• Aucun résultat trouvé

Philosophical magazine ; Vol. VI, 6e série; août 1903

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Philosophical magazine ; Vol. VI, 6e série; août 1903"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240872

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240872

Submitted on 1 Jan 1904

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Philosophical magazine ; Vol. VI, 6e série; août 1903

E. Perreau

To cite this version:

E. Perreau. Philosophical magazine ; Vol. VI, 6e série; août 1903. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1),

pp.241-249. �10.1051/jphystap:019040030024101�. �jpa-00240872�

(2)

241 montra que certaines substances, luminescentes à la température ordinaire, cessaient de l’être à 1000. L’auteur a constaté le même fait dans l’air liquide avec le sulfure de calcium (luminescence vert bleu).

Ces substances redeviennent luminescentes quand on les sort de l’air liquide; la luminescence ne reparait toutefois qu’après une certaine

élévation de température, de telle sorte qu’un abaissement de tem-

pérature a bien pour effet de diminuer l’émission des radiations.

Au lieu de faire d’abord agir la lumière du magnésium sur la subs-

tance à la température ordinaire, puis de la plonger dans l’air liquide, plongeons d’abord la substance dans l’air liquide, puis fai-

sons agir la lumière. Il se produit au bout de quelques secondes une

émission de radiations. Mais, alors que la lumière du sulfure de cal- cium présente une teinte plus pâle, le sulfure de zinc émet au con-

traire une splendide lumière verte.

Phénomènes pyroélectriques.

-

L’auteur désigne par là l’électri- sation que certains corps acquièrent lorsqu’on les plonge dans l’air

liquide. Il a mis en évidence des phénomènes pyroélectriques très

nets avec la tourmaline.

L. MARCHIS.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

Vol. VI, 6e série; août 1903.

CARTMEL. - The anomalous dispersion and selective absorption of fuchsin (Dispersion anomale et absorption sélective de la fuchsine).

-

P. 213.

L’échantillon étudié était de même nature que celui étudié par

Pflüger.

On obtenait de minces pellicules de fuchsine en plongeant des

lames de verre dans une dissolution alcoolique et en laissant ensuite

évaporer l’alcool. La réiraction de ces pellicules fut mesurée par la méthode interférentielle.

On interposait sur l’un des faisceaux la pellicule de fuchsine, sur

l’autre une pellicule absorbant moitié moins, de manière à voir les

franges d’interférence, que la pellicule étudiée soit interposée ou

non. Cette précaution était nécessaire à cause de la grande absorp-

tion de la fuchsine.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030024101

(3)

242

Un faisceau de rayons solaires se réfléchissait et se réfractait par

parties égales sur une glace argentée à 4Õo ; les deux faisceaux, après

réflexion sur deux miroirs à 451, venaient : le premier se réfracter,

le second se réfléchir sur une deuxième glace argentée à 45°; ils

étaient alors superposés et concentrés par une lentille et venaient éclairer la fente d’un spectroscope.

Le faisceau incident était aussi concentré par une lentille sur la

pellicule de fuchsine et était ainsi partagé en deux : une moitié pas- sait à travers la lame, l’autre moitié à travers l’air, de sorte que, dans le spectroscope, on avait deux spectres cannelés. Un compen- sateur, formé d’une mince lame de mica mobile autour d’un de ses axes d’élasticité, interposé sur la première moitié du faisceau per- mettait d’amener deux franges en prolongement et de mesurer ainsi

le retard produit par la pellicule de fuchsine.

Si i est l’angle d’incidence sur la lame de mica, d’épaisseur t,

d’indice p, le retard

l’indice 03BC1 de la lame d’épaisseur t1 est alors donné par:

Pour mesurer l’épaisseur 1,, on enleva sur la lame de verre la

moitié de la pellicule de fuchsine et on plaça dessus une seconde lame

de verre. On avait aussi deux lames minces d’air, une comprise

entre deux lames de verre, une entre la lame de verre et la pellicule

de fuchsine. On fit tomber un faisceau de rayons sur ce système et

on le reçut après réflexion sur un spectroscope.

On avait deux spectres cannelés. Celui donné par la lame de fuchsine montrait, par sa disposition, qu’elle est transparente pour le rouge, opaque pour le bleu vert.

