HAL Id: jpa-00241526
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Submitted on 1 Jan 1910
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Philosophical Magazine ; T. XVI; 2e semestre 1908
B. Brunhes
To cite this version:
B. Brunhes. Philosophical Magazine ; T. XVI; 2e semestre 1908. J. Phys. Theor. Appl., 1910, 9 (1), pp.328-359. �10.1051/jphystap:019100090032801�. �jpa-00241526�
328
vaut approximativement 100 000 unités métriques de pression (,exac-
tement 98066,5). Elle est égale à la pression d’une colonne de mer- cure de~735"~5 à 0° Celsius, sous l’action de la pesanteur normale.
« L’atmosphère industrielle es.t égale à 0,9678 de la pression atmosphérique normale. Cette dernière est égale à la pression d’une
colonne de mercure.de 760 millimètres, à 0° C., soumise à l’action de la pesanteur normale. »
REMARQUE. 2013 1 unité métrique de pression vaut 10 baries. Comme la densité du mercure est 13,59593, la pression atmosphérique nor-
male vaut 10~ 3~1,~. unités métriques de pression ou sensiblement i mégabarie.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
T. XVI; 2e semestre 1908.
JAKOB hUBTZ. - On the corpuscular theory of the thermo-electric forces
(Sur la théorie corpusculaire des forces thermo-électriques) . - P. 167.
Le mémoire comprend les paragraphes suivant,s : Différences de potentiel entre métaux en contact ;
Force thermoélectrique dans une barre métallique inégalement
chauffé e ;
Force électromotrice des éléments therlelo-électriques ;
Effet Peltier eteffet Thomson. Relation entre les divers effets ; ’ Force électrique X et pyroélectricité. (La force électrique X est
une force électromotrice qui doit prendre naissance, selon la théo- rie, entre les extrémités d’une tige de métal portée à des tempéra-
tures différentes) ;
Conservation de l’énergie ;
Résistance des alliages.
T.-Il. LABY. 2013 A recalculation of the vapour pressure of mercury
(Calcul à nouveau des tensions de vapeur du mercure). - P. 189.
L’auteur donne une table des valeurs des tensions maxima de la vapeur de mercure de 51 en 5° depuis 15, jusqu’à 400°, et de
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090032801
329 50- en 50° depuis 400° jusqu’à 8~0°, en utilisant les données expéri-
mentales les plus récentes.
Les diverses observations convenablement réduites sont bien reliées par les formules (du type de Kirchl~off) :
La formule (M) pouvant être utilisée de 15" à, 2700, et la formule (L)
de ~ ï0° à 450°.
Une table donne également les densités de vapeur du mercure aux
différentes températures. Il ne semble pas que l’on ait atteint le
point critique de la vapeur de mercure : il doit se trouver à une tem-
pérature relativement élevée, probablement au-dessus de 8501.
E. RUTHERFORD. 2013 The action of the radium emanation upon water
(L’action de l’émanation du radium sur l’eau). - P. 812.
Depuis les premières expériences de Rarnsay et Soddy en 1903,
la production de l’hélium à partir du radium et de son émanation a
été établie par nombre d’observateurs différents.
Plus récemment a été soulevée la question de la transformation des atomes de la matière ordinaire sous l’action de l’émanation du radium. Ramsay et Cameron ont publié des résultats qui tendraient
à établir que le cuivre est transformé en litl~ium, et que l’émanation,
en se décomposant en présence de l’eau, donne naissance au néon.
La transformation du cuivre en litliium a depuis été controuvée par Mme Curie ; mais, si cette transformation paraît discutable, la trans-
formation de l’émanation en néon en présence de l’eau devrait être considérée comme ccbs olunzent certaine selon Ramsay et Cameron : -.
ce serait le premier exemple de translnutation parfaitement
constaté.
L’auteur a repris l’étude de la question en s’entourant de précau-
tions minutieuses. Il est maintenant relativement facile d’isoler et de déceler des traces extrêmement faibles de néon en mettant à profit
la propriété du charbon de noix de coco d’absorber tous les gaz à la
température de l’air liquide, à l’exception du néon et de l’hélium.
Le résultat des expériences exécutées a été nettement ~2é~ccti f en
330
ce qui concerne la production de néon par l’émanation en présence
de l’eau.
Des expériences de contrôle ont montré qu’il est possible de déce-
ler par l’examen spectroscopique une quantité de néon inférieure à
1. 000 de millimètre cube.
1.000
La quantité d’émanation soumise aux essais provenait de 150 mil- ligrammes de radium et était abandonnée à elle-même en présence
de l’eau pendant trois jours.
