HAL Id: jpa-00241901
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Submitted on 1 Jan 1914
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Physikalische Zeitschrift; t. XIV; 1913
M. Barrée, P. Job, Jules Roux, A. Grumbach, E.-M. Lémeray
To cite this version:
M. Barrée, P. Job, Jules Roux, A. Grumbach, E.-M. Lémeray. Physikalische Zeitschrift; t. XIV; 1913.
J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.332-356. �10.1051/jphystap:019140040033201�. �jpa-00241901�
se réduit à : et l’on a :
21 désigne la normale à l’élément de surface da ; tn, la force due aux tensions élastiques. 1B1. Laue établit alors que la force résultante K"2 due aux forces tnda a pour valeur :
et que l’équation de l’énergie s’écrit :
b) Le phénomène n’est pas purement mécanique. L’équation fon-
damentale est :
et l’on a, dans le cas d’un processus réversible, la relations :
qui n’est autre que (1).
E .-1B11. LÉlBIERA Y.
PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT;
T. XIV; 1913.
J. STARK. - Electronisation et ionisation des rayons-canaux. - P.768-770.
Exposé d’ensemble des idées de Stark sur les phénomènes élé-
mentaires dans les rayons-canaux, idées qui ont été sig nalées dans
des mémoires récents (~).
1. Électronisation.
-L’auteur désigne ainsi la neutralisation
-(1) Cf. en particulier J. cle Plays., 5, série, t. III, p. 742; 1913.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040033201
partielle ou totale
-des rayons-canaux positifs, en arrière de la ca-
thode, par des électrons négatifs ; ces électrons seraient produits
par le choc des atomions positifs sur les atomes neutres.
2. Ionisation.
-En outre, par le choc, les rayons-canaux neutres
peuvent s’ioniser, les atomions mono ou divalents se transforment en
ions de valeur plus élevée. D’après les recherches de Stark, l’élec-
tronisation et l’ionisation se produisent déjà en avant de la cathode.
E. WERTHEIMER. - Détermination de la courbe de courant dans l’air ionisé par les rayons ~ et y.
-P. 711-717. (Une planche.)
Emploi de la méthode de Brollson pour mesurer l’intensité du courant, et d’un dispositif analogue à celui de Seemann e) pour évi- ter le rayonnement secondaire. Les rayons et y sont fournis par un échantillon de mésothorium.
Les résultats ne sont concordants que si on laisse déposer les poussières à l’intérieur de l’enveloppe qui protège l’ensemble des
appareils. Une forte diffusion ’des rayons dans l’air peut se produire,
comme le montre Wertheimer; mais il semble bien que, pour le dis-
positif choisi, la diffusion et le rayonnement secondaire soient sans
influence appréciable.
Les courbes obtenues par Wertheimer ont été comparées aux
courbes théoriques de Greinacher et de Mie (2), qui supposent une
ionisation uniforme. L’accord est très bon tant que le rapport § de
l’intensité à celle du courant de saturation ne dépasse pas 0,6. Au delà, les écarts peuvent atteindre 5 0/Ù et semblent dus surtout à ce
que l’ionisation par les rayons ~ et y présentent une structure, comme dans le cas des rayons a.
J. STARK, G. WENDT et H. KIRSCHBAUII. - Raies d’arc et d’étincelle de l’oxygène dans les rayons-canaux. - P. 770-778.
L’existence d’une intensité mobile, pour les raies du spectre
d’arc et du spectre d’étincelle de 0, a conduit Stark (3) à admettre
l’existence de deux sortes de porteurs ayant des valences différentes.
(1) J. de Phys., 5e série, t. II, p. 183; 1912.
(2) J. de Phys., 5e série, t. II, p. 330; 1912.
(3) Voir ce vol., p. 360.
Les auteurs étudient dans ce nouveau mémoire les questions sui-
vantes :
1° Variation de l’intensité relative des raies d’arc (ou de série) et
des raies d’étincelles avec la chute cathodique productrice des rayons- canaux ; cette question est intéressante, afin de pouvoir obtenir une
intensité mobile aussi grande que possible ;
~° Étude de la courbe de distribution de l’intensité mobile, afin
d’atteindre la valence des porteurs.
Dans ce but, Stark et ses collaborateurs ont utilisé un spectro-
graphe très lumineux et très dispersif dans des conditions telles que les images soient aussi nettes que possible. Les méthodes utilisées sont les mêmes que pour les rayons-canaux de He (1).
L’étude comparative des raies d’arc et des raies d’étincelles, pour
une variation de la chute cathodique entre 3 200 et 15 000 volts, a
montré que les intensités fixe et mobile des raies d’étincelles aug- mentent considérablement avec la différence de potentiel; au con- traire, pour les raies d’arc, elles deviennent beaucoup plus petites
et même négligeables.
La courbe d’intensité mobile des raies d’étincelle présente deux points de transformation, donc trois intervalles de vitesse. Les raies d’étincelle se rangent en deux groupes : les unes sont larges et rela-
tivement peu nettes, les autres étroites et nettes ; dans les limites des expériences de Stark, les premières sont beaucoup moins in-
tenses et moins nombreuses que les secondes. L’étude comparative
des courbes de distribution conduit à admettre que la valence du
porteur de raies non nettes est supérieure d’une unité à la valence du porteur des raies nettes : par exemple, si l’on admet un porteur divalent pour le deuxième groupe, celui du premier sera trivalent;
la présence de trois intervalles de vitesse pour les deux groupes
correspond à l’équilibre mobile entre les 0 atomions mono, di et
trivalents (~ ) .
