus.

Le tableau ci-dessous donne, pour quelques corps simples, les

valeurs de s et de n’ 1 nétant l’indice de réfraction calculé par la formule de Helmholtz pour une longueur d’onde infinie :

De même que les verres à base de plomb possèdent un indice de

réfraction élevé, de même les minéraux renfermant du plomb pos- sèdent un grand pouvoir inducteur. La présence du thallium a la même influence.

Tandis que le rutile et la brookite (oxydes de titane naturels) ont

un très grand pouvoir inducteur, celui des oxydes artificiels est relativement petit.

Le pouvoir inducteur est à peine altéré par les impuretés (en petite quantité), mais presque toujours ces impuretés font apparaître l’absorption électrique.

NI.

K. 11TEY. - Ueber das Kathodeiigefâlle der Alkalimetalle

(Chute de potentiel au voisinage des cathodes en métal alcalin). - P. 1.2’i-1~6.

La chute de potentiel au voisinage de la cathode est plus faible lorsque la cathode est en métal alcalin que pour tout autre métal.

Cette remarque s’applique aux amalgames de potassium et de

sodium et aux alliages formés de ces deux métaux, aussi bien dans l’azote et l’hydrogène que dans l’hélium. C’est dans ce dernier gaz que la chute de potentiel est le plus faible (80 volts environ), sans doute à

cause de son inertie chimique.

Dans l’azote, la surface des amalgames et des alliages se ternit,

par suite de la formation d’une mince couche d’azoture. Cette alté-

(14)

605 ration de la surface entraîne une augmentation de la chute de poten- tiel, qui disparait quand on a revivifié la surface en renversant le courant.

La chute de potentiel à l’anode est relativement grande dans l’hélinm ; cette observation est d’accord avec l’hypothèse de Skinner, d’après laquelle les métaux ayant une chute cathodique faible

doivent avoir une chute anodique plus grande.

M. LAMOTTE.

E. RASCH. - Gasentladungen an elektrolytischen Clühkôrpern (Décharges

dans les gaz à la surface des conducteurs de seconde classe incandescents). -

P. 202-207.

Les conducteurs de seconde classe portés à l’incandescence penvent entretenir des arcs électriques ou des décharges dans les

gaz à la pression ordinaire sous une force électromotrice très faible,

40 volts par exemple.

On peut obtenir ainsi des arcs d’un très grand rendement lumi-

neux entre des électrodes d’oxyde de thorium, de magnésie, de zir-

cone, d’yttria maintenues à l’incandescence, ou aussi entre électrodes

formées par des électrolytes liquides.

A la surface d’un conducteur incandescent, on obtient avec moins

de 200 volts des étincelles très brillantes. Le conducteur exerce

donc sur le gaz ambiant une action ionisante très énergique.

MM. Blau et Rasch ont proposé de munir de semblables élec- trodes un four électrique pour y produire des réactions entre gaz.

M. LAMOTTE.

V. GABRITSCHEWSKI et A. BA’rSCHINSKI. - Die sprechende Flamme (Flamme parlante).

-

P. 223.

La flamme d’un bec Bunsen, en communication métallique avec

l’un des pôles d’une bobine d’induction, reproduit le son de l’inter-

rupteur.

Deux flammes isolées sont reliées par deux conducteurs courts

aux deux pôles d’une bobine d’induction. Dans le circuit primaire

sont insérés une pile et un microphone pour courants intenses

(4 ampères). A 30 mètres de distance, les flammes répètent fidèle-

(15)

606

ment le sifnet, le chant, la parole, pourvu toutefois que les variations de potentiel aient une amplitude suffisante.

M . IaAFIOTTE.

A. WASSMUTH. - Apparate zum Bestimmen der Ten>peralurànderungen beirn

Dehnen oder Tordieren von Drahten (Appareils employés à la détermination des variations de température qui se produisent dans la traction ou la tension des fils).

-

P. 146-161.

On sait que la traction brusque d’un fil métallique a pour effet de le refroidir ; ce fil, au contraire, s’échauffe quand, à cette traction,

succède une contraction du fil. Des expériences ayant pour but de vérifier les formules déduites par Thomson de la thermodynamique

ont été entreprises après Joule par Edlund (;, Haga (1) et Wass-

muth (-l).

Celui-ci s’est préoccupé d’obtenir une grande précision en dispo-

sant le long du fil étiré un certain nombre de couples thermo-élec-

triques, qui permettent d’avoir aussi exactement que possible la température moyenne du fil.

Il montre que sa méthode est assez délicate pour mettre en évi- dence l’influence de l’aimantation des fils sur les variations de tem-

pérature. Par exemple, il obtient avec un même fil les élévations de

température suivantes

L’auteur décrit un appareil du professeur A. Naumann qui permet

d’étudier ces variations de température produites par la traction.

Il compare les résultats fournis par cet appareil avec ceux qui

résultent de la formule de Thomson et trouve des différences attri- buables aux erreurs d’expériences.

La tension produit des effets analogues à la traction. L’auteur décrit un appareil de A. Naumann qui permet l’étude des variations de température qui se produisent dans ces conditions.

L. MARCHIS.

(i) EDLUND, Pogg. Ann., t. CXXVI, p. 539; 1865.

(2) H.BGA, Wied. Ann., t. XV, p. 1 ; 1882 ;

-

et J. de Pfiys., 2, série, t. I, p. 425.

(3) WASSMUTH, d. h’. Ak. d. Wiss. zu Wien, t. XCVII, p. 52; 1888.

(16)

607

A. EINSTEIN. - Eine Theorie der Grundlagen der Thermodynamik (Théorie des fondements de la Thermodynamique;. - P. 170-188.

