HAL Id: jpa-00241643
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241643
Submitted on 1 Jan 1911
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Philosophical magazine - 1er semestre 1909
C. Tissot
To cite this version:
C. Tissot. Philosophical magazine - 1er semestre 1909. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.79-84.
�10.1051/jphystap:019110010107901�. �jpa-00241643�
de la note de 11. lVlitchell, c’est de montrer que, pour les observations solaires les plus délicates, un équatorial relativement petit n’est pas de beaucoup inférieur à un instrument beaucoup plus puissant, mais beaucoup plus coûteux.
La note contient le détail d’observations visuelles qui confirment
les observations photographiques de Hale sur l’effet Zeeman dans les taches solaires. °
Jules BAILLAUD.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
1er semestre 1909.
TAYLOR JONES. - Electrical oscillations in coupled circuits (Oscillations
~
électriques dans des circuits couplés). - P. 28.
. Le cas étudié par l’auteur est celui ou les oscillations sont excitées dans un circuit secondaire par rupture brusque du courant dans un
circuit primaire.
L’application de la méthode générale de Drude à ce cas particulier
permet de calculer en fonction du temps les valeurs de la différence de potentiel aux extrémités du circuit secondaire.
Ces valeurs sont comparées à celles que fournit la mesure des élé-
ments de courbes obtenues sous forme d’épreuves photographiques
à l’aide d’un instrument particulier précédemment décrit par l’auteur
sous le nom d’oscillographe électrostatique.
Les courbes enregistrées photographiquement présentent la forme générale que la théorie prévoit. Toutefois, les mesures précises S
montrent que si les zéros observés coïncident bien avec les zéros
calculés, il n’en est pas de méme pour les valeurs des maxima.
L’auteur attribue ces divergences à l’absorption d’énergie qui se produit dans les condensateurs à papier paraffiné qu’il a dû employer
pour réaliser les grandes capacités dont il a fait usage dans le cir- cuit primaire (9,55 et 11,87 microfarads).
La méme méthode d’enregistrement photog raphique de courbes oscillographiques a été également appliquée par l’auteur à l’excita-
£
tion d’un circuit par arc chantant.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019110010107901
80
ROBERT A On the damping of long ,yaves in a rectangular trough [Sur l’amortissement d’ondes (liquides) longues dans une auge rectangulaire].
- P. 154.
Calcul théorique d’hydrodynamique. Comparaison des résultats du calcul avec ceux de l’expérience. Les expériences étaient exécutées
avec une auge rectangulaire pleine d’eau, ayant 1521-,4 de longueur,
~4~~’,3 de largeur et de profondeur. L’une des extrémités étant soulevée de ’1 centimètre à l’aide d’un levier, on la laissait
ensuite retomber brusquement. Les valeurs fournies par observations
ne s’accordent qu’assez grossièrement avec les valeurs que donne le calcul.
Le fait serait surtout imputable à la valeur très variable de la ten-
sion superficielle du liquide dont la surface, même très propre en apparence, se trouve toujours souillée par des traces infinitésimales
d’impuretés provenant du laboratoire où l’on opère.
ÀLBERT-EpEST The coefficient of viscous traction of lead and tin
alloys (Le coefficient de traction visqueuse des alliages de plomb et d’étain). -
P. 192. ,
-
’Crouton a montré que pour certaines substances, comme la poix, prises sous forme de tiges cylindriques, l’écoule1nent visqueux peut
être regardé comme sensiblement proportionnel à la traction par centimètre carré de section droite.
Si l’on désigne par F la force de traction en dynes, par A l’aire de la section droite en centimètres carrés, par v la vitesse d’écoulement
en centimètres par seconde à la distance centimètres du point fixe, on a :
À étant un certain coefficient constant et spécifique pour chaque sub-
stance : Trouton, qui lui adonné le nom de coefficient de fraction
visqueuse, a établi qu’il était lié au coefficient ordinaire de viscosités
par la relation :
- - 3X.
1) == 3À.
