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Il nuovo cimento. T. X, 2e semestre 1899

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HAL Id: jpa-00240453

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Il nuovo cimento. T. X, 2e semestre 1899

G. Goisot

To cite this version:

G. Goisot. Il nuovo cimento. T. X, 2e semestre 1899. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1), pp.357-368.

�10.1051/jphystap:019000090035701�. �jpa-00240453�

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357 E. MERRITT. 2013 The resistance offered by iron Nvires to alternating curr ents

(Résistance du fil de fer aux courants alternatifs). - P. 294-299.

On fait usage d’un pont de Wheatstone, dont un des bras est formé du fil à étudier ; le galvanomètre peut être remplacé par un

téléphone. Les résultais obtenus présentent une médiocre précision;

mais ils permettent toutefois de se rendre compte que les détermina- tions théoriques faites en supposant une perméabilité constante ne

rendent pas compte des effets réels.

0. GAGE et H. L A WRENCE. - An investigation on the magnetic qualities of building brick (Propriétés magnétiques des briques à bâtir). - P. ~0~-309.

Les briques étudiées étaient, pour la plupart, des aimants perma- n ents, de moment faible et variable. Leur magnétisme était affecté

par la chaleur et par un champ magnétique puissant. Ces effets sont liés à la présence d’oxyde de fer magnétique.

L. HOULLEVIGUE.

IL NUOVO CIMENTO.

T. X, 2e semestre 1899.

S. LUSSANA. - Influenza della pressione sulla resistenza elettrica dei metalli

(Influence de la pression sur la résistance électrique des métaux;. - P. 73.

Les fils, dont on mesure la résistance par le pont de Wheatstone,

sont comprimés dans un bloc laboratoire Cailletet. L’auteur a négligé

la variation de volume due à la pression, à cause du petit nombre

des coeificients de compressibilité connus et de l’incertitude de leur valeur. Les métaux étudiés sont le platine, l’argent, le cuivre, le plomb, le nickel et le fer. Le nickel et le plomb ont donné les résul-

tats extrêmes.

Variation moyenne de l’unité de résistance pour 1 atmosphère :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090035701

(3)

358

La résistance diminue quand la pression augmente; la diminution semble tendre vers une limite.

Les variations dues à la pression sont plus faibles pour les alliages

que pour les métaux purs. Ainsi, pour la manganine, la variation est de :

Si l’on compare les variations de résistance due à la pression et à

la température pour une même variation de volume, on constate que les valeurs diffèrent ; il y a donc, indépendamment des variations dans la distance des molécules, des altérations caractéristiques de l’état

moléculaire.

A. RIGHI. - Sopra un curiose fenonleno osservato facendo passare una cor- rente elettrica in un tubo a gas rarefatta (Sur un curieux phénomène observé

en faisant passer un courant électrique dans un tube à gaz raréfié). - P. 112.

Un circuit électrique comprend une batterie de petits accumula-

teurs, un tube à gaz raréfié avec électrode s inégales, un galvano-

mètre sensible et une forte résistance constituée par une colonne d’eau. Il suffit de changer la place relative est insérée la résis- tance pour modifier la luminosité du tube et l’intensité du courant.

Le phénomène tend à disparaître, quand on diminue la résistance du circuit jusqu’à quelques milliers d’ohms.

A. RIGHI. - Intorno alla questione della produzione di un campo magnetico per opera di un raggio luminoso polarizzato circolarmente (Au sujet de la produc-

tion d’un champ magnétique par un rayon lumineux polarisé circulairement) .

- P. iris.

Le professeur Fitzg erald (1) admet qu’un rayon polarisé circulai-

rement en traversant un gaz fortement absorbant pent le rendre magnétique à un degré appréciable. MM. Righi (’) et Gray (3) ont déjà fait des tentatives infructueuses sur ce sujet. M. Righi a repris

cette recherche en se servant de l’h~-poazotite et du brome ; mais il

(1) l’~raluoe, 5 janvier 1809, p. 222.

