• Aucun résultat trouvé

Drude's Annalen der physik;T. IX, n° 9; 1902

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Drude's Annalen der physik;T. IX, n° 9; 1902"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240836

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240836

Submitted on 1 Jan 1903

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Drude’s Annalen der physik;T. IX, n° 9; 1902

L. Marchis, P. Lugol

To cite this version:

L. Marchis, P. Lugol. Drude’s Annalen der physik;T. IX, n° 9; 1902. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.85-96. �10.1051/jphystap:01903002008501�. �jpa-00240836�

(2)

85

J.-J. Rotatinâ Enrth-Inductor w-itliout SItdmg-Contact (Inducteur terrestre sans contacts glissants). - P. 506-,;07.

Le système tournant est constitué par deux bobines égales, en série, s’équilibrant aux deux extrémités d’un axe que, pour fixer les idées, nous supposerons d’abord horizontal. Cet axe porte une roue d’angle qui engrené avec une seconde roue, du même nombre de dents, portée par le bâti fixe de l’appareil. Un câble souple, passant dans le creux de l’axe horizontal, vient aboutir en un point de l’axe

vertical autour duquel tournent les bobines. Ce câble met le circuit de bobines en communication avec le circuit d’utilisation extérieure et remplace les contacts glissants. En effet, les bobines faisant un

tour dans leur propre plan en mémc temps qu’un tour autour de

l’axe vertical, on voit que le câble souple demeurera indéfiniment t

sans torsion.

Une charnière permet de fairc tourner tout le système de 9©°.

E. B.

DRUDE’S ANNALEN DER PHYSIK;

T. IX, n° 9; 1902.

BY. Ueber 1’0- und Piezon1agnetîslllUS der Krystalle (Pyro et piézomagnétisme des cristaux). - P.

La théorie des électrons fait prévoir que certains cristaux cl-)iv-,;i

posséder des propriétés pyro et piézomagnetiques analogues à la

pyro et à la piézoélectricité. Ces cristaux acquerraient un certain

moment magnétique quand on les chaune ou les comprime.

D’après les expériences de Voigt, le moment pyrol11agnétique,

mesuré à la température ordinaire, n’excède pas, s’il existe réelle- ment :

1,6 . 1G-8 C. G. S. par centimètre cube pour la dolomite de Tra- versella (système rhomboédrique) ;

0,6 .10-6 pour l’apatite du Canada (système hexagonal).

Le moment piézomagnétiqj2e serait encore plus petit : dans le

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01903002008501

(3)

86

quartz, l’effet serait quelque 60 millions de fois plus petit que l’effet

piézoélectrique.

Dans la pyrite cubique, il serait du même ordre de petitesse.

L.

W. Elektronenhypothese und Théorie des lB1agnetis111us (Ilypothèse des électrons et théorie du magnétisme). - P.

La théorie des électrons, actuellement, ne prévoit aucune excita-

tion magnétique, lors de l’établissement d’un champ magnétique.

Elle ne tient compte que des mouvements de rotation réguliers, sous

l’action de forces quasi élastiques. Elle prévoit les phénomènes diamagnétiques, à condition d’admettre des percussions se repro- duisant sans cesse, mais ne suivant aucune loi définie.

Si l’on suppose l’existence de charges animées d’un mouvement de rotation uniforme, et ne rencontrant aucune résistance, on trouve, dans le champ magnétique seulement, les phénomènes diamagné- tiques. En tenant compte des percussions et des résistances, on prévoit le paramagnétisme comme le diama gnétisme.

M. L.

E. KLLPATHY. 2013Zur Theorie des Wehneltunterbrechers

(Contribution à la théorie de l’interrupteur ehnelt). - P. 147-164.

La théorie proposée par Simon ne rend pas compte de la polarité

de l’interrupteur.

L’effet d’un condensateur, disposé en dérivation sur les pôles de l’interrupteur, est très différent suivant que le fil de platine forme

l’anode ou la cathode.