Stark, Wendt et Kirschbaum ont en outre mis en évidence, par des recherches délicates, deux doublets À = 2897,4
-289~,4 et
À _ 2883,9
-2881,8, qui appartiennent à 0 et correspondent à un
deuxième spectre d’arc. D’après Stark, les porteurs du deuxième
spectre seraient des 0 atomions monovalents et, pour le premier spectre, la molécule positive monovalente 02.
(i) Voir ce vol., p. 742.
(ÿ) J. STARK et H. WILSAR, voir ce vol., p. 360-363.
STARK. - Iiaies de série de 0 dans les rayons-canaux.
J. STARK. - Raies de série de 0 dans les rayons-canaux.
Note sur une communication de M. Wilsar. - P. 779- i 80.
Suite de la discussion entre Stark et Wilsar (1).
’
Wilsar maintient qu’il n’a pu prouver l’existence d’une intensité mobile dans les raies de série de O. Stark objecte d’abord que le
spectrographe utilisé par Wilsar avait une dispersion insuffisante.
D’ailleurs, les chutes cathodiques (13 000 volts) utilisées par Wilsar,
étaient beaucoup trop grandes pour obtenir un résultat positif,
même avec un appareil suffisamment dispersif. Les faibles vitesses d’émission sont, d’après Stark, de beaucoup les plus favorables à l’observation de l’intensité mobile.
_
M. BARRÉE.
G. WULFF et USPENSKI. - Constitution des maxima dans l’interférence des rayons X. - P. 783-785.
Les auteurs concluent de leurs expériences sur le chlorure de sodium que les raies observées dans les maxima d’interférence des
rayons X ne sont dues qu’à la non-homogénéité du cristal ; elles ne
sont pas dues à plusieurs rétlexions successives ; leurs intervalles
ne peuvent donc en aucune manière servir à mesurer les lungueurs
d’onde des rayons X.
G. WULFF et. USPENKI. -Interférence des rayons de Rôntgen. - P. 785-787.
Les maxima d’interférence sont des maxima d’ordre zéro produits
par la réflexion sur les plans réticulaires successifs du cristal.
Si ~, 0, 6, n, sont les longueurs d’onde, la distance de deux plans réticulaires, le complément de l’angle d’incidence et un nombre.
-entier quelconque, on a :
~‘ ~ sin 0
?~2
En recevant sur un second cristal le rayonnement émis par le pre-
mier, les auteurs montrent que les longueurs d’onde pour lesquelles
m 1, n’existent pas, ou sont très faibles. lls ont également observé
une diffusion des rayons X.
(1) Voir ce vol., p. 743.
ERNEST 1"AGNER . - Démonstration expérimentale de la polarisation,
des rayons de Rôntgen. - P. ’787-788.
Expérience de cours.
HANS THIRRING. -’fhéorie des oscillations réticulaires et de la chaleur spécifique des solides.,- P. 867-872.
Cette note fait suite à un travail de Born et Karman (’). Elle con-
tient l’évaluation par développement en série de l’intégrale à laquelle
étaient arrivés ces auteurs dans le calcul de l’énergie interne et de
la chaleur spécifique considérées comme fonctions de la tempéra-
ture et de la constante d’élasticité (systèn1e cubique) :
M. Thirring fait le calcul pour le cuivre, les chlorures de sodium et de potassium. Les écarts avec les valeurs expérimentales atteignent
6 à 15 0/0. Cela peut tenir à ce que la théorie se rapporte à un corps
monoatomique et que le coefficieiit d’élasticité n’a pas été mesuré à la même température que la chaleur spécifique.
, JOB.
0.-W. RICHARDSON. 2013 L’émission d’électrons par le tungstène à haute tempé-
rature : preuve expérimentale que le courant électrique dans les métaux est Charrié par les électrons (Mémoire traduit de l’anâlais).
-P. 793..796.
L’auteur étudie expérimentalement quatre hypothèses possibles sur l’origine de l’émission des électrons. Seule est vérifiée l’hypothèse
suivante : l’émission se fait à partir du tungstène entre le tungstène
et une vapeur iiiconnue condensable, vapeur qui n’influe pas sur un ma- nomètre de Mac Leod. La possibilité de cette émission résulte de ce
fait que des variations très importantes dans la quantité et la nature
des gaz présents n’ont aucune influence sur l’émission.
(1) Phys. Zeit., XIII, 29-j (1912), et XIV, i565 ~1913).
R.-A. 1VIILL1KAN. - Sur la charge élémentaire d’élèctricité et la constante d’Avogadro (Mémoire traduit de l’anglais).
-P. 796-8~.2.
Améliorations apportées à la méthode imaginée par l’auteur en 1910 :
1° Détermination de la viscosité de l’air ;
~° Modification du système optique ;
3° Observations à différentes pressions;
4~ Suppression des convections ;
5° Preuves expérimentales de l’exactitude de la méthode.
L’auteur donne comme résultats de nouvelles mesures.
e = 4J74 ± 0,009 10 ’° U. E. S.,
N == 6,062 -±- 0,012 1023.
’t
H.-B. KEENE. - Sur le passage des rayons de HÓntgen à travers les métaux.
P. 903.
Expériences analogues à celles de Hupka. Comme métaux em- ployés, citons l’acier, l’argent, le mercure. L’examen au microscope
de la surface de l’acier montre une grande quantité de cristaux.