(2) Nuovo Eïrnento, t. XV, p. 144; 1884.

(3) Natu7’e, 16 février 1899, p. 367 ; 2013 Voir plus bas, p. 367.

(4)

359

a encore obtenu un résultat négatif (’’) ; il résulte de ces expériences

que l’intensité d’aimantation doit être inférieure à 10 6 C. G. S.

P. ~’ETTINELLI. - Sopra alcune proprietà termiche dell’ aria seintillata (Sur

certaines propriétés thermiques de l’air qui a été traversé par des étincelles).

- l’. 117.

M. Wilson (2) a constaté que les rayons X, agissant sur l’air humide

qui se détend, produisent un nuage plus persistant que s’ils n’agissent

pas. M. Pettinelli (3) a déjà observé que les rayons X accélèrent la vitesse de refroidissement d’un corps dans l’air; ses dernières expé-

riences l’ont conduit à énoncer que l’air ionisé par le passage des étincelles produit ces deux actions.

G. GUGLIELMO. - Intorno ad alcune nuove forme di pompe di Sprengel e ad

alcune forme semplici di tubi Rôntgen (Nouvelles formes de la pompe de Sprengel et formes simplifiées des tubes de Rôntgen). - P. 120.

G. GUGLIELMO. 2013 Intorno ad alcune modificazioni delle pompe di Geissler

(Quelques modifications de la pompe de Geissler). -- P. 189.

M. Guglielmo a indiqué quelques formes simplifiées se rapprochant

du type primitif de la pompe de Sprengel ; les appareils qu’il a pu construire ainsi lui ont permis d’obtenir la raréfaction des tubes à . rayons X : la facilité de leur construction est un précieux avantage pour les laboratoires, qui ne disposent souvent que de crédits insuffi- sants pour l’achat des appareils perfectionnés que l’on fabrique actuellement, et dont une rupture amène souvent la perte totale.

L’auteur a modifié la pompe de Geissler sur les mêmes données, et

le modèle qu’il en indique a l’avantage d’être facilement transpor-

table. Le robinet recouvert de mercure rend pratiquement nulle la quantité d’air qui peut pénétrer dans la pompe même si sa construc- tion est défectueuse. La suppression du long tube disposé au-dessous

du ballon fixe réduit la partie rigide à 20 ou 30 centimètres ; ilne ampoule auxiliaire sert à l’expulsion des gaz, qui traversent forcé- ment la paroi du tube de caoutchouc. Pour éviter l’obstruction du

( l) Rendiconti dei Lincei, 11 juillet et 18 décembre 1898.

(1) l’roc,°eedin~s of the Royal Society, t. LIX, p. 338 ; - J. de Phys., 3a série, t. VII, p. 618; 1898.

(3) ~~,licovo Cilnento. t. YIU. p. 299 ; - .I. rle Phys., 3a série, t. VIII, p. 69~ ; 1899.

(5)

360

robinet qui pourrait résulter de l’introduction d’une gouttelette de

mercure, on donne au canal de ce robinet une forme conique ou on

le munit de cannelures latérales.

L’auteur recommande d’enduire les robinets de verre avec un

mélange de vaseline et de colophane fondues ensemble; ce mélange transparent permet de voir le robinet et d’apercevoir les fentes qui peuvent se produire.

Les tubes à vide décrits par M. Guglielmo permettent d’atteindre la raréfaction des tubes de Crookes; mais il ne semble pas que l’on

puisse obtenir les raréfactions extrêmes; les rayons X produits ainsi

ne sont, en effet, pas très pénétrants.

G. sPADAVECCHIA. - Influenza del magnétisme sulle proprietà thermolettriche del bismuto e delle sue leghe (Influence du magnétisme sur les propriétés

thermo-électriques du bismuth et de ses alliages). - P. ~16I.

! ~. Spadavecchia, après avoir étudié les alliages du bismuth avec l’étain (~), passe aux alliages avec le plomb.

