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Trainage magnétique de diffusion de monocristaux de fer-silicium

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236697

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236697

Submitted on 1 Jan 1962

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Trainage magnétique de diffusion de monocristaux de fer-silicium

M. P. Brissonneau

To cite this version:

M. P. Brissonneau. Trainage magnétique de diffusion de monocristaux de fer-silicium. J. Phys.

Radium, 1962, 23 (10), pp.869-870. �10.1051/jphysrad:019620023010086900�. �jpa-00236697�

(2)

869.

COMMUNICATIONS A LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE

TRAINAGE MAGNÉTIQUE DE DIFFUSION

DE MONOCRISTAUX DE FER-SILICIUM

par M. P. BRISSONNEAU,

Laboratoire d’Électrostatique et de Physique du Métal,

Grenoble.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 23, OCTOBRE 1962,

Les alliages binaires ferromagnétiques présentent généralement entre 400 et 500 °C des phénomènes de

a) Aux faibles inductions, le décrochement a lieu pour

un déplacement voisin du 1/4 de l’épaisseur de la paroi.

b) Aux grandes inductions, le traînage constant est attribué aux interactions entre atomes seconds voisins.

FIG. 1.

-

Trainage magnétique de diffusion de parois de

Bloch à 900 parallèles à un plan (110)"du cristal.

traînage magnétique de diffusion qui relèvent du même mécanisme, à l’échelle atomique, que l’établis- sement d’un ordre directionnel.

Avec L. Néel et S. Taniguchi nous supposons qu’un

traitement thermique dans un champ magnétique

donne lieu à une réorientation des liaisons entre

a) Aux faibles inductions, le décrochement a lieu pour

un déplacement voisin du 1/5 de l’épaisseur de la paroi.

b) Aux grandes inductions, le traînage s’annule con-

formément aux prévisions.

FIG. 2.

-

Traînage magnétique de diffusion de parois de

Bloch à 1 80° parallèles à un plan (100) du cristal.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023010086900

(3)

870

atomes proches voisins. Cette réorientation entraîne

l’apparition d’une énergie d’anisotropie uniaxiale d’ori-

gine magnéto-cristalline. En partant d’une expression

de cette énergie qui tient compte simultanément des interactions entre atomes premiers et seconds voisins,

nous avons calculé le champ de traînage de diffusion pour deux types particuliers de parois de Bloch : les

parois à 1800 parallèles à un plan (100) du cristal, et

les parois à 900 parallèles à un plan (110).

Sur deux échantillons monocristallins de fer-silicium,

convenablement taillés et traités, nous avons pu obser-

ver à température ambiante par la méthode des

figures de Bitter, ces deux types particuliers de parois

de Bloch.

Nous avons mesuré le traînage magnétique de ces

cristaux à une température voisine de 415 OC. Nos observations sont en très bon accord avec les prévisions L’expérience permet de séparer, dans l’ordre direc-

tionnel, les effets dus aux interactions entre atomes

premiers voisins de ceux dus aux interactions entre seconds voisins.

Section du Sud-Est, Groupe de Grenoble.

Séance du 29 novembre 1961.

PROPRIÉTÉS MAGNÉTIQUES

DES GRAINS FINS ANTIFERROMAGNÉTIQUES

par J. COHEN,

R. PAUTHENET et K. G. SRIVASTAVA,

Laboratoire d’Électrostatique et de Physique du Métal, Grenoble.

Les premières expériences de J. T. Richardson et

W. 0. Milligan [1] sur des grains fins de NiO ainsi que celles de K. M. Creer [2] sur des particules d’hématite

dans des roches naturelles ont montré aue les pro-

priétés magnétiques des substances antiferromagné- tiques en grains fins étaient bien différentes de celles observées sur ces mêmes substances à l’état massif.

Afin de réunir le maximum de renseignements sur le sujet, nous avons entrepris l’étude systématique, en

fonction du champ et de la température, des propriétés magnétiques de quPlques oxydes antiferromagnétiques, NiO, Cr203 et rlFe 909 en grains fins de diamètres

compris entre 20 et 400 A.