Dans les produits de la décomposition, on a trouvé de l’hélium,
mais pas la moindre trace de néon.
Or, d’après le taux de production de l’hélium à partir du radium (mesuré par De~var~, la quantité de radium soumise aux essais
donnerait i-o£ de millimètre cube environ d’hélium. Une production
de néon égale à 1 0 /0 de la quantité d’hélium formé eût été appré-
ciable.
Si l’on considère que l’examen spectroscopique permet de déceler
la quantité de néon contenu dans 1, de centimètre cube d’air atmos-
phérique, on doit supposer que la présence du néon, qui a été obser-
vée par Ramsay et Carneron, provenait simplement d’une rentrée très faible d’air dans les appareils. La discussion de leur expérience
montre en effet qu’il a dû se produire certainement une rentrée d’air
égale à 0~~,36. Cette quantité est plus que suffisante pour donner
un brillant spectre de néon.
CLARE~CE-A. SKINNE It et ~.-Q. TOOL. - An investigation of the optical properties
of films of magnetic metals (Une recherche des propriétés optiques des lames
minces de métaux magnétiques). - P. 833.
L’objet de la présente recherche est d’étudier la rotation magné- tique et l’ellipticité produites dans un faisceau de lumière polarisée rectiligne par des lames très minces de métaux magnétiques obte-
nus par ionoplastie.
A cette étude en lumiere polarisée se trouve liée l’étude des in- dices de réfraction et des coefficients d’absorption qni présente
d’étroites relations théoriques avec la première.
Les recherches ont porté sur trois types de lames de fer et de cobalt qui diffèrent entre eux tant par leur activité magnéto-optique
331 que par leur absorption et leur indice de réfraction. Les deux types
obtenus par ionoplastie ont, le premier l’aspect d’un miroir 1métallique,
le second celui d’une glace noire polie. Le troisième type est obtenu
par électrolyse.
Dans le type noir, la région de résonance se trouve dans la partie visible du spectre, de sorte que ce type donne une anomalie marquée pour la rotation magnétique et l’ellipticité. La rotation va
en croissant jusqu’à une valeur maximum de part et d’autre de la
région de résonnance ; l’ellipticité croît de même jusqu’à un maxi-
mum, puis décroît asymptotiquement des deux côtés jusqu’à une
valeur nulle.
La~courbe de la rotation paraît présenter la même forme que celle
qui a été obtenue par Elias pour le chlorure d’erbium ; toutefois les valeurs sont de signe contraire.
11 n’existe pas d’anomalie dans les courbes d’indices de réfrac-
ti an~.
Dans les lamelles électrolytiques, les effets magnéto-optiques
montrent que la région de résonance se trouve dans l’ultra-violet. Le
pouvoir rotatoire magnétique et l’absorption sont plus considérables
’
que dans le type noir. L’intensité des propriétés magnéto-optiques
est encore plus accusée dans le type métallique. Ces propriétés dif-
férentes des divers types de lames minces paraissent liées à la struc-
ture granulaire du dépôt.
Les théories existantes ne paraissent pas susceptibles de donner l’explication des résultats obtenus.
BASIL- w. CLACK. - On the coefficient of diffusion
(Sur le coefficient de diifusionl, - P. 863.
Le présent mémoire contient la description d’ une série d’expé-
riences sur la diffusion dans l’eau de différentes dissolutions salines. L’objet des expériences était de faire l’essai d’une méthode nouvelle pour la détermination des coefficients de diffusion, puis de
rechercher la manière dont varie ce coefficient avec la concentration
de la solution. -
Les résultats obtenus montrent que la méthode employée est sus- ceptible de fournir des valeurs bien concordantes. ,
On a trouvé pour les solutions de Azù3Ii et de KCI les valeur s
332
suivantes (K, coefficient de diffusion) :
T.-H. LABY. - Gazeous ionization and pressure
(Ionisation gazeuse et pression). - P. 879.
Lorsque les rayons y agissent sur un volume constant de gaz, on doit s’attendre à les voir produire une quantité de radiation secon-
daire proportionnelle à la pression du gaz.
L’ionisation due à cette radiation secondaire étant aussi propor- tionnelle à la pression, l’ionisation définitive devrait être propor- tionnelle au carré de la pression du gaz.
Les expériences qui ont été faites jusqu’ici sur l’ionisation des gaz à différentes pressions ne paraissent pas confirmer cette con-
clusion. Ces expériences n’ont d’ailleurs été effectuées qu’à des pressions inférieures à 1 atmosphère.