Hupka n’avait rien trouvé en employant une anticathode de platine
et des lames de fer et d’aluminium ; l’auteur employant une anti-
cathode d’iridium, reçut le faisceau à travers des lames de fer et d’aluminium de omffi,4 d’épaisseur.
BRUNO THIEME. - Un nouvel interrupteur simple pour les courants de haute fréquence. - P. 904.
Dispositif ingénieux pour l’interruption du courant, et donnant des interruptions très régulières jusqu’à 100 par seconde.
J. Roux.
0. GESCHOSER. - Production de rayons cathodiques dans l’air
à la pression atmosphérique. - P. 815-816.
Un pôle de l’induit d’une bobine étant mis à la terre, le pôle négatif
communique avec un fil de cuivre horizontal dont l’extrémité recour-
bée verticalement est entourée complètement par la flamme d’un bec Bunsen bien isolé électriquement. L’extrémité du fil et la flamme constituent une source de rayons cathodiques dès que l’inducteur fonctionne. Une plaque photographique entourée de papier noir ou placée dans une boîte de bois ou de métal est impressionnée. Des photographies d’ombres d’objets métalliques placés eontre la plaque
obtenues en dix minutes de pose, accompagnent cette note.
L’auteur a éprouvé une inflammation de la peau des mains après
des expériences de ce genre avec un inducteur de 5 centimètres
d’étincelle; il les a continuées avec une bobine de 12 à 15 millimètres d’étincelles.
Il y a émission d’électrons par la source négative, tandis que le
pôle positif puise des électrons dans le sol.
Au voisinage de la source, on peut charger par influence un élec-
troscope à feuilles d’or ou le décharger. De même, on charge positi-
vement des pendules en moelle de sureau ; on peut exciter la phos- phorescence de certaines substances et faire fonctionner des tubes
sans électrode par charge de la paroi de verre.
L. Sur le rayonnement a de couches épaisses. - P. 812-815.
Généralisation de la méthode de E. von SChNN.eidlerl’) . Celle-ci est
fondée sur la formule de Ceiger donnant le nombre -b de paires
d’ions libérées sur un parcours r par une particule (x :
’La continuité supposée par la théorie n’existe pas, les trajectoires
ont des points de cassure (C. T. R. Wilson); pour résoudre le pro-
blème, M. Flamm pose :
Les courbes d’ionisation de Bragg(3) donnent p en fonction de rd
(1) Voir ce volume, p. ~17.
(2) Proc. Roy. Soc. (A), LXXXIII, 505 1910.
(3) Phil. Mag., XI, 154; 1906.
Avec les notations de v. Schweidler, on a, par intégration partielle,
pour h L R :
(R, parcours dans la matière rayonnante N, nombre de particules
ce émises par unité de temps et de long ueur ; h, épaisseur de la lame plan parallèle ; tous les coefficients d’absorption étant supposés égaux à l’unité).
On n’a plus qu’à évaluer graphiquement trois intégrales de
courbes connues.
Dans le cas (1), on fait les mesures avec l’appareil de Bragg (1), qui consiste en une boîte cylindrique étanche sur la base de laquelle
on place la préparation radioactive.
A la partie supérieure se trouve la chambre d’ionisation isolée dont la partie essentielle est un plateau horizontal relié à l’électro- mètre et une toile métallique portée à un potentiel connu{2). On
obtient ainsi directement la fonction (R
-r) c~ (r).
A. GRUMBACH..
0.-V. SILVEY. - Recherche sur la décharge entre pointes dans des champs magnétique et électrostatique.
-P. 816-823.
Étude photographique, avec l’appareil de MM. Foley et Hase-
man (3), de la décharge entre pointes d’une machine électrostatique
sans condensateurs. L’intensité du courant était donnée par un mil-
liampèremètre Weston et la difiérence de potentiel par un électros- cope étalonné par mise en parallèle d’une coupure; l’auteur se ser- vait des tables de Fisher (’) .
Les nombres obtenus pour la vitesse des ions et surtout pour le rapport de la charge à la masse sont très variables. M. Silvey pense
(1) BRAGG, StUdieS in Ra(lioactivity, Macmillan, London, 1912, p. 53.
(2) GEIGER, Roy. Soc. (A), LXXXII, 489 ; 1909.
(3) Phys. Rev., XX, p. 399; Proc. Indiana Ac. of Sc., p. 206, 1904.
(4) Tl’ans. Iiit. Elecl1’. Congl’ess, II, p. 294, Saint-Louis, 1904.
que cette discordance est due non seulement à l’incertitude dans l’évaluation de la différence de potentiel, mais aux courants de con-
vection qui accompagnent la production de l’étincelle.
