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Philosophical magazine; - T. X : année 1905, 2e semestre

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HAL Id: jpa-00241124

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241124

Submitted on 1 Jan 1906

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Philosophical magazine; - T. X : année 1905, 2e semestre

C. Tissot

To cite this version:

C. Tissot. Philosophical magazine; - T. X : année 1905, 2e semestre. J. Phys. Theor. Appl., 1906, 5

(1), pp.425-438. �10.1051/jphystap:019060050042500�. �jpa-00241124�

(2)

425

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

T. X : année 1905, 2e semestre.

1B . W ~T~~B. 2013 The Determination of the Moment of Inertia of th·~

ll"ed

III

thé Mleasurement of the Horizontal Component of the E~rtL - 1

i 1

1 Detcrttlinatiun du moment d’inertie des aimants employés pour l.t mesure de la composante horizontale du champ terrestre).

-

P. 130.

Pour déterminer le moment d’inertie du barreau des magnéto-

mètres, on procède généralement en faisant osciller le barreau seul, puis après lui avoir ajouté une surcharge constituée par un cylindre

de laiton dont le moment d’inertie est calculé d’après ses dimen-

sions. Cette méthode suppose que la densité de la masse addition- nelle est parfaitement uniforme et peut occasionner des erreurs.

Afin d’éviter ces erreurs, auxquelles l’auteur attribue des diffé-

rences qui ont été constatées entre les magnétometres employés

dans les observatoires de l’Inde et les étalons de Kew, il propose de munir les magnétomètres de masses additionnelles dont les moments d’inertie auront été déterminés au préalable expérimen-

talement par comparaison avec un barreau d’inertie étalon.

L’auteur donne la description d’un appareil à oscillations étrier supporté par un fil de quartz) permettant de déterminer avec préci-

,

sion le moment d’inertie de l’étalon, et donne les valeurs compara- tives obtenues pour différents barreaux conservés u Suulh hensington

et à h;ew.

JfllIB àI>Ill10ii’. - On the Lateral Vibration of Bars of [niI’01’1I1 and V.a yy 8edl’lllal A)’ea (Sur les vibrations transversales des ~rmr~~w de "lit III Il uni- forme ( t de section variable).

-

P. 113.

L’équation des verges vibrantes,

on y représente l’amplitude il une distance .r d’ 1’>iigiii>, (1(1111(’1

la solution ~~n~rale:

j - A sin u.T + n cos ~ + C sin fi :J..1’ -; I ) ces Il u.t’ .

Dans le cas où la verge a une section uniforme, le calcul des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050042500

(3)

426

valeurs numériques n’offre pas de dif’ticultë en général. Il n’en est pas de même quand la section est variable, ou que la densité et l’élas- ticité n’ont pas la même valeur aux différents points.

L’auteur donne une méthode de calcul approchée qui permet de

traiter facilement non seulement les cas principaux, mais aussi ceux

qui offrent certaines difficultés analytiques dans la méthode générale.

Si l’on désigne par ~~ l’amplitude du mouvement à une distance z

de l’origine, et par y, l’amplitude à l’origine, supposée être l’am- plitude maximum, on a :

relation équivalente à :

D’autre part, on a :

(M, moment des forces élastiques longitud inales ; -, E, module d’élas- ticité ; I, moment d’inertie de la section ; d‘’ ~ J~ inverse du rayon de

dx

courbure).

M peut s’exprimer en fonction de y’ yz, ainsi que de la densité y,

et de l’aire de la section droite.

Yi

On suppose y = f(x) de la forme d’une fonction entière en prenant

un nombre suffisant de termes dans le développement pour pouvoir

satisfaire aux conditions aux extrémités.

Ainsi, pour la verge libre-fixée, on fait :

y

=

A + I3x + C~r’ -~- Dx3 -~- Exi,

les coefficients étant déterminés par les conditions aux extrémités.

La valeur obtenue pour y est substituée dans le second membre de

l’équation (2), qui s’intègre par des quadratures simples et fournit

une seconde valeur de y plus approchée.