L’auteur a donc cru devoir les reprendre en étendant les mesures jusqu’à 17 atmosphères, et a opéré sur l’hydrogène, l’air et l’anhy-
dride carbonique. Les gaz étaient contenus dans un récipient d’alu-
minium et exposés aux rayons pénétrants y du radium.
L’ionisation dans l’hydrogène est sensiblement proportionnelle à
la pression. Dans l’air et surtout dans l’anhydride carbonique, elle
croît moins vite que la pression.
De la discussion des résultats obtenus on peut conclure que l’ionisation est due à trois sortes de radiations :
1° Aux rayons y. L’ionisation correspondante est proportionnelle
à la pression ;
28 Aux rayons secondaires a (excités par les rayons y) qui pro- viennent soit des électrodes d’aluminium, soit du gaz lui-même. Les
premiers donnent une ionisation proportionnelle à la pression, tan-
dis que ceux qui prov iennent de l’excitation du gaz produisent une
ionisation proportionnelle au carré de la pression;
3° A une radiation tertiaire peu pénétrante. L’ionisation due à cette radiation tertiaire croît moins vite que la pression.
333
0.-~’. RICHARDSON. - The kinetic energy of the ions emitted by hot bodies (L’énergie cinétique des ions émis par les corps chauds). - P. 890.
Second mémoire étendu faisant suite à un premier mémoire publié par l’auteur sur la même question (Phil. ~lac~., 1908, p. 353).
La conclusion la plus importante est que les ions émis par le pla-
tine incandescent (ions positifs ou négatifs) sont cinétiquement iden- tiques aux molécules d’un gaz de même poids moléculaire, à la tem- pérature du métal.
Les présents résultats peuvent être considérés comme corroborant l’assertion émise précédemment par l’auteur que les électrons libres à l’intérieur d’un métal présentent la même valeur et la même dis- tribution de l’énergie cinétique et des vitesses que les molécules d’un gaz qui aurait le même poids moléculaire et la même température
que le métal.
R.-W. WOOD. - On a method of showing fluorescent absorption directly if it
exists (Sur une méthode pour montrer l’absorption par fluorescence si elle
existe). - P. 940.
Certains expérimentateurs ont cru établir que la tluorescence d’un milieu modifiait ses propriétés absorbantes. Des expériences de
Burke semblent montrer qu’un bloc de verre d’urane absorbe plus énergiquement la lumière fluorescente provenant d’un autre bloc de
verre d’urane lorsque sa fluorescence est excitée par un faisceau 1 atéral de lumière que lorsqu-il n’est pas illuminé. Nichols et Merrit o nt effectué sur diverses solutions fluorescentes des expériences qui
les ont conduits à la même conclusion. Toutefois M. Camichel n’a pu reproduire le phénomène (’ ) .
L’auteur a repris l’examen de la question en opérant à l’aide d’un
dispositif très simple. La substance soumise à l’observation est illu- minée d’une manière intermittente par. une source (arc électrique),
dont les rayons se trouvent périodiquement interrompus par un disque perforé animé d’un mouvement de rotation. Devant ce disque
sont disposées deux lentilles qui donnent deux images de la source :
l’une des lentilles est fixe, tandis qiie l’autre est sosceptible de subir
’
(1) C. R. cle l’Ac. des Sc., 1904, p. 139.
334
un petit déplacement angulaire concentriquement au disque mobile.
Ce déplacement permet de faire en sorte que les faisceaux qui donnent
les images passent simultanément ou non par les trous du disque perforé. On peut ainsi observer une image à travers la substance
fluorescente pendant qu’elle est illuminée ou non et voir s’il se pro- duit des variations d’intensité pendant que le disque tourne.
L’expérience montre que cette variation ne se"produit pas, c’est-à- dire que l’absorption de la substance fluorescente ne dépend pas de
son illumination.
,
R.-W. WOOD. - An extension of the principal series of the sodium spectrum (Extension des séries principales du spectre du sodium). - P. 945.
Le plus grand nombre des raies des séries de Balmer qui ont été
observées jusqu’à présent au laboratoire est de treize : ce sont les raies qui ont été trouvées dans le spectre de l’hydrogène par Cornu et par Ames. Dans le spectre de la chromosphère, 29 raies de l’hydro- gène ont été repérées dans la même série ; la dernière qui corres- pond à la valeur n - 3i de la formule théorique se trouve à 1~ unités Angstrôm. de l’extrémité de la série.
