HAL Id: jpa-00237528
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Submitted on 1 Jan 1879
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sur la répulsion acoustique); Philosophical Magazine, 5e série, t. VI, p. 270 ; 1878
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. Lord RAYLEIGH. - Note on acoustic repulsion (Note sur la répulsion acoustique); Philo- sophical Magazine, 5e série, t. VI, p. 270 ; 1878. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.25-29.
�10.1051/jphystap:01879008002501�. �jpa-00237528�
25
V.
DVORÁK. 2014
On acoustic repulsion, with a Note by prof. A.-M. Mayer (Répul-sion acoustique, avec une Note du prof. A.-M. Mayer); Phil. Magazine, 5e série,
t. VI, p. 225.
Ni. Dvorak a observé que des résonnateurs
légers
de verre ou demétal sont
repoussés
très-vivementquand
on lesapproche
de lacaisse de résonnance d’un
diapason
à l’unisson. La condition essen-tielle au succès de
l’expérience,
c’est que l’air de la caisse de ré-sonnance soit réellement en
vibration,
cequi
n’a pastoujours
lieumême sur un
diapason
bienaccordé,
car le renforcement du sonpeut
être dû au seul effet desparois élastiques
de la caisse. Onpeut
aussiemployer
comme corps vibrant undisque métallique
accordéavec le résonnateur.
La
répulsion produite
est assezénergique
pourpermettre
la construction d’unpetit
moulin àquatre
ailettes munies chacune d’un résonnateur.Quand
onplace
cetappareil
devant l’embou-chure de la caisse du
diapason,
lepetit
moulin se met à tournercomme si les ailettes étaient
repoussées
par la caisse.M.
lklayer,
de soncôté,
est arrivé d’une manièreindépendante,
et sans avoir connaissance des travaux de AI.
Dvoraky
à constaterla
répulsion acoustique
et à construire unpetit appareil
de rota-tion
identique
au moulin de M. Dvorak.E. BOUTY.
LORD RAY LEIGH. - Note on acoustic repulsion (Note sur la répulsion acoustique);
Philosophical Magazine, 5e série, t. VI, p. 270 ; I878.
MM. Dvorak et
Mayer
ont constaté l’existence d’unerépulsion
entre un corps sonore et un résonnateur vibrant à
l’unisson ;
lordRayleigh
propose uneexplication théorique
de cephénomène,
fondéesur
l’emploi
d’un théorèmed’Hydrodynamique
que nous allons d’abordrappeler.
Considérons une
particule A
dans un fluide en mouvement. Elle passe, autemps t,
en unpoint
P dont les coordonnéessont x, y, z
etoù le fluide
possède
la densité p ; elle est animée d’une vitesse dont lescomposantes
u, 03BD, 03C9 sont les dérivéespartielles
d’une mêmeArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01879008002501
~, pourvu que lc
qu’à
l’action de forces motricesayant
enchaque point
une ré-sultante
unique.
Nousdésignerons
par lesymbole
D une difl’éren-tiation
qui.
serapporte
à laparticule 039B,
par lesymbole
d une dif-ierentiation relative au
point
P où laparticulc
se trouve autemps t,
de telle manière que l’on ait
symboliquement
Diaprés
leprincipe
ded’Alemlbert,
leséquations
du mouvementde la
particules
A sont, endésignant
par p lapression
aupoint P,
par
03C1XdV, 03C1 YdV, pZdV
lescomposantes
de la forceagissant
surun élément de volume
dV comprenant
lepoint P,
Posons
il en résulte
Mais on a,
identiquement
ou,
puisque
27
Substituant cette valeur dans
Inéquation (4), posait
et
remarquant
que il(lx +03BDd03B3+
03C9dz= d~;
il ient ainsion en tire par
intégra Lion
mais, d’aprés (I),
et, par
suite,
Cela
posé,
considérons une masse fluide qui n’est actuellement soumise à aucune force. On a alors R = o.Distinguons
par des suffixes les valeurs relatives à deuxpoints
del’espace III
etPv,
nous aurons
et cette
équation
estapplicable
àchaque
instant. Nous pouvonsl’intégreh
pour unetrès-longue période, pendant laquelle
noussupposerons que la
quantité
de fluide écoulée deP1
versPo
necroît pas constamment, de telle sorte que, pour une valeur suffi-
sante
de t, l’intégrale
du termc en 9 soitnégligeable.
On auraalors
C’est cette dernière
équation
quelord Rayleigh applique
à l’étude(1) Nous empruntons cette démonstration au Traité d’Acoustique de lord Rayleigh, t.II,p.2etsuiv.
qui
ment à l’unisson.
Nous
prendrons
lepoint Po
assez loin du résonnateur pour que lapression puisse
y être considérée comme constante et la vitessecomme
nulle;
lepoint P,
à l’intérieur du résonnateur et assezloin de l’embouchure pour que la vitesse soit
négligeable.
On aalors
U,
= o,U2
= o, et, parsuite,
On
peut
maintenant supposer que, dans le milieu vibrant con-sidéré,
les condensations et les dilatations s’effectuent soit àtempé-
rature constante
(ce qui
est sensiblement vrai dans le cas des li-quides),
soit à chaleur constante, cequi
a lieu pour les gaz.Dans la
première hypothèses,
on a, endésignant
par a une con- stante.d’oû, d’après (3),
l’équation (10)
devient alorsPuisque
lapression
Po estsupposée
constante, onpeut
mettre l’é-quation (12)
sous la formeou,
développant
lelogarithme
ensérie,
Mais,
dans les mouvementsvibratoires,
on suppose que lapression
ne s’écarte
jamais
de sa valeur moyenne que dequantités
très-faibles. On
peut
donc réduire la série à ses deuxpremiers
termesCette dernière
équation signifie
que la valeur moyenne de l’excés29
pt - Po est
positive,
c’cst-à-dire que lapression
moyennes à l’in-térieur du résonnateur
l’emporte
sur lapression atmosphérique.
Dans la deuxième
lypothèse, p
estproportionnel
à03C17
ïayant
pour les gaz
parfai ts,
une valeur sensiblementégale
a1,4;
ou aalors
oir, développant
par la formule du binôme et arrêtant ledévelop-
pement
au second terme,Cette
équation exprime
encore que lapression
moyenne à l’in té- rimeur du résonnateur estsupérieure
à lapression atmosphérique.
Dans l’une ou l’autre
lypothése,
le résonnateur tend à se mou-voir comme s’il était soumis à une force normale à son ouverture et
dirigée
de l’extérieur vers l’intérieur.E. BOUTY.
W.-E. AYRTON. 2014 The electrical properties of Bees’-Wax and Lead chloride (Pro- priétés électriques de la cire d’abeille et du chlorure de plomb); Phil. Magazine,
5e série, t. VI, p. 132; 1878.
1. Dans un travail fait en commun avec le
professeur Perry
l’auteur avait constaté que le
pouvoir
inducteurspécifique
de l’eamcroissait
régulièrement
ainsi que l’indice deréfracuion, lorsque
latempérature,
d’abord inférieure aupoint
defusion,
s’élevait au-dessus de ce dernier.
Toutefois,
par suite de lagrande quantité
d’électricité
qui pénétrait
à l’intérieur del’eau,
il étaitimpossible
d’établir une
comparaison précise
entre ces deuxpropriétés phy- siques.
La cire d’abeille étant une des rares
substances
pourlesquelles
l’indice de réfraction croît en