• Aucun résultat trouvé

H.-F. WEBER. - On the induction that occur in the telephone (Induction qui a lieu dans le téléphone); Communication faite le Ier juillet 1878 à la Société de Zurich; Philosophical Magazine, t. VII, p. 34; 1879. H. HELMHOLTZ. — Telephon und Klangfarbe (Tél

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "H.-F. WEBER. - On the induction that occur in the telephone (Induction qui a lieu dans le téléphone); Communication faite le Ier juillet 1878 à la Société de Zurich; Philosophical Magazine, t. VII, p. 34; 1879. H. HELMHOLTZ. — Telephon und Klangfarbe (Tél"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237501

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237501

Submitted on 1 Jan 1879

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

H.-F. WEBER. - On the induction that occur in the telephone (Induction qui a lieu dans le téléphone);

Communication faite le Ier juillet 1878 à la Société de Zurich; Philosophical Magazine, t. VII, p. 34; 1879. H.

HELMHOLTZ. - Telephon und Klangfarbe (Téléphone et timbre); Annalen der Physik, nouvelle série, t. V, p.

448; décembre 1878

Ch. d’Almeida

To cite this version:

Ch. d’Almeida. H.-F. WEBER. - On the induction that occur in the telephone (Induction qui a lieu dans le téléphone); Communication faite le Ier juillet 1878 à la Société de Zurich; Philosophical Magazine, t. VII, p. 34; 1879. H. HELMHOLTZ. - Telephon und Klangfarbe (Téléphone et timbre);

Annalen der Physik, nouvelle série, t. V, p. 448; décembre 1878. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1),

pp.171-175. �10.1051/jphystap:018790080017101�. �jpa-00237501�

(2)

I7I

fil inducteur de chacune d’elles est réuni au fil induit de la bobine

qui précède; quant

aux deux fils

extrêmes,

ils

ferment,

l’un le

circuit du

premier téléphone,

l’autre le circuit du dernier.

D’après

la théorie de M. du

Bois-Reymond,

si le nombre des inductions

est n, la loi des oscillations du

téléphone récepteur

n’est

plus

donnée

par la

dérivée

dx

mais

par la nième

dérivée dnx La diffé-

donnée par la dérivée

dt,

mais par la nième dérivée 2013. La diffé-

p dt p dtn

rence de

phase

devient n

fois ;

de

phase,

et en même

temps

l’in- tensité relative des différents

harmoniques

varie

proportionnelle-

ment à la nième

puissance

du nombre de leurs vibrations dans l’u- nité de

temps.

Deux vérifications des

conséquences

ainsi déduites ont été tentées. 1 ° Devant la membrane du

téléphone expéditeur,

les diffé-

rentes

voyelles

ont été

prononcées

un

grand

nombre de fois par

un

expérimentateur.

Les sons transmis étaient notés par un second

expérimentateur, qui

ne les recevait

qu’après cinq

induc-

tions successives. La presque identité des sons émis et reçus mon- trait que l’intensité relative des

harmoniques

n’était pas sensible-

ment modifiée. 2° L’auteur a fait interférer les vibrations de la

première

membrane et celles de la

dernière,

et, en

prêtant

l’oreill e

pour recevoir le son

résultat,

il a trouvé que les deux sons étaient t

transmis sans différence de

phase.

CH. D’ALMEIDA.

H.-F. WEBER. - On the induction that occur in the telephone (Induction qui a lieu dans le téléphone); Communication faite le Ier juillet I878 à la Société de Zurich;

Philosophical Magazine, t. VII, p. 34; I879.

H. HELMHOLTZ. 2014 Telephon und Klangfarbe (Téléphone et timbre); Annalen der

Physik, nouvelle série, t. V, p. 448; décembre I878.

M. Weber et M. Helmholtz ont

cherché,

chacun de leur

côté,

à

expliquer

les

expériences

de M. Hermann et à en déduire la théorie des lois de l’induction. Le travail de M. Helmholtz est le

plus complet;

c’est celui que nous

analyserons

de

préférence.

