HAL Id: jpa-00237553
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237553
Submitted on 1 Jan 1879
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
HUGHES. - Induction-balance and expérimental researches therewith (Balance d’induction et recherches expérimentales auxquelles elle s’applique); Philosophical
Magazine, 5e série, t. VIII, p. 50; 1879
G. Foussereau
To cite this version:
G. Foussereau. HUGHES. - Induction-balance and expérimental researches therewith (Bal- ance d’induction et recherches expérimentales auxquelles elle s’applique); Philosophical Maga- zine, 5e série, t. VIII, p. 50; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.353-355.
�10.1051/jphystap:018790080035300�. �jpa-00237553�
353
HUGHES. 2014 Induction-balance and expérimental researches therewith (Balance d’in-
duction et recherches expérimentales auxquelles elle s’applique); Philosophical Ma- gazine, 5e série, t. VIII, p. 50; I879.
Cet ins trument est
composé :
I ° d’unepile
de trois élémentsDaniell,
dont le courant traverse unmicrophone accompagné
d’une
horloge
pourproduire
les sons ; 2° de la balance décriteplus loin;
3° d’un sonomètreélectrique ; 40
d’untéléphone récep-
,teur.
La balance est formée de
quatre
bobineségales,
d’une hauteur de 0m,I, d’un diamètre extérieur deom,o55, présentant
un espace intérieur vide deom,o3
dediamètre,
et recouvertes de IOOm de fil de cuivre n° 32. Cesquatre
bobines forment deux groupesplacés
assez loin l’un de l’autre pour n’exercer aucune action
réciproque.
Chaque
groupe est formé d’une bobine inductrice(a, a’)
et d’unebobine induite
(b, b’) placées
bout àbout,
en laissant entre ellesun intervalle de
om,
005.Le sonomètre
électrique
est foré de deux bobines inductrices(c, e)
semblables auxprécédentes,
fixées aux deux extrémitésd’une
règle
horizontale de0m,40
divisée en millimètres. Lelong
de cette
règle peut
se mouvoir une bobine induite d*Le courant de la
pile, après
avoir traversé lemicrophone,
arriveà un commutateur
qui peut
le faire passer soit dans labalance,
où il traverse successivement les deux bobines
inductrices a, a’,
soit dans le
sonomètre,
où il traverse en sens contraire les bobinesc et e.
Le circuit du
téléphone
traverse les bobinesinduites b, b’,
en sorte que leurs courants le
parcourent
en senscontraire, puis
la bobine induite du sonomètre.
Si on lance le courant de la
pile
dans le sonomètre enplaçant
la bobine d à
égale
distance des bobines c et e, il ne seproduira
aucun son dans le
téléphone.
On obtiendra un son d’intensitécroissante,
à mesurequ’on rapprochera
d de l’une des extrémités de larègle,
et cette intensité pourra être caractérisée par l’indi- cation de larègle qui
luicorrespond.
D’autre
part,
si l’on ne met rien dans les bobines de labalance,
il ne se
produira
aucun sonquand
on y fera passer le courant ;Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080035300
354
mais,
si l’onplace
entre deux de ces bobines unfragment
demétal,
ce métal sera parcouru par des courants induits
qui réagiront
surles bobines elles-mêmes et
produiront
dans letéléphone
un sonplus
ou moinsintense,
suivant la nature, la masse et la structuredu métal introduit. On fera passer le courant alternativement dans la balance et dans le
sonomètre,
et l’ondéplacera
la bobine d dece
dernier jusque
ce que les sons obtenus dans les deux cas soient de même intensité. L’indication du sonomètre mesurera alors l’ac- tion dufragment
de métal introduit dans la balance.Pour éviter la
production
de sons très-intenses difficiles à ap-précier,
onpeut
compenser l’action despièces
de métal à étudieren
plaçant
du côtéopposé
de la balance des masses dont l’actionest
déjà
connue. M.Hughes
aemployé
souvent avec succès uncompensateur
formé d’une lame de zincgraduée, longue
deom,
200,large
de0m,023, ayant
à une de ses extrémitésaIll,004 d’épaisseur
et se terminant en arête vive à l’autre bout.