Dans le premier cas, l’introduction du condensateur produit une

diminution de l’intensité et de l’éclat lumineux du fil, en même temps qu’une élévation de la fréquence. Quand la capacité atteint 2

à 3 microfarads, le son de l’étincelle secondaire devient plus aigu

et le courant primaire s’interrompt aisément d’une manière défini- tive. La fermeture du circuit n’est donc pas due à la condensation de la vapeurs, mais à l’effet mécanique de l’étincelle de rupture, qui

est étouffée par un condensateur de capacité suffisante.

Si le fil de platine forme la cathode, la présence du condensateur

(4)

87

augmente l’éclat des phénomènes lumineux; le son de l’interrupteur

devient strident. Même en portant la capacité à 3 microfarads, on

n5observe plus de variation, et il n’y a plus d’extinction.

La pointe de platine ne joue qu’un rôle tout à fait secondaire dans le phénomène d’interruption. On obtient exactement les mêmes résultats en prenant un fil scellé à ses deux extrémités dans des tubes de verre.

Ces observations sont toutes defavorables à la théorie de Simon.

D’après les nombres mêmes donnés par Richarz et Simon, la chaleur

de Joule est insuffisante pour produire la vaporisation de l’électro-

lyte.

La somme de chaleur doit être chercliée bien plutôt dans le phéno-

mène Peltier qui se produit à. la surface de contact du métal et de

l’électrolyte (Bouty, John, Gill). Comme la quantité de chaleurdéga- gée par un ampère-heure est indépendante de la surface de contact, l’élévation de température peut être très considérable, si l’électrode

a une très faible surface, et suffit à expliquer le fonctionnement de

l’interrupteur.

L’auteur a vérifié par des expériences directes l’existence de cet effet Peltier. La chaleur produite s’ajoute à la chaleur de Joule sur l’anode, s’en retranche à la cathode, ce qui explique la polarité.

Dans l’interrupteur à trou, on ne peut faire entrer en considéra-

tion que la chaleur de Joule; mais elle est indépendante alors de la longueur de la colonne liquide. Elle est en raison inverse du carré de la section, de même que la fréquence des interruptions.

~

M. L.

E. BOSE. - Ueber die Natur Elektricitâtsleitung in e1ektrolytischcn Gliilll,-ôrpern (Sur la nature de la conduction électrique dans les filaments incandescents

électrolyticlues). - P. i6~-1~~, septembre 1J02.

Le passage du courant dans les filaments des lampes Nernst se

fait à la faveur d’une électrolyse. Les filaments doivent être consi-

dérés comme des dissolutions solides d’un ou plusieurs oxydes métalliques dans un autre.

Les oxydes métalliques sont réduits et du métal se sépare à la

cathode. En effet, un filament qui a été porté à l’incandescence dans le vide et refroidi de même dans le vide a passé du blanc pur au

(5)

88

gris métallique, en même temps que sa résistance électrique a éprouvé

une très forte d11111ntltlon.

Dans l’air, cette transformation n’apparait pas, parce que le métal

électrolysé se 1-éoxjrde au fur et à mesure. Si la réoxydation n’est pas

assez rapide, la présence du lmétal réduit augmente la conduel ll)llité,

et le rendement lumineux baisse.

Ce phénomène ne se produit pas avec les courants alternatifs.

Lorsque le filamei-it est porté à l’incandescence par za1 courant

continu, l’ampoule s’illumine d’une couleur bleue, très belle, ayant

tout à fait l’aspect du bleu du ciel. Cette lumière est d’autant palus

intense que la réduction du filament est plus avancée et ne s’observe qu’en présence de l’oxygène. Il faut l’attribuer à la diffusion de la lumière sur les poussières très ténues de métal hrîllé (Cf. la théorie de lord Rayleigh).

A ce mornent, la conductibilité du gaz est notable : 10-U ampères

entre deux électrodes écartées de 5 centimètres, avec un éléments

Latimer Clarli.