Soient e et e’ les deux épaisseurs des couches d’air. Pour deux

franges voisines du premier spectre, on a

Pour la frange du second spectre comprise entre ces deux-là, on a

(4)

243 d’on

L’auteur donne pour l’indice N les résultats suivants :

Pour 1nesurer labsorption, l’appareil suivant fut employé : Une

bilentille S partage en deux un faisceau de rayons solaires, les con-

centre sur les deux prismes à réflexion totale à 1.50. Chaque faisceau

est ensuite concentré sur la fente d’un collimateur après réflexion

sur un miroir. A la sortie des collimateurs, les deux faisceaux pé-

nètrent dans un prisme analogue au prisme du photomètre Lummer-

Brodhun et de la lunette, on aperçoit deux spectres superposés.

On produit l’égalité d’éclairement dans une portion déterminée du

spectre en agissant sur la largeur des fentes des collimateurs, ou mieux, quand l’absorption est trop grande, en plaçant devant une

fente un disque tournant muni de fentes de diverses largeurs.

L’auteur n’a pas opéré sur des pellicules de diverses épaisseurs.

Pour mesurer l’absorption, il a donc du tenir compte des réflexions

{fuchsine-air, fuchsine-verre, air-verre). Il l’a fait au moyen des for- mules de la théorie de Cauchy et de la théorie électromagnétique de

la lumière. Une courbe donne les valeurs du coefficient d’absorption

pour les diverses longueurs d’onde.

Li . PERREAU.

WALKER. 2013 On the theory of the quadrant electrometer (Sur la théorie

de l’électromètre à quadrants). - P. 238.

L’énergie du système, quadrants et aiguilles, est

On obtient la force dans une direction 0 en remplaçant dans E les

,coefficients par leurs dérivées par rapport à 0.

L’auteur calcule ces coeflicients en supposant l’appareil symétrique,

non pour 0 = o, mais pour une valeur quelconque de 6. Il trouve

(5)

244 alors :

Avec V1 = o, V2 petit, V 3 très grand, on a approximativement :

formule qui s’accorde avec les résultats donnés par un électron1ètre.

de Bartel à fil de quartz.

Un examen de la valeur de b2 montre que b2 est positif avec une aiguille d’angle 90, et qu’il devient négatif si l’angle est très petit.

L’auteur attribue cet effet à l’intervalle d’air qui sépare les qua- drants. Pour se rendre compte de l’influence d’un intervalle d’air, il

étudie le cas où on aurait une plaque de largeur finie placée au

milieu d’une boîte fermée de quatre demi-plans infinis d’un côté, et

trouve une influence de l’intervalle d’air comparable à celle que donne la formule ci-dessus.

E. PEITHFAU.

WOUD. - The electrical resonance of metal particles for light-waves (Réso-

nance électrique des particules métalliques pour des ondes lumineuses).

-

P. 259.

M. Wood a obtenu des pellicules formées de particules d’argentf

en versant sur une plaque de verre recouverte d’une pellicule de gélatine la solution d’argent indiquée par Carey-Lea (14 centimètres cubes de nitrate de Na à 40 0/0 + 10 centimètres cubes de sulfate ferreux à 30 0/0 + 10 centimètres cubes de Az03Ag à 10 0/0). On

obtient aussi des pellicules présentant, suivant les cas, de belles couleurs rouge ou violette, donnant une bande d’absorption dans le

vert et laissant passer la lumière ultra-violette. M. Wood a éga-

lement réussi à faire des prismes (angle l’ 15’’) avec ces pellicules, et

pu ainsi déterminer la réfraction pour diverses radiations. Pour le rouge, on trouve une déviation de 2’42’’ donnant comme indice 3,15.

La réfraction était moindre pour l’extrême rouge que pour l’orangé

et très faible pour le violet.

M. Wood voit une explication de ces faits dans une résonance

électrique des particules métalliques.

(6)

245 Les résultats donnés par l’emplui de lumière polarisée lui sug-

gèrent qu’on est peut-être dans le cas d’une résonance multiple.

E. PERREAU.

BLAKESI.,EY. - Direct vision spectroscope of one kind of glass (Spectroscope

à vision directe formé d’une seule espèce de verre).

Au sortir du collimateur, le faisceau 1 est réfracté par un prisme rectangle, réfléclii à l’intérieur du prisme et réfracté par la face hy- poténuse. Le prisme est d’angle tel que le rayon émergent soit perpendiculaire à la face d’entrée. Un second prisme identique dont

la face d’entrée est perpendiculaire au faisceau initial 1 donne un

faisceau parallèle à I. Un second ensemble de deux prismes symé- triques du premier redonne un faisceau dans le prolongement du fais-

ceau initial. Ceci est rigoureux pour une radiation F, par exemple.

