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Influence des parois dans les phénomènes de trainage

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236707

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236707

Submitted on 1 Jan 1962

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Influence des parois dans les phénomènes de trainage

Aleksander Braginski, Thérèse Merceron

To cite this version:

Aleksander Braginski, Thérèse Merceron. Influence des parois dans les phénomènes de trainage. J.

Phys. Radium, 1962, 23 (10), pp.876-877. �10.1051/jphysrad:019620023010087601�. �jpa-00236707�

(2)

876

n

le nombre d’atomes par cm2 de surface offerte norma- lement au faisceau, K le double du déphasage de l’amplitude de diffusion potentielle,

oc =

’3E III les

limites entre lesquelles on mesure (AJR)exp. En outre

on

a posé p

=

2A/I’, cp

=

R/r, R et r étant respec-

tivement la largeur de résolution et la largeur de la résonance, x

=

2(E - ER) /r, ER étant l’énergie de

résonance et E l’énergie du neutron incident.

Les fonctions T(g, x’) et 03A6(03B2, x-) sont définies par

L’analyse se fait en trois étapes.

-

Au cours de la première étape sont déterminées les aires expérimentales qui figurent aux seconds

membres du système (1), pour toutes les résonances situées dans la zone d’analyse et dont on veut calculer

les paramètres. Pour

ce

faire le programme effectue d’abord la correction de temps mort, détermine la loi du bruit de fond afférente, calcule les transmissions totales et résonnantes TIR dans chaque canal

en

temps.

Il calcule aussi, outre les aires partielles, les valeurs

approchées des paramètres caractéristiques de chaque résonance, et trace la courbe TIR dans toute la région

où l’analyse est demandée. Ce programme est conçu pour que l’éventail des possibilités offertes conserve

toute sa souplesse d’utilisation à l’appareillage élec- tronique. Le cheminement des calculs tout au long de l’organigramme, défini par un ensemble de coefficients de définition et d’association, est l’exact reflet des con-

ditions expérimentales dans lesquelles les mesures ont

été faites.

-

La deuxième étape du calcul est dévolue à la

résolution même du système (1).

-

La troisième étape est une étape de contrôle des résultats. Au cours de cette étape on calcule

en

chaque

canal

en

temps la transmission résonnante théorique

déformée par l’effet Doppler et par l’effet de résolution.

Le programme procède ensuite au tracé superposé de

la courbe expérimentale et de la courbe théorique, tel qu’il apparaît sur la figure 1. Un tel tracé sur l’ordi- nateur IBM 7090

se

fait avantageusement, en langage FORTRAN, à l’aide des cartes de formulation booléenne.

La précision obtenue

sur

la position des points est

de 1,2 % pour l’ordonnée unité. Un tel contrôle doit être systématiquement effectué, non seulement pour la méthode des aires, mais aussi pour la méthode de la

mi-largeur à f de la profondeur [3] et la méthode des

formes [4], dont les programmes sont en cours de test.

Lettre reçue le 7 mai 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CORGE (Ch.), Rapport C. E. A. 1998, 1961.

[2] BIANCHI (G.) et CORGE (Ch.), Rapport C. E. A. 2156,

1962.

[3] BIANCHI (G.) et CORGE (Ch.), Rapport C. E. A., à paraître.

[4] BIANCHI (G.) et CORGE (Ch.), Rapport C. E. A. à

paraître.

INFLUENCE DES PAROIS

DANS LES PHÉNOMÈNES DE TRAINAGE Par M. Aleksander BRAGINSKI (*)

et

Mlle Thérèse MERCERON,

Laboratoire de Magnétisme et de Physique du Solide,

C. N. R. S., Bellevue (Seine-et-Oise).

Par l’étude de la désaccommodation de la perméa-

bilité initiale en fonction de la température dans les systèmes MnxFe3_x04+ Y, Ni0153Fea-xÜ4+y (0 x 1)

nous avons mis

en

évidence au-dessus de 0 OC trois

phénomènes de traînage I, II, III dans différents do- maines de température [1]. Ces effets sont dus au

réarrangement de configurations ioniques

en

présence

de lacunes, quand, dans un domaine magnétique, l’ai-

mantation change de direction sous l’action d’un

champ alternatif de désaimantation.

Au cours de ce réarrangement, les parois des do-

maines magnétiques qui, après la désaimantation, peuvent

se

mouvoir librement, perdent peu à peur leur mobilité. En effet la diffusion ionique permet la créa-

tion d’une anisotropie uniaxiale qui stabilise progres- sivement les parois et provoque ainsi

une

décroissance de la perméabilité dans le temps.

L’étude du traînage magnétique, à température fixe,,

en

fonction du champ de mesure appliqué après désai- mantation, permet de caractériser, d’après la forme des

courbes obtenues, la participation au phénomène de

relaxation des deux sortes de parois à 900 ou à 1800 [2], [3].