1B1. L.

ls. v. WESEXDONCK. 2013 Bemerkungen zu einer Arbeit. «Uchcl’ den Einfluss- cimes dielekti°ischen Kôrpers z,,-isehen den Kugel eines Spinterometers nul’

den Funkenlitnge » (Remarques sur un mémoire : Influence sur la longueur des

l’étincelle d’un diélectrique placé entre lei boules de l’exploseur). - P. 21

Le mémoires dont il s’agit est un mémoire de Lussana et Carnazzi.

M. Wesendonck s’inscrit en faux contre l’interprétation de quelques-unes de ses expériences, donnée par les physiciens italien.

L.

A. SCII:BLB.USS. - Aufnalmne negatii.ei Elektriuitait ans det- Lurt durch falleiide

iiassertiupfen (Electrisation négative empruntée à J’air par des gouttes d’eau qui tombent), - P. 224-238.

Les gouttes d’eau tombant à travers I’air ionisé par les rayons de

Rôntgen prennent d’abord une charge négative; puis, au bout de quelque temps, cette charge est positive, comme l’avait observé

Lcnard dans l’air ordinaire.

D’après les expériences d’Elster et Geitel, l’air ordinaire se coiii-

(6)

89

porte comme s’il était faiblement ionisé. D’autre part, Zeleny a montre

que l’air ionisé lancé contre un conùucteur isolé lui conlmnni.quc une charge négative. Le phénomène est le même ici, à cela près que c’est le conducteur (les gouttes d’eau) qui se déplace par rapport

à l’air. _

Si l’on fait durer l’expérience, la charge empruntée par l’eau à l’air diminue; cela tient à l’appauv1-isseii>ent de l’air en ions. En l’enou-

velant l’air, on obtient de nouveau des charges aussi fortes qu’au

début.

Si l’air est complètement enfermé, la charge négative est plus

forte que si le vase est ouvert, sans doute parce que l’air confiné est plus fortement ionisé (Elster et Geitel).

La charge croît avec la longueur de la veine liquide : elle croît

aussi avec la pression sous laquelle l’eau s’écoule, mais seulement jusqu’à une certaine limite. Au delà, il y a diminution, parce que l’effet Lenarcl, qui croît aussi avec la pression, devient prédolninant.

Après le passage de la veine liquide, il reste un excès d’ions posi-

tifs dans l’air.

L’ammoniaque et le sulfure de carbone se comportent comme

l’eau.

1B1. L.

II. REJSSNER. - Anwendungen der Slalik und Dynainik monocykiischer Sys-

tente auf die Elasticitâtsthecnic (Applications de la Statique et de la Dyna- indique des systèmes monocycliques il la théode de l’élasticité). - P. ~~-i9.

Lorsqu’un sy stème est défini par ,un certain nombre de variable

ou paramètres indépendants, on peut distinguer, avec Hellnholtz et

Hertz, les paramètres à variation rapide et les paran1ètres à varia-

tion lente. On appelle système monocyclique un système dans lequel

le nombre des paramètres indépendants à variation rapide se réduit

à l’unité. L’auteur commence par un historique très soigné des appli-

cations à divers cas intéressants de la théorie des systèmes cycliques;

il cile notamment les travaux de lord lielvin et de Larmor sur les

propagations des ondes transversales dans l’éther gyrostatique, et

ceux de i11. Poincaré sur la réduction- du principe de Carnot au principes généraux de la mécanique. Enfin il aborde la question de

la théorie de l’élasticité, et rappelle les diverses théories qui ont été proposées par lord Kelvin, par Navier, Poisson, Lamé, voig t, etc. Il

(7)

90

montre enfin l’application des théorèmes de la théorie des systèmes monocycliques aux déformations adiabatiques d’un solide ou d’un

liquide élastiques.

. lB1AR CRIS.

