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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa

Dixième Année. — N01 1 .

d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Jeudi 6 Février 1896.

B u r e a u x : R u e d u P a r c , 6 5 .

ABONNEMENTS

Un an : Six mois :

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

Oa s'abonne a tous les bureaux de poste. Paraissait le Jeudi et le Dimanche a la Ghaux-de-Fonûs.

ANN0N6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 2o » » Minimum d'une annonce 30 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e d e In Société i n t c r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , de» B u r e a u x d e c o n t r ô l e

•ià e t d e s Syndicat»· p r o f e s s i o n n e l s .

Exposition nationale suisse Genève 1896

La commission des prix du tir cantonal qui aura lieu à l'occasion de l'exposition a adopté le modèle de montre argent, valeur 50 fr., de MM. Louis Brandt & frère, à Bienne, et pour les montres d'or et de vermeil, Io modèle Vacheron et Constantin, à Genève.

Quelques journaux ont commis une erreur, en mentionnant la maison Brandi frères, qui existe aussi à Bienne, nu lieu de la maison Louis Brandt & frère.

Ajoutons que le projet présenté par la maison Louis Brandt & frère, à Bienne, a été accepté à l'unanimité. C'est, au dire des ex- perts horlogers, un excellent mouvement qui procurera autant de renommée aux fabricants que de satisfaction aux futurs heureux ga- gnants de ces montres. Ajoutons que notre habile graveur M. (L Hanlz est chargé par celte maison de la décoration artistique de la boite.

Les syndicats devant le tribunal de la Seine

Le principe de la liberté d u travail que les syndicats ouvriers réclament pour leurs m e m b r e s mais qu'il leur arrive, en France surtout, de refuser aux ouvriers n o n s y n d i q u é s , a d o n n é lieu dans ce pays, ces derniers temps, à des contestations, q u e les tribunaux ont été appelés à trancher.

Le tribunal civil de la Seine rendait, Ie U novembre 1895, u n jugement dans une affaire dont il avait été saisi p a r un ouvrier qui se prétendait victime d ' u n syndicat. L'enquête avait, en effet, dé- montré q u e , parce qu'il acceptait de travailler dans u n e maison mise à l'in- terdit, cet ouvrier avait été lui-même

«consigné» p a r le syndicat des ouvriers mouleurs en fonte d u département de la Seine.

Celui-ci ayant appris (pie le dit ou- vrier était placé, avait, p a r la menace formelle et réitérée d'une grève, con-

traint le patron à renvoyer l'ouvrier et ce dernier, pendant de longs mois s'était v u dans l'impossibilité de trouver u n nouvel emploi. Il s'adressa, en consé- quence, au tribunal, arguant d u dom- mage considérable qui lui avait été causé et demanda u n e indemnité.

Ce n'était pas la première fois q u e telle affaire était portée devant les tri- b u n a u x et l'on avait déjà eu l'occasion, en France, de constater les hésitations de Ia jurisprudence, placée entre le respect des droits d u syndical, qui peut proclamer la grève sans acception de motifs, et le respect de la liberté du travail. E n général, dit le Monde Econo- mique où nous puisons ces renseigne- ments, les tribunaux reculaient devant le syndicat et rejetaient les demandes de ses victimes.

Depuis quelques mois, il en est autre- ment et le jugement d u tribunal de la Seine vient de se joindre à deux ou trois autres pour fixer l'orientation de la jurisprudence dans le sens le plus libéral. Tout partisan que l'on soit des syndicats professionnels on ne peut admettre que· leur action devienne t y r a n n i q u e . F o n d é s pour la défense des intérêts professionnels c o m m u n s de leurs m e m b r e s , le tribunal de la Seine a envisagé qu'ils sortaient de leur rôle en même temps q u e d u droit, dès qu'ils portaient atteinte à la liberté de travail des ouvriers n o n syndiqués.