Cette valeur peut être traitée comme la précédente, et l’on procède

ainsi par approximations successives.

En fait, la seconde approximation donne des valeurs déjà très

voisines de, valeurs exactes.

(4)

427

La période est fournie par la relation :

EU R B HTOB; et A.-B. G.àRRETT. - Vibrations Curies simultaneously ubtained

1 [l’Ill

a

N1>noc]ior1 sound-Box and String (Courbes, obtenues simultallé ille ilt, des vibratums d’une corde et de sa caisse de résonance . - P. 149.

Le problème de la vibration d’une corde a été complètement traité théoriquement et expérimentalement notamment par Helmholtz).

Nlais on doit noter que le son que reçoit l’oreille ne lui parvient qu’après avoir été transmis successivement par les chevalets, la table

de la caisse d’harmonie et l’air contenu dans la caisse même. Ces différentes vibrations n’ont pas les mêmes qualités que celles qu’exé-

cute la corde, c’est-à-dire ne sont pas composées des mêmes termes

de la série de Fourier.

Les auteurs se sont proposé de rechercher les changements qu’apporte dans les vibrations le passage par les différents inter- médiaires nécessairement employés pour les rendre perceptibles.

Les mouvements de la corde et de la table de la caisse d’harmonie sont enregistrés simultanément par la photographie. Pour l’enregis-

trement des mouvements de la corde, on employait la méthode de

Krigar-Menzel et Raps. L’image d’une fente fortement éclairée est

projetée sur la corde, et à angle droit avec elle. Cette image est uti-

lisée comme objet pour donner, sur une pellicule photographique

entraînée par un tambour, une seconde image réelle brillante sur

laquelle se détache l’ombre de la portion vibrante.

Le mouvement de la table d’harmonie est enregistré à 1"aide d’une

pièce légère à trois pieds (en aluminium). Deux des pieds sont respec-

tivement engagés dans une fente et un trou pratiqués dans une pièce

massive et fixe, le troisième repose sur une glace mastiquée sur la

table vibrante et porte un miroir concave.

On réalise ainsi par le dispositif

-

trou, fente, plan

-

une sorte

de levier optique capable de renvoyer sur une plaque sensible un

étroit pinceau de lumière.

L’amplification du mouvement, qui est de ~,9 pour la corde, se

trouve porté à ïno pour la caisse sonore.

Une série de planches photographiques très claires montre les

aspects des mouvements respectifs selon que la corde est déplacée

(5)

428

sans vitesse initiale, pincée ou frappée en différents points de manière

à amener la prédominance de tel ou tel harmonique.

h. 11~ a B I) ~. - A Portable ~~·ro-mer~~uri~.l Tide-Gauge

~lart’graphe transportable à Il1anUlIlètl’c,. - P. 253.

L’appareil, qui est une modification du marégraphe de Seibt, est

un marégraphe plongeur.

Une cloche métallique lestée et ouverte à la partie inférieure repose

sur le fond. Selon la hauteur de marée, l’air qu’elle contient est plus

ou moins comprimé. La pression est transmise par un tube de plomb

de 3 millimètres de diamètre à un manomètre à mercure à air libre.

L’enregistrement est opéré sur un tambour mobile à l’aide d’un index d’aluminium fixé à un flotteur d’ébonite porté par le mercure de

l’une des branches du manomètre.

Une relation facile à établir montre que le déplacement du mé- nisque du mercure demeure sensiblement proportionnel à la variation du niveau de l’eau tant que le volume de l’air contenu dans le tube est faible par rapport à celui de la cloche.

Le calcul montre que les corrections dues à la variation de la tem-

pérature de l’eau et aux variations de la pression barométrique sont

en général assez faibles pour pouvoir être négligées.

Il.-N°. > 1°,iNF011’1’. - .~ new- Furm of Pyknonleter (Nouvelle forme de densin1t’tre),

-

P. 269.

.1.-v. DEBMB(.. 2013 A Simple Method of Determining tille Radiation (~nst.-mt : aui(a1~1~~ rflr

a

Lahoratory Experiment (Méthode simple pour 1.lcritiiiii> lu .«ii>1,iiit> 1, 11/ >iinei»eiit commode pour un laboratoire).

