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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa

Neuvième Année. — N

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74.

Prix d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Jeudi 12 Septembre 1895.

B u r e a u x ; R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche a la Chanx-de-Fonds

ANN0N6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 5Ό cent.

Les annonces se plient d'avance.

O r g a n e d e In S o c i é t é i i i t e r c n i i t o n a l e d e s I n d u s t r i e s d u .lui-:», d e s Chambre!* (Ic c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s Syndicat*» p r o f e s s i o n n e l s .

Une exposition d'horlogerie à Glashiitte L'un de nos abonnés, un Suisse habi- tiinL Dresde, nous adresse, avec prière de la publier, l'intéressante lettre qui suit. Nos lecteurs y trouveront des ren- seignements intéressants sur le dévelop- pement de l'horlogerie à Glashutte et nos fabricants d'horlogerie, la recommanda- tion indirecte de ne pas perdre de vue que ce n'est pas avec la montre dite

•< patraque » cpie l'horlogerie suisse main- tiendra sa suprématie sur les marchés d'exportation.

Dresde, le ο Septembre 18!)3.

Monsieur le Rédacteur,

OeIa intéresserait peut-être plus d'un de vos lecteurs, de lire quelque chose d'un de leurs compatriotes, au sujet de l'Exposition d'horlogerie qui a eu lieu celte semaine à Glashiitte et que j'ai eu le privilège de visiter lundi.

La petite ville de Glashutte est bien connue, de nom, de tous les fabricants suisses d'horlogerie, d'autant plus que les montres «Système Glashiitte» s'éta- blissent sur une grande échelle en Suisse, mais peu d'entre eux, j'en suis sûr, ont eu la chance, ou que dirai-je, ont pris la peine, en traversant l'Allemagne, de se rendre dans cette localité, située dans une charmante vallée de l'Erzgebirge.

Et pourtant il en vaut la peine, c'est ce dont j'ai eu l'occasion de me persuader.

Glashutte t'était samedi le oO

rae

jubilé de l'introduction de l'horlogerie dans son milieu, et érigeait en celte occasion un monument justement mérité à son fondateur F . Adolphe Lange.

Pour la même circonstance on orga- nisa une exposition de produits horlogers et mécaniques qui se fabriquent dans la localité et qui sont vraiment dignes d'admiration. Aussi beaucoup d'horlogers de toutes les parties de l'Allemagne se

sont-ils largement dérangés pour honorer en celle circonstance de leur visite la petite ville de Glashutte, et chacun était vraiment le bienvenu, j'ai pu m'en assurer.

Si le renom de Glashutte n'était pas encore fait, l'on pourrait vraiment s'étonner en admirant ses montres, et surtout en constatant le développement considérable et les progrès qui ont été réalisés dans la fabrication de ses pro- duits.

Le fondateur, un homme de talent mais sans moyens pécuniaires commença avec l'aide du gouvernement Saxon — lequel, par bonheur, s'intéressa à l'en- treprise -— à former un certain nombre d'apprentis dont plusieurs devinrent par la suite des ouvriers de mérite. On en- treprit d'abord la montre à clef, le re- montoir ne naquit que plus tard, comme en Suisse, mais c'est vraiment de tout intérêt de comparer les montres des différentes époques, et de constater l'amélioration considérable de travail, quoique le prix aille toujours en dimi- nuant. La Suisse reste naturellement la mère-patrie de la montre, mais on cons- tate avec plaisir, qu'à Glashiitte on ne s'est pas laissé entraîner jusqu'ici à fabriquer de la patraque, courant qui entraine et qui parait malheureusement devoir ruiner par la suite l'industrie horlogère de notre pays.

Il y a à Glashiitte cinq ou six comp- toirs d'horlogerie qui rivalisent plus ou moins pour la qualité et la bienfacture de leurs produits, mais il faut avouer quand même que, pour plusieurs parties ils sont contraints de se fournir en Suisse, mais ils paraissent être en chemin de devenir toujours plus indépendants ; par exemple on y monte et finit des boites or et argent presque aussi bien déjà, que chez les meilleurs monteurs de Genève, au moins à en juger par les

échantillons exposés, et qu'on m'a assuré avoir été montés à Glashiitte.

