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Submitted on 1 Jan 1885
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Sur la variation de résistance électrique du bismuth placé dans un champ magnétique
M. Hurion
To cite this version:
M. Hurion. Sur la variation de résistance électrique du bismuth placé dans un champ magnétique. J.
Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.171-174. �10.1051/jphystap:018850040017101�. �jpa-00238325�
171
exemple,
que l’armature extérieure de la batterie soit au sol, lacharge électrique
M de l’aru1ature in tér ieure se trouve portée aupotentiel
V.Lorsqu’on
réunit F armature intérieure avec l’une des branches de l’excitateur,lepotentiel,
d’abord nul sur cette branche,s’élève
jusqu’à
la valeur vqui correspond
à la distanceexplosive;
mais il ne peut
dépasser
cette valeur. Dès lorsl’énergie
méca-nique
de l’é tincelle es treprésentée par 1 2Mv;
elle est tsi mplemen t proportionnelle
à lacharge
M et nedépend
nullement de la capa- cité de la batterie, conlmel’indique l’expérience.
SUR LA VARIATION DE RÉSISTANCE ÉLECTRIQUE DU BISMUTH
PLACÉ DANS UN CHAMP MAGNÉTIQUE;
PAR M. HURION
Des
expériences
récentes de M.Righi (1)
ont montréque la
résistance
électrique
du bismuth augmentelorsque
ce métal estsoumis à l’action d’un électro-aimant. Cette variation dans les
propriétés physiques, que j’avai s
moi-même observée(2),
sansavoir connaissance du travail
précédemment signalé,
neparait
pas suivre de loissimples.
Les nombres obtenus montrent quel’aug-
mentation de résistance croît
plus
vite que l’intensité duchamp magnétique, quand
cette dernière estfaible,
et lui devient ensuiteproportionnelle
pour des valeursplus grandes.
Voici, comme
exemple,
les résultats observés avec une lame mince de bismuth collée sur verre etdécoupée
comme les feuillesd’étain des carreaux étincelants. Cette lame était
placée
normale-ment aux
lignes
de forcemagnétique
d’un électro-aimant de Fa-raday
animé par un courant dont l’intensité se mesurait avecune boussole de Weber,
placée
en dérivation sur le circuit et àune
grande
distance de l’électro-aimant. Desexpériences prélimi-
naires faites par la méthode d’induction ont montré que l’inten- sité du
champ magnétique produit
était très sensiblement propor-(1) Journal de Physique, 2e série, t. III, p. 355.
(2) Journal de Phl’Siqlle, 28 série, t. III, p. 360.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040017101
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tionnelle à celle du courant. Les résistances étaient évaluées a l’aide d’une boîte montée en pont de Wheatstone; on les
équilibrait
parune autre mille fois
plus grande.
Pour éviter autant quepossible
les
perturbations
dues aux variations de températures, laplaque
de bismuth vernie et enduite de
paraffine
élaitplongée
dans unepetite
cu;epleine
d’eau dont la température moyennes a peu variépendant
lesexpériences ;
dans la Table qui suit, lapremière
co-lonne contient les indications due la boussole et la seconde les va-
riations de résistances observées sur une
plaque
dont la résistanceé tai de
4ohms,
3.Les
expériences précédentes
m’ont conduit à chercher commentvariait le moment
magnétique
du bismuth soumis àl’expérience :
et, pour étudier cette
question, j’ai suspendu
une mêmeplaque
de ce métal entre les
pôles
de l’électro-ailnant par l’iniermé- diaire d’un fil deplatinc
dont lapartie supérieure pouvait
êtretordue d’un
angle quelconque.
Une lecture faite sur un cercle di- visépermettait
d’évaluer cetangle
à une minute près. La lamie debismuth était fixée à une monture de bois munie d’un
petit
miroirconcave donnant une
image
de réflexionqui
sedéplaçait
sur unerègle graduée
translucide : le tout t se trouvait terminé par une boule de laiton destinée à tendre le fil. Ledéplacement
del’ilnage
sur la
règle permettait
de mesurer la rotation du système..Pour
procéder
à uneexpérience,
on lançait un courant dans F électro-aimant et l’on amenait par tâtonnements laplaque
debismuth à sa
position d’équilibre
sans torsion du fil :puis,
tordantle micromètre
supérieur
d’un certainangle,
on 111esurait ledépla-
cement
correspondant
del’image
de réflexion sur larègle;
unesérie
d’expériences préliminaires
avait montréqu’un déplacement
d’une division de la
règle correspondait
à une rotation de1’,9.
Afin d’éliminer les erreurs de
réglage,
le fil était tordu successive-173
ment du même
angle
en sens contraire et on lisait sur larègle
ladifférence des
positions
del’image. L’angle
ainsi obtenu et réduiten minutes était retranché de la différence des lectures du micro- mètre et donnait la torsion réelle
correspondant
à l’écart du fil observé. Voici, commeexemple.,
les résultats d’une série de lecturescorrespondant
à une intensité de courant mesurée par une dévia- tionde ,8,5
de la boussole de Weber.La
première ligne
du Tableaucorrespond
à laposition d’équi-
libre du système sans torsion du fil ; on peut voir que, pour de
petits angles
d’écart, le rapport de la torsion à L’écart est constant.Ce rapport constant peut être
pris
pour mesure de l’action exercée par l’électro-aimant sur laplaque
de bismuth.Le Tableau suivant montre cornment cette action varie avec l’in- tensité du courant
qui
anime l’électro-aimant :On peut remarquer que 1 action
mécanique
ainsi mesurée suittrès sensiblement la même loi que les variations de résistance pré-
cédemment observées; la
comparaison
des résultatscorrespondant
a une même intensité de courant t se résume dans le Tableau sui-
vant :
174
On peut donc conclure de ces
expériences
que la variation de résistanceélectrique
du bismuthplacé
dans unchamp magnétique
tient en
grande partie
à l’actionmécanique
exercée sur le métal,.Il semble
cependant
que la variation de résistance croît un peu moinsrapidement
que cette actionmécanique.
SUR LA DÉTERMINATION DU
RAPPORT C/c
PAR M. AMAGAT (1).
A propos du travail récent de :1B1.
Paquet
sur la déterminationde ç,
cje
crois intéressant et utile, enrappelant
les recherchesdéjà
faites dans la même voie, d’insister sur une méthode
particulière
pour mesurer instantanément la
pression
du gazcomprimé, laquelle
estsusceptible d’augmenter
considérablement ledegré
deprécision
et de certitude desexpériences.
Regnault
lepremier, j e
crois, dans le but d’obvier à la caused’erreur
signalée
par Cazin dans la méthode de Clément et De- sormes, eut l’idéed’opérer
sur une rnasse limitée de gaz; mal- heureusement il n’a donné aucun résultat, sesregistres
ayant été détruits dans lepillage
de son laboratoire de Sèvres en18jo.
Jen’insiste pas sur la
disposition
de sesappareils, qui
du reste nerésout pas la difficulté
principale
dontje
veuxparler, dmoidu’il ia signale
àplusieurs reprises (Annales
de Chilllie et dePh)’sique)
t. XXIV,