La variation de la force électromotrice thermo-électrique de ces alliages au gmente avec l’intensité du champ; elle change avec le

sens de l’aimantation .

voici quelques valeurs pour un champ magnétique de 4.:’500 unités :

A.-G. ROSSI. - Alcune osservazioni su l’interrutore elettrolitico (Quelques

observations sur l’interrupteur électrolytique). - P. I9J.

G. PACHER. - Su alcune esperienze eseguite coll’interruttore di Wehnelt (Sur quelques expériences exécutées avec l’interrupteur de Wehnelt). - P. 444.

~l2. Rossi emploie pour éviter la rupture de l’anode dans l’interrup-

teur de iNiehnehlt un fil de platine de 6 à 8 centimètres soudé à (1) Il Nuovo Cimento, t. IX, p. 432 ; 1h99 ; - J. de ~’lc~s., ce volume, p. 107.

(6)

361 l’extrémité d’un gros fil de cuivre de 10 centimètres de longueur environ ; cette électrode est immergée dans l’électrolyte surmonté

d’une couche de 8 à 10 centimètres d’huile d’o!ive ou de pétrole, dans laquelle la soudure et une partie du fil de platine doivent rester plongées. Cette disposition permet le réglage de la partie active de

l’anode.

Un champ magnétique semble souffler sur la gaine incandescente.

Avec les basses fréquences, c’est-à-dire les forces électromotrices faibles, l’influence du champ magnétique est mieux marquée.

G. GUGLIELlBIO. - Sui raggi catodici, sui raggi Rôntgen e sulle dimensioni e la densità degli atomi (Sur les rayons cathodiques et les rayons de Roentgen, et

sur les dimensions et la densité des atomes). - P. 202.

L’auteur continue le commentaire des travaux de Lenard, qu’il a

récemment exposés (’). Il i ndique une méthode plus simple pour obtenir la relation entre l’absorption d’un corps par les rayons

cathodiques et la somme des sections de toutes les molécules absor- bées.

A. BATTELLI et L. MAGR1. 2013 Sui raggi anodici e sui raggi catodici (Sur les rayons anodiques et les rayons cathodiques). - P. 2()4.

Les expériences de MM. Battelli et Magri sont un complément

d’un premier travail de M. Battelli sur les effluves unipolaires (2).

Une électrode d’un tube à vide communique avec un pôle d’une

machine de Holtz ; le reste est isolé ; en face de l’électrode, on observe

une tache fluorescente avec auréole azurée. Un aimant sépare l’effluve

en deux parties : celle qui provoque la fluorescence est déviée comme les rayons cathodiques ordinaires; l’autre, qui a l’aspect d’une auréole, se ramasse en un étroit faisceau, dévié, un peu avant l’aimant,

en sens inverse de la précédente. Les premiers rayons, que les auteurs appellent rayons cathodiques, ont une action réductrice; les - autres, les rayons anodiques, ont une action oxydante.

En introduisant un cylindre de Faraday dans le tube, les auteurs

ont vérifié les charges de ces rayons.

(J) lllVuovo Ciment, t. IX, p. L3’1 ; - J. de Phys., ce volume, p. 10i.

(’) Il Nuovo Cirnento, t. VII, p. 81; - J. de Pit!ls., :3° série, t. VII, p. 74? : 18~8.

(7)

362

A. AMERIO. 2013 Sulla resistenza delle soluzioni saline in movimento (Sur la

résistance des solutions salines en mouvement. - P. 276.

D’après 1. Bosi (1), le mouvement modifie la résistance des solu- tions salines; la variation est faible. S’il y a concentration au pôle positif, la résistance est diminuée par un mouvement dans le sens du courant, et inversement. C’est le contraire qui a lieu, si la concentra-

tion se fait au pôle négatif. Si l’électrolyse est normale, il n’y a pas

de variation.

E.-H. Hall (’l n’a obtenu que des résultats négatifs.