Il en sera d u reste ainsi, tant q u e le droit de coalition et de grève dont jouissent les groupements ouvriers, ne sera p a s complété par l'obligation, p o u r tout travailleur, de faire partie d ' u n syndicat.

II est intéressant de reproduire les considérants d u jugement d u tribunal de la Seine.

«La loi du 21 mars 1884, répondant aux vieux des esprits libéraux qui voyaient en

elle une semence de liberté, a autorisé la formation des syndicats pour la défense de leurs intérêts professionnels, elle n'a pas moins nettement entendu protéger et défen- dre contre toute atteinte la liberté du travail individuel qui, suivant l'expression de Turgot, rappelée à l'Assemblée nationale par le rap- porteur du décret du 2 mars 1791, est et doit rester la première propriété de l'homme la plus sacrée et la plus imprescriptible. Loin d'instituer et de permettre l'affiliation forcée au syndicat, elle a expressément consacré par son article 7 pour tout membre d'un syn- dicat le droit de se retirer à tout, instant de l'association nonobstant toute clause con- traire. On ne saurait sans violer cette règle essentielle de la loi et cette condition môme du progrés de l'industrie, ni permettre aux syndicats de se transformer en corporations obligatoires, ni les ériger en souverains des- potiques de l'usine et en dispensateurs uni- ques du travail au profit de leurs adhérents et à l'exclusion des ouvriers qu'ils frappent arbitrairement de consigne ou d'interdit, et condamnent ainsi au chômage et à la misère.

La prétention du syndicat, si elle était admise, n'irait a rien moins qu'à supprimer la con- quête essentielle de la !!évolution, l'affran- chissement de l'individu et à restaurer, en entrant en lutte ouverte contre les principes sur lesquels repose notre société civile mo- derne, l'oppression des chambres syndicales, aussi intolérable et aussi contraire à la justice que la tyrannie des anciennes corporations et jurandes détruite à si juste titre par la Constituante et par la Convention.

Dans les fabriques

M. Gampiche, inspecteur fédéral des fabri- ques, procède en ce moment, dans le II

e

ar- rondissement, à une enquête :

1" Sur la suppression du travail des femmes dans les fabriques, le samedi après-midi ;

2° Sur les salaires des ouvriers et les retenues qui leur sont faites dans les exploitations et les entreprises qui ne sont pas placées sous la loi des fabriques, mais seulement sur la responsabilité civile.

Les ouvriers intéressés ont été appelés à s e

prononcer eux-mêmes sur divers points re-

latifs à ces deux ordres d'idées, points consi-

gnés dans des questionnaires à remplir par

certains d'entre eux, plus particulièrement

(2)

52 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

capables d'apprécier la situation et d'exprimer les vœux de leurs camarades de fabriques ou de chantiers.

A propos de syndicats

L'Artisan publie la lettre suivante:

SL-GaIl, le 27 janvier 189(3.

wLe N.

0

4. de ['Artisan contient une notice, d'après laquelle les Gewerbe-Yerein'de la Suisse orientale auraient décidé de convoquer un congrès des Gewerbe-Vereine qui s'occu- pera des syndicats obligatoires. D'après ce texte on serait porté à croire que l'assemblée des délégués qui ont décidé la convocation de ce congrès pensait trancher la question dans le sens affirmatif. P o u r éviter toute erreur et rétablir les faits comme ils se sont passés je vous prie d'avertir vos lecteurs, dans le pro- chain numéro, que l'assemblée était unanime dans son avis que le système de M. Schei- degger est inacceptable, et qu'il n'y avait qu'un seul membre qui proposait qu'on tra- vaillât sur le canevas de M. Scheidegger, mais en apportant à ses propositions des changements de fond. Tous les autres mem- bres étaient d'accord que les syndicats étaient ou inacceptables et funestes pour notre travail national ou au moins de la dernière inoppor- tunité au moment actuel.

