Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent lé journal. pa

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent lé journal. pa

Dixième Année.— N

0

60. P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

, Dimanche 26 Juillet 1896.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. ti»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'alionne a tons les bureaux île poste

Paraissait le Jeudi et le Dimanche à la Chanx-ae-Foius

ANNONSES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 c e n t

Les annonces ^e | aient d'avance.

O r g a n e <l<- In S o c i é t é I i i t c r c n n t o i i n l e «les* IIKIIEWI rlew d u J u r a , «les C l m n i b r e » «le c o m m e r c e , CICÎ* B u r e a u x ' d e c o n t r ô l e e t fies» S y n d i c a t s |>rofe*>MiotutclH.

Exposition nationale suisse de Genève Il est porté à la connaissance des exposants du groupe de l'horloge- rie, que le Comité central, dans sa séance du 23 courant, a décidé que la livraison des objets vendus pour- rait se faire dès aujourd'hui.

Cette livraison est subordonnée au remplacement de l'objet par un autre similaire ou de valeur égale ou supérieure.

L'Horlogerie à l'Exposition nationale suisse. Genève 1896

Notice sur l'horlogerie de la maison Paul Ditislieim, de la Chaux-de-Fonds.

L'importance et l'intérêt de la collection exposée à Genève par M. Paul Ditislieim (180 pièces), nous engagent à nous y arrêter d'une façon toute spéciale. Et ce n'est pas son moindre mérite que de réunir, dans un ensemble étudié.'aussi bien le chronomètre austère que la montre richement ornée d'é- maux et de pierreries.

Nous remarquons d'abord — à tout sei- gneur tout honneur — la -belle série de chronomètres, dont la construction roisonnée a valu, à M. Paul Ditislieim. de si beaux succès au concours de l'Etat à l'Observatoire de Ncuchàtel.

Dans cette même série nous trouvons l'échappement carrousel, de récente invention. Le n° 114)0, déposé à l'Observatoire de Kt^w, en 1890, a obtenu No.G points. Ce chiffre déliasse les résultats constatés en 1805, sur les 81 chronomètres de ce genre déposés par des fabricants anglais. Remarquons aussi la montre Explorateur, qui réunit les meilleures qualités de marche, de solidité et d'imper- méabilité dans une boite de métal non pré- cieux, pour ne pas tenter la cupidité de l'escorte.

La montre extra-plate, à mouvement de petit diamètre dans une boite très évasée, permet d'arriver à la hauteur des anciennes pièces à elef.

Les modèles en argent et en cuivre, d'après d'anciens boîtiers repoussés, méritent d'être spécialement remarqués.

Dans un genre tout différent, bien moderne, nous signalons la grande montre d'homme, occupant le centre de la vitrine A. SujeL : l'.rluroj'e, cadran Limoges, les heures peintes en cartouches d'or s u r cercle flinqué éme- raude.

Voici la montre Hnmlet, brevetée récem- ment, dont la boite de vieil argent à forme de crâne h u m a i n , contient un remontoir mar- quant la seconde, et m ê m e , par surcroit, une boussole, une boité à musique ou, pour varier encore, un ciel étoile ou quelque autre motif. N'oublions pas la pièce où sont figurés et gravés au trait les quatre Ages de la vie.

Et toujours une devise gravée intérieurement, bien appropriée au sujet.

Dans une autre catégorie, voici une série de mouvements, prêts, dans leur calotte d'or, à être montés en bracelets ou autres objets par le bijoutier étranger. Il y a toute la série des g r a n d e u r s en mouvements ronds, ovales, rectangulaires sphèriques. Dans ses pièces a remontoir circulaire, M. Paul Ditislieim rend, par une targette de mise à l'heure, cette fonction excessivement facile.

Passons a u x mouvements en cercles, dont l'échelle comprend les grandeurs ti à I i lignes, échappement à cylindre ou à ancre et tels qu'ils sont livrés pour l'exportation.