-

p, 210.

Le principe de la méthode est le suivant :

Un disque d’argent de dimensions connues est recouvert par un radiateur hén1isphériquc noirci intérieurement et en occupe le

centre.

Le disque d’argent se trouve, au début de l’expérience, à la tempé-

rature extérieure.

Il est protégé par un t’lcran constitué par une feuille de nickel. Le radiateur hémisphérique forme le fond d’un manchon métallique dans lequel on peut faire circuler un courant de liquide ou de vapeur afin

de la 1»~otE~~~ Ü une température déterminée.

(6)

429 Le radiateur n’est porté sur le disque d’argent que lorsqu’il a

atteint une température bien constante. Pour faire 1‘obser~ ation, on

enlève l’écran de nickel. La tCInpérature clu disque s’élève progres- sivement. et on en suit les variations à l’aide d’un couple thermo- t>1>.ti,1,jii,> ar~ent-constantan) dont les fils sont soudés au disque. Si

l’on désigne par C la capacité calorifique du disque, par A la surface

exposée au rayonnement, par R et R, les rayonnements respectifs

du disque et du radiateur par unite de temps, on a :

dT

t~Tl

,

représentant la variation de température initiale.

dL

Selon la loi de Stefan, on a : -.

T et 1’, étant les températures absolues respectives du disque et

du radiateur hémisphérique.

Par suite :

-

... ~...

Un galvanomètre d’Arsonval est intercalé dans le circuit de l’élé- ment thermo-électrique.

En notant les déviations successives du spot à intervalles de temps égaux, on oltient la valeur de diT et l’on calcule ais~.’l~’Ilt ~ .

c t

La moyenne d’un grand nombre de mesures concordantes eiïec- tuées en prenant successivement pour la température T, des valeurs du : 1>1’ eau bouillante), ï ~3°,~ (alcool bouillant), :>7° (acétone louil-

l;~ ~ ~ 1 0 glace fondante’, a donné pour « la valeur

2013

qui cyon-

.>i1> avec la valeur r¡ === ~,3 ~ donnée par 1B.llrlLaulll (’"nnnL’ r,;iiltat

d’expériences plus complètes.

.1 1, FLLBHB..

-

011 the Itnim 1,,lNNt>o>ii ttn- :B1".111 ~ywrmul iii,1 [11. BB"111 1I«rizoat~l Candie-PoBB l’l’ 111’ llll’andl’~4’cllt I.1~-~ iri~~ 1, imj,

~m

k 1 ¡¡lllllrt Dttrr l’intensité moyenne ~pht’)’)’)n’ et 1W U~~mof~ h~sn;~~oi ~I~~ m,~wm~~~ 1>, la III 1’" S ( .1 e et l’Í fI 11 (’ ~ ;’1 in.an1>;c>ii.,> .

-

P. :! LI ~ .

Il résulte de mesures effectuées par M. Dyke sur différents types

de lampes à incandescence qu’il existe un rapport constant entre

r 11 l t , ’ Il’’ i té moyenne horizontal’ s~ nt I1L1!’ eu faisant tourner la lampe

(7)

430

autour d’un axe vertical et l’intensité moyenne sphérique. Les

minations expérimentales donnent au rapport la valeur de 0.~ . ~..

calcul très simple permet de retrouver ce résultat si l’on suppose que la longueur du filament soit faible par rapport à la distance de l’écran

photométrique et que la loi du cosinus soit vérifiée.

Pour un court filament vertical, on a en effet pour expression du

flux total reçu par une surface sphérique de rayon r ayant le milieu

du filament pour centre :

en désignant par I, l’intensité moyenne sphérique, et par 1,,,, 1 Ïn- tensité moyenne horizontale, c’est-à-dire celle qui se trouve déter-

minée quand on imprime une rotation au filament.

Or,

La concordance des résultats de l’expérience avec le calcul montre

que la loi du cosinus s’applique très exactement. Dans le cas où l’on

ne peut considérer la longueur du filament comme très faible par

rapport à la distance de l’écran photométrique, le calcul permet de déterminer aisément le facteur de correction.