H. ZAHN. - Sur la théorie électronique des effets thermomagnétiques.
P. 926-928.
L’auteur commence par rappeler les difficultés auxquelles con-
duisent les tliéories de Riecke et de Drude dans l’explication du phénomène de Hall, mais surtout dans celle des effets Nernst et
Leduc; l’embarras est encore plus grand,si on modifie les équations
dans le sens unitaire pour les faire rentrer dans la tlléorie de
Lorentz; M. Zahn emploie ici la méthode d’explication élémentaire du phénomène de Zeeman au mouvement des électrons autour d’un centre positif. Les vibrations qui ont lieu dans le plan de la plaque perpendiculaire aux lignes de forces seront seules influencées par le
champ; on peut décomposer en deux groupes les électrons liés,
les uns tournant dans le sens positif, les autres dans le sens négatif
dans le plan de la plaque. On parvient ainsi à expliquer de la même façon l’effet Hall et l’effet Nernst. L’auteur ne donne pas de théorie
quantitative; on rencontre une première complication: le coefficient
thermomagnétique et la chaleur spécifique d’électricité n’ont pas
toujours mème signe. De plus, le calcul complet des déformations des trajectoires nécessiterait des hypothèses sur l’action des élec- trons libres et liés. On expliquerait l’effet réciproque Leduc par des variations de concentrations des électrons accompagnant la chute de
température. Ajoutons que les électrons liés peuvent donner lieu à
une concentration des lignes de force de sens contraire à celles qui engendrent les électrons libres; on retrouve ici les conséquences de
la théorie dualistique, mais avec une tout autre cause. Il faudra tenir
compte du nombre et de la durée de révolution des électrons tour- nants. La complication est accrue par les propriétés optiques des
métaux qui obligent à leur assigner diverses périodes propres.
R.-W. LAWSUN. - Gaz occlus dans les tubes de Geisslei°.
-p. 938-941.
L’auteur rappelle qu’antérieurement aux recherches de Sir Wil-
liam Ramsay, Collie et Paterson (’), la production d’hélium dans
les tubes à vide avait été signalée par V. Hirsch (2) , qui avait cru
en obtenir, quel que fût le gaz du tube ; en réalité, il ne s’agissait pas d’hélium, mais Soddy en a obtenu dans des conditions analogues (3).
M. Lawson rappelle enfin le travail où Sir J.-J. Thomson a montré, par la méthode des rayons positifs, que les électrodes contiennent de l’hélium, du néon et le gaz inconnu X3 (’).
Les tubes employés par M. Lawson ont été étudiés, les uns (A) après un usage prolongé, les autres (B) étaient neufs.
Les électrodes cylindriques étaient soit en aluminium, soit en pla-
tine. Pour rechercher l’hélium, le néon ou les autres gaz, l’auteur
comparait le spectre de la décharge à celle des gaz eux-mêmes sur les
épreuves photographiques fournies par un spectrographe Hilger.
Il faut noter qu’il est nécessaire de comparer l’intensité de cer- taines lignes avec celles du second spectre de l’hydrogène pur, pour éviter les confusions possibles; les raies «, ~3 et ,, sont d’ailleurs visibles sur toutes les épreuves.
Les tubes A à électrodes de platine fournissent de l’azote occlus à la suite d’un premier remplissage avec ce gaz, on n’observe pas d’azote avec les électrodes d’aluminium; cette différence proviendrait
de la stabilité d’un azoture d’aluminium. On rencontre toujours
dans ces derniers tubes des traces d’hydrogène qui facilitent la dé-
cliarge contraire, les électrodes de platine ne libèrent au-
cune trace d’hydrogène. Enfin aucun tube A ne donne la moindre trace d’hélium, de néon ni d’argon.
Les tubes B donnent tous une assez grande quantité d’hydrogène.
Les électrodes de platine laissent échapper de l’azote ; l’aluminium donne le spectre de lignes de l’oxygène, qui est ordinairement mas-
qué facilement par celui de l’azote; ce dernier gaz n’est donc pas occlus dans l’aluminium (décharges condensées ou non).
Les électrodes de platine seules fournissent de l’hélium et du néon. En aucun cas on ne trouve d’argon.
Avec les électrodes d’aluminium, on trouve de l’oxyde de carbone,
la bande ~313 de la combustion du gaz d’éclairage est visible.
(1) SIR W. RAMSAY, Nature, 13 fév. i913 ‘ p. 6~3 ; Che1n. Neu,,s., 14 fév. i913, p. 78.
(~) V. HERSCH, Ph. Z., VIII, p. 461 ; 1907.
(3) SODDY et MACKENSIE, Proc. R. S., A. LXXX, p. 92; 1907.
(1) SIR J.-J. THOMSON, Nature, 13 fév. 1913.
(5) BALY, SpectToscOpy, p. 428-430.
On voit que l’hélium provient de l’occlusion dans les électrodes.
Il est invraisemblable que le néon soit produit par l’union due- l’hélium et de l’oxygène, car l’hélium n’apparait que lorsque tout le-
néon est expulsé, et l’oxygène se montre seulement après plusieurs
heures de fonctionnement du tube.
E. PRINGSHEIM. - A propos de l’exposé axiomatique que fait M. Hilbert de la théorie élémentaire du rayonnement. - P. 847-850.
A la suite d’un mémoire de l’auteur sur les bases d’une théorie élémentaire du rayonnement, M. Hilbert a fait paraître(’) des re-
marques sur le même sujet.
D’après M. Pringsheim, M. Hilbert n’est arrivé à aucun résultat
pratique ni dans son essai d’exposé axiomatique de la théorie du rayonnement, ni dans son essai de démonstration rigoureuse de la
loi de Kirchhoff. M. Pringsheim s’excuse d’avoir été obligé de criti-
quer sévèrement le travail de M. Hilbert. Mais il a cru de son devoir
d’empêcher que la réputation de ce savant auprès des mathémati- ciens ne les conduise à prendre pour des vérités les erreurs de leur-
collègue.
’
H, STARKE. - Mesures d’absorption sur les rayons p. - P. t037-1038.
M. Brommer a montré (2) que le coefficient d’absorption mesurés
pour les rayons y dépend des conditions expérimentales. Toutes
choses égales d’ailleurs, il est fonction de la position de l’écran
absorbant. Ce fait serait dîi à un rayonnement secondaire émis par l’écran.