La petite pièce à ancre donne des résultats correspondant a u x nécessités de la vie moderne, exigeant qu'une femme ne manque ni son train ni l'heure du rendez-vous.

Voici "pour elle le « Lady Chronomeler ».

Tout en restant donc, plus que jamais, un objet d'utilité, la montre tient aujourd'hui, la mode aidant, la première place parmi les bijoux.

Voyez-la sous sa riche parure d'émail a u x vives couleurs, ou bien peinte et ornée de pierres fines, ou discrètement ciselée. Voici la Châtelaine sous toutes ses formes, les bracelets-montre, bagues, boulons-rosettes, branches de fleurs, insectes, motifs de toutes sortes.

Et cette fraîche branche de cerisier? qui se douterait qu'un des fruitss'entrouvranl, laisse voir l'heure.

Et ce scarabée, cette pensée ou cette mar- guerite toute couverte de rubis ou de dia- mants, dont le centre soulevé découvre ai- guilles et cadran!

Est-elle assez hardiment posée s u r son grand nœud tout semé de pensées, cette montre en cloisonné, d'un stvle si nouveau.

Et celle jolie pièce dont le fond est formé d'une seule opale entourée de brillants.

P a r m i les bracelets, une pièce à (i écrans articulés, en Limoges. La peinture de M. MiI- lenel fait h o n n e u r à la réputation de cet excellent directeur de notre école d'art.

Nous voudrions pouvoir citer tout, mais il faut nous borner. Signalons cependant : Les sujets Watteau, la « F a b i o l a » , d'après H e n - ner, peinte en sanguine, sous son voile de religieuse, ces fins profils de jeunes filles, cette tête poudrée de marquise, la « Diane chasseresse », traitée en repoussé, le « Coq g a u l o i s » , fièrement campé, etc., elc.

Et dessinés en joaillerie s u r émaux rouges, verts, bleus, faisant le tour de la boite, bran- chages et volutes, ou, ornant le centre, Heurs, libellules, oiseaux.

Une collection de petites montres en forme de boule, d'autres en forme de c œ u r , décorées du trèfle symbolique ou simplement, a u milieu, d'un beau solitaire et suspendues par une agrafe : nœud, serpent, hirondelle, etc.

Tout cela représente une très grande somme de travail, le travail d'un ouvrier laborieux, secondé par d'excellents collaborateurs, qui tous doivent posséder le culte du métier.

Quel meilleur témoignage donner de l'habi- leté de M. Paul Ditislieim que celte microsco- pique montre 3 lignes (pièce unique en sa grandeur), fièrement supportée par le «Génie de l'Heure», statuette en vieil argent. Nous croyons que cette pièce unique n'attendra pas longtemps la venue du collectionneur.

Félicitons sincèrement ce fabricant chaux- de-fonnier d'avoir su si rapidement prendre place parmi les premières maisons du pays et souhaitons qu'une clientèle éclairée, sa- chant apprécier la qualité et le bon goût, favorise son plus grand développement.

Notice descriptive de l'horlogerie de la maison Z. Paiilillon, de la Chaux-de-

Fonds.

Nous sommes ici en présence d'une invention digne de remarque et méritant l'attention non seulement des spécialistes en la partie, mais aussi des commerçants en quête de nouveautés réelles.

Les quelques pièces exposées dans la vitrine de M. Pnntillon suffisent pour donner une idée du genre de travail el des soins mis à leur exécution.

S'il est une montre dont le porter soit réel- lement agréable, c'est bien sûrement la grande

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312 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

s o n n e r i e ; une montre n'est pas seulement utile, une montre plaît; elle plait par l'appa- rence de vie et, en somme par l'espèce de vie qui se meut en elle. Regardez une montre s a n s petite seconde et dont le balancier marche sans aucun bruit, et comparez-la à une autre avec une petite aiguille trotteuse et dont le spiral régie un tic-lac bien m a r q u é .