« C'est là le sentiment dominant de la Suisse orientale, qui a vu de prés le fonctionnement d'un syndicat et qui se souvient des entraves s a n s fin et d e l à décadence des arts et métiers qui suivaient les abbayes.

c<La Suisse orientale apportera une résis- tance de conviction à ces tentatives sorties d'un e m b a r r a s dans lequel on s'est mis lors- qu'on criait pendant désarmées après une loi sur les métiers on promettant miracles d'une telle législation.

«Elle se trouva d'accord avec tous les éléments progressistes, avant tout avec la g r a n d e majorité de la population de la Suisse romande. W . »

Commerce

Un télégraphie de Strasbourg':

Le ministre impérial vient d'adresser au gouvernement du statthaller une circulaire confidentielle lui enjoignant de recommander aux industriels et commerçants allemands d'Alsace-Lorraine de porter leur attention du côté de la Suisse cl particulièrement de re- doubler d'efforts sur la partie de la Suisse dite de langue française, encore habituée a u x marchandises françaises.

11 serait avantageux, dit cette circulaire, de profiter du recul qu'à suivi l'importation fran- çaise en Suisse et d'envoyer aux consomma- teurs suisses de la partie française des prix- courants et des catalogues détaillés en langne française, d'y établir des dépôts d'échantillons et de conformer surtout les articles confec- tionnés au goût et aux usages de la clientèle.

Si les relations économiques entre la France et la Suisse venaient à reprendre un jour leur ancienne importance, ajoute la circulaire, l'Allemagne n'en conserverait pas moins les débouchés qu'elle aurait su se créer dans cette partie de la Suisse de langue française, étant donnée l'impossibilité pour l'industrie française de lutter comme bon marché avec l'industrie allemande.

Droits américains

Le comité des voies et moyens de la Cham- bre a adopté une résolution tendant à exami- ner les droits de douanes établis par les na-

tions étrangères contre les produits américains et à obtenir l'abrogation des lois y relatives, sous offre de réciprocité.

Postes

Il a été constaté que les déclarations de douane accompagnant les envois de message- rie à destination de la Russie, principalement ceux avec déclaration de valeur, sont libellées, presque sans exception, d'une manière défec- tueuse. Etant donné qu'il en résulte des désa- gréments et des difficultés aussi bien pour le transport que pour la remise a u x douanes russes, nous nous voyons dans l'obligation de rappeler les prescriptions concernant la manière de libeller ces formules, soit notam- ment que l'indication du poids brut et du poids net de l'envoi doit toujours être men- tionné. Pour les envois de valeur, il y a lieu d'indiquer le poids net de chaque espèce de marchandise.

Montres abandonnées

Dans son numéro du 25 janvier (supplé- ment), la Vossischè Zeitung de Berlin a n - nonce qu'un coffre contenant plus de 200 montres neuves est en souffrance à la gare de Bromberg, province de Posen, où il a été déposé en août dernier, contre simple reçu, par un inconnu, qui ne l'a pas réclamé.

Les montres sont d'un métal semblable à l'or et on peut supposer, dit le journal berli- nois, qu'elles proviennent d'un vol et que leur consignatairc a été arrêté, ou que, craignant de l'être, il n'ose pas revenir à la gare.

Les personnes que ce renseignement pour- rait intéresser peuvent s'adresser au président de la police à Bromberg.

Les vingt-cinq années* d'Empire, en Allemagne

« Les vingt-cinq années d'Empire, en Alle- magne, dit le Yorwa'rts, journal socialiste, parlent une langue si claire et si sonore que pas un Trcitscnke, pas un Poschinger ne pourrait étouffer cette voix :

« Vingt années de Kulturkampf. Lois d'ex- ception contre un tiers de la nation allemande.