L’auteur a étudié au point de vue de la traction visqueuse les
métaux mous, comme le plomb et l’étain, et leurs alliages en diverses proportions ; il est arrivé à établir les points suivants :
ù
Quand un fil de plomb, d’étain ou d’un alliage quelconque de plomb
et d’étain est étiré au delà de la limite d’élasticité, le métal subit
un écoulement visqueux et il existe un coefficient de traction vis- queuse analogue à celui qui a été envisagé par T’routon.
Ce coefficient varie avec la composition des alliages et il dépend
dans une grande mesure de la valeur de la charge.
L’expérience montre que l’influence exercée par l’étain sur la mobi- lité du plomb est considérable, tandis que l’influence exercée par le
plomb sur la mobilité de l’étain est très faible.
The inductance of two parallel wires (Coefficient d’induction mutuelle de deux fils parallèles). - P. 255.
Les formules usuelles cessent de devenir applicables quand la fréquence atteint une valeur élevée. L’auteur traite le problème dans
le cas général et donne une expression du coefficient de self-induc- tion par unité de longueur, sans doute rigoureux, mais d’emploi peu commode en pratique courante, car elle contient des fonctions de Bessel de deuxième espèce ainsi que les fonctions ber et bei de lord Kelvin.
J.-A. FLE:BlING. - A note on the photoelectric properties of potassium-sodium alloy Note sur les propriétés photo-électriques de l’alliage potassium-sodium).
- P. 286.
On sait que les métaux électropositifs perdent de l’électricité
négative quand ils sont éclairés, surtout par des radiations ultra- violettes. Elster et Geitel ont montré que l’effet était particulièrement prononcé avec les inétaux alcalins. L’auteur a étudié ce phénomène photo-électrique dans le désir de pouvoir l’utiliser à la confection de détecteurs d’oscillations électriques.
Il s’est servi de l’alliage à parties égales de potassium et de sodium.
Cet alliage, qui est liquide à la température ordinaire, s’obtient aisé-
ment en fondant ensemble les deux métaux alcalins dans un courant de gaz d’éclairage.
Il est renfermé dans un tube de verre dans lequel on fait un bon
vide. Si l’on relie à un galvanomètre sensible, d’une part l’alliage liquide à l’aide de fils de platine scellés dans le tube qui le contient,
d’autre part une plaque de platine disposée en regard et tout près de
la surface de l’alliage, et que l’on éclaire fortement cette surface à
82
l’aide d’un faisceau de lumière électrique, on constate qu’il y a pas- sage d’un courant dans le galvanomètre.
Ce courant est dû à la force électromotrice développée par l’illu- mination du métal, de sorte qu’un pareil dispositif constitue une
véritable pile photo-électrique. Ces éléments photo-électriques peuvent être associés en série comme des éléments voltaïques ordi-
naires. Leur force électromotrice est assez variable, car elle dépend,
et de la composition de l’alliage alcalin, et de la pression du gaz dans le tube, et de l’éclairement de la surface métallique. L’un des
éléments construits par l’auteur avait une force électromotrice de
0v,6 ; un autre avait une force électromotrice de 0~,4~ ; en les associant
en tension, on obtenait une force électromotrice totale de 1 volt.
Le courant dans un circuit extérieur est toujours très faible. L’élé- ment de donnait dans un galvanomètre de 180 ohms de résistance
un courant de 5,4 microampères, ce qui correspondait à une résis-
tance intérieure de 74.000 ohms.
Le sens du courant dans le circuit extérieur est tel que le platine
est le pôle négatif et l’alliage potassium-sodium, le pôle positif de
l’élément : c’est l’inverse de ce qui se produirait avec un électrolyte.
Ce courant croît rapidement quand l’éclairement de la surface
métallique augmente. Les radiations seules efficaces sont les radia- tions très réfrangibles de l’extrémité du spectre lumineux et, surtout, les radiations ultra-violettes.
La valeur de la pression du gaz à l’intérieur du tube exerce une
grande influence sur le phénomène. Pour qu’il commence à se pro-
duire, il faut que cette pression soit inférieure à £ de millimètre.
100
Le courant va en augmentant rapidement quand la pression diminue,
passe par un maximum pour une pression voisine de 1 1000 de milli-
mètre, et diminue ensuite pour atteindre une valeur finie aux pres- sions les plus faibles que l’on puisse réaliser.
R.-W. WOOD. - Note on the theory fo the greenhouse (Note sur la théorie
de la « serre ». - P. 319.