Cet instrument est d’une extrême sensibilité. Il
permet d’ap- précier,
parexemple,
entre deuxpièces
demonnaie, identiques
enapparence, des différences de
poids
ou detempérature impercep-
tibles par tout autre moyen,
quand
on lesplace
au centre de l’es-pace
qui
s’étend entre les bobines dechaque paire.
L’auteur a ob-tenu en
particulier
des résultats en frottant l’une despièces
entreles
doigts
ou en soufflant sur elle.On a
comparé
les effetsproduits
par desdisques
de différents métaux oualliages, présentant
la forme et la dimension d’unshilling anglais.
On a trouvé des nombrestrès-différents,
variantdepuis
125 pourl’argent
purjusqu’à
6 pourl’alliage
de zinc etd’antimoine. Cet instrument
permet,
enconséquence, d’apercevoir
les différences
légères
decomposition qui peuvent
exister entre deuxpièces
de monnaie de la même valeur.Tous ces effets sont
produits
par les courantsqui
circulent dans lesmétaux,
car on n’obtient aucun résultatquand
on introduit unfil de cuivre enroulé en
spirale
non fermée ouquand,
laspirale
étant
plane
etfermée,
sonplan
estperpendiculaire
à celui des filsdes
bobines,
tandisqu’on
entend un son si leplan
de laspirale
estparallèle
à celui des fils. Avec des fils defer,
le résultat se com-plique
des effets de l’aimantation. Les effetsvarient,
engénéral,
beaucoup
avec laposition qu’on
fait occuper au métal.355
En
résumé,
la balance d’inductionpermet
d’observer tous leschangements
moléculairesproduits
dans les métaux par diversesforces,
telles que lachaleur, l’électricité,
lemagnétisme,
latension,
la
torsion,
lapression.
G. FOUSSEREAU.W. CHANDLER ROBERTS. - Note on the examination of certain alloys by the aid of the induction-balance (Note sur l’étude de certains alliages à l’aide de la ba- lance d’induction); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 57; I879.
M. Roberts a étudié différents
alliages
avec la balance d’induc- tion. Il acomparé
ses résultats avec ceux que M. Mathiessen aobtenus relativement à la conductibilité
électrique
desalliages
etqu’il
apris
pour base d’une classification. Lesalliages
malléablesont amenés à l’état de
pièces
de0m,024
de diamètre et deo"Booi3
d’épaisseur.
Pour lesalliages
d’étain et decuivre, qui
ne sont pastous
malléables,
on a dûadopter
des dimensions différentes.Gomme
type
dupremier
groupe deMathiessen,
l’auteur étudie lesalliages
deplomb
et d’étain. L’action inductrice croît d’unefaçon
sensiblementrégulière
duplomb
à l’étain.Comme
exemple
du second groupe, on a choisi lesalliages
d’oret
d’argent.
La courbe des résultats passe nettement par un mini-mum pour
l’alliage
contenant35,5
pour 10od’argent
etqui
cor-respond
à la formuleAuAg (AU2Ag d’après
la notation laplus
usitée en
France).
Dans ces deux cas, l’accord avec la courbe desconductibilités est satisfaisant.
Les
alliages
de cuivre et d’étain ont étépris
pourtype
du troi- sième groupe. Leurs différences de couleur et de cassure faisaientprévoir
un résultat assezcomplexe.
Eneiet,
enpartant
du cuivre pur, la courbeprésente
un minimumcorrespondant
à la formuleSn
Cu4, puis
un maximum pour Sn Cu3 et un nouveau minimum moinsmarqué
pour Sn Cu2.D’après
les recherches de M. Richesur les densités de ces
alliages,
les deuxpremières
formules aumoins
paraissent correspondre
à des combinaisons définies. L’ac- cord avec la courbe des conductibilités n’est pas aussicomplet
que dans les cas