M. Amerio remarque que, si les expériences de Bosi ne peuvent

être critiquées, les conclusions qu’il en a tirées ne sont pas néces- saires. En effet la conductibilité des électrolytes employées croît

avec la concentration ; si celle-ci a lieu à l’anode, et si le mouvement

est de même sens que le courant, il rend la colonne étudiée plus

concentrée que si elle restait au repos et diminue sa résistance.

Observation analogue pour les autres cas.

R. MALAGOLL 2013 Sul modo di funzionare del coherer.

(Sur le mode de fonctionnement du cohéreur). - P. ’279.

M. Malagoli a repris l’expérience de M. Tommasina (3), sous une

forme qui permet de tirer d’importantes conséquences.

Un disque métallique, communiquant avec l’extérieur et saupoudré

de copeaux de laiton; est placé dans le fund d’un vase rempli de pétrole, ou d’huile de vaseline, dans lequel on immerge une petite sphère tenue par un fil métallique. Un conducteur est au sol, l’autre

relié à un pôle d’une machine statique faible.

Pour une distance un peu forte des électrodes, il y a décharge

convective accompagnée d’attractions et répulsions de la limaille, le

circuit reste ouvert. Si la distance diminue, il se forme une chaîne

entre les électrodes, et les autres grains retombent. Le circuit est fermé. L’auteur explique le fait par une induction’ électrostatique, qui cesse dès que la sphère et le disque sont reliés métalliquement.

La chaîne se forme même avec la limaille de fer, ce que Tomma- sina n’avait pu observer ; ceci tient sans doute à ce qu’il employait

. ( 1 ) Il NuovoCirnenlo,t. V, p. 249; 1897.

(2) physical Review, t. VII, p. 2i(); 1898.

(3) Cornples Rendus, t. CXXVIII, p. 1092 et 1225. et t. CXXIX, p. 40.

(8)

363 l’eau comme liquide intermédiaire ; la conductibilité de celle-ci ern-

pêche dès lors le champ d’atteindre au début sa valeur maxima, et

les phénomènes sont moins nets.

Dans l’air, le phénomène se produit difficilement, peut-être par suite de la déperdition par les pointes des grains de limaille.

Dans les cohéreurs; il faut un temps inappréciable pour que les mouvements de convection rendent possible le passage des étincelles;

ces mouvements doivent commencer même sous l’action de champs à

inversions très rapides ; ils augmentent la compacité de la poudre, si

les distances ne sont pas déjà suffisantes pour laisser passer l’étincelle.

A. PUCHETTINO. - Sulle variazioni dell’ ef1’etto Peltier in un campo magnetico.

(Sur les variations de l’efl’et Peltier dans un champ magnétique). - P. 284.

1B1. Pochettino emploie, pour la mesure du coefficient de l’effet Pel-

tier, la méthode imaginée par Straneo (~ ) .

La valeur du coefficient de l’effet Peltier varie avec l’aimantation,

croît d’abord jusqu’à une valeur de 0,008958 correspondant àun champ

de 98 unités, puis décroît ’et repasse par sa valeur normale pour un

champ de 345.

La formule, déduite des expériences de Houllevigue (’), avec la for-

mule de Thomson (3), ne représente bien le phénomène que jusqu’à

un champ de 700. La variation de la valeur du coefficient est

indépendante de la direction d’aimantation.

A. BATTELLI et A. STEFANINI. 2013 Sulla velocità dei raggi catodici e sulla

conductività elettrolitica dei gas (Sur la vitesse des rayons cathodiques et sur

la conductivité électrolytique des gaz). - P. 324.

J.-J. T~1o111SOn (1), l,enard (5), Wien (6), Kaufmann (1), par l’observa- tion de la courbure que subissent les rayons cathodiques dans un

_-_-- -- .-- --- -- --- -- - - -- --- ---

(1) Rend. dei Lincei, pp. §9î et 346, el’ semestre 1898.

°

(~) Ann. de Chiinie et de Phys., 7e série, t. VIL p. 495; 1896.

(3) Phit. Touns., L. R. S., p. 722; 1856.