Pour les autres, on a une dispersion qui est de 18° 20’ de A à G.

E. PERREAU.

Lord RAYLEIGII. - On the production and distribution of sound

(Production et distribution du son).

-

P. 2 89.

Si la vitesse d’introduction d’un fluide dans un cône d’angle so-

lide « est A cos kat, le travail transmis dans le temps t est

Ce résultat trouve son application dans la théorie du porte-voix

et du cornet acoustique, dont on ne peut vraiment expliquer l’effet par la concentration supposée de rayons.

Cette théorie jette quelque jour sur la production du son dans

les appareils à signaux, des sirènes, des anches vibrantes sont

associées à des pavillons coniques, et pourra peut-être indiquer des

perfectionnements qui diminueront la puissance consommée dans

.ces appareils (130 H. P. au signal de Sainte-Catherine, 600 H. P.

au signal d’Écosse) .

Dans les instruments ordinaires de musique, si on suppose les

.coll1pressions ou dilatations isotherm£ques, la puissance absorbée par

un son se calcule d’après les variations de pression par la formule

(7)

246

w = p003C50 p-p0 p0. On trouve 0,00027 FI. P. pour un harmonium,.

0,03 pour un signal de Holmes, 3 pour le registre de Triiiity Iloitse, 0,00024 pour un sifflet. Si on fait le calcul en supposant qu’il n’y ait

pas de pavillon, avec le débit utilisé dans le signal Sainte- C atlierine,

on trouve seulement un excès de pression de 1 180 d’atmosphère,

nombre bien éloigné des 1760 gr m2 utilisés. Ceci montre la nécessité de l’emploi de pavillons pour utiliser de grandes pressions.

La théorie montre que l’emploi de cônes ou de résonateurs peut

accroître l’efficacité d’une petite source. Elle indique qu’on pourra améliorer le rendement des appareils en évitant, par exemple, les

tourbillons qui se forment au passage de l’air dans les trous sans

doute trop étroits de la sirène, en accordant les pavillons de ma-

nière qu’ils soient en résonance avec le son rendu.

Dans ses études, lord Rayleigh a employé un indicateur de vibra- tion simple : C’est un tube en U contenant de l’eau ou du mercure placé dans un tube à essai fermé. Un tube conique à son extrémité

débouchant en face d’une extrémité du tube en U traversait le bou- chon et communiquait avec l’espace on voulait mesurer la vibra-

tion, qui était indiquée par la dénivellation du liquide dans le tube en U.

Lord Rayleigh a essayé différentes formes d’anches, des pavil-

lons de sections diverses, et trouvé que, pour la propagation dans une

direction horizontale, il vaut mieux employer un pavillon dont la

section ait une largeur petite, inférieure à 1 2 eut une hauteur égale

à plusieurs À.

Il a ensuite calculé le travail produit par des sources distinctes,.

puis par une distribution continue de sources vibrantes. Il trouve ainsi des phénomènes d’interférence qu’on peut mettre en évidence

par l’expérience. E. PERREAU.

ROSE INNES. - On the practical attainment of the thermodynamic scale of temperature (Détermination pratique de l’échelle thermodynamique de tempé- rature).

-

P. 353.

M. Rose Innes cherche à déterminer la température absolue du

point de fusion de la glace sans se servir des résultats numériques

(8)

247 de l’expérience de Joule et Thomson sur l’écoulement d’u» gaz à travers un tampon poreux.

Qualitativement on a :

ou

Intégrons le long cl’une ligne à pression constante entre deux

températures t, et Lo, on a :

A une autre pression p’, on aura entre les mêmes limites de tem-

pérature :

D’après Joule-Thomson, 03B4 est indépendant de la pression ; on a op

donc :

d’où:

Soit to la température de la glace fondante, t1 la température de

la vapeur d’eau bouillante ; les résultats de Regnault donnent la valeur de to :

D’après les résultats donnés par M. Chappuis :

(9)

248

D’une autre façon, M. Rose Innes rappelle qu’il a montré que, pour l’air et l’hydrogène, on peut écrire :

On déduit de là facilement :

to - température de la glace fondante ; p0 et pu’, pressions avec le

volume 03C5 ; t1 = température de la vapeur d’eau bouillante; p, et p,’, pressions avec le volume 03C5’. Avec les résultats donnés par M. Chappuis,

on trouve :

31. Rose Innes émet l’hypothèse que cet écart de 0,08 de degré

tient à l’influence des parois du vase renfermant le gaz. Il cite à l’ap-

pui de cette opinion un fait observé par 1B1. Cllappuis, qne l’aug-

mentation de pression d’une masse d’hydrogène dont la pression

à 00 était 100 centimètres de mercure était 36,6254 centimètres avec un vase en platine et 36,6217 centimètres avec un vase en verre dur.

