HAL Id: jpa-00236884
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Submitted on 1 Jan 1873
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A.-F. SUNDELL. - On galvanic induction. (Sur
l’induction galvanique); Philosophical Magazine, t. XLV, p. 283; 1873
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. A.-F. SUNDELL. - On galvanic induction. (Sur l’induction galvanique); Philosoph- ical Magazine, t. XLV, p. 283; 1873. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.369-371.
�10.1051/jphystap:018730020036901�. �jpa-00236884�
369 L’auteur a observé des
phénomènes analogues
avec les mé-langes :
15. Nitrate de potasse et nitrate
d’ ammoniaque ;
16. Nitrate de
baryte
et nitrate deplomb ;
17. Nitrate de strontiane et nitrate de
plomb;
18. Sulfate de cuivre et sulfate de
fer;
19. Sulfate de
magnésie
et sulfate de zinc.VIOLLE.
A.-F. SUNDELL. - On galvanic induction. (Sur l’induction galvanique);
Philosophical Magazine, t. XLV, p. 283;
I873.
M. Edlund a
proposé
la formulepour
représenter
la force électromotrice totale induite sur l’élément ds1 par le passage subit du couraiit 1 dans l’élémentds;
0 et 0,étant les
angles
que forme laligne
delongueur
rqui joint
les mi-lieux de ces éléments avec chacun
d’eux;
cz,b, k
et Il étant des con-stantes dont la
dernière,
suivant leshypothèses théoriques
deM.
Edlund,
est la vitesse de l’étlzen dans le courant inducteur.Cette formule ne diffère de celle bien connue de NI. Felici :
que par l’introduction du terme en cos2 0.
On sait que la formule de M.
Felici,
celle deWeber,
celle deNeumann,
conduisent au même résultailorsque
le courant induc-teur est
fermé,
cequi
est le caspratique;
on peut donc en direautant de la formule de M.
Edlund,
toutes les fois que le terme en cos2 edisparaît
parl’intégration.
Tel est le cas de deux circuitscirculaires, perpendiculaires
à la droitequi joint
leurs centres : laforce électromotrice totale induite est alors une fonction des rayons
et de la distance des centres,
qui
peut être calculée. M. Sundell aArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020036901
370
fait
plusieurs
sériesd’expériences
de ce genre, et obtenu des résul-tats conformes à ceux que le calcul
indiquait a priori.
Si 1’on se
place
dans une autreposition,
il n’en seraplus toujours
de même : tel serait le cas de deux circuits circulaires
placés,
l’undans le
plan
des xy, ayant son centre àl’origine,
l’autre dans leplan
de yz; si l’ons’astreint,
deplus,
à la condition que l’axe des y et celui des z soient tous deux extérieurs au circuitinduit,
laforce électromotrice
totale,
calculée avec les formulesordinaires,
est
nulle ;
le second terme de la formule de 1VI. Edlund subsiste seulaprès l’intégration,
et l’on démontre facilement que la force électro- motrice ne peut être nulle dans cette secondehypothèses.
Desexpé-
riences conduites dans ce sens
permettraient
donc de décider de l’existence de ce second terme dans la formule véritable. M. Sun-dell, n’ayant
pu réussir àplacer rigoureusement
les circuits danscette
position théorique,
remarque que, des deux termes de la for- mule de M.Edlund,
lepremier
termechange
designe
avec la di-rection du courant, tandis que le second ne
change
pas ; en sepla-
çant donc
approximativement
dans les conditionssus-indiquées,
etchangeanL
le sens du courantinducteur,
on doitobtenir,
sinon deuxcourants induits
égaux
de même sens, au moins deux courantsqui
seront
inégaux
et designe
contraire.L’expérience
montre au con-traire que, dans la limite des erreurs
d’observations,
lechange-
ment de sens de l’inducteur
produit
seulement unchangement
desens de l’induit. M.
Sundell, partisan
de la formule de 31.Edlund,
en conclut seulement que le facteur
k,
bien que contenanL la vitesse de l’éther dans lecircuit,
estpetit
relativement à a.Or si ce terme est si
petit (1) qu’il
estimpossible
de le mettre enévidence par ce
procédé,
on ne peut dire que lesexpériences
deM. Sundell confirment la formule
proposée
par 1VI. Edlund. Cette formule a d’ailleurs l’inconvénient gravequ’elle
conduit â deux(i) Dans la formule déduite par M. Edlund de ses hypothèses sur la nature du courant,
serait,
d’après les expériences de Weber, 440 000 kilomètres par se-Vk
conde, h la vitesse de l’électricité, pour laquelle il prend un nombre donné par M. Walker (30 00o kilomètres); pour la constante a, dont la valeur numérique devrait
être indiquée par la théorie, M. Edlund remarque seulement que ah est plus petit que i, ce qui ne saurait conduire à une limite lllJ erzellre au rapport
a.
·a
37I résultats
différents,
suivantqu’on
compte les arcs dans un sens ou dans l’autre. Iln’y
a donc aucune raison d’abandonner les for- ,mules connues.A. POTIER.
ALOÏS SCHULLER. - Ueber die Messung von Rotationgeschwindigkeiten (Sur la mesure
des vitesses de rotation); Annales de Poggendorff, XLVI, 497; I872.
Le
procédé employé
par l’auteur est uneapplication
de la mé-thode des coïncidences. Prenons un
disque
transparent,mi-partie
en verre rouge et vert, dont un secteur a été recouvert de
papier noir,
de telle sorte que les trois couleurs embrassent chacune untiers de la circonférence. Ce
disque
est mobile autour d’un axe hori-zontal,
et tourne au devant dupendule
d’unehorloge astronomidue.
La
tige
de cependule
porte une fente verticale éclairée par derrièrequi,
dans laposition d’équilibre
dupendule,
se trouve dans leplan
vertical de l’axe de la lunette d’observation. Si le
disque
est aurepos, ou exécute dans une seconde un nombre exact j2 de tours, l’observateur
aperçoit
la même couleur àchaque
passage de la fente.Nlais si la vitesse de rotation diiiaère de
Tô
d’un nombre exact detours, la couleur observée
changera
du rouge au vert et aunoir,
par
exemple,
et de telle sorte que, entre deuxchangements
succes-sifs,
du rouge au vert, il s’écoulera exactement dix secondes. Il suf-fira, d’après cela,
d’observer l’intervalle des deux passages, pour déterminer la fraction dont la vitesse diffère d’un nombre exact detours par seconde. Ce nombre lui-même devra être déterminé
par
un autre
procédé.
La méthode ordinaire consistant à faire passer un cordon sans
fin,
muni d’unrepère,
sur unepoulie dépendant
de l’axe et sur unepoulie
folleextérieure,
pourra êtreemployée
faute d’autre meilleureà la détermination
approximative
de la vitesse.L’explication
donnée par l’auteur estincomplète. Soit n+p
q le nombre
qui
mesure la vitesse derotation, e
étant une fractionirréductible I. 2