M. Starke a observé une dépendance analogue pour les rayons ~.
Dans ce cas, plus l’écran est épais, moins les variations du coefficient
d’absorption se font sentir. Ces variations sont d’ailleurs différentes de celles observées sur les rayons y.
Pour mesurer le coefficient d’absorption, il faut donc placer l’écran
immédiatement en avant de la chambre d’ionisation et protéger cette
chambre contre le rayonnement diffusé par l’écran.
(1) Phys. ZeiCs., XIV, 592-575.
_(2) Phys. Zeits., XIII, 1037 ; 1912.
"
P.-P. EWOLD. - Remarques à propos du travail de M. Laue : « Les épreuves de symétrie ternaire dans les cristaux cubiques » (I ).
-P. 1038-1040.
,On peut arriver aux mêmes conclusions que M. Laue et en parti-
culier démontrer l’existence des points répétés douze fois sans passer par l’intermédiaire du système hexagonal comme le fait cet auteur.
-
M.-V. LAUE. -- Optique réticulaire.
-P. 1040.
Réponse à M. Ornstein. Critique sévère de la théorie de cet auteur (1).
IiARL FREDENHAGEN. - Dispositif pour chauffer les gaz et les vapeurs à très haute température. - P.
Ce dispositif permet de chauffer les vapeurs des métaux alcalins dans des vases transparents. Un petit tube de tantale sert de four à résistance, il est placé à l’intérieur d’un ballon de verre. On peut
observer le rayonnement de la vapeur contenue dans le petit tube.
KARL FREDENHAGEN. - Influence des gaz neutres sur l’absorption de lavapeur de sodium. - P. 1047-1049.
,
Dans un travail ancien, l’auteur avait étudié l’absorption et la dis- persion produites par la vapeur de sodium distillant d’une paroi
chaude à une paroi froide. Il avait remarqué qu’elles dépendaient de
la pression dans le tube où se faisait la distillation. Il pensait que ce
phénomène était diî à une absorption des molécules métalliques par le gaz du tube.
De nouvelles expériences ont montré que l’on avait affaire à une
simple variation de densité de la vapeur de sodium produite par la variation de pression. L’auteur en déduit que les mesures d’absorp-
tion et de dispersion faites sur une vapeur distillant donnent des valeurs trop faibles pour ces grandeurs.
P. JOB.
Zeits., XIV, 941 ; 1913.
F.-E.-E. GERàIANN. - Détermination de la courbe des tensions de vapeur et de la courbe des densités de l’oxygène, et construction d’un appareil pour la déter- mination des données critiques.
-P. 8~’1-860.
F. BULLE. - Sur la courbe des tensions de vapeur de l’oxygène et sur une déter-
mination des données critiques de l’hydrobène. - P. 860-862.
Les auteurs ont utilisé deux appareils presque identiques cons-
truits sur les indications de Nernst et de Eucken.
Un grand tube en U contenant du mercure est relié d’une part à
une pompe Cailletet, d’autre part à un tube vertical T, contenant le
gaz liquéfié. Le tube T s’introduit dans un bloc de cuivre ou d’ar-
gent, qu’on dispose à l’intérieur d’un vase de Dewar entouré d’air
ou d’hydrogène liquide, et relié à une ampoule remplie de charbon
de bois.
L’appareil est chargé avec le gaz qu’on se propose d’étudier. Le
vase de Dewar, contenant de l’air ou de l’hydrogène à une pression
.
voisine de ne constitue pas une enceinte complètement im- perméable à la chaleur. Le bloc métallique se met donc à la tempé-
rature de l’air ou de l’hydrogène liquide et le fluide dont on a rem-
pli l’appareil se liquéfie à l’intérieur du tube T. On achève alors de vider le vase de Dewar en plongeant l’ampoule à charbon de bois
dans l’air liquide ; dans ces conditions, le refroidissement du fluide saturé par l’air ou l’hydrogène liquide s’atténue. Et comme le bloc
métallique sert de support à un fil de constantan à l’intérieur duquel
peut être envoyé un courant réglable, il s’établit en définitive un
équilibre entre le refroidissement par l’air liquide et le réchauffe- ment par le courant. On peut donc réaliser une température déter- minée, qui peut être maintenue constante pendant un temps suffi-
samment long et que les auteurs ont mesurée, en utilisant un thermomètre à résistance de plomb, préalablement comparé à celui
dont Nernst avait fait usage pour ses mesures de chaleurs spéci- fiques.
Il Résultats : Il La pression du flnide saturé étant mesurée avec un manomètre de précision adapté à la pompe C~ailletet, les auteurs
ont pu déterminer séparément la courbe des tensions de vapeur de
l’oxygène. Leurs résultats ne s’écartent pas d’une quantité supé-
’rieure à 1 0/00 ;
2° Le bloc métallique étant percé d’une fente qui permet d’obser-
345
ver l’intérieur du tube T et le ménisque du fluide saturé, on peut
connaître le volume et par conséquent la densité de l’oxygène liquide ;
3° Enfin, M. Fritz Bulle a pu utiliser l’appareil à la détermination des isothermes de l’hydrogène au voisinage du point critique, et par
conséquent à la détermination des données critiques. Il résulte des
expériences que la température critique est 310,95 et lapression
critique J. GuYOT.
S. JANSZ. - Étude, d’après la méthode de Feddersen, des oscillations
électriques de deux systèmes couplés.