Une telle influence des parois du vase, si elle existe, donne des

erreurs de l’ordre de grandeur de 0,08 de degré plus grandes que la correction thermodynamique d’une échelle de température de

thermomètre à gaz hydrogène ou azote.

E. PERREAU.

HENRY GARRETT. - The viscosity and con1position of some colloidal solutions

(Viscosité et composition de quelques solutions colloidales).

-

P. 374.

L’auteur a étudié les variations de la viscosité de solutions col- loïdales typiques : gélatine, acide silicique, albumine, avec la tem- pérature de la concentration. Il a fait ces mesures par deux méthodes : celle de Meyer en déduisant la viscosité de l’arnortissement des oscillations d’un disque vibrant dans le liquide, et celle de Poiseuille,

par l’écoulement du liquide par un tube capillaire. Les résultats

applicables dans les anciennes théories s’accordent avec celle de

(10)

249

Quincke. Dans cette théorie, une solution colloïdale est considérée

comme un mélange de deux solutions ayant une tension superficielle

à leur surface de contact, une riche en colloïde et une autre pauvre.

Dans cette hypothèse, l’amortissement d’un disque oscillant dépend

du frottement interne de la solution colloïdale riche, du frottement interne de la matière colloïde pauvre, du frottement externe des

parois des cellules de colloïde visqueux contre la matière moins

visqueuse et de la tension superficielle à la surface commune aux

deux solutions.

E. PERREAU.

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL ;

Vol. XVIII ; septembre 1903.

F.-L.-O. WADSwnRTII. - On maJurements of waves-lenbth with the concave grating objective spectroscope (Sur les mesures de longueurs d’onde avec le

réseau concave employé comme spectroscope objectif).

-

P. 77-93.

L’auteur avait imagine, en 189h, d’employer le réseau concave

comme « spectroscope objectif », en le disposant de manière à recevoir directement le faisceau de rayons parallèles provenant de l’astre étudié. Ce procédé serait fort commode, puisqu’il simplifie

autant que possible le spectrographe en en supprimant la lunette

collimatrice; mais il ne donne pas de bons résultats. Les savants qui

l’ont employé mettaient leur insuccès sur le compte de plaques impropres ou de défauts dans la mise au point; l’auteur montre qu’ils sont inhérents à l’instrument lui-même, dont les aberrations

dissymétriques et bien plus considérables que dans les réseaux

employés à la manière indiquée par Rowland déplacent les raies

d’une quantité bien supérieure aux erreurs de mesure, et les rendent

peu nettes en augmentant considérablement les intensités relatives des franges latérales de diffraction du côté violet de l’image cen-

trale.

Références

Documents relatifs

L’auteur donne quelques résultats des recherches qu’il a entre- prises sur les rayons calorifiques de très grande longueur d’onde (il2 p) isolés par lui et Rubens,

Le champ magnétique facilite d’une façon indéniable la décharge électrique dans les gaz raréfiés, jusqu’à ce que sa valeur se main- tienne dans une

En transformant encore les relations, on peut obtenir la relation entre la solubilité à une température quelconque T, le point d’ébullition à une température

forces électromotrices sont, dans les deux cas, nécessaires, pour que la toile métallique gagne la même charge en valeur absolue contre le même courant gazeux et dans

Quand l’angle d’incidence est supérieur à l’angle limite, plusieurs points de la surface réfringente ne peuvent plus envoyer à un même point P du second milieu

exposition à l’air, exposition à une décharge positive provenant d’un second fil porté au rouge, placé dans la même enceinte, et enfin décharge lumineuse

- Determinazione della viscosità del fenolo alla stato liquido (Détermination de la viscosité du phénol à l’état

ment dans l’eau, présentent dans les parties extérieures une double réfraction positive instable, à l’intérieur une double réfraction néga-. tive instable, avec