P. GRÜTZNER. - Ueber das Mundbaromcter (Sur le baromètre a bouche).

P. 238-242.

Dans une sphère creuse et aplatie en verre, vient aboutir un tube de verre étroit, ouvert des deux côtés, courbé d’abord en arc, puis rectiligne. Ce tube est divisé en millimètres. La splnre aplatie et le

tube étant remplis en partie d’huile de paraffine colorée, on a établi

dan s la sphère un espace clos d’air, dont la grandeur dépend de la te mpérature et de la pression atmosphérique. Or, en introduisant la

sphère aplatie dans la bouche, au-dessous de la langue, on obtient

une constance suffisante de la température, et les variations de la colonne d’air renfermée indiqueront désormais les variations seules de la pression atmosphérique.

De l’aveu même de l’auteur, cet appareil est loin d’être un appa- reil de précision.

L. MARCHIS.

Voli THIESEN. - Ueher die specifische BVarn1e des Wasserdampfes (Sur la chaleur spécifique de la vapeur d’eau). - P. 80-93.

Désignons : par C,, la chaleur spécifique de la vapeur d’eau sous

pression constante ; par C2, la chaleur spécifique de l’eau liquide ; par p, la chaleur de vaporisation de l’eau; par 3~, la température abso- lue ; par v, et ~~2, les volumes spécifiques de la vapeur d’eau et de l’eau liquide ; la formule de Clapeyron-Clausius permet d’établir la formule suivante :

La chaleur spécifique de l’eau liquide est donnée par la formule suivante, qui est applicable entre les limites et ~80° :

(où t désigne la température centigrade).

(8)

91 L’auteur a donné récemment, pour calculer la chaleur de vapo- risation de l’eau, la formule :

On en tire facilement d -3-

Le calcul du dernier terme exige que l’on connaisse la loi de

compressibilité et de dilatatio.n de la vapeur d’eau.

Aux températures pour lesquelles le volulne V2 est négligeable vis-

à-vis du volume v, , l’auteur admet la relation:

dans laquelle R est une constante, la pression de la vapeur satu- rée à la température .3-; quant à ~, c’est une constante définie par

l’éÎ,,alité:

- -

La valeur de se calcule de la manière suivante :

Il résulte des recherches expérimentales de l’auteur qu’à 100’ le produit v augmente de 0,000025 toutes les fois que la pression

a ugmente de 1 millimètre de mercure ; si donc on pose :

la valeur de oc pour la vapeur d’eau à 100, est connue.

La valeur de p, tension de la vapeur saturée en atmosphères, est exprimée par la relation :

Enfin on prend :

En portant, dans l’équation (1), les valeurs des expressions du

deuxième membre calculées d’après les formules (2) à (7), on obtient

les valeurs de C1.

Si l’on remarque que l’on a : .

on peut, des équations (8) et (4), tirer la chaleur spécifique de la

(9)

92

vapeur d’eau pour une pression constance correspondante à une très petite valeur de cette pression; soit C, cette chaleur spécifique.

) n a :

Si c désigne la chaleur spéciticlue de la vapeur d’eau saturée sous volume constant, la formule :

....

donne, au moyen de l’équation (4),

Enfin on a :

(col chaleur spécifique à volume constant correspondant à un très petit volume spécifique). ..

En calculant Ci, C1’ 1 col C,,, d’après les formules précédentes, on.

obtient le tableau suivant :

Si on désigne par u la vitesse du son dans un milieti, on sait l’on a :

ou, en employant la formule (4), en désignant par l’ii-idice a les gran- deurs relatives à l’air, on trouve:

(10)

93 011 déduit de cette formule les valeurs suivantes

c

Si l’on prend les nombres du tableau précèdent, on trouve:

On voit que ces nombres se rapprochent seulement du résultat -

obtenu par Neyreneuf.

Enfin, l’auteur indique que l’on peut représenter Co par la forn1ulc

empiriques "

L. MAUCHIS.

Ueber die Farbenempfindlichkeit des Auges (Sensibititc

de l’oeil poiir les couleurs). - P. 185-208.