_

G. ANGENHEISTER. - Beitriige zur Kenntnis von der Elastizitàt der Metalle

(Contribution à l’étude de l’élasticité des métaux, P. 188-202.

L’auteur se propose d’étudier les questions suivantes :

1° Relation entre l’élasticité et les variations de densité qui, à

une même température, résultent de certaines modifications non

réversibles, imposées aux métaux;

2° Étant donné un alliage formé de deux métaux A et B, dans lequel la quantité du métal B varie de 40 à tOO, quelle influence

cette variation de la composition de l,alliage exerce-t-elle sur les constantes d’élasticité

..

3° démens Schoeerf a trouvé que le module d’élasticité E et le module de torsion h, varient d’une manière linéaire entre la tempéra-

ture ordinaire et la température d’ébullition de l’air liquide. Admet-

tant que cette relation linéaire est vraie jusqu’aux températures les plus élevées, il a calculé la température à laquelle le module d’élas- ticité

est réduit à la moitié de sa valeur, et il a trouvé que cette tempéra-

ture était voisine de la température de fusion du solide. Un tel résultat se vérifie-t-il avec les alliages ?

Voici quelles sont les conclusions du mémoire :

L’auteur a opéré : sur deux barreaux de nickel de composition

2° Sur des fils de 150 millimètres de longueur et de de

diamètre formés de cuivre, d’argent et de quatre alliages de cuivre-

argent, dont les compositions sont :

(17)

608

3° Sur les alliages de Rose et de Wood.

I. Une augmentation permanente de la densité obtenue par des transformations non réversibles augmente la rigidité (l’auteur désigne le module de tension sous le nom de module de rigidité) et

diminue le volume élastique K - E , 3 ayant la signification (1--- 2u) N Y

Zn

indiquée plus haut.

L’abaissement de température agit dans le même sens.

Il. Pour les alliages d’argent et de cuivre (abstraction faite du premier qui contient la plus petite quantité de cuivre), la rigidité

croît avec la teneur. Le volume élastique croit jusqu’à l’alliage qui possède le point de fusion le moins élevé (1 d’argent pour 4 de cuivre), passe par un maximum, puis diminue jusqu’à devenir égal

au volume élastique du cuivre pur.

III. La proposition de Clemens Schoefer que nous avons rappelée plus haut ne se vérifie approximativement que pour le cuivre ; pour

l’argent et les alliages de cuivre et d’argent, la température à laquelle u. devient égal à la moitié de sa valeur est très inférieure

au point de fusion. La loi de Schsefer semble se vérifier pour les

alliages de Wood et de Rose. D’ailleurs, en général, ~. ne peut

être représenté jusqu’au point de fusion par une fonction linéaire de la température.

L. MARCHIS.

L. MARCHIS.

e

G. BAK.K.ER. 2013 Gravitation und Kapillaritât (Gravitation et Capillarité).

Mémoire théorique. L. MARCHIS.

P. HER‘IESDORF. - Ueber Messungen im Bandenspektrum des Stickstoffs (Mesures dans le spectre de bandes de l’azote).

-

Dissert, inaug. de Bonn, p. 161-169.

Les mesures portent sur le deuxième groupe de Deslandres, com- pris entre 500 et 300 Elles ont été faites par comparaison avec

le spectre du fer dans l’arc, photographié sur la même plaque, au

moyen d’un réseau concave de iiO 000 traits et 6m,5 de rayon. Sur le bord de chaque bande, et toujours du côté du rouge, apparaissent

trois raies intenses suivies d’une masse de raies très serrées, réso-

lubles même par les plus forts réseaux, puis par des triplets de

(18)

609

plus en plus étroits. La bande paraît donc comprendre au moins

trois séries de lignes.

La comparaison des mesures avec les lois de Deslandres (1) montre

que ces dernières sont suffisamment approchées pour que l’on puisse

les employer à suivre les séries par extrapolation au delà des extré-

mités des bandes, mais dans un court intervalle.

P. LUGOL.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. V; mars et avril 1903.

1.

-

MÉMOIRES RELATIFS A L’IONISATION ET A LA RADIOACTIVITE.

J.-J. THOMSON. - On the Charge of Electricity carried by a Gaseous Ion

(Sur la charge électrique transportée par un ion gazeux). - P. 346-355; mars 1903.

HAROLD-A. WILSON. - A determination of the Charge of the Ions produced in

Air by Rôntgen Rays (Détermination de la charge des ions produits dans l’air

par les rayons de Rôntgen) . - P. 429-441 ; avril 1903.

Les auteurs ont repris le problème de la mesure de la charge d’un

ion par la méthode de condensation due à C.-T. Wilson ; ils sont

arrivés à un résultat intéressant en ce qu’il diffère de celui qu’on

avait admis jusqu’ici.

La charge électrique d’un ion est*sensiblement la moitié de la valeur admise jusqu’ici, soit 3,4. 10 -10 unités électrostatiques C. G. S.

On en déduira naturellement que le nombre de molécules d’hydro- gène au centimètre cube dans les conditions normales est double du nombre admis, soit environ 4 1011.

J.-J. Thomson a indiqué était la cause d’erreur. Quand la

(1) 1, Pour une même série, ~

=

-~- G, C désigne la fréquence au bord,

et

n

le numéro de la raie.

2° Les séries dans l’intérieur d’une même bande sont identiques, c’est-à-dire que C seul diffère de l’une à l’autre.

3° Les fréquences des bords peuvent être ordonnées de manière à constituer

une suite de séries identiques, ayant même structure que les séries de lignes.

(2) Phys.,3e série, VIII, 228 ; 1899; - W’ILSON, 3e série, IX,:¿92,

30~, -- LANGE vix, Recherches sun les gaz ionisés, p. i6.

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