Jusqu’ici on n’avait reconnu que sept raies des séries principales
dans le spectre de la vapeur de sodium. En étudiant le spectre d’ab- sorption du sodium dans l’ultra-violet, l’auteur est parvenu à porter
ce nombre à trente. Cela constitue la série de Balmer la plus com- plète qui ait jamais été observée au laboratoire et place le spectre de sodium au même rang que le spectre d’hydrogène de la chromo-
sphère.
La vapeur a été obtenue en chauffant au rouge le métal dans un
tube d’acier de 1 mètre de longueur. Cette vapeur est presque com- plètement opaque aux radiations visibles; les radiations du violet extrême sont seules transmises. Le mieux est d’opérer à une pres- sion de 15 centimètres d’azote. Il n’est d’ailleurs nullement néces-
satire de s’astreindre à remplir le tube d’azote : en introduisant de
l’air, l’oxygène est rapidement absorbé par le métal, et les fumées
d~ox~-de se déposent sans gêner l’observation.
Comme source de lumière, on a employé une étincelle entre
électrodes de cadmium fournie par bobine d’induction et conden- sateur.
Le spectre a été photographié à l’aide d’un spectrographe à
335
prisme de quartz de Fuessqui, tout en possédant une longueur focale
de 12 centimètres, donne une dispersion ég ale à celle d’un réseau
concave de 1 mètre de rayon comprenant 15 000 traits par pouce.
Une photographie du spectre étudié et un tableau des longueurs
d’ondes repérés (de n = 3 à n T 3i) sont joints au mémoire.
C. Tisser.
T. ~V(I ; 1"’ semestre 1909.
HADIOÂCTIVITÉ ET IONISATION. - PHYSIQUE DU GLOBE.
(Analyse de quelques mémoires publiés dans les volumes antérieurs.)
G.-F.-C. SEARLE. - The impulsive motion of an electrified sphere (Mouvement impulsif d’une sphère électrisée). - P. 43-11.
Étude théorique, - poussée ,jusqu’à rétablissement de tableaux
numériques, - du problème de la sphère électrisée animée d’une vitesse de translation, et dont une impulsion brusque vient changer
la direction et la vitesse ; il résulte de ce changement l’émission d’une certaine énergie W, qui est de l’énergie électrique rayonnée. L’au-
teur donne par exemple (table VII, p. 69) les valeurs du rapport de
cette énerg ie rayonnée W à l’energie électrostatique Uo de la sphère
au repos, pour diverses valeurs du rapport n, de sa vitesse initiale de translation gt à la vitesse v de la lumière, et pour diverses valeurs de l’angle ce dont la trajectoire de la sphère est déviée par l’impul- sion, dans le cas particulier on, seule, la direction du mouvement est
changée, et non sa vitesse. Voici un extrait de ce tableau :
336
C.-V. BURTON. - A modified theory of gravitation (Théorie modifiée de la gravitation). - P. ’7t-113.
Il s’agit de modifications destinées à écarter les difficultés des théories hydrodynamiques qui rattachent l’attraction de la matière pour la matière, aux actions entre sphères pulsantes. Ces théories
sont exposées, d’après l’auteur, dans les articles et ouvrages sui-
vants : ~’.-M. IhcKS, On the problem of two pulsating spheres in a fluid (Proc. Camb. Phil. Soc., 111, p. 277; octobre 1879) ; - BASSET,
Hydrodynamics, t. 1, chap. xi.
On a été conduit à chercher la cause des changements de pression
dans l’éther libre, non dans les libres vibrations des atomes indivi- duels ou des électrons, mais dans quelque cause extérieure exerçant
sur ces discontinuités de l’éther une action commune. On a proposé,
en particulier, l’hypothèse d’une pression sur l’éther subissant une
variation séculaire. Mais cette hypothèse se heurte à une grosse
difficulté, car, quelque faible que soit cette variation séculaire, elle arriverait,avec le temps, à être énorme. L’auteur lui substitue celle de fluctuations périodiques ou quasi périodiques de la pression
dans l’éther ». En outre, il suppose que les électrons, points de dis-
continuité de l’éther, au lieu d’être des noyaux vides, sont des régions
de densité quelque peu diminuée (où pourtant la compressibilité est
moindre que dans l’éther). Il développe les conséquences de ces hypothèses au point de vue d’une théorie électromagnétique de la gravitation.
V.-E. POUND. - The absorption of the different types of bêta rays, togetber
with a study of the secondary rays excited by them (L’absorption des divers types de rayons Bêta, avec une étude des rayons secondaires qu’ils excitent).
- P. 126-154.
L’auteur reprend, en les variant et les complétant, les expé-
riences de Mackensie (~ ) sur les rayons secondaires émanés de la face antérieure et de la face postérieure d’une lame métalliqué frappée
par les rayons fi ou y du radium.
Les rayions émis par du bromure de radium, comprenant les r adiations ~ émanées de tous les produits de transformation du radium
(1) Phil. ~la,gu.~., juillet 190i ; - J. de Phys., 4e série, t. VIII, p. 499 ; 1909.
337 à l’état d’équilibre, ne produisent aucune ionisation du côté posté-
rieur d’une lame d’aluminium de 7 millimètres d’épaisseur, d’une
lame d’étain de 2~"B5 ou d’une lame de plomb de 0~"B9.Plus grande
est la densité du métal snr lequel tombent les radiations ~ et plus grand est le pouvoir pénétrant des rayons secondaires réfléchis
produits par ces radiations. Avec de très minces lames métalliques
traversées par les rayons~, l’ionisation due, au début, aux radiations
secondaires transmises, est plus grande que la perte par absorption
des rayons primaires.
WALTER MAIIOMTER. - On the number and the absorption by matter of the particles emitted by radium (Nombre et absorption par la matière des parti- cules ~ émises par le radium). - P. 181-180.
Une préparation radioactive isolée émet des rayons ~ et des
rayons ,~ ; les rayons y n’étant pas chargés, elle perd, avec les rayons ~ une charge électrique négative tandis que les rayons x ne
s’échappent pas en général au loin. Il en résulte que ce corps radio-
actif, électriquement isolé, se charge au bout de quelque temps posi-
tivement. D’après la valeur de la charge, on peut calculer le nombre d’électrons négatifs émis. L’on maintient le corps isolé dans un vase de verre mince, il faudra faire ensuite une correction pour tenir compte des rayons P absorbés par l’enveloppe de verre.
En adnlettant4, 56 . .10-1 ° unités électrostatiques pour la charge d’une particule ~, l’auteur trouve qu’un gramme de radium en équilibre
émet par seconde 3,68 10’° ou 3,41.101~ particules ~. En appliquant
la correction pour l’absorption par la paroi du verre, il arrive au
nombre 5,0 . t01 o.
~ORMAN CAMPBELL. 2013 The absorption of ~ rays by liquides (L’absorption des rayons ~ par les liquides). - P. 180-190.
Les expériences d’absorption faites sur l’eau et sur diverses disso- lutions salines laissent incertaine l’existence d’un véritable coeffi- cient d’absorption défini par une loi exponentielle. La relation entre
les valeurs de ~ (k coefficient d’absorption, et p densité) du dissolvant
P
et du corps dissous dans la solution n’est certainement pas linéaire.
338
W.-B. 1~ZOR’~O~T. - Note of the amount of water in a cloud formed by expan- sion of moist air (Note sur la quantite d’eau dans un nuage formé par l’expan-
sion d’air humide). - P. 190-192.
En supposant réversible la condensation par détente, c’est-à-dire
en admettant qu’en se refroidissant, l’air reste à chaque instant saturé, on a une limite supérieure de la quantité d’eau condensée.
J.-J. Thomson a fait le calcul en admettant une variation irréversible,
le point représentatif décrivant une corde rectiligne de la courbe de saturation, au lieu de l’arc.
En soumettant au calcul un exemple numérique traité par J.-J. Thomson,celui d’un air primitivement à ~6° C. et subissant une expansion qui augmente son volume dans la proportion de 1,36 à 1,
on trouve, dans l’hypothèse de la réversibilité :
Dans l’hypothèse admise par J .-~ . Thomson, on a :
p == 5,15 . 10 -6;
~ 2013 ! o 9 .
t == 10,2;
masse de nuage en cm2 : 4,7~ . 10’~ grammes.
Il n’y a, sur ce dernier chiffre, entre les deux hypothèses extrêmes, qu’une différence de 6 0/0.
W. WILSON. - The effect of pressure on the natural ionization in a closed
’
vessel, and on the ionization produced by the y rays (L’effet de la pression sur
l’ionisation en vase clos et l’ionisation produite par les rayons y). - P. 216-226.
L’auteur a poussé l’étude de l’ionisation naturelle en vase clos
jusqu’à des pressions plus hautes qu’on n’en avait atteintes jusqu’ici
dans ces recherches. Il est allé jusqu’à 46 atmosphères.
La courbe de variation de l’ionisation naturelle avec la pression
montre une partie constante due aux radiations émanées des parois
du vase, et une partie qui croît proportionnellement à la pression,
et qui est due principalement à l’émanation mèlée aux gaz.