FIG. 1.

Nous avons entrepris cette étude sur une ferrite de composition MnO,4Fe2,6Û4+ 0,018 pour chacun des effets I, II, III. Pour chaque phénomène, nous mesu-

rons à température fixe l’intensité de la désaccom- modation de la perméabilité DA en fonction du champ

de mesure Hm appliqué. Hm varie de 10 m0e à 500 m0e. DA = (yo

-

03BC30) /03BCo, où 03BC0 représente la

valeur de la perméabilité 1 seconde environ après la

désaimantation et 03BC30 trente minutes après. La mesure (*) Adresse permanente : Laboratoire de Recherches

«

Polfer », Varsovie, Pologne.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023010087601

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de 03BC, se fait au pont. de -Maxwell-Wien par une méthode

déjà décrite [1]. Les températures choisies pour chacun des effets sont celles qui correspondent aux maxima

de la courbe DA

=

f(r), tracée figure 1, obtenue précé-

demment pour cet échantillon : 340° pour 1, 80°

pour II, 0° pour III.

FIG. 2.

Sur la figure 2, nous avons représenté l’intensité de la désaccommodation en fonction de Hm pour chacun des effets I, II, III. La forme des courbes obtenues pour les trois phénomènes est semblable dans ces trois

cas : pour un champ de mesure croissant, DA croît,

passe par un maximum, puis tend vers des valeurs faibles.

De l’allure de ces courbes, on peut conclure, d’après

la théorie développée par Néel [2], que les parois à 1800

interviennent de façon très importante, dans les phé-

nomènes I, II, III..

L’étude est poursuivie afin d’établir l’influence sur la forme de ces courbes de la composition et de la struc-

ture de l’échantillon.

Lettre reçue le 10 juillet 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BRAGINSKI (A.), MARAIS (A.) et MERCERON (Th.), Proc.

Inst. Conf.

on

Magnetism and Crystallography, Kyoto, 1961,

sous

presse.

[2] NÉEL (L.), J. Physique Rad., 1952, 13, 249.

[3] TANIGUSHI (S.), Sc. Report R. I. T. U., 1956, A 8, 173.

SPECTRE D’ABSORPTION DE SnI4

DANS L’INFRAROUGE LOINTAIN Par MM. X. GERBAUX et A. HADNI,

Faculté des Sciences de Nancy.

La figure ci-contre représente la transmission de l’iodure d’étain (SnI4) à l’état solide (monocristal de 0,5 mm d’épaisseur), entre 40 et 700 microns. Le com

posé est préparé par action de 12 sur Sn et cristallisé

par évaporation lente d’une solution dans CS2 [1]. Les

deux bandes d’absorption intenses sont situées à 50 mi-

crons (200 cm-1) et 150 microns (64,5 cm-1). Une

bande faible et large se trouverait vers 300 microns.

FIG. 1.

Rappelons que la molécule CC’4, de même symétrie,

ne possède que deux bandes d’absorption [2] situées

dans l’infrarouge moyen (X3

=

12,8 microns et À4

=

33 microns). Le spectre de vibration de la molécule SnI4

est connu grâce au spectre Raman observé [3] en solu-

tion dans CC14 (0,13 moles/litre). Les quatre fréquences

sont actives en diffusion Raman :

Seules les deux dernières sont actives en infrarouge, et

les positions trouvées correspondent de façon satis-

faisante avec celles observées en Raman. On peut donc

penser que le spectre de vibration de la molécule n’est

guère modifié par le réseau moléculaire. Toutefois, la

bande faible vers 300 microns serait caractéristique de

l’état cristallin et due à une variation possible du ,

moment dipolaire de la maille correspondant à une

anti-translation de ses 8 molécules [4].

Lettre reçue le 23 juillet 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Le cristal utilisé

a

été préparé par M. J. P. Mathieu.

[2] HERZBERG, Infrared and Raman Spectra, p. 319.

[3] STAMMREICH (H.), FORNERIS (R.) et TAVARES (T.),

J. Chem. Physics, 1956, 25, 1278.

[4] LANDOLT-BORNSTEIN, Zahlenwerte und Funktionen

aus

Physik-Chemie-Astronomie-Geophysik und Tech- nik, 1955, 6 Auflage, p. 169.

SUR LE POLYMORPHISME DU GALLIUM A LA PRESSION ATMOSPHÉRIQUE.

Par L. BOSIO, A. DEFRAIN et I. EPELBOIN,

C. N. R. S., Laboratoire de Physique, Sorbonne

et Laboratoire de Chimie Physique (E. S. P. C.), Paris.

Nous avons déjà signalé [1, 2] l’existence d’une

phase du gallium, instable à la pression atmosphérique,

dont le point de fusion est -16,3 OC. Cette forme

solide a été identifiée, grâce à ses paramètres thermo-

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