-P. 896-898.
Le dispositif décrit par l’auteur avait pour but d’étudier les oscil- lations électriques produites dans deux circuits oscillants couplés de périodes voisines, munis l’un et l’autre d’un éclateur à électrodes de
magnésium. Les deux éclateurs étaient disposés de manière à per- mettre, grâce à l’emploi d’un miroir concave tournant, l’enregistre-
ment simultané, sur une même plaque photographique, des étin-
celles primaire et secondaire.
-Plusieurs des relevés obtenus sont reproduits dans le mémoire. Ils montrent : 1° qu’il se produit dans les deux circuits des interférences ;
2° qu’à un maximum d’amplitude dans lecircuit primaire correspond
un minimum dans le secondaire et inv ersement ; 3° que les interfé-
rences ont une fréquence d’autant plus grande que le couplage est plus serré.
Quand on dérègle l’un des deux circuits, les minima observés dans l’étincelle primaire perdent leur netteté ; ils restent égaux à zéro dans
l’étincelle secondaire.
L’auteur a étudié également le cas où les oscillations sont obtenues par le procédé de l’excitation par choc. La photographie met en évi-
dence la durée très courte de l’étincelle primaire et la persistance
de l’étincelle secondaire faiblement amortie.
Enfin la méthode s’applique aussi quand le couplage est assez
lâche pour qu’il n’y ait pas de réaction du secondaire sur le primaire.
En particulier on peut observer, dans le cas de deux circuits de pé-
riodes légèrement inégales, la production d’interférences dans le cir- cuit secondaire, conformément à la théorie de Bjerknes, avec forma-
tion de minima nuls et de maxima progressivement décroissants.
PAUL DE LA GORCE.
ALFRED SCHULZE. - Détermination précise des densités de vapeur de quelques composés liquides du carbone. - P. 922-926.
La méthode employée est une modification de celle de Dumas. Un ballon de Dumas, de 500 à 600 centimètres cubes de capacité, porte
à sa partie inférieure un petit ballon de 5 centimètres cubes, auquel il
est relié par un tube capillaire.
On introduit le liquide dans cet appareil que l’on remplit au tiers
et que l’on porte dans un thermostat en verre maintenu à une tem-
pérature supérieure au point d’ébullition du liquide et constante à 0,05 près. Après avoir fermé la pointe du ballon, on retire l’appareil du thermostat, et l’on fait plonger le petit ballon inférieur dans de l’air
liquide, en même temps qu’on chauffe un peu le ballon supérieur
avec un Bunsen. Toute la vapeur se condense et un vide très avancé
se produit dans le ballon ; on contrôle le degré du vide en y faisant
passer le courant d’une bobine d’induction au moyen de deux fils de
platine scellés dans le verre; on observe la fluorescence verte. On
sépare à l’aide du chalumeau le petit ballon du grand ; la pesée du premier fournit le poids de la vapeur condensée ; on pèse le grand
ballon vide, puis rempli d’eau pure comme dans la méthode de Du- mas, et l’on a avec une grande précision les données nécessaires pour le calcul de la densité de vapeur; on devra évidemment tenir
compte de la poussée de l’air et de la variation du volume du ballon
avec la température. Pour les substances étudiées, l’absorption de
la vapeur par la surface du verre est négligeable, et la précision
atteinte est d’environ 0,3 0/0.
Ces déterminations ont montré que le sulfure de carbone et aussi le nitrobenzène ont des densités de vapeur plus grandes que les den- sités théoriques et que leurs vapeurs doivent contenir des molécule~
associées ; les alcools méthylique et éthylique, qui sont à l’état liquide fortement associés, ont des densités de vapeur normales.
Le chloroforme est aussi légèrement associé, mais les autres subs-
tances étudiées, éther éthylique, acétone, benzène, hexane, acétate d’éthyle, etc., ont des molécules gazeuses normales.
A. CoRvisy.
W. ARKADIE W. - Théorie du champ électro-magnétique
dans les substances f’erro-magnétiques. - P. 928-934.
L’auteur, qui n’envisage que le cas des champs faibles, admet que
les aimants élémentaires sont soumis à une force D, tendant à les
ramener à leur position primitive et que, sous l’action de cette force et du champ magnétique extérieur H supposé oscillant et faisant
un angle a avec l’axe de l’aimant, ils prennent un mouvement oscil-
latoire régi par l’équation :
K moment d’inertie de l’aimant; m, son moment magnétique; p, un
coefficient de frottement.
D’après les idées de Weber, on aurait : -.
’
J~ , intensité d’aimantation à saturation ; x, susceptibilité dans les
’champs faibles.
Ces considérations conduisent l’auteur à admettre dans les champs magnétisants oscillants une perméabilité apparente p différente de la perméabilité vraie t-t, dans les champs faibles et une résistance magnétique p.
Les équations fondamentales de l’électro-optique deviennent dans
~ce cas :
(s, pouvoir inducteur spécifique de la substance ; c, sa conducti-
vité ; c, vitesse de la lumière) et :
ave c :
et V = T T étant la ériode du cham ma nétisant.
et V = 1 T étant la période du champ magnétisant.
Dans ces conditions, l’équation d’une onde plane devient :
avec :
L’auteur cherche à mettre ses conceptions en accord avec les
théories actuelles du magnétisme, et montre en particulier qu’en supposant dans la théorie de P. Weiss N 2 == N 3’ la force D n’est autre que la force démagnétisante de Weiss.