(4~ J.-J. TH0~lsoN, Phil. Ma,~., 51 série, t. XXXYIV, p. 293 ; 1891 - J. de Phys.,

3e série, t. VII, p. 39; 1898. ,

CI) LENARD, Wied. Ann., t. LX1V, p. 279 ; 1898 J. de Phys., 3e série, t. VI1, p. 369 ; 1898.

(6) WIE~T, Vel’h. d. physik. Ges. zu Berlin, p. 16~ ; ~.89i et p. ; 10, 1898 ; - J. de Phys., 3e série, t. VII, p. 561 ; 1898.

(% ) KAUFMANN, Wied. Ann., t. LXV, p. 431; 1898; - J. de Phys., t. VII, p . 561.

189$..

.

(9)

364

champ magnétique ou électrostatique, et Wiecllert (’ ), par des moyens tout différents, arrivent, pour la vitesse des rayons cathodiques, à

des valeurs peu différentes de celle de la vitesse de la lumière.

Au contraire, des expériences antérieures de J.-J. Thomson (2)

avaient conduit à la valeur de 200 km. : sec, et celle de Majorana (3)

à 600 km. : sec. C’est à cet ordre de grandeur que se rangent MM. Battelli et Stefanini.

La méthode employée par les auteurs est la suivante : Un électro- mètre à quadrants est relié successivement à diverses électrodes- sondes disposées dans un long tube de décharge. S’il y a un retard entre l’instant l’électrode est frappée par les rayons et celui

l’aiguille commence à dévier, il est indépendant de l’électrode auxi- liaire considérée. L’affaiblissement du faisceau avec la distance est

négligeable.

La décharge dans le tube est produite par l’interruption du cir-

cuit primaire d’un Ruhmkorff ; on interrompt presque aussitôt le circuit de l’électromètre : si l’interruption a lieu avant que les rayons

cathodiques aient atteint l’électrode, l’électromètre ne dévie pas. On

peut ainsi déterminer l’écart minimum qui doit exister entre les deux

ruptures pour que l’aiguille commence à dévier. Pour réaliser cette

expérience, les auteurs ont employé un interrupteur, constitué par

une roue de 1 mètre de diamètre tournant à la vitesse de 25 tours par seconde et portant, à sa périphérie, deux couteaux, qui viennent

rompre les deux circuits en coupant deux petites barrettes de bis- muth ou d’un alliage très fragile de bismuth et zinc.

Les résultats ont conduit à la valeur de 60 km. : sec. pour une pres- sion de 0,005 millimètre de mercure et une chute de potentiel de

25.000 volts, et à 120 km. : sec. pour 0,001 de mercure et 1 ~O.OOO volts.

Si les phénomènes lumineux sont dus aux particules qui trans- portent les charges, on peut mesurer la vitesse du déplacenient, en appliquant le principe de Dôpler-Fizeau. Les auteurs ont obtenu un

résultat négatif dans cette recherche.

La décharge dans les gaz est accompagnée de modifications chi-

miques, probablement une dissociation des molécules ; les ions mis

(1) WIECHERT, Gôtting. Nachn. math. phys. Classe, p. 292 ; 1898.

(’’~ J -J. TUOIUSON, Phil. Mag., 51: série, t. XXXVIII, p 358 ; ~.894, et t. XXXXIV, 1895

- J. de Phys., t. IV, p. 87 ; 1895.

(3) 1VIAJORA1’A, l’Vzcovo Ci1nento, ;~ série, t. YI, p. 336 ; 1891; - J. de Phy.s., 3e série, t. VII, 1898.

"

(10)

365 en liberté sont ensuite renvoyés par les électrodes avec une vitesse

plus ou moins grande, suivant le degré de raréfaction (’).

V. VOLTERRA. - Sul Ilusso di energia meccanica (Sur le flux de l’énergie mécanique). - P. 337.

Les principales contributions qui aient été faites à l’étude du faux d’énergie sont dues à Poynting (~ ) et à l~Tien. Poynting a étudié le

cas du mouvement de l’énergie dans le champ électro-magnétique.