Pour un filament recourbé en boucle simple (forme de fer à che- val), on a ainsi :

où m représente la moitié de l’angle sous-tendu par le filament entier du centre de l’écran photométrique.

G.-B. h~ hE. - On the Flux of Light from the Electric Arc with ~’ar~’l(1~~ 1,

u

Suppty (Sur le flux émis par un arc électrique pour différentes puis~am e~

fournies).

-

P. 21 f .

L’auteur a tracé une série de courbes donnant la relation entre

l’intensité moyenne sphérique et le nombre de watts consommés

dans l’arc, tant pour des courants continus que pour des courants

alternatits.

(8)

431 Il a cherché à comparer l’efficacité des arcs continus et alternatifs

en tant que sources lumineuses pour diverses puissances, en donnant

la valeur de l’intensité moyenne sphérique par watt.

L’intensité moyenne sphérique était directement mesurée au moyen d’un photomètre intégrant dont la partie principale se compose d’un système de miroirs disposés en demi-cercle, de manière à ce que la lumière émise par une source placée au centre soit renvoyée sur un

écran placé également au centre sous le même angle que l’angle

d’émission de la source.

Pratiquement, pour opérer les mesures, on se sert d’une lampe à

incandescence comme étalon secondaire. Comme on est alors obligé

de placer la lampe tout près de l’écran photométrique (pour des arcs

d’une intensité moyenne sphérique de 2.000 bougies), il est nécessaire d’apporter une correction à la distance mesurée du filament à l’écran pour tenir compte de l’angle sous-tendu par le filament.

Les comparaisons ont été étendues à des arcs dont les longueurs

variaient de im’~,6 à 9 millimètres, par fractions de imm,6 environ.

Les principaux résultats obtenus sont les suivants :

Il Les courbes représentatives de l’intensité moyenne sphérique en

fonction des watts dépensés sont des lignes droites, aussi bien pour les arcs alternatifs que pour les arcs continus ;

2° Ces droites ne passent pas par l’origine, c’est-à-dire qu’à une

intensité infiniment petite correspond une dépense de puissance finie

de 20V à 400 watts selon la longueur de l’arc. Cette dépense, qui correspond vraisemblablement à l’énergie chimique due à l’évapora-

tion du carbone dans le cratère, est la même pour les arcs alternatifs et les arcs continus ;

3° Pour des arcs d’une longueur supérieure à 3°"",2, le rapport du rendement lumineux des arcs continus et alternatifs est de 3 à ~?.

Mais, pour les arcs plus courts, les rendements lumineux tendent d’abord vers l’égalité, puis l’avantage passe à l’arc alternatif pour

une longueur de i~"B6.

Le calcul permet de retrouver ce résultat en tenant compte des

positions relatives du cratère et des crayons formant écrans. Il

montre notamment qu’il doit y avoir égalité de rendement lumineux

pour une longueur d’arc égale à ~?’nm, 7.

(9)

432

W-.-_~. I’I~IC;E.

-

Tllr EI~~~~tri~°;~1 Résistance of a Conductor the Measure of the I.LIi‘l’~’Ilt ~l i~·ln~ Uttii-ati"!) de la variation de résistance d’un courant conduc- teur pour uhtcrur la valeur du courant).

-

P. 352.

1::tIlJL’ L’ 4i,j>ositifs permettant d’utiliserlavariation de résistance

produite par réchauffement d’un fil pour obtenir avec une certaine

précision la mesure du courant. Les expériences ont été effectuées

avec des filarnents de lampes à incandescence, et avec des fils de pla-

tine dans 1 air et dans le vide.

On pent compter sur une certaine régularité dans l’emploi des

filaments de lampes, à condition de ne pas dépasser une centaine de

milliampères. Les courbes du courant en fonction de la résistance d’un filament ne subissent que des variations assez peu importantes

avec le temps pour qu’on puisse s’en servir pratiquement. Pour

obtenir quelque précision, il faut avoir recours au platine pur.