.
pour laquelle on a ben ; -,
En appelant r le rayon de la sphère circonscrite à l’aimant élé- mentaire, ô la densité de la substance, il montre que l’on a :
cc étant un coefficient qui dépend de la forme de l’aimant élémentaire et qui dans le cas d’une sphère est ~~
Enfin, il applique aux solides les principes de la théorie cinétique
des gaz, ce qui le conduit à introduire à la place du coefficient p un coefficient de frottement intérieur 7).
’Ces formules permettent d’utiliser les résultats expérimentaux
connus et en particulier ceux de l’auteur sur l’absorption des ondes,
par deux fils parallèles, à la détermination de quelques constantes caractéristiques des métaux. Ainsi dans le fer, pour le cas d’un mouvement ordonné, il trouve 1,97 X 10-10.
La valeur maximum que peut atteindre p est 3 X 1010 unités C. G. S. électru-magnétiques ; r est dans le fer de 9,4 X 10-9 cen-
timètre et, de 1,5 X 10-3 cm-i gr+1 sec-1.
_
R. JOUAUST.
Î~.-S. ORNSTEIN. - Sur les interférences des rayons nôntgen. - P. 941-947.
Etude théorique. L’auteurdéveloppe en détail les idées de Bragt ;
les résultats obtenus rendent compte de la position des taches sur
les photogrammes.
l. STARK Comparaison des résultats de l’analyse électromagnétique
et de l’analyse spectrale des rayons-canaux. -- P. 961-965.
Le problème de la nature des porteurs dans les rayons-canaux a été abordé de deux façons différentes : i
1° Par action d’un champ électrostatique ou d’un champ magné- tique ce qui fournit en particulier e ). m
o Par l’observation des raies mobiles des rayons-canaux.
La première méthode est sensible à condition que la pression soit
très faible en avant et en arrière de la cathode (la diffusion, l’ionisa-
tion et l’électronisation sont ainsi peu importantes). L’autre, au contraire, qui nécessite une lumière aussi intense que possible, exige
une pression relativement notable en avant et en arrière de la cathode.
D’après les idées de Stark, les conditions favorables à l’analyse électromagnétique correspondent surtout à la production de porteurs
de valence peu élevée; tandis que par l’analyse spectrale, on peut atteindre aussi les porteurs de haute valence. Ces prévisions sont,
dans la majorité des cas, en accord avec l’expérience: la valence
révélée par l’analyse électromagnétique est inférieure ou égale à la
valence maxima fournie par l’analyse spectrale. Le mercure, toute-
fois, fait exception : l’observation des raies mobiles indique des por-
teurs i-, 2-, 3-, valents alors que la méthode électromagnétique met
encore en évidence des po rt eurs 4-, 5-, 6-, 7 -valents rJ.-J. Thomson).
D’après Stark, on augmenterait la sensibilité de l’analyse élec- tromagnétique pour les porteurs de valence élevée en utilisant le
dispositif de Wien, avec une pression très faible en arrière de la cathode et une pression beaucoup plus grande en avant.
,J. STARK. - Sur la charge positive multiple de l’atome chimique. - P. 965-969.
Un atome chimique isolé peut-il présenter une charge positive multiple, due à la perte de plusieurs électrons ? Cette séparation
d’électrons se fait-elle graduellement ou en une seule fois?
D’après Stark, l’analyse électromagnétique et l’analyse spectrale
fournissent une réponse positive à la première question. L’ionisation
multiple s’observe dans le choc d’un atome par les rayons catho-
diques, d’un atome au repos par les rayons-canaux. La séparation peut certainement être progressive ; mais il est vraisemblable que la
perte de plusieurs électrons peut aussi résulter d’un seul choc.
Stark se représente l’atome chimique avec des électrons périphé- riques séparés, qui correspondent aux valences chimiques de l’élé-
ment considéré et des électrons intérieurs, fixés plus solidement à la
,cl-iarge positive que les précédents. Si l’on admet, avec Stark, que
pendant le choc il peut y avoir pénétration de l’atome, on conçoit
que la valence d’un atomion positif puisse être supérieure à la va-
lence chimique - ce qui est le cas pour Hg, He, Ar.
M. BARRÉE.
AI. BEHACKER. - La chute libre et le mouvement des planètes dans la théorie
de la gravitation de Nordstrôm. - P. 989-992.
Le potentiel satisfait à la relation :
f, constante de la gravitation ; y, densité au repos. SOient T le temps
propre et Y le vecteur d’univers aux composantes :
~ona:
,
Chute libre.
-La direction de la pesanteur est prise pour axe des x.
~O n a :
Les conditions initiales choisies sont :
Les équations du mouvement sont :
Par intégration, on obtient les valeurs de ax, a,, ay, puis celles
des coordonnées :
,avec
Par élimination de T, on obtient la trajectoire :
Cela n’est pas contraire à l’observation, car si, dans le développe-
ment en série, on néglige les termes en c-1 et au delà, on trouve la
relation classique:
Mouvement d’une planète.
