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Submitted on 1 Jan 1873
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Dr A. STOLETOW. - On the Magnetizing-Function of soft iron, especially with weaker decomposition-powers.
(Sur la fonction magnétisante du fer doux spécialement pour de faibles courants); Philosophical Magaz., t. XLV,
p. 40; 1873
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. Dr A. STOLETOW. - On the Magnetizing-Function of soft iron, especially with weaker decomposition-powers. (Sur la fonction magnétisante du fer doux spécialement pour de faibles courants); Philosophical Magaz., t. XLV, p. 40; 1873. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.364-366.
�10.1051/jphystap:018730020036401�. �jpa-00236882�
364
MM. de la Rive et Sarasin ont cherché à déterminer à
quelle
cause doit être attribué cet affaiblissement du courant. Bien
qu’ils
ne croient pas
pouvoir
encore donner une conclusion à cetégard,
le résultat de leurs
expériences
semblecependant justifier l’expli-
cation
qui
seprésente
leplus
naturellement àl’esprit,
etqui
con-siste à
regarder
lephénomène
comme laconséquence
de ladépense
de force
mécanique
que le courant estobligé
de faire pour entraîner le gaz et letourniquet.
J. MAURAT.
Dr A. STOLETOW. 2014 On the Magnetizing-Function of soft iron, especially with
weaker decomposition-powers. (Sur la fonction magnétisante du fer doux spéciale-
ment pour de faibles courants); Philosophical Magaz., t. XLV, p. 40; I873.
Soit un
cylindre
infinimentlong
de fer douxplacé
dans unchamp magnétique
d’intensité constante; la forcemagnétisante
étant
R, m
le momentmagnétique
de l’unité de volume ducylin- dre,
lerapport k = m
sera un nombre abstraitdépendant
de lavaleur
R;
si l’on connaissaitk pour
toutes les valeurs deR,
la théo-rie de Poisson et les
développements
que Kirchhoff y aajoutés
per-mettraient de calculer l’aimantation d’une
pièce
de fer doux de formequelconque placée
dans unchamp magnétique quelconque.
Inversement,
la connaissance de l’aimantation d’unepièce
deforme connue dans un
champ
connu permet de calculer k. Lors- que lapièce
a la forme d’unellipsoïde
de révolutionallongé,
lathéorie
indique
que son momentmagnétique, rapporté
à l’unité devolume,
est donné par la formuleX étant la force
magnétisante qui agit parallèlement
augrand
axe,et S une constante
qui dépend
de la forme del’ellipsoïde (1).
En réduisant les observations de Weber et de
Quintus Icilius,
(1) Si c est l’inverse de l’excentricité de l’ellipsoïde,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020036401
365 et en
exprimant
R au moyen des unités de Gauss(la seconde,
lemillimètre et le
milligramme),
M. Stoletow montreque
croît ra-pidement
pour depetites
valeurs deR,
atteint un maximum pour les valeurs de R voisines de50, puis décroit ;
Ni. Riecke a observéde son côté la même
chose,
c’est-à-dire uneaugmentation
de Ravec
l’allongement
del’ellipsoïde,
et un accroissement de k avecl’accroissement de R. La diminution de k pour les
grandes
valeursde R est bien connue. C’est le
phénomène
de la saturation des aimants .M. Stoletow a cherché sur une autre forme d’électro-aimant à vérifier cette loi. La
pièce
dont on étudie lemagnétisme
est unanneau de fer
doux,
à sectionrectangulaire.
Un fil(primaire)
faitun certain nombre de tours n autour de
l’anneau,
il est en commu-nication avec une
pile;
un second fil fait n’ tours autour du mêmeanneau et il est en communication avec un
galvanomètre.
En ren-versant
brusquement
le sens du courant, on donne naissance à uncourant instantané d’induction dans le second fil. La force électro- motrice totale de ce courant se compose de deux
parties :
l’uneproduite
par lechangement
demagnétisme
dufer,
l’autre par l’in- duction directe d’un fil surl’autre;
toutes deux sontproportion-
nelles à l’intensité de l’inducteur et au
produit
du nombre de tours, de sortequ’on
aM et P étant des constantes à calculer
d’après
les dimensions de l’anneau et des tours defil, k
ayant le même sens queplus haut,
etla valeur de R la force
magnétisante
moyenne, ’c’est-à-dire 2ni-il
SE et l’intensité i de l’inducteur sont mesurés en unités absolues.
Le courant i
passait
dans unespirale
de dimensions connues, donton déterminait le
magnétisme
parcomparaison
avec lemagnétisme
terrestre par les
procédés classiques.
La détermination de E ouplutôt
de - E i s’obtenait en faisantagir
sur legalvanomètre
à la foisle courant
primaire
et le courantinduit,
en ayant soin de fairepasser chacun de ces courants tantôt dans un sens, tantôt dans l’au-
tre. Les résistances de tous les éléments du circuit étaient d’ailleurs
connues par
comparaison
avec une unité du Comitébritannique.
366
Les résultats
expérimentaux
sont renfermés dans le tableau sui- vant,qui
ne contient quequelques-uns
des nombres de 1VI. Stoletow.:On voit que le maximum semble avoir lieu pour une valeur de R
plus
faible que celle déduite desexpériences
de NI.Quintus
Icilius et
Weber,
et pour une même valeur de R les résultats de NI. Stoletow sont de 5 o pour 100plus
forts que ceux des obser-vateurs
précédents.
Les difficultés queprésentent
les mesures, lesdifférences de constitution des divers échantillons de fer
doux,
peuvent
expliquer
ce désaccord.Il est
singulier
que le momentmagnétique
m,qui
est, sommetoute, une fonction de
R, changeant
designe
avecR,
ne soit pas pour detrès-petites
valeurs de la variableproportionnel
à cette va-riable,
et que leprincipe
si universel de laproportionnalité
despetits
effets auxpetites
causes soit en défautici;
avant d’admettreune
dérogation
à ceprincipe,
il serait utile de s’assurer que leprocédé employé
pour mesurer l’intensité dumagnétisme acquis
par l’anneau de fer doux n’est pas
sujet
à contestation. Or rien nedémontre que,
après
les deux passages en sensinverse,
l’aimantation du fer doux a exactementchangé
designe,
et, deplus,
rien ne dé-montre que ce renversement de l’aimantation
s’opère
assez brus-quement pour
qu’on puisse
admettre que l’arcd’impulsion
mesurebien la somme des courants induits successivement par les modifi- cations du
magnétisme
du fer doux.A. POTIER.
F. RUDORFF. - Ueber die Löslichkeit von Salzgemischen ( Sur la solubilité des mélanges
de sels); Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. 456; I873.
Dans ce
premier Mémoire,
l’auteur étudie lesmélanges
de deuxsels ayant un