L'Exposition offre d'autant plus d'in- térêt, qu'elle ne possède pas seulement des montres simples extra soignées, mais aussi des pièces compliquées de hante précision, entre autres un chef- d'œuvre de grande sonnerie répétition à minutes avec chronographe rallrâpanle, quantième perpétuel. Avec tout cela il faut ajouter (pie cette pièce a une se- conde diabloline qui marque les cin- quièmes de seconde. La boite (sav. or 18 Iv

1

) pèse 2o0 gr. et celle montre est fixée à oOOO marcs a attiré à juste litre l'attention spéciale des visiteurs; elle portent la marque «Union».

Une partie de l'Exposition, qui est digne de remarque aussi, est celle des travaux de quelques élèves de l'Ecole d'horlogerie de la localité. II y a plusieurs montres, deux ou trois régulateurs de précision et des outils de une mécanique, le (oui parfaitement réussi et faisant honneur aussi bien aux élèves qu'aux maîtres. Cette institution prospère d'ail- leurs chaque année et on compte parmi les élèves des jeunes gens de tous les pays, lesquels paraissent ne pas perdre leur temps d'étude.

Enfin lorsque j'aurai mentionné qu'il y avait encore des travaux admirables de mécanique extra soignée, comme des appareils télégraphiques, des boites à musique, des machines à compter, et nombre d'autres appareils intéressants, je crois avoir donné un court résumé de l'Exposition de Glashutte, laquelle occu- pait trois salles de l'Ecole d'horlogerie, le tout ordonné avec un parfait bon goût.

J'en repartis avec un sentiment de réelle satisfaction sur ce que je venais de voir, et avec la persuasion que notre pays aussi saurait en faire son profit.

Agréez, Monsieur le rédacteur, l'assu-

rance de ma parfaite considération. Γ.T,

(2)

418 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Gl. 05, n" 10,14(5. 18 m a r s 1895', 73/ . h. p. — Pendule à réveil. — Sharpe, Frank, 5 3 , Stanley Gardens Acton W . , Londres ( G r a n d e - B r e t a g n e ) . M a n d a t a i r e : Imor- Schneider, E . , Genève.

Gl. 65, n" 10,192. 7 m a i 1895, 8 h. a. — Pince de burin-fixe perfectionnée —· Crelier, Alcide, Chevenez prés P o r r e n t r u y (Suisse).

M o d i f i e n t i o n *

Cl. B4, n" 5652·. 23 septembre 1892, 6 '/• h. p.

— Mouvement économique pour montres du calibre de 10 lignes. — Martrou, Alfred, horloger, 2, R u e du Lycée, Besan- çon (Doubs, France). M a n d a t a i r e : Inier- Sehneidcr, B . , Genève. Cession du 7 août 1895, en laveur de « Dreyfus, Emile », fabri- cant d'horlogerie, 3 9 , Rue Jaquet-Droz, Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: Imer- Shneider, E., Genève: enregistrement du 24 août 1895.

Kl. 64, N r . 10,029. 4 April 1895, 5 U h r p. — Kleine Ankerulir. — Haas, Adolf, U h r - maclier, Bozingen b. Biel (Schweiz). Ver- treler : F u r r e r , Goltfried, B i e l : Cession vom 15. August 1895, zu Gunsten der Firmn « Hans& Vôgeli», Ulirenfabrikanlen, Bozingen b. Biel ( S c h w e i z ) . Vertreter : F u r r e r . Gottfried, Biel: registriert den 16.

August 1895.

R a d i a t i o n s ·

Cl. (i4, n" 1016. Disposition de mise à l'heure par le pendant en retirant la couronne de la tige de remontoir avec tige de remontoir dite brisée, permettant d'emboiler le mou- vement et de sortir de sa boite en conser- vant en place dans le pendant la couronne et la lige de remontoir.

Cl. 64, n" 6722. Mécanisme d'automate per- fectionné.