Vingt-cinq année de persécution, douze années de lois d'exception contre un parti qui forme le quart de la nation allemande. Le plus grand parti de la nation allemande mis au ban. Des milliers d'années de prison infligées a u x défenseurs des droits populaires. Les impôts doublés et triplés. L'armée perma- nente doublée La police triplée. Lo pain du pauvre diable renchéri au profil du riche ho- bereau. 12 milliards dépensés pour casernes, fusils, canons et sabres. 8 milliards, sous formes de droits protecteurs cl de privilèges gracieux pris dans les poches de la classe travailleuse et donnés en pâture à la minorité qui détient le pouvoir. La presse bâillonnée.

La confiance du peuble dans la justice ébran- lée, — cela de l'aveu du ministre de la Justice lui-même.

« Et si tout cela n'est pas encore assez, a-, joute le Vorwœrts, que celui qui demande encore d'autres preuves considère u n ' peu le Reichsland, la belle Alsace-Lorraine, en la- quelle les patriotes allemands, alors que l'a- mour de la patrie et l'amour de la liberté étaient encore jugés inséparables, reconnais- sai?nt le trait d'union entre l'Allemagne et la

F r a n c e , c'est-à-dire entre les deux pays dont l'hostilité implique la barbarie et le danger de guerre, dont l'alliance représente la paix et la liberté.

u Le Reichsland est redevenu allemand parce que l'épée allemande, la police alle- mande et les tribunaux allemands l'y con- traignent. Mais nulle part l'amour à l'égard de la « patrie regagnée » : partout la colère et le sourd ressentiment.

« O n ne saurait imaginer une accusation plus écrasan te contre l'Empire allemand que la situation en Alsace-Lorraine que la profonde répulsion que l'Empire allemand inspire au- jourd'hui encore à Ia population après vingt- cinq ans d'union forcée. Les dernières élec- tions de Metz et de Thionville montrent que la population garde aujourd'hui encore la même attitude réfractaire qu'au jour de l'an- nexion ou de la « r e c o n q u ê t e » . P o u r bien apprécier l'importance de ce fait, il faut se représenter qu'à l'exception de quelques par- tics de la Lorraine, la population de ce pré- tendu Reichsland est forcément allemande, plus allemande que l'Allemangne de l'Elbe oriental, où le sang allemand est mélangé pour une bonne moitié à du s a n g slave. Ainsi, il ne saurait s'agir ici d'antipathie ayant un caractère national.

« P o u r q u o i donc les Alsaciens-Allemands sont-ils encore attachés à la France étran- gère l Parce que la Révolution française a fait d'eux des hommes libres! — a répondu Louis Blanc, un j o u r . Qu'est-ce que l'Empire allemand a apporté aux Alsaciens-Lorrains ? Le fardeau des impôts, l'oppression policière.

En revanche, il leur a pris tout le bon que leur offrait la législation française : il ne leur a laissé que le mauvais : l'article de la Dic- t a t u r e : l'Empire allemand célèbre, aujour- d'hui, son 25° anniversaire.

Nouvelles diverses

Comme exemple des mauvaises ten- dances de la législation ouvrière dans la colonie australienne de Victoria, ou signale ce fait, qu'on est obligé de mettre un timbre sur tous les meubles fabriqués pour indiquer s'ils ont été fabriqués par des Chi- nois ou par des Européens, et qu'on ne peut même pas éviter cette obligation alors qu'on garde le meuble dans sa propre maison, sous peine d'une amende de 125 francs.

Pendant deux jours de la semaine, il n'est pas permis de vendre du lait en détail après onze heures du matin. Dans les ateliers de cou- ture, ce n'est qu'avec une permission spéciale du ministre qu'on peut travailler, en cas de besoin, au-delà des heures normales. Dc môme, les femmes qui désirent travailler chez elle, ainsi toutes les femmes mariées, ne peu- vent le faire qu'en vertu d'une permission spéciale qu'on leur accorde, si elles sont in- capables d'aller à un atelier, ou si elles sont poussées à le demander par la pauvreté. Dans certaines professions, il y a un minimum de salaire. P o u r rendre celte législation effective, on pratique un espionage insupportable, dirigé et payé par le Gouvernement. Le ré- sultât de ce despotisme ouvrier, c'est qu'une masse de travaux sont bannis du pays, et que la situation générale des ouvriers est absolu- ment mauvaise.