Pour les fils de platine, il y a lieu de noter l’accroissement rapide

de la résistance du fil qui se produit pour un courant donné quand

on diminue la pression du gaz dans le récipient qui contient le fil. Cet accroissernent de résistance, qui est très notable pour les faibles

pressions, pourrait être utilisé comme moyen de jauger les vides

élevés.

En tous les cas, pour obtenir des résultats comparables, il faut disposer les conducteurs dans des récipients relativement voluini-

neux et parfaitement vidés.

Les lampes à incandescence conviennent pour les faibles courants et les voltages élevés, les fils ou lames de platine pour les courants

plus intenses et les bas voltages. Quand on se sert du platine, il

faut avoir soin de faire rougir au préalable le fil dans le vide afin d’éliminer les gaz occlus.

A.-M. V‘~ iI~’l’II1 Bt;’l’t >B . 2013A Fllnll.1.nll’nt~1 Escriment in Etectrn’itv Luc uBIo 1 lt’llt’c’ 1’>n1;iiiieiit?l> 1 >1>«ii.ii’ité .

--

P. :)"-(1,

L’objet de 1"e~.pc’.~rience en question consiste à rechercher s’il se

produit entre des réglons de l’espace à potentiels électrique différent

des modifications susceptibles de provoquer une différence de marclie

entre deux faisco.nix lumineux qui les traversent.

Un rcfractoniL’trc inLl’1 Iur~t~ti~~l ~.~5t cwii>liluc deux- tubes métal-

(10)

433

liques parallèles (ou plutôt par les deux portions d’un même tube de laiton séparées par une cloison d’ébonite longitudinale’ dans 1 axe desquels on fait passer les faisceaux fuurnis par deux fentes voisines éclairées par une lampe Cooper-IleByitt.

On crée à l’aide d’une machine statique une différence de potentiel

O de Utl.(WU) volts entre les deux tubes. Cette différence de potentiel

tombe brusquement à zéro quand la décharge se produit entre les

éclateurs de la source.

L’expérience n’a permis de constater aucun déplacement des

C)

franges. Un déplacement de - de millimètre étant aisément obser-

vable, la longueur du tube étant de 152 centimètres et la longueur

d’onde de la lumière utilisée égale à 51 . i0w centimètres, une variation de vitesse de ~i ~ 53 10-CI eût été appréciable.

Louh BLYTHSWOOD et S. ALLEN. - DeByal"s l4iethod of producing Iligli ~’a~~u3 (Méthode de Dewar pour la production de vides élevés).

-

P. ~9’i.

C’est le procédé déjà indiqué, qui consiste à absorber les gaz par du charbon refroidi dans de l’air liquide.

Eu employant une quantité suffisante de charbon, on arrive aisément à obtenir le vide de Crookes dans des ampoules de cij>«1>i l Ilt~t~llJlf’.

La durée de l’opération ne dépasse guère uiie demi-heure.

On a cherché à déterminer la loi de l’absorption de l’air par le charbon refroidi à la température de l’air liquide.

En opérant en présence d~lill grand excès d’air, on trouve que le volume de gaz absorbé par le charbon est sensiblement indépendant

de la quantité de gaz contenue dans l’appareil.

Le volume absorbé augmente cependant un peu avec la pression.

Ainsi grammes de charbon absorbent 18 centimètres cubes d’air à la pression de :393 millimètres, et ~2’°~.3 ii la pression 1> 7d" ~nilli- 111;’t l’l’...,.

()11 a déterminé la vitesse d*absorption de l’air par le charbon 1>1°1>1li t’n relevant de 30 secondes en 30 sec>ii1>, la vah ur de la pression du gaz. Les observations s’accordent bien av ec la relation :

où p - p,, représente au temps t rQxcès de la pression sur la i

.

Il

J. de l’l~ys., 4- série, t. V. (Juin 1906.)

-

(11)

434

~ finale, ce temp5 étant compté à partir du moment où l’on fait 1 appli-

cation de l’air liquide.