Cl. 64, n" 8014. Montre à 12 et 24 heures avec disque mobile sautant instantanément, sys- tème Descombes & Perret.

Afrique . . . Australie . . Etats-Unis Autres pays .

Total . .

2.300,000 onces 2,200,000 — 2,100,000 — 3,200.000 — 9,800,000 onces

La fabrication des crayons

La fabrication des crayons, à l'occasion de la transformation en société par actions, de la grande industrie de J o h a n n F a b e r , à Nuremberg, est complètement traitée dans une conférence d'Ernest F a b e r : Il y a. en Bavière, 26 fabriques, dont 23 à Nuremberg, fabriquant avec le concours île 9 ou 10.000 o u v r i e r s , 4,400,000 crayons par semaine.

Dans ce nombre d'ouvriers, ne sont pas com- pris ceux des accessoires, comme les tour- neurs, les boîtiers, etc. La manufacture seule de J o h a n n F a b e r . fabrique par semaine 1.280.000 crayons. Les droits prolecteurs des E t a t s - U n i s empêchent l'importation des crayons à bon marché et de prix moyen. Les Etats-Unis fabriquent à présent eux-mêmes les crayons presque en aussi g r a n d e quantité que toutes les fabriques bavaroises réunies.

L'excellent bois de cèdre des Etals-Unis (cedrus Virginia na) ne se trouvera bientôt plus. Mais à présent, ayant un monopole pour la production intérieure, on exporte une quantité considérable aux Indes, au Mexique, au Ja)XiIi, en Australie, à des prix cxlraordi- nairemenl bas. Les droits en Italie, de 100 lire pour 100 k i l o s : e:i France, de 180 à 300 fr.

pour 100 k i l o s : en Russie de 35 kopek or, la livre, empêchent de même l'importation. Kn F r a n c e , on a aussi défendu aux écoles et à l'administration, même à celle des chemins de 1er', d'acheter des crayons allemands. Si l'on considère, en outre, la mauvaise situation économique de beaucoup d'autres pays, on comprend les difficultés que rencontre celte industrie et ce commerce. Le traité de com- merce nvec la Russie est un petit progrés.

Loi fédérale sur les arts et métiers Le comité central de l'Association suisse des arts et métiers a discuté, à Zurich, en présence de M. le D

1

Kauf- mann du département fédéral de l'inté- rieur, le projet de M. Sclieidëgger, de Berne, concernant les bases d'une loi fédérale sur les arts et métiers et a dé- cidé de mettre cet objet à l'ordre du jour d'une assemblée extraordinaire de délé- gués qui aura lieu les 19 et 20 octobre, à Baie. Le projet prévoit la revision de l'article 31 de la Constitution fédérale concernant la liberté de commerce et d'industrie. M. Kugler-Gonzenbach, de BaIe. présentera à l'assemblée un rap- port sur celle dernière question, tandis que M. Scheideggcr exposera ses vues sur l'organisation et la mission des asso- ciations de métiers.

Le bi-métallisme

M. Arthur-James Balfour, premier lord de la trésorerie et leader de la Chambre des communes, vient d'adresser à un correspon- dant une lettre s u r la question du b i m é t a l - lisme, contenant les déclarations s u i v a n t e s :

1" J e suis el j ' a i toujours été en faveur d'un a r r a n g e m e n t international modifiant le sy- stème de la circulation monétaire, mais 2° je n'ai nul droit d'engager à ce sujet la respon- sabilité de collègues, ni 3" aucun motif de penser qu'un tel a r r a n g e m e n t résulterait actuellement d'une conférence internationale.

Enfin 4" j'estime qu'une seconde conférence internationale qui n'aboutirait pas aurait de sérieux inconvénients.

... A mon avis, il n'y a que peu de chances qu'une conférence internationale réussisse, à moins que les gouvernements qui y sont re- présentés ne viennent à une entente préalable sur les points en discussion, avant qu'elle s'assemble. (Jr, aucune entente pareille n'ex- iste malheureusement à présent et jusqu'à ce qu'il en existe une, je crois qu'une conférence ferait plus de mal que de bien.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

L I S T E DES BREVETS E N R E G I S T R É S Eiii'csÎ'i.«itia<Miiciit.w.