L’auteur a repris une méthode due à Ebert, et qui consiste à

faire décroître jusqu’à disparition de toute sensation de couleur l’intensité d’une source envoyant à 1"oeil sa lumière, à travers une

fente étroite placée dans le plan focal de la lunette d’un spectron1ètre ;

~~~ évalue la fraction de l’intensité initiale qui amène ce résultat. La connaissance de la distribution de l’énergie dans le spectre de la

source permet alors d’évaluer, ponr- chacune des radiations obser- vées, le minimum relatif d’énergie nécessaire pour produire l’in1- pression. C’est le seitil de lcz sensation évanouissante.

L’impossibilité pour l’observateur placé dans l’obscurité de savoir si son oeil est disposé de manière à recevoir la IU111ière, au moment

(11)

94

où elle acquiert assez d’intensité pour l’impressionner, rend la

méthode peu sure pour l’évaluation du seuil de la sensation com-

mençante.

La source était le filament d’une lampe Nernst., dont l’énergie était

mesurée au moyen d’une pile thermoélectrique et d’un galvanomètre

très sensible. L’auteur définit la sensibilité absolue de l’ceil, poiir chaque ~, par le minimum d’énergie nécessaire pour produire la

sensation colorée ; le plus petit des nombres obtenus correspond à la région du spectre pour laquelle la sensibilité est le plus grande ; la

sensibilité pour les divers ~, est exprimée par l’inverse du

rapport du minimum correspondant au plus petit d’entre eux, qui représente alors l’unité de sensibilité.

Les expériences ont porté sur dix personnes, toutes habituées aux

observations physiques, et dix-neuf longueurs d’onde. Les nombres

donnés, correspondant au seuil de la sensation, ne sont naturelle-

ment pas d’accord avec ceux que l’on obtiendrait pour des intensités

supérieures, à cause du phénomène de Purkinje. De plus, le dia-

mètre apparent de l’image rétinienne étant environ 12°, on ne peut

savoir exactement à quels éléments de la rétine ils se rapportent.

Plusieurs des personnes examinées possèdent un maximum princi- pal et un max imum secondaire ; pour un même observateur, le

malirnum peut se déplacer d’un jour à l’autre dans le spectre ; enfin,

la sensibilité absolue et la sensibilité relative présentent de grandes

variations individuelles. Pour tous les observateurs, la sensibilité est maxima entre A __-_ 493 et 1B ~ 525 EUe peut descendre, pour de la valeur qu’elle possède dans le vert.

Une seule des personnes examinées a fourni dans trois séries d’ex-

périences des résultais concordants. L’auteur les a utilisés pour étudier l’incandescence grise d’un corps noir, en les combinant avec

la courbe de l’énergie rayonnée par le corps noir aux différentes

ten1pératures. Prenant pour unité l’énergie de la région elle est le plus grande à 415, (température à laquelle l’oxyde de cuivre com- mence à émettre la lumière grise), il a calculé, pour chaque tempé-

rature et chaque )B, l’énergie rayonnée; il semble naturel d’admettre que la seule radiation perçue à est celle qui correspond à cette région, chacune des autres n’étant perçue que lorsque son énergie

atteint la valeur l. On obtient ainsi le tableau suivant, qui donne,

(12)

95 au premier coup d’oeil, la nature du spectre perçue aux températures indiquées :

P. LUGOL.

P. Vacuumthermoelemente als Strnhiungsmesser (Emploi des

éléments thermoélectriques dans le vide pour mesurer l’énergie de rayonne-

l1)ent). - P. 209-213.

L’auteur avait déjà signalé ( 1 ) la grande sensibilité qu’acquièrent

dans le vide les éléments thermoélectriques, fait que l’on doit attri- buer à la diminution de la vitesse de refroidissement (2). Il étudie aujourd’hui la variation de cette sensibilité avec la pression autour