L’observation précédente se rapporte au cas de charbon mis en

contact avec de l’air en vase clos. En opérant avec de l’air à pression

constante t.pression atmospliérique , on obtient une relation

a

de la même forme que celle qui a été donnée ci-dessus, entre le temps t, et le volume (1 - ce) qui reste à absorber pour atteindre

l’équilibre final.

La valeur numérique de la constante ~ demeure sensiblement la

même, ce qui indique que, dans les limites des expériences, la rupi-

dité de l’absorption est indépendante de la pression.

On obtient encore des relations de la mème forme quand on étudie l’absorption d’un volume limité de gaz par un grand excès de char-

bon. Ainsi, la pression à un instant t est bien représentée par la

relation

qui est exactement la même que celle qui a été donnée plus haut,

po devenant négligeable dans le cas présent. On doit donc considérer

chaque élément de cliarbon (vraisemblablement chaque élément superficiel) comme capable de fixer une quantité déterminée de gaz, cette quantité étant indépendante (ou presque) de la pression.

H.-V‘l. WO~D. - The Fluorescence of Sodium vapour and the Resonance lzadia- tion of Electrons (La fluorescence de la vapeur de sodium et la résonance des

électrons).

-

P. 513.

Les tliéories modernes de l’absorption amènent à la conclusion

qu’un électron doit rayonner une portion de l’énergie qu’il reçoit quand il est excité par une vibration de même période que la sienne.

En d’autres termes, on doit retrouver en optique les phénomènes généraux de la résonance.

Les tentatives qui avaient été faites jusqu’ici pour déceler une émission latf~rale de lumière jaune, quand du sodium en vapeur

reçoit et absorbe des radiations jaunes (émises par du sodium),

étaient restées infructueuses. L auteur est parvenu à mettre le plié-

nomène en évidence.

Le dispositif le plus simple consiste à ,.B.1 tIrer latéralement, à

(12)

435 l’aide d*uri pinceau de lumière jaune intense fourni par une len- tille L, un tube à essai ferme par une g-lace ab. C(’Ilt{’llant un Illlll’- ceau de sodium, et dans lequel on a fait le vide .11l,’"-i ’empiétement

que possible) par un tube t.

En chauffant le tube, on vaporise progressivement le sodium, et

l’on observe, en regardant par la glace al,, une magnifique émission

de lumière jaune qui prend naissance dans une couche d autant plus

mince que la densité de la vapeur est plus grande. C’l’st-Ù-dirp que l’on chauffe davantage.

Ce dispositif peut être perfectionné en remplaçant le tube de verre

par un tube d’acier fermé par des glaces et substituant au faisceau de la lentille L un pinceau de lumière monochromatique provenant

d’une région bien délimitée d’un spectre pur.

La lumière émise par la vapeur de sodium est alors examinée

au spectroscope. Dans ces conditions, on observe les phénomènes

suivants :

Il Quand la lumière excitatrice est la lumière monochromatique

du sodium, le spectre de

«

fluorescence » se compose uniquement

d’une bande diffuse qui occupe la place de la raie D, et que l’on

parvient à séparer en deux bandes distinctes correspondant à D~ et D~.

Ces bandes n’apparaissent que si la lumière excitatrice contient la

longueur d’onde de D et représentent donc bien l’émission de radia- tions d’électrons excités par des vibrations de même période que leur période propre;

2’° Quand la lumière excitatrice est blanche, le spectre de fluores- cence, très complexe, est constitué par un grand nombre de lignes

diffuses, distribuées dans les régions vert jaune est vert h}ptl en

groupes ou bandes qui vont en s’élargissant du cutc de la région

bleue. Irrégulièrement distribuées dans le bleu et le vert, les bandes sont régulièrement espacées dans la région vert jaune et donnent

aii spectre une apparence cannelée;

.~ » 1 1 , ,c une lumière excitatrice munocliromatitylh

>

1 , > 1 1 ç i > i i> 1’, ,ii 1>

différente de D), on ol)tient en titi ~1)tBI.trl’ d’llll aspect ana-

logue à celui que fournit la lumière blanche. Le~ bandes paraissent changer rapidement de place quand on modifie It~g’t"I’I’Intll1f la IIII1-

gueur d’onde de la lumière incideiit~,. Mais

c,~

ii’,,t qu’un’- y~itm~t’r~a=y,

car les lignes dont ell~s S0 composent dl’llll’111’l’I11 l’al’raitl’II!’"