Cote d e l ' a r g e n t

du δ Février i8g(>

Argent fin en grenailles . . fr. 117.— le kilo.

(3)

• • . ...

/ . ' . . . . ,

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 53

Tableau d e s o p é r a t i o n s d ' a c h a t ,

de fonte et d'essai de déehets d'or et d'argent laites pendant le 4 me triiestre de l'année 1895.

Arrondissements

Acheienrs.

tondeurs et essayeurs milonses

Opérations (Bordereaux rentres) Octobre Novembre Décembre1 TOTAL

Déchets achetés (valeur payée)

Octobre Novembre Décembre TOTAL

Résumé de l'année 1895

Borde-

reaux Déchets

1. N o i r m o n t 2 . S t - I m i e r . . . . 3 . T r a m e l u n

4. G r a n g e s ( S o l o u r o ) 5 . Hi(MiIiO . . . . 6 . SoluilÎliiiiisi' 7. N e u c h à t e . l . S. F l e u r i c r . . . . 9 . Loi-lé

10. C h u i i x - i l o - F o n d s . 1 1 . G e n è v e . . . . 12. P o r r c n t r u y ·

4e t r i m e s t r e 4° » IliOëmite en fnmir du I ' irkcslre )) » )> »

1895 1894 1895 1894

1 3 10 o 8 8 13 25 9 5

5 J 144

11 274 14 2 1 26 200 703 114 117

57 155 106 11 303 8 24 46 339 1,244 95 127

49 139 120 2»

331 13 30 27 211 926 156 156 96

91 1,755 !

2,006 2,515 2.531

2,190 2,407

157 371 370 . 51 911 35 78 99 750 2,873 365 400

Fr.

3,692»35 4,527»45 10,530»95 610))65 50,545»35 3,802»20 1,954»30 1,268»95 33,389))75 115,487»95 26,(>36»95 0 , 3 8 2 D 1 0

Fr.

1,760))80 17,888»10

2,752»55 058»10 55.662»35 653))95 2,207»50 5,949»40 l· 74,091»35 j253,770»05

' 16,581»15 3,512»S0 6,460

6.944

264,828))95 233,458o25

436,088»10 Î415,200»95

Fr.

2,130»10 9,130»95 4,(i67»50 3,74(i))20 57,500»30

2,229»95 3,128»85 1,834D45 21,243»30 120,597»15 30,272i)60 10,052»90

Fr.

7,583»25 31,552»50 17,951))—

5,014»95 109,768»—

6,686»10 7,290»65 9,052»80 129,324»40 495,855»15 73,490»70 19,947»80

605 1,210 1,241 199 3,290 142 307 339 2,514 10,375 1,314 1,510 272,000»25

285,277»10

251 16 21' 484

31,370))70 20,881 »15 — » — 12,676»85

973,517»30 933,942»30

23,052 39,575»-

— » -

Fr.

25.580»95 90,734»80 46,993»10 28.635»25 529,01I))OO 32,087»15 24.89()»55 27,046»10 411,94i»50 1,474,400))95 292,981»25 6S,624»30 3,052,933»50

Exercice 1895

» 1894

Différence e n f a v e u r d e 1 8 9 5

» » » » 1 8 9 1

B o r d e r e a u x

. 23,052 . 24,21-4

D é c h e t s F r . 3 . 0 5 2 . 9 3 3 » 5 0

» 2 . 9 6 9 . 2 5 6 » 8 0 F r . 83.67(»)70 1,192

Berne., le :)1 J a n v i e r 18!Ki. ISiii't'iiil uY»<l<"'i-sil (lCH I I I I I I li're.N ι Γ ο ι · <Ί ιΓιιΐ'βΧ'ΐιΙ.

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