de l’élément, employé soit pour la mesure du rayonnement calori- fique et lumineux, soit pour la mesure des oscillations électriques

par la méthode de KlenxenéiÙ(3J. Les éléments étudiés, formés de fils de platine-constantan de 0,025 millimètre de diamètre, étaient noir- cis par platinage dans les expériences relatives au rayonnement. En prenant pour unité de sensibilité la déviation galvanoinétrique obser-

vée pour la pression de 76 centimètres, on a obtenu les résultats sui- vants, qui s’interprètent d’eux-mêmes :

(1) LVI, p. 12; 1895.

(2) RuxD-r et Poqg. A nnq t. CLVI, p. 203; 1875.

(3) t. XLII, p. 416 ; 1891 ; - t. XLY, p. 78 ; 1892.

(13)

96

F. POCKELS. - Nacbtrag zur Abliandluiig «Ueber dit’ des optischen

Yerijaltcns 1-erscliiedenen Gliiser durcli elastisclie I)efortiiilion » (Addition au

mémoire « Sur la variation des propriétés optiques de diverses sortes de verre,

produite par une cléforlnation élastique »). - P. 220-223 (1).

I,es constantes d’élasticité du verre 0 4~8, inconnues, avaient été calculées d’après sa composition chimique (0,56 0,3~ Pb ;

0 i’2 au moyen des formules de W’nkelmann (1) et de Strau-

bel avaient donné zi720 kg/ nlrr12 pour le module d’élasticité,

et 0,268 pour le coefficient de Poisson; leurs valeurs, détermi-

nées directement depuis lors dans le laboratoire de Voigt, sont

7940 kg ’iiim2 et 0,187, ce qui 1110ntre combien peuvent être iiiexacts les résultats donnés par rapplication de ces formules empiriques a

des vcrres autres que ceux qui ont servi à les établir. La valeur l,?2013? corrigée en conséquence, est 0,345 an lieu de 11, lU6, et classe

ce verre à côté du S ’20;). C’est celui dont les variations absolues des indices ou des vitesses de la lumière sont les plus faibles, et la double

réfraction la plus forte pour une dilatation donnée. La note se ter- mine par un tableau des valeurs numériques des deux coefficients nécessaires pour exprimer les variations des propriétés optiques en

fonction des pressions principales, dans le cas ou la variation est déterminée par la compression.

P. LUGOL.

Il B;B5 Benlerknngen zu meinen .iufsatz : P}lotographie des ullraio - ten Spc(-treii derErd-Aikalimctaue. (Remarques sur nUl conJl11unication : Plio-

tographie des ultearoten Spectl’cn der Erd-Alkali1netallc). - P. 246-248.

Rectifications relatives à la série secondaire de Kayser et Runge,

pour le strontium, et à la précision des mesures.

- --- - - -- - __-_

( 1 ) Voir ce vol.,

(’~ t. LXI, p. 122: 1897.

(y t. LXYUL p. 369: I89J.

Références

Documents relatifs

dans le même sens pour les points nucléaires, en sens inverse pour les points de convergence. Les points nucléaires et de

Lorsque l’incidence est normale, le rapport des pouvoirs réflecteurs de deux métaux est indépendant de la difl’érence de potentiel sous laquelle ont été

La résistance considérable du tube à gaz n’intervient plus ici pour amortir les oscillations, comme cela a lieu lorsqu’il est intercalé dans le circuit, et l’on

Lorsque la plaque est recouverte d’une première feuille de platine, puis par-dessus d’une autre moins large, on constate encore sur les deux spectres des régions

comme aurait pu le faire croire l’apparition (spontanée ou par insuffla- tion) sur les plaques depuis longtemps en usage d’une silhouette de la toile métallique ; elle

Stromstârke und Gasdruck (Chute de potentiel cathodique dans la décharge par lueurs : ses relations avec la température, l’intensité du courant et la pression des

de trois éléments : le sulfure alcalino-terreux, de faibles traces d’un métal dit et une substance étrangère fusible, ou fondant (Zusatz) ( ~ ) ; ~?° l’aptitude

mettre en volonte dans l’une des deux branches de la derivation et deux éléments thermoélectriques, run dans une branelie, l’autre dans t’autre.. Ces deux éléments