Il

n’y

a aucune différence

importante

dans les

explications

des deux

auteurs.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080017101

(3)

I72

D’après

M.

Helmholtz,

il ne suffit pas de considérer l’induction de

chaque

courant sur le circuit voisin : il faut aussi tenir

compte

de l’induction de

chaque

courant sur lui-même. Cette induction

joue

un rôle

capital.

Considérons d’abord le

téléphone

tel

qu’il

est

employé

habi-

tuellement. Soient

1 l’intensité du courant;

R la résistance du

circuit ;

M le

potentiel

du

magnétisme, développé

par le mouvement de la membrane sur la bobine du

téléphone expéditeur;

-

Q le potentiel

du circuit sur

lui-même,

cette

quantité Q

compre-

nant le

potentiel

relatif aux réactions des aimants.

Les lois connues de l’induction donnent

l’équation

Or,

à cause du mouvement du corps sonore, M est

représenté

par une

expression

de la forme

où i

représente,

comme l’on

sait,

le

symbole 2013I.

De là on ti-

rera une valeur de I

qui

se

partagera

en deux

parties,

une réelle

et une

imaginaire :

la

première correspondant à

la

partie imagi-

naire de

M,

l’autre à la

partie

réelle.

Les oscillations du courant étant isochrones avec celles de

M,

on a aussi

L’équation (I) devient,

en

supprimant

les facteurs connus,

d’où

Cette valeur de B est une

quantité imaginaire, qui peut

être mise

sous la forme a +

b J -

1; pour en déterminer le module et l’ar-

(4)

I73

gumen t,

écrivons

De ces deux

expressions

l’on tire

d’ où

et enfin

En

séparant

les

parties

réelles et les

parties imaginaires,

on

obtient pour valeurs de l’intensité du son initial et du son

qui

arrive à l’oreille

(abstraction

faite d’un coefficient

qui

est constant

pour tous les sons

transmis)

On voit que les variations relatives d’intensité ne

dépendent

que de la valeur de n2. M. Helmholtz fait les raisonnements suivants pour démontrer que cette valeur est à peu

près

la même

quelle

que soit la hauteur du son transmis.

La valeur de

tango-

est

très-petite.

En

effets,

soit un courant

qui,

circulant dans un circuit et n’étant

plus

entretenu par une force

extérieure,

vienne à

s’éteindre ;

la formule

qui représente

son in-

tensité à

chaque instant, depuis

le

temps t

== o, il commence

à

s’allàiblir,

est

Dans cette

formule,Q R

est le

temps

que ce courant met à passer de

la valeur A à la

valeuré1-

Or ce

temps

a été mesuré par M. Helm-

(5)

I74

holtz avec une bobine dont la masse de fer doux était peu consi- dérable : il est

de 4’0

de

seconde;

il s’accroît avec cette masse.

Donc,

pour le

téléphone,

cette masse est

très-graride

relative-

ment à celle du

fil,

on doit admettre que ce

temps -

R est très-su-

périeur

à

1 40

4 de

seconde, queQ R 2n03C0 R

est un nombre assez

grand

pour les sons graves et

très-grand

pour les sons

très-aigus;

donc

tang J, qui

est

égale à R

est une valeur

très-petite;

par

R 2n03C0Q

l’

conséquent,

iiicos,7 diière peu de in. La valeur de in est

toujours

très-voisine

de 203C0Q,

c’est-à-dire

qu’elle

est à peu

près

constante

quelle

que soit la hauteur du son transmis.

D’où l’on doit conclure que le son d’une

voyelle

n’est pas sensiblement altéré par la transmission

téléphonique

ordinaire.

M. Helmholtz a mis en

équation

le

problème

dans le cas de

l’expérience

de M. Hermann. Cette mise en

équation

et la solu-

tion

reposent

sur les

principes déjà

énoncés. Nous nous conten-

terons de

l’indiquer

dans le cas d’une seule double bobine inter- calée entre les deux

téléphones.