Et la montre grande sonnerie (

Celle-ci ne manifeste pas seulement sa vie par les oscillations perceptibles de son balancier et par sa seconde trotte-menue, mais elle dit les heures et les quarts d'elle-même, en servante exacte et fidèle, et, de plus, elle les répète encore autant de fois que lèvent le gré de son propriétaire.

Une seule chose a empêché, jusqu'à mainte- nant, que la montre grande sonnerie ne de- vienne la montre la plus en vogue, celle dont la possession soit le désir de tout le monde r cette petite machine vivante, dont les fonctions automatiques sont si nombreuses et si délicates, avait besoin de tant de petits mem- bres, bras, ressorts, rouages, que le prix en était exorbitant et en fuisait un objet de g r a n d luxe, dont l'acquisition était réservée a u x seules bourses princières.

Mais — et voici surtout en quoi consiste l'invention de M. Z. Pantillon — les montres g r a n d e sonnerie « Harpa », dont quelques pièces ornent sa vitrine de l'Exposition, pro- curent tous les avantages des autres systèmes de grandes sonneries et en exécutent toutes les fonctions; seulement le nombre de pièces composant leur mécanisme est de moitié moindre que celui des autres, et comme résul- tats de cette simplification, la sûreté des fonctions est d'autant plus certaine et plus fidèle, et le prix, qui est le cheval de bataille des nouveautés, est diminué de moitié.

Un autre avantage mérite une mention spé- ciale. L'échappement qui, dans les autres grandes sonneries, doit être réduit, à cause du manque de place, aux plus minimes pro- portions, de manière qu'il se trouve être de g r a n d e u r 15 à 16 lignes dans des montres 20 lignes est, dans les montres c< Harpa », en rapport exact avec la g r a n d e u r du mouvement, c'est-à-dire 20 lignes pour 20 lignes. Il serait inutile d'insister sur ce fait, qui permet la m a r c h e bonne et sure de la montre.

En terminant, nous ajouterons qu'une des pièces exposées est munie d'un bulletin de m a r c h e ( ir c classe, ti semaines) de l'Observa- toire de Neuchàtel. Cette montre n'ayant pas été construite spécialement et dans ce but, m a i s étant simplement de la fabrication régu- lière de M. Pantillon, est un beau succès et u n e garantie de la qualité de ces montres.

Disons aussi que, dans le moment présent, où tous les efforts tendent à procurer le bon m a r c h é , et malheureusement sans souci aucun de la bienfacture et de la qualité, il est heureux de voir quelques fabricants y par- venir par des simplifications de système et par des perfectionnements heureux.

Notice descriptive des cadrans de la maison J. Wj'ss fils, de la Chaux-de-Fonds.

Une collection de cadrans, artistiquement disposée, retient longtemps le regard; tel est le cas de celle de la maison J. W y s s fils. On s'arrête volontiers devant sa vitrine. Cette fabrique de cadrans en émail a une remarquable exposition. Une description, si détail- lée et si colorée qu'elle puisse être, n'en saurait donner une idée complète. Formes originales, variété des motifs, profusion des couleurs, tout y c h a r m e l'œil.

Quatre cents émaux divers sont réunis dans la vitrine. On constate tout de suite le grand chemin parcouru depuis une dizaine d'années:

on a marché de progrés en progrés. Autrefois l'on ne connaissait pas Ie cadran paillonné sous fondant, qui a, pour ainsi dire, révolu- tionné cette partie détachée de la montre. On

est arrivé à faire des merveilles; c'est le fruit d'études incessantes et d'un savoir-faire déve- loppé. Le peintre est devenu un artiste, et d'autant plus laborieux qu'il est obligé de varier sans cesse ses genres.

La plupart des émaux de la maison J . W y s s fils sont disposés en un papillon déployant ses ailes; les autres émaux forment des des- sins accessoires, notamment des rosaces et deux médaillons. Cette maison est parvenue à satisfaire le goût le plus sévère, le plus difficile. Les fabricants de montres fantaisie trouvent d a n s ces produits multiples tout ce qui se peut faire comme cadrans et comme fonds de boites.

