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Sur la résistance électrique de quelques métaux ferromagnétiques sous l'influence d'un champ magnétique à basses températures

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Academic year: 2021

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Sur la résistance électrique de quelques métaux

ferromagnétiques sous l’influence d’un champ

magnétique à basses températures

C.J. Gorter

To cite this version:

(2)

SUR LA

RÉSISTANCE

ÉLECTRIQUE

DE

QUELQUES

MÉTAUX

FERROMAGNÉTIQUES

SOUS L’INFLUENCE D’UN CHAMP

MAGNÉTIQUE

A BASSES

TEMPÉRATURES

Par C. J.

GORTER,

Leyde.

Sommaire. -

Aperçu provisoire des recherches de M. Smit sur les résistances électriques d’une série d’alliages

ferromagnétiques

dans un champ magnétique. L’influence de l’orientation du champ par

rapport au courant augmente considérablement aux basses températures et atteint quelques dizaines pour cent dans certains alliages aux températures de l’hydrogène liquide. Dans les métaux purs,

par contre, cette influence reste plus petite et l’on y retrouve l’augmentation magnétique normale de la résistance, où cependant le rôle du champ H semble être joué par l’induction magnétique B.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

1~~

MARS

195’t,

PAGE 279.

Sur l’initiative du Dr J. L.

Snoek,

M. J. Smit

du Laboratoire de Recherches

Scientifiques

des Usines

Philips,

a étudié dans le Laboratoire

Kamer-lingh

Onnes les résistances d’une série de

tiges

polycristallines

ferromagnétiques

en fonction d’un

champ

magnétique.

Il

s’agissait

d’une série

d’alliages

nickel-fer,

nickel-cobalt et

nickel-cuivre,

du nickel pur et du fer pur dont les résistances furent mesurées

entre la

température

ambiante et les

températures

de

l’hydrogène

liquide

dans les

champs

magnétiques

jusqu’à

22 kilo-oersted. Dans la

présente

note nous

rapporterons

sur

quelques

résultats obtenus récem-ment par M. Smit.

On sait que la résistance des métaux

ferromagné-tiques

monte d’abord

rapidement

sous l’influence

d’un

champ

magnétique

parallèle

au

courant,

mais que,

quand

la saturation

magnétique

est

atteinte,

l’augmentation

passe à une descente lente et linéaire.

Fig. 1. - La différence relative des résistances dans un champ fort parallèle (Rjj) et dans un champ fort perpendiculaire en fonction du nombre de magnétons de Bohr par atome.

Sous l’influence d’un

champ

magnétique

perpendi-culaire,

au

contraire,

la résistance diminue assez

rapidement

pour aboutir à une descente avec une

inclinaison

égale

à celle trouvée dans les

champs

parallèles.

Les résultats obtenus pour les

alliages

sont assez

différents de ceux trouvés pour les métaux. Dans les

alliages

l’inclinaison

dR

de la descente dans les

dH