Kl. 62, Nr. 10.202. 13. Mai 1 8 9 5 , 3 7 . U h r p .

— Elektrizitâtszahler. — Erben. Cari, U h r m a c h e r , Markgrafenstrasse 2 9 : und Bergmann, Emanael, Kaufmann, Mark- grafenstrasse 19, beide in Berlin (Deutsch- land). Vertreter: Hanslin G"', G., Bern.

Cl. 64, n" 10,180. 2 mai 1895, 6 1A h. p. — Nouvelle boite de montre. — Brandi &

frère. Louis, Usine de la Gurzelen, Bienne (Suisse). Mandataire: Imer-Schneider, E., Genève.

Cl. 64, n" 10,183. 3 mai 1895. 6 VJ h. p . — Mécanisme de remontoir pour montres à deux barillets. — Piguet. Louis-Elisée, fabricant d'horlogerie, au Brassas (Suisse).

M a n d a t a i r e : Imer-Selmeider, E., Genève.

Cl. 64, n" 10,209. 19 mai 1895, I i " , h . p. — Mise à l'heure intérieure pour montres sys- tème Roskopf.— Maison: Goscliler & CVe.

fabricant d horlogerie, 5 . Rue Ruselile.

Bienne (Suisse). Mandataire: F u r r e r , Gott- fried, Bienne.

La production probable de l'or en 1895

Il y a eu augmentation dans tous les centres producteurs pendant le premier semestre de l'année courante.

Se basant sur les résultats obtenus et sur les renseignements qui lui sont parvenus.

The jinancial ehroniele, de New-York, qui s'est fait u n e spécialité de ces évaluations, estime que la production mondiale du métal jaune en 1895, dépassera le 12 pour 100 le rendement obtenu en 1894. Elle atteindra 9,800.000 onces de fin. valant 202 millions 383,640 dollars.

Il faut s'attendre à un accroissement d'au moins 14 et demie pour 100 pour le Transvaal, soit 1,900,000 onces de Hn.

P o u r l'Afrique entière, le rendement total en 1895, sera de 2,300,000 onces' de métal fin, contre 1.951,911 en 1894.

En Australie, l'accroissement sera probable- ment d'environ 10 pour 100: 2.200,000 onces de tin en 1895, contre 2,020,180, en 1894.

Aux Etats-Unis, l'activité est très grande clans tous les Etats miniers. La production totale y dépassera certainement 2,100,000 onces, celle année. En 1894. elle s'est montée à 1,910,313.

Les progrès ne sont pas moins sensibles aux Indes anglaises où les six ou sept mines les plus importantes ont fourni pendant le premier semestre de l'année courante 119,124 onces, contre 96,462 pendant la période cor- respondante de l'année précédente.

Enfin, la production Av^ mines situées dans les autres pays est évaluée à 3,200,000 onces.

En résumé, voici les rendements probables escomptés par notre confrère américain :

Nouvelles diverses

M é f i e z - v o u s . — Nous avons publié. Ia semaine dernière, une annonce offrant une place c de g a r d e - r é g i s s e u r près Besançon, fr. 2,600, et garde-propriété et 'chasse, prés P a r i s , fr. 1,800 et nourri. Ecrire 6, rue des Gorges, P a r i s , à M. Crépieux. Timbre pour réponse. »

Sous cette forme, l'annonce n'csl que sus- pecte. Mais ce qui arrive à ceux qui se lais- sent séduire est bien ce que nous p e n s i o n s : M. Crépieux (signature apposée par timbre caoutchouc) répond que son bureau n Office international de publicité)), ne s'occupe q u e des abonnés nu journal L'Exact, o r g a n e des employés vacants des châteaux et domaines, abonnement 15 fr., payable d'avance. »

Une personne qui a écrit à cette adresse n'a pas poussé l'expérience plus l o i n ; elle a en- voyé les pièces au ministre suisse à Paris.