Essayons de donner une description du papillon.

La tète est représentée par un croissant en émail opale nacré ; deux petits émaux rouges marquent les yeux. A l'extrémité des antennes figurent deux fonds héliotropes avec incrustations perles.

C'est avec de g r a n d s cadrans bombés et Hinqués que le corps est constitué, ainsi qu'avec des cadrans et fonds de 2 à 10 lignes;

les reflets chatoyants du vieil or, du vert et du jaune y produisent un remarquable effet.

Des cadrans fantaisie, entourés de fonds émail, où l'on voit la g a m m e des couleurs, du ton le plus clair au plus foncé, dessinent les ailes supérieures. Remarquons que ces fonds sur plaques, gravés, flinqués, guillo- chés or argent et cuivre, s'harmonisent remar- quablement comme teintes et décors avec les c a d r a n s : à noter aussi les émaux cloisonnés, c'est-à-dire à double teinte.

Nous passons aux ailes inférieures. La pureté de ton des cadrans Hinqués rouges, charme l'œil et encadre deux fonds, dont l'un représente la médaille et la couronne de St-Georges et l'autre, la couronne de la reine d'Angleterre.

Dans le haut de la vitrine, sont deux rosaces, formant une riche collection de c a d r a n s , les uns avec leurs cartouches transparentes, où les teintes, par leurs contrastes, produisent un effet a d m i r a b l e ; d'autres à centres et se- condes rapportées. La combinaison est très heureuse, ei augmentant le bel aspect de la vitrine.

Nous ne serions pas complet, en ne men- tionnant pas Ia belle collection, à droite et à gauche du papillon, de six montres bijoux neuf lignes, à deux rangées de perles, cadrans et fonds de la même n u a n c e : chaque montre de teinte différente, est décorée d'après le goût le plus moderne.

Enfin, la vitrine est complétée par deux médaillons, constitués au moyen de fonds noirs avec décors façon pierreries etc, : ceux- ci sont destinés à remplacer les fonds de boites en m é t a l : quatre en émail noir oxydé, sont particulièrement remarquables, tant en raison de leur nouveauté que du fini de l'exécution.

Notons encore dans ces médaillons, les ca- d r a n s blancs, ivoires et crèmes, mats, lapidés et polis, et dont les heures sont de genres absolument nouveaux. Enfin, dans le centre, une collection de cadrans variés genres anglais, dont la maison s'est fait une spécialité.

Tous les produits exposés sont complète- ment fabriqués et décorés, dans toutes leurs parties dans la maison même.

Ajoutons que la maison a obtenu deux mé- dailles aux expositions de la Chaux-de-Fonds et la récompense générale à celle de Chicago.

Garde à vous!

Le service de la presse, à l'Exposition nationale nous communique ce qui suit :

t< Nous rappelons au public combien sont fréquents en Hollande les cas d'escroquerie et d'abus de confiance commis à l'égard de maisons étrangères. A l'occasion de l'Expo-

sition nationale de Genève, nous mettons donc nos industriels suisses en garde contre, les offres que des maisons établies dans les Pays-Bas pourraient leur adresser, en vue d'obtenir leur représentation, et contre les commandes de marchandises, accompagnées de références douteuses qui constituent elles- mêmes une branche d'escroquerie.

Dans les cas douteux, il est donc indispen- sable, avant d'expédier des marchandises ou même seulement des échantillons de s'adresser directement à un bureau sérieux d'informa- tions ou au Consul général de Suisse à Amsterdam, qui s'empressera, dans cette seconde alternative, de fournir tous les renseignements qu'il pourra se procurer. »

Socialistes et anarchistes

Les anarchistes prendront part au congrès socialiste de Londres, qui commence lundi prochain.

Paul Reclus rentre dans la lutte. C'est une chambre ouvrière française qui le délègue au congrès de Londres.