Soient I) Ri, Qj

les valeurs de

I, R, Q

pour le

premier

circuit

(téléphone expéditeur

et

premier

fil de la double

bobine), I2, R2,’

Q2

les valeurs des niêInes

quantités

pour le second

circuit; soit,

de

plus,

P le

potentiel électrodynamique

des deux bobines l’une

sur l’autre

lorsqu’elles

sont parcourues par l’unité de courant. On

a les

équations

Écrivons,

de même que

plus haut,

On obtient pour valeur de

B2

(6)

I75

On calcule le module et

l’argument

de la valeur de

B2,

en

posant

d’où l’on tire la valeur de

tang

p. L’auteur montre

qu’elle

est très-

petite ;

il en

déduit,

en la

regardant

comme

négligeable,

celle

de m2,

valeur

approchée qui

est

indépendante

de n.

En

résumé,

on le

voit,

la conservation du

rapport

des intensités des sons

pendulaires qui composent

un son

complexe dépend, d’après

cette

théorie,

des valeurs de p et de c

qui, d’après

M. Helm-

holtz,

sont

très-petites

et même

négligeables.

Mais p et cr sont des différences de

phase ;

ce sont des

quantités

faciles à déterminer par les méthodes

employées

en

Acoustique.

M.

Koenig

a effectué cette

détermination. Nous donnons ses

expériences

dans la Note sui-

vante. On verra que, dans les cas les résultats sont nets, la différence de

phase

ne s’est pas trouvée

négligeable.

Elle a tou-

jours

été

égale

à celle

qu’avait

donnée M. du

Bois-Reymond.

CH. D’ALMEIDA.

RECHERCHES SUR LA

DIFFÉRENCE

DE PHASE QUI EXISTE ENTRE LES VIBRA- TIONS DE DEUX TÉLÉPHONES

ASSOCIÉS;

PAR M. R. KOENIG.

Les

expériences

que

je

vais faire connaître ont été instituées dans le but de rechercher la différence de

phase qui

existe entre

les membranes vibrantes de deux

téléphones

réunis selon le mode usité pour la transmission des

dépêches.

Cette différence a fait

l’objet de

diverses recherches

qui

sont

analysées

dans ce

Journal (1).

Il

importait

de donner une méthode

expérimentale qui permît

d’en

vérifier l’exactitude : c’est ce

que j’ai entrepris.

I. Deux

diapasons

A’et B’ accordés

parfaitement

à l’unisson sont

(1) Voir Journal de Phrsique, t. VIII, p. 168 à I75.

Références

Documents relatifs

L’auteur montre que si l’on introduit dans le calcul des tensions les termes relatifs à la pesanteur, il ne faut pas considérer ces tensions. comme purement élastiques,

Il est très important que la lumière incidente aussi bien que la lumière diffusée parcourent un très court chemin dans la solution ; si non l’absorption joue un

L’auteur montre que la théorie de BBilson relative au nombre des électrons qui interviennent dans la conduction métallique est la seule qui donne une représentation

Rappelons encore que M. La force électromotrice nécessaire pour établir le courant s’est de même montrée indépendante du rayon du tube et entre.. deux points la

si la tenlpératllre change; dans le systènze hexagonal ou tétra- gonal, ceci n’est vrcci que pour les droites perpendiculaires ou parallèles it l’axe de symétrie dit

A l’aide d’un électromètre spécial très sensible, les auteurs ont montré qu’un faisceau homogène diffusé par une substance de poids atomique faible donne

Récemment Gargan et Bumstead ont montré que certains rayons d’un faisceau de rayons 0 avaient des vitesses plus considérables que celles mesurées jusqu’alors : une

- Danlping of the Oscillations in the Discharge of a Leyden- jar (L’amortissement des oscillations dans la décharge d’une bouteille de Leyde). -