f

i~t-’~S

l’! ¡ l j !’’’ Il V e n l se u 1 L’Ill Í ’ 1 il d t > ~ i,’~lI’liltl~tll~ 1>,j>>;li,-e, el iiit>ii,1 ,

1

(13)

436

J.-A. HARKER. 2013 TI)o SpeciHc He3t of Iron at Iligh Temperature (Chaleur ’pl’ci1ique du fer à haute teii-ipérature’. - P. 430.

La connaissance de la chaleur spécifique du fer aux températures

élevées présente une certaine importance en métallurgie. Les seules

valeurs numériques un peu récentes que l’on possède sont celles de

Pionchon. Mais, comme Pionchon se servait d’une valeur incorrecte de la chaleur spécifique du platine ~d’après Violle), puisque cette

valeur le conduisait à fixer le point de fusion de l’argent à ~0~°, tandis qu’on sait depuis qu’il est compris entre 955° et 962°’1 il en

résulte que.les valeurs qu’il donne doivent subir une correction.

D’autre part, il a éprouvé de grandes diflicultés à pousser les mesures

au delà de 900°. L’auteur a repris ses mesures en opérant par une méthode calorimétrique. Le calorimètre est un calorimètre à eau

ordinaire. L’échantillon est porté à la température voulue dans un

fourneau tubulaire chauffé électriquement, que l’on amène rapide-

ment au-dessus du vase calorimétrique quand la température voulue

est atteinte. La tE mpérature de l’échantillon est donnée par un couple thermo-électrique enfermé dans un tube d’acier.

Pour pouvoir projeter très rapidement l’échantillon de métal dans le calorimètre, cet échantillon est suspendu à une boucle de fil fin

de platine qui peut être fondue instantanément au moment voulu par le passage d’un courant. Il est indispensable de protéger le fer

de l’oxydation. On a essayé de le placer dans des tubes de quartz,

mais le quartz se brise en tombant dans l’eau froide du calorimètre.

On réussit à éviter cet accident en faisant tomber l’enveloppe de quartz dans un vase métallique mince, contenu dans le calorimètre et rempli de magnésie calcinée en poudre fine. Une couclie épaisse

de magnésie en poudre se laisse traverser aisément par un corps un peu lourd qu’on laisse tomber à la surface. L’échantillon se trouve

ainsi immédiatement enrobé après sa chute et prend rapidement la température du calorimètre.

L’enveloppe de quartz présente cependant un inconvénient, car sa

conductibilité est faible, et l’équilibre de température s’établit trop

lentement. On obtient de meilleurs résultats en plaçant le fer dans

une enveloppe de porcelaine vernie.

Les valeurs obtenues par l’auteur concordent assez exactement

avec les valeurs numériques données par Pionchon (corrigées

conlme il a été dit ci-dessus) jusqu’à la température de 900°.

(14)

437 La chaleur spécitique, qui a la valeur de U.ll:0

a

?(~~1°, va en crois- sant jusqu’à H:50° elle atteint la valeur de 0,1647, puis diminue

ensuite pour atteindre la valeur de 0,1534 à i. 10C)I. Ce dernier résul- tat mériterait confirmation.

K. HOXDA et S. slilàiizu,

-

on tli> XIInPtîz«iti>n iii1 tt- ’

,ige of Length in Ferromagneti(’ :Blc.t.d... ,lIld .Bllu.B

s

al Telllpl!rall1l’t

-

- 186.

;it + 1.~200’ C. (Sur l’aimantation et la variation magnétique de longueur dan"

les métaux ma~nétiym~~ et les alliages entre les températures de

-

i8t.i° et + i.-200" C.). -- Deux mémoires. - P. 612.