Wien a traité le sujet d’une manière systématique, étudiant la local i- sation et le mouvement non seulement dans le cas examiné par

Poynting, mais aussi dans celui de l’élasticité, de l’hydrodynamique

et de la chaleur.

Le professeur Volterra étudie le cas, laissé de côté jusqu’ici, de la

force newtonienne et des systèmes discontinus.

L’énergie mécanique, qu’il s’agit de suivre dans ses différentes transformations, se compose de l’énergie cinétique, de l’énergie élas- tique et de l’énergie potentielle des forces newtoniennes qui agissent

sur les différentes parties du système. Pour traiter le cas général, il

faut nécessairement supposer l’énergie potentielle distribuée dans tout l’espace, méme dans les parties ne se trouve pas la matière

agissante.

Soit F la force par unité de masse en un point, à une certaine époque; au bout d’un temps très court t, elle devient F’ ; le vecteur

FF’ = G représente le changement de la force en grandeur et direct-

tion : c’est l’accroissement de la force pendant le temps t. L’auteur considère alors le vecteur 1 = G, qui représente l’accroissernent de la

t

force I)en(lant Z’unit~ de temps et en déduit les lignes et tubes d’ac- croisse1nent de force. A ces lignes il joint les hones de 1nOUVeJ1lent de la matière, c’est-à-dire tangentes en chaque point à la vitesse V de la particule qui passe par ce point. Il considère enfin les lignes

de tension définies de la façon suivante : en tout point de l’espace occupé par la matière, on imagine un élément plan normal à la direc-

tion de la vitesse V, et l’on détermine un vecteur 1’, qui est la tension

par unité de surface exercée sur cet élément par la partie opposée à

(1) J. THObso~ et HU1I0152HFORD, Phil. lllag., 5c série, t. XXXXII, p. 292 j 1896: - 13OUTY, Coniptes Rendus, CXXIX, t. p. ~.52 ; i 899 ; - J. de l’hys., ce vol., p. ’lU.

(11)

366

celle vers laquelle la matière se déplace ; les lignes de tension sont

tangentes, en chaque point, à ce vectemr.

M. Volterra établit que le vecteur qui représente le flux d’énergie mécanique est la somme des trois vecteurs suivants.

1 X U

1 .1 .

1. 117r U étant le potentiel newtonien ;

~° V P

(’c)" 2013 ~ r P

étant la densité de la matière au point on la

vitesse est 11 ;

V . T.

Le flux de l’énergie mécanique totale est ainsi la résultante des trois flux, qui ont lieu suivant les tubes d’accroissement de force, les

tubes de mouvement et les tubes de tension. Les prerniers parcourent

tout l’espace ; les deux derniers sont restreints aux régions occupées

par la matière.

T. ’rARGETTI. - Sulla produzione del’lozono per via elettrolitica ,

(Sur la production de l’ozone par voie électrolytique). - P. 360.

L’auteur recherche les meilleurs conditions à réaliser pour la pro- duction de l’ozone par électrolyse des solutions acides. La quantité

d’ozone pour une quantité déterminée d’énergie électrique croît

avec la densité du courant à l’anode. La solution d’acide sulfurique qui convient le mieux est celle qui pèse 22° Baumé.

A. A~IERIO. - Se i raggi del Roentgen favoriscano il raffreddan1ento di un

corpo (Si les rayons de Rôntgen favorisent le refroidissement d’un corps). -

P. 366.

l~T. Pettinelli (~ ) a cru observer que les rayons X accélèrent légère-

ment le refroidissement d’un corps chaud dans l’air. M. Amerio, par

des méthodes plus sensibles, n’est pas parvenu à mettre cette action

en évidence. Si donc les rayons X agissent, comme il semble pro-

bable, il le font à un degré bien inférieur à celui trouvé précédem-

ment.

~~) Il Nuovo Cilnento, t. VIII, p. 299; - J. due Phys., Je série, t. VII[, p. 694; 1899,

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