11 arrivera dans cette ville le j o u r même de l'ouverture du congrès, c'est-à-dire le 27 juillet.

Il fait aujourd'hui, avec un grand nombre de ses coreligionnaires, un pas en arrière.

C'est-à-dire qu'il conçoit le moyen d'aboutir à des réformes sociales autrement que par l'abstention systématique, autrement que par le bouleversement, et admet la défense des ouvriers par les syndicats, l'entente entre ces syndicats, la discussion du transformisme.

Un autre anarchiste, qui eut une heure de célébrité, se rendra au congrès de Londres.

C'est l'anarchiste Gori, cet avocat qui défendit plusieurs fois Caserio, l'assassin de M. Car- not, lorsque le jeune Italien eut maille à partir avec la justice de son pays. M. Gori passe môme pour avoir fait Pédueatinii poli- tique de Caserio.

»»«*•

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS E N R E G I S T R É S KiirejKiHti'emeiitM.

Cl. 1)4, n" 11,895. 5 février 1890, <S h. p. — Fond de boite de montre décoré au moyen d'un positif photographique sur verre, co- loré, imitant les é m a u x . — Favre-Duhois, veuve d'Edouard, décorateur, 0, rue des Envers, Locle (Suisse). Mandataire : Ma- they-Doret, A., Chaux-de-Fonds.

Cl. 154, n" 11,850, 7 m a r s 1896, 53/< h. p. — Montre remontoir-bascule à cylindre. — Schenk, Charles, fabricant d'horlogerie, Morteau (France). Mandataire : Mathey- Doret, A., Chaux-de-Fonds.

Cl. 04, n" 11,857. 7 mars 18'.Mi, 5 ' ι h. p. — Fond de boite de montre, acier ou fer, décoré par des incrustations de métal dans lesquelles des pierres sont serties clos. — Schorpp - Yauclter, James, fabricant d'hor- logerie, 107, rue du Doubs, Chaux-de- Fonds (Suisse). Mandataire : Malhey-Doret, A., Chaux-de-Fonds.

Cl. Oi. n" 11,858. 10 mars 1890, 73 . h. p. — Un régulateur silencieux à ailettes articu- lées agissant par friction, pour le petit rouage des montres à répétition. — Le Coultre tic C"', manufacturiers, Sentier (Yaud, Suisse). Mandataire : Ritter, A., Bàle.

Kl. 65, N'' 11,85!). : j . J a n u a r 1890, 12'/s Ulir p. — Uhr. — Heilmann, Hugo, Uhr- m a c h e r . Askanische Strasse 2, Dessau (Deutschland). Vertreter : Stickelberger, Hans, Basel.

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LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 313

3S • '·

R a d i a t i o n » .

1Cl. (54, n" 200U. Montre chronomicrométrique perfectionnée.

•Cl. 04, n° 8147. Montre perfelLonnée.

Cl. 04, ri" 10037. Mécanisme perfectionné de remontoir et de mise & l'heure p a r le pen- dant.

-Cl. 04, n° 10038. Mécanisme perfectionné de c h r o n o g r a p h e .

•Cl. 0 5 , n" 4837. Machine à laminer et à re- frotter les c a r r u r e s et les lunettes de boites de montres.

Envois postaux pour l'Italie

A partir du Ie' août prochain, il ne sera plus exigé de certificat d'origine pour l'impor- tation en Italie d'articles de messagerie pro- v e n a n t de pays bénéficiant du traitement de la nation la plus favorisée (donc la Suisse) et contenant des marchandises pour lesquelles l'application du tarif conventionnel italien est -demandé. L'origine de la marchandise sera

considérée comme suffisamment attestée p a r .le bulletin d'expédition.

Nouvelles diverses

P o u r e m p ê c h e r l e s g u e r r e s , les socialistes hollandais ont demandé q u e le parti international des travailleurs se tiennent prêt,

• en cas de déclaration de guerre, à faire u n e grève générale dans toutes les branches d'in- dustries nécessaires à la guerre et, d a n s les pays intéressés de répondre à la déclaration

•de guerre par le refus du service militaire.