Une fois de plus el comme toujours: Méfiez- vous et gardez votre a r g e n t . (Impartial)

Paiements de salaires. — La Biindner

Post, paraissant à Thusis. raconte que des constructeurs de la ligne Rhatienne, tronçon Landquart Thusis, MM. GaIIi & Cie. paient leurs ouvriers non en espèces, mais en bons de marchandises livrables par leurs propres magasins. Il a été constaté, dit-elle, que ces marchandises sont cotées plus cher chez MM.

Galli ά: Gie que dans '.es aulres magasins de la ville. Demande a été faite au département fédéral d'intervenir en appliquant, par ana- logie, à MM. Galli & Cie, la loi fédérale sur les fabriques. Le département a répondu (pu·

cette extension n'est pas possible, mais que

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 419

.Ια question du paiement des salaires sera bientôt reprise par les Chambrés.

Réunion de la Société helvétique des sciences naturelles. — M. Raoul Pictet

avait annoncé au Congrès qu'il ferait trois

•communications : l'une s u r un moteur écono- mique, la seconde sur un procédé d'éclairage:

la troisième sera relative à la pression des gaz.

La première de ces communications a eu lieu aujourd'hui, M. Raoul Pictet a présenté à l'assemblée ses travaux s u r son nouveau moteur, deux fois plus économique que tous ceux connus à ce jour.

Ce moteur figurera à notre Exposition nationale, l'un prochain. La communication

•de notre savant concitoyen a produit une impression profonde et a été saluée des plus vives acclamations.

La République française, d'après l'opinion du Journal de Francfort, ne serait qu'une nécessité d'ordre négatif. L s peuple français, assure le J o u r n a l de F r a n c - fort, est monarchiste par sa nature : mais l'incapacité et le mauvais gouvernement des

•dynasties ainsi que les-révolutions continuelles ont fini par voiler l'idée m o n a r c h i q u e . La république a donné la liberté de la parole et de la presse. Elle a développé l'école et les moyens de communication. D'autre part, les Chambres ne savent pat aboutir à des réfor- mes sérieuses: la bureaucratie soulève de justes plaintes, et les classes dominantes e x - ploitent le peuple.

La masse, cependant, doit être relativement c o n t e n t e : sinon, elle emploierait son droit de suffrage à réformer. La république est absolu- ment pacifique, sachant qu'elle ne survivrait à aucune grande guerre ni heureuse, ni mal- heureuse. On a eu peur même du général

Dodds. Cette tendance pacifique forcée est en réalité u n e grande force pour la république.

Voilà ce que pense s u r la F r a n c e le grand journal démocratique de l'Allemagne du Sud.

L'imprimerie chez les Romains. — Selon le journal officiel de l'évèché roumain de Garansebes au sud de la Hongrie, M. Adrian Diaconu, architecte et archéologue, a trouvé dans les ruines de l'ancien chateau-fort romain de Bersovia, a u x environs de Tamesvar, des preuves infaillibles q u ' a u x Romains revient la gloire d'avoir inventé l'imprimerie. Des re- cherches soigneuses de M. Diaconu il est ré- sulté que la IV0 légion Flnvia Félix qui sta- tionnait dans la province fiorisssante de la Dacie, s'entendait à la pratique de la typogra- phie avec des types mobiles. Doux membres de l'Académie scientifique de Bucharest ont examiné la découverte intéressante de M.

Diaconu, l'ont déclarée surprenante et d'une importance considérable.

L'opinion actuelle des Allemands, que J e a n Gutenberg aurait été l'inventeur ce l'imprime- rie, semble donc erronée, aussi bien que celle des Italiens qui attribuent ce mérite à leur compatriote Pamfilio Gastaldi.

B a n q u e . — La légation d'Italie a informé l'autorité fédérale que les billets de la Banque romaine qui, d a n s le courant de septembre, n'auront pas été présentés au change à la Banque d'Italie, à R o m e , seront prescrits.

Ces billets pourront, jusqu'à dispositions con- traires, être ehangés s u r présentation, non seulement au siège de la Banque d'Italie, à Rome, mais dans tous les autres sièges et succursales de cette banque, qui les trans- mettront à Rome.

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