Les auteurs ont étudié les propriétés magnétiques de cinq métaux (fer de Suède, acier au tungstène, nickel-cobalt) et de douze

aciers au nickel (mis à leur disposition par )1. Ch.-Éd. Guillaume . Les éprouvettes avaient reçu la forme d ellipsoïdes allongés (grand

axe, 20 centimètres ; petit axe, 1 centimètre j disposés le grand axe

vertical. On opérait par méthode magnétométrique, le champ variant

de 1 à 750 environ.

Les résultats, qui sont consignés dans des tableaux, peuvent être

résumés brièvement comme suit :

,

Pour le fer, l’acier au tungstène et le nickel. le refroidissement dans l’air liquide diminue l’aimantation dans les clamps faibles et

l’accroît dans les champs intenses; cet effet d’inversion se produit

pour un champ de 11~i gauss avec le fer doux.

Pour le cobalt, l’effet produit est toujours une diminution de l’ai- mantation, et l’aimantation ne reprend pas, par réchauffement ultu-

rieur, sa valeur primitive comme avec les trois autres métaux.

Les résultats obtenus avec les aciers au nickel contirm(,nt les recherches antérieures. L’aimantation des alliages dont la h nuur en

nickel est supérieure à 26,64 0/0 est réduite dans les champs faibles,

et accrue dans les champs forts. Pour les alliages de teneur infé-

rieure à 26,64 0/0, l’aimantation augmente toujours par le refroidis- sement. Dans les alliages irréversibles, l’aimantation après refroi-

dissement et retour à la température ordinaire peut atteindre une valeur supérieure à celle qu’elle prend dans l’air liquide.

Le refroidissement dans l’air liquide amène un accroissement de

l’hystérésis, sauf pour les faibles inductions avec le fer doux. 1)’tine manière générale, on peut traduire les phénomènes en dl--,~ilit que Faction de l’air liquide produit un effet de trempe.

Les observations aux températures élevés sont conformes aux

(15)

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nombreuses observations antérieures. Pour certains aciers au nickel.

l’irréversibilité des courbes de l’aimantation en fonction de la tem-

pérature conduit à ce résultat curieux qu il est possible de donner à

un échantillon une valeur d’aimantation quelconque à la tempéra-

ture ordinaire, à la condition de lui faire parcourir un cycle conve-

nablement choisi.

Il existe donc pour ces aciers, non pas seulement deux états

d’équilibre stable, mais une infinité. C. TISSOT.

-THE ASTROPHYSICAL JOURNAL;

T. XXI ; 1905.

Ai.tHLh ~CHUSTER. 2013 Radiation through a foggy atmosphere (Le rayonnement à travers une atmosphère brumeuse). - P. 1-22.

Dans l’étude de la transmission de la lumière à travers une masse

de gaz, on ne considère d’habitude que les effets d’absorption et

d’émission et l’on néglige ceux de diffraction. Cependant, quand la

masse absorbante contient de fines particules en suspension, la dif-

fraction que celles-ci produisent change le caractère de la radia- tion transmise. M. Schuster discute les conditions suivant les-

quelles une masse de gaz rayonnante produit des spectres de raies brillantes ou sombres si l’on tient compte de cette influence.

Les équations de M. Schuster réduites à des cas simples montrent qu’une couclie infiniment épaisse d’un gaz lumineux, à température uniforme, donne toujours un spectre de raies brillantes, et ne peut

pas s’assimiler à un corps noir comme cela serait en l’absence de

-

diffusion,. Voici une démonstration élémentaire de ce fait en contra- diction avec la théorie ordinaire :

Soit deux radiations homogènes ayant des pouvoirs émissifs et

absorbants très différents. Celle pour laquelle ces pouvoirs sont les plus grands ne provient que d’une mince couclie de gaz, le rayon- llt’I11~’Llt des autres couches étant absorbé ; la deuxième proviendra

d’une couche beaucoup plus épaisse. La tliéorie indique d’ailleurs

que, quel que soit son pouvoir émissif, en accroissant son épaisseur,

le gaz donne la même radiation qu’un corps noir à la même tempé-

rature : mais introduisons 1 effet de la diffraction en plus de celui

de l’absorption, La première radiation en sera peu affectée, puis-

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