L ' e s p r i t g u e r r i e r d e s E t a t s d e l ' A m é - r i q u e d u S u d fait beaucoup de mal à leur crédit. L'Argentine et le Chili notamment ne paraissent avoir accepté qu'un a r r a n g e m e n t temporaire s u r la question de leur frontière.

Le dernier accord s'écarte peu, en réalité, du traité de 1881 et du protocole de 1893, sauf que Ia reine d'Angleterre est nommée arbitre.

Les Etats continuent d'armer au grand détri- ment de leurs finances et on doute que la paix puisse être maintenue au delà de deux ou trois a n s , c'est-à-dire jusqu'au moment où chacun pourra se croire assez fort pour triompher.

Bibliographie

Le Comptoir de Phototypie, de Neuchâtel, édite un grand album illustré, M o n v o y a g e e n S u i s s e , magnifique collection de 700 vues photographiques de la Suisse, qui paraîtra en 20 livraisons contenant chacune 30 vues photographiques, pour le prix de soixante centimes la livraison.

Cette collection représente pour l'éditeur, une dépense de 20.000 francs en g r a v u r e . C'est dire qu'il n*a pas reculé devant aucun sacrifice pour rendre cette publication aussi intéressante et instructive que possible ; le choix des sujets, le texte bien approprié, l'exécution parfaite dès productions, l'irré- prochable impression, s u r papier de luxe et son prix minime permettent d'espérer qu'elle sera bien accueillie partout.

C o t e d e l ' a r g e n t

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CO O OC CO O CO U O - Ί * -*H SO 5O -*rf E ^ *

Or non ouvré Or monnayé Argent non ouvré Argent monnayé Or, argent, platine, laminés, etc Orfèmrie for et d'argent; bijouterie traie . . Horloges et montres Horloges à poids Pendules à ressort, américaines ou de la Forêt-Noire .... Autres pendules à ressort . . Pièces à musique Montres en boîtes de nickel, etc. Montres en boîte d'argent . . Montres en boîtes d'or ....

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On entreprendrait encore des réglages breguets ainsi que des retouches de réglages. 3813 L. GRISEL, D o u b s , Ï 5 , Ch.-de-Fds

L'Indicateur - Davoine

et Indicateur général de l'horlogerie

51m e année

est sous presse

Adresser les souscriptions à A. IYIaridor, éditeur, rue Léopold Robert, 2 5 ' , La GhaoX-de-FondS. 380«

F a b r i c a t i o n d ' H o r l o g e r i e SPÉCIALITÉ de MONTRES QUANTIÈMES

pour tous pays

ARNOLD BERGER,

VZ, r u e D a n i e l J e a n l ^ i c h a r c l ,

33G3 CHAUX-DE-FONDS H356C

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L Q U A R T I E R

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Fabrication et posap de mécanismes

par procédés mécaniques 3606 Fourniture de pièces détachées

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O R I E N T - D E - L ' O R B E ( V a u d )

Fabrication d'horlogerie

en tous genres 3791 de IO à 13 lignes, or et argent Pour r.Uleniagiie, l'Mridie. l'Espagne et l'Amérifjne

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Θ, R u e cle l a D e m o i s e l l e , O CHAUX-DE-FONDS

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P o u r l'Allemagne à tous titres.

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Spécialité de grandes pièces ancre, en plaqué, argent niel, peinture. , 3480

CH. DULCHE, LoubsO?

C h a u x - d e - F o n d s .

Fabrique d'Horlogerie

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Monsieur Georg3 P E R R O T , à Genève, a seul la concession pour la fabrication de la boite d'or.

M. Flotron et M. Perrot fabriquent, comme par le passé, tous les autres genres de boites.

Messieurs Edouard HEUER & Cie, fabricants d'horlogerie à Bienne, sont seuls concession- naires pour chronographes et rattrapantes en

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent lé journal. pa