-Le système d’axes est en repos par
rapport au Soleil ; l’origine est au centre ; r est la distance de la
planète considérée comme corps ponctuel. Le potentiel est:
(M, masse du Soleil). Les quatre équations du mouvement sont : 1
deux autres analogues en y et z, et enfin
La dernière donne
avec A = A’ j2013 :
*M=z 2 2 Cela exprime P le principe de l’énergie. Ap- pliquant ensuite aux trois autres équations le traitement classique qui conduit au théorème des moments des quantités de mouvement,
l’auteur obtient trois équations, d’où il tire :
L’orbite est plane ; son plan passe par le Soleil. Passant en coor- données polaires, on obtient:
et finalement :
C’est le théorème des aires. Cette relation et celle de l’énergie (après y avoir exprimé v en fonction de r et 0) conduisent à l’équa-
tion différentielle du mouvement :
353 Cette équation n’est pas en désaccord avec l’observation ; car, si l’on néglige les termes en c-2 et au delà, on tombe sur l’équation
difiérentielle des coniques ayant le Soleil pour foyer.
S. MOHOROVIVCIC. - Contribution à l’interprétation non euclidienne de la théorie de la relativité.
-P. 988-989.
L’auteur s’occupe de parvenir à la composition des vitesses au
moyen de projections orthogonales. Posons :
Prenons dans le plan hyperbolique deux droites A, B coupant respectivement en Il et Q et sous des angles de 90° une troisième
droite PQ. On sait que sur A, par exemple, il existe, à distance V
de P, un point oc tel qu’une droite issue de ce point et faisant avec A
un angle de 90° soit parallèle à B, c’est-à-dire la rencontre en un
point infiniment éloigné.
Soient, sur B, trois points, b,, dont les distances uo, U2, à Q répondent à la condition uo = ui Prenons sur A trois
points ao, a1, a~, dont les distances à P sont désignées par U~, U1, U2 et choisis de telle sorte que les perpendiculaires à A issues de
ces points rencontrent B en bo, b1, b2 respectivement. L’auteur
montre qu’entre les U, on a la relation ;
C’est la formule de composition des vitesses parallèles. L’auteur
étend cette méthode au cas des vitesses obliques.
E.-:vI. LEMERAY.
WALTHER KREIDE. - Recherches sur les indices de réfraction de quelques cristaux liquides.
-P. 9’i9-9~1.
Ce travail fait suite à celui de Dorn sur le propionate de cholesté- ryle. Les mesures effectuées avec un biprisme portent sur le chlo-
rure et le nitrobenzoate de cholestéryle.
(1) Phys. Zeits., XI, 788 ; 1910.
354
V. SCH AFFERS. - La décharge par lueurs dans les champs cylindriques sous
la pression atmosphérique (extrait des Annales de la Soc. scient. de B7vuxelles).
- P. 981-988.
La décharge est produite dans une boîte métallique cylindrique
parcourue par un courant d’air, le champ est obtenu par un courant
qui passe dans un fil rectiligne le long de l’axe ’de la boîte. Le- rayon r de ce fil varie de ocm,0003 à 0Cm,35, celui b de la boîte varie~
de à 5cm ,85.
Pour r ~ 0,01, le potentiel initial est donné par la formule :.
le champ initial par :
il est donc indépendant du rayon du tube. Les potentiels positifs ini-
tiaux sont plus grands que les potentiels négatifs V,,.
Pour 0,01 > r > 0,001, on a :
Enfin, pour r 0,001, ces quantités sont proportionnelles à
rf),5 log2 b.
r
La limite du champ initial est 30.000 volts par centimètre.
L’épaisseur de la lame lumineuse est de et ne dépend pas du rayon du fil; enfin il semble que le nombre d’ions dépende de ce
rayon comme de la pression.
J. LAUE. - Quelques e;périence,s sur les rayons secondaires de Rôntgen.
P. 992-994.
L’auteur s’est servi comme sources de cinq tubes de Rôntgen dif-
férents et comme écrans de feuille d’or, d’argent, d’aluminium, de cuivre, de fer, de platine, de papier, d’épaisseurs variées.
Avec les feuilles les plus minces on n’observe de rayonnement
secondaire appréciable que pour de faibles angles d’incidence des
rayons primaires; si l’épaisseur augmente, le rayonnement subsiste
pour une incidence plus grande. Les variations de l’intensité du
rayonnement secondaire, indépendantes de la polarisation des rayons
primaires, sont surtout accentuées quand il y a un rayonnement
secondaire de fluorescence. Elles ont lieu pourtant dans certains cas
où le rayonnement propre, qui doit sans doute exister, est encore
inconnu.
L’auteur a découvert un nouveau rayonnement propre très péné-
trant dans le cas de lames pas trop minces de cuivre, de fer et de zinc.
M. DE BROGLIE Les raies des maxima de diffraction dans les diagrammes
d’interférence des rayons de Rôntgen. - P. 994-995.
Deux faits viennent confirmer l’explication de Wulf et Uspenski à
propos de ce phénomène. L’absorption est analogue pour les diffé- rentes raies d’une même tache et varie d’une tache à l’autre, les raies
ne sont pas disposées symétriquement, mais parallèlement par rap- port au rayon incident.
E. HUPKA. - Les raies dans les figures d’interférence des rayons de Rôntgen.
P. 995-996.
L’auteur fait observer qu’il existe deux sortes de raies. Celles dont il s’est occupé avec M. Steinhauss (1) sont fines et rigoureuse-
ment parallèles. L’explication de Wulff et Uspenski ne leur convient pas. Peut-être ce phénomène est-il dû à ce que les couches cristal- lines ne sont pas planes.
PAUL KNIPPING. - Passage des rayons de Rôntgen à travers les métaux.
P. 996-998.
Remarques à propos de l’article de M. Hupka (2) . L’auteur déve- loppe les considérations de M. Hupka et tire quelques conclusions nou-
velles des épreuves photographiques de ce savant.
~