L’oxyde NiO a été préparé en grains fins par calci- nation modérée sous vide des carbonates ou des oxa-

lates correspondants; Cr,O, et ocFe,O, ont été obtenus

par calcination des hydroxydes respectifs Cr(OH)3 et

ccFeOOH. La pureté des produits a été contrôlée aux

rayons X.

La grosseur moyenne des grains a été déduite des

mesures au microphotomètre de la largeur de certaines raies fortes, correspondant aux réflexions des plans (110)

et (300). Les clichés ont été réalisés par diffraction des électrons pour les grains de 20 A et par diffraction des rayons X pour les grains plus gros.

Les mesures des aimantations ont été faites entre

2,5 oK et l’ambiante par la méthode d’extraction axiale dans des champs variables jusqu’à 25 000 Oe ; les

mesures de susceptibilité ont été faites à la balance de

translation. Dans une première série d’expériences, les

échantillons ont été refroidis à 4,2 ou 2,4 oR hors du champ magnétique ; les mesures d’aimantation ont été faites par températures croissantes. Pour des grains de

NiO 20 A par exemple, à des températures supérieures

à 45 OK, l’aimantation 6 est proportionnelle au champ H ; à des températures inférieures, la courbe (6, H) accuse un début de saturation ; on ne décèle pas d’aimantation rémanente isotherme appréciable. Pour NiO, 400 À, (a, H) est linéaire à toute température ;

à 20,4,DK, pour un même champ, les aimantations sont environ 1.5 fois plus faibles que celles observées sur NiO 20 À. Les mêmes mesures faites sur NiO 50 À et NiO 80 Á donnent des résultats intermédiaires entre

ceux observés ci-dessus. Les aimantations 6 des échan- tillons en grains fins de NiO, Cr,O, et ocFe2O3 sont toujours supérieures à celles des mêmes composés à

l’état massif ; elles croissent régulièrement lorsque le

diamètre du grain diminue. Les variations (6, T), à champ constant de l’ordre de 20 000 Oe, décroissent

rapidement, lorsque la température augmente, pour les

grains très fins alors qu’elles passent par un maximum peu accuse. pour les grains plus gros de NiO 80 A et NiO 400 A ; ce maximum est voisin de 20 oK pour

ocFe,O, et au-dessous de 20,DK pour Cr20l.

Après avoir refroidi chacun de ces échantillons

depuis l’ambiante jusqu’à 20,4 °K dans un champ de

l’ordre de 20 000 A, nous avons repris à 20,4 DK le

tracé de la variation (6, H) ; nous constatons que le

cycle d’hystérésis a subi une translation suivant l’axe des 6, l’effet est plus important pour NiO que pour

Cr203 et ocFe20l, Ce résultat est caractéristique de la présence d’une aimantation thermorémanente résul- tant du blocage de certains moments magnétiques dans

le sen,s du champ au cours du refroidissement. Pour un

même champ, l’aimantation thermorémanente est d’autant plus faible que la grosseur du grain est elle-

même plus faible. La variation de l’aimantation ther- morémanente en fonction du champ appliqué au cours

du refroidissement a l’allure d’une courbe de Langevin.

Ces diverses propriétés s’interprètent de manière satis- faisante au moyen de la théorie de L. Néel [3].

Section du Sud-Est, Groupe de Grenoble,

.

Séance du 29 novembre 1961.

BIBLIOGRAPHIE

[1] RICHARDSON (J. T.) et MILLIGAN (W. O.), Phys. Rev., 1956, 102, 1289.

[21 CREER (K. M.), Geophys. J. Royal Astr. Soc., 1961, 5, 16.

[3] NÉEL (L.), J. Phys. Soc. of Japan, 1962, 17, suppl. B.

INTERACTIONS A COURTE DISTANCE ENTRE DIPOLES.

RELAXATION DIÉLECTRIQUE.

par J. LAJZEROWICZ,

Laboratoire d’Électrostatique et de Physique du Métal,

Grenoble.

Dans une récente note [1] nous avons établi les équa-

tions d’évolution d’un système de dipôles, en tenant

compte de l’influence des premiers voisins. Pour’ cela

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