L’auteur combat l’interprétation que l’on donne en général de
l’élévation de la température à l’intérieur des enceintes couvertes de vitres de verre (cloches à melons, serres) en attribuant le phénomène
à l’athermancie du verre pour les radiations obscures. Il cite diverses
expériences où il a obtenu les mêmes élévations de température en
substituant à des vitres de verre des plaques de sel gemme, c’est-à-
dire d’une substance parfaitement diathermane pour les radiations obscures.
L’échauffement de l’air serait simplement dû à la convection, et la
chaleur resterait confinée à l’intérieur de l’enceinte avec la masse
même du gaz. Il suffit, en effet, de permettre à la circulation de l’air de se produire entre l’intérieur et l’extérieur pour que l’élévation de
température devienne insensible.
CHARLES The use of the potentiometer on alternate current cir-
cuits (L’emploi du potentiomètre pour circuits à courants alternatifs). - P. 402.
Le procédé est une méthode de réduction à zéro qui consiste à
équilibrer le courant à mesurer par un courant alternatif connu :
l’observation de cet équilibre s’opère à l’aide d’un galvanomètre
à vibrations de Rubens ou un galvanomètre bifilaire de Campbell.
Le dispositif imaginé par l’auteur permet de donner aux forces électromotrices que l’on compare des fréquences identiques et une
même phase.
J.-A. POLLOCK, WELLISCH et A.-B. RANCLACD. - The relighting of
the carbon arc (Le rallumage de l’arc au charbon). - P. 449.
’
>,
Le rallumage d’un arc après un certain temps d’interruption dépend non seulement de la valeur du courant et de la longneur
de l’arc, mais surtout de la différence de potentiel qui existe
entre les électrodes au moment où le circuit est fermé à nou- veau.
L’objet des présentes expériences est de rechercher la relation qui
existe entre cette différence de potentiel et la durée d’interruption de
l’arc. Cette relation est donnée pour différents régimes de l’arc au
carbone par une série de courbes qui indiquent nettement l’existence d’une caractéristique critique.
La durée maximum d’interruption de l’arc dans les conditions des
expériences était parfaitement définie et très constante : elle attei-
gnait environ 0,002.
La question actuelle présente une analogie étroite avec celle de la
84
transformation spontanée d’une décharge non lumineuse en décharge
lumineuse dans l’air à la pression ordinaire, question dont l’étude
a été précédemment faite par l’un des auteurs dans le cas où l’élec- tricité négative passe d’une électrode de carbone chaude à une élec- trode froide.
Toutefois, comme les deux électrodes sont ici à la même tempéra-
ture, le changement de nature de la décharge au moment de la
fermeture du circuit ne se présente plus tout à fait d’une manière aussi simple à cause de la présence d’ions, tant à la surface de l’anode
qu’au voisinage immédiat de la cathode.
LEWIS. - An expérimental investigation of Gibbs’s theory of surface- concentration, regarded as the basis of absorption (Recherche expérimental
sur la théorie de la surface de concentration de Gibbs, considérée comme base de l’absorption). - P. 466.
Le mode opératoire est le même que celui qui a été employé par l’auteur dans un précédent mémoire (Phil. Mag., avril 1908) sur le sujet, et auquel le présent travail fait suite.
Les conclusions principales sont les suivantes :
1° La caféine en solution aqueuse obéit quantitativement à la loi
de Gibbs ;
2° Les sels inorganiques ordinaires, - chlorure de potassium,
nitrate d’argent, chlorure de baryum, chlorure de cuivre, - sont
absorbés en quantités de l’ordre de grandeur de celles que permet de calculer les relations de Gibbs. Les valeurs détermi- nées par l’expérience sont toutefois toujours supérieures à celles que fournit le calcul ;
La divergence la plus grande est donnée par la soude caus-
tique ;
3° Les sels organiques complexes, - glycocholate de soude, oléate
de soude, rouge Congo et méthylorange, - présentent des diffé-
rences beaucoup plus considérables entre les valeurs observées et calculées.
Les résultats des mesures d’absorption de ces diverses sub-
stances sont donnés dans des tableaux joints au mémoire.
C. TISSOT.