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H.-F. MORLEY. — On Grove's gas-battery (Sur la pile à gaz de Grove); Philosophical Magazine, 5e série, t. V, p. 272; 1878

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237456

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237456

Submitted on 1 Jan 1878

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H.-F. MORLEY. - On Grove’s gas-battery (Sur la pile à gaz de Grove); Philosophical Magazine, 5e série, t. V, p.

272; 1878

G. Foussereau

To cite this version:

G. Foussereau. H.-F. MORLEY. - On Grove’s gas-battery (Sur la pile à gaz de Grove); Philosoph- ical Magazine, 5e série, t. V, p. 272; 1878. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.385-387.

�10.1051/jphystap:018780070038501�. �jpa-00237456�

(2)

385 Pour faire

parler

un

appareil composé

d’une sirène

électrique

et

d’un

électro-aimant,

on

emploie

les

vingt-cinq premiers

éléments

d’une

pile

de cent éléments dont l’autre extrémité

communique

avec le sol. L’extrémité du fil de l’électro-aimant est

également

à

la terre et

l’appareil

fonctionne. Si l’on vient à

supprimer

les

soixante-quinze

éléments

qui paraissent

ne

jouer

aucun

rôle,

on

n’entend

plus

rien. C’est

qu’alors

l’électro-aimant n’est

plus

tra-

versé par le courant constant de ces

soixante-quinze éléments,

et les

courants

périodiques

n’ont

plus

d’action. De même, si l’on rem-

place

les aimants permanents des

téléphones

par des électro-ai- mants, on peut rendre actif l’électro-aimant de la station de

départ

sans aimanter le fer doux au poste d’arrivée. Dans ces

conditions,

on n’entend

rien,

bien que les courants induits circulent autour

du noyau du second

téléphone.

La

perception

des sons devient au

contraire très-nette si l’on aimante le barreau au poste d’arrivée.

Les électro-aimants semblent donc arrêter les courants

pério- diques

ou, tout au

moins,

diminuer leur

intensité ;

dès

lors,

l’ad-

jonction

d’une sonnerie sur le fil d’un

téléphone

nuit à la marche

de l’instrument. On peut

cependant corriger

cet effet en

plaçant

un condensateur sur le fil

qui

se rend à la sonnerie.

H. HORION.

H.-F. MORLEY. 2014 On Grove’s gas-battery (Sur la pile à gaz de Grove);

Philosophical Magazine, 5e série, t. V, p. 272; I878.

Grove

place

le

siége

de l’action

chimique

sur la

ligne

de contact

du

platine,

du

liquide

et du gaz. Cette assertion semble en con-

tradiction avec ce fait que l’on obtient un courant continu avec de l’eau tenant en dissolution de

l’hydrogène

dans un tube et de

l’oxygène

dans l’autre.

L’auteur se propose de montrer

qu’une partie

au moins du cou-

rant de la

pile

à gaz est due au gaz dissous. Il

opère

en établissant

ou d’acier non aimanté peut agir d’une manière beaucoup plus efficace pour modifier l’aimantation permanente de ce barreau (cas du téléphone) ou l’aimantation tempo- raire que lui communique un courant auxiliaire plus puissant (cas de l’expérience de M. Gray). ( Note de la Rédaction.)

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070038501

(3)

386

le circuit d’un

couple

à gaz dont les lames de

platine

demeurent

entièrement

plongées

dans le

liquide.

Il observe à différents inter- valles la

disparition régulière

d’une certaine

quantité d’hydrogène.

Des

expériences comparatives

sont faites en même temps avec un

couple

dont les lames sont isolées et avec un

couple

sans lames.

On peut ainsi éliminer l’influence de la diffusion de

l’hydrogène

et

celle des courants locaux

produits

par la diffusion de l’air exté- rieur dans le tube à

hydrogène.

Il reste une

disparition

de gaz

qu’on

doit attribuer au courant

principal.

Quand

on chauffe avec la main le tube à

hydrogène,

eu, en

gé- néral, quand

on élève la

température

ou

qu’on

diminue la

pression

du gaz, le courant s’accroît. Cet effet

provient

de ce que les cou- ches

liquides

en contact avec la lame se

rapprochent

de leur

point

de saturation pour

l’hydrogène

dissous.

Un

couple’récemment chargé

donne d’abord un courant très-

intense, qui

va ensuite en diminuant

jusqu’à

ce

qu’il

ait atteint un

certain

régime.

C’est que

l’eau,

d’abord saturée du gaz ,

s’épuise

peu à peu, tendant vers un état

d’équilibre défnitif,

dans

lequel

les couches

liquides

contiennent d’autant moins de gaz

qu’elles

sont

plus profondes.

Ce fait conduit à penser que la

profondeur

du sommet de la lame influe sur l’intensité du courant. Une nou- velle série

d’expériences

le démontre et semble

indiquer

que le

courant est dû exclusivement au gaz dissous.

Quand

on fait varier la résistance entre des limites

étendues,

la

force électromotrice ne demeure pas constante. Si la résistance s’accroît

subitement

l’intensité diminue

d’abol°d ,

conformément

aux lois de Ohm. Le gaz dissous

s’épuise

alors moins

vite,

et les

couches

liquides

s’enrichissent peu à peu, en accroissant le cou-

rant,

jusqu’à

ce

qu’on

ait atteint

un’nouvel

état

d’équilibre.

Quand

on incline le

couple,

en sorte que les lames en

partie immergées

fassent un

angle

de 40- avec

l’horizon,

on observe un

accroissement d’intensité dû à la

plus grande

étendue de la surface

liquide

en contact avec le gaz et à la distance moindre des diffé-

rentes

parties

de la lame au niveau extérieur.

Le courant d’un élément est d’autant

plus

fort que les tubes contiennent moins de gaz libre :

quand

ils en contiennent peu, le

liquide

voisin de la surface est

plus éloigné

de l’air extérieur et

constitue une dissolution de gaz

plus

pure.

(4)

387 M.

Gaugain

avait trouvé que la force électromotrice n’était pas altérée par l’immersion

complète

des lames dans le

liquide.

L’au-

teur reconnaît l’exactitude du

fait,

mais il l’attribue à la

présence

de bulles gazeuses sur les lames. En

plongeant

d’abord dans le

liquide

les lames chauffées au rouge, et en les retirant ensuite

jusqu’à

les faire affleurer à la

surface,

on constate un accroisse-

ment notable de force électromotrice.

Le

platine paraît

exercer une action

spéciale

sur

l’hydrogène,

car un fil d’or fournit une force électromotrice

quinze

fois

moindre.

M.

Gaugain

attribue la diminution de l’intensité du courante

après

son

premier établissement,

à un

dépôt d’hydrogène

sur le fil

positif.

Ce fil devient

négatif

par rapport à un troisième fil

plongé

dans le

liquide.

Cela prouve seulement que le

liquide

s’est ap-

pauvri

en

oxygène

aux environs du fil

positif.

Un fil

rougi

dans la

flamme d’un bec Bunsen absorbe de

l’oxygène

et

acquiert

un po- tentiel

positif appréciable.

En réunissant les fils d’un

couple

à gaz récemment

chargé

avec

un condensateur

qu’on décharge

à travers un

galvanomètre,

on re-

marque que la force électromotrice initiale reste

indépendante

de

la

pression,

et détermine le maximum de

polarisation.

L’intensité du courant d’un même

couple,

observée au

galvanomètre

au bout

de

quelques heures,

sous différentes

pressions,

est sensiblement

proportionnelle

à la

pression.

Ce résultat concorde avec

l’hypo-

thèse de la

production

du courant par le gaz

dissous, puisque

la

solubilité de

l’hydrogène

est

proportionnelle

à la

pression.

G. FOUSSEREAU.

MULLER (FRÉD.-C.-G.). 2014 Ueber ein neues signalisirendes und selbstregistrirendes

Gefässbarometer (Sur un nouveau baromètre à cuvette enregistreur); Annalen der

Physik, t. IV, p. 286; I878.

Le caractère essentiel de ce nouveau baromètre consiste en ce

que l’on

s’arrange toujours

de manière que le niveau du mer-

cure dans le tube

barométrique

soit constant. On y arrive en dé-

plaçant

la cuvette de telle sorte que le mercure, dans la chambre

barométrique,

vienne toucher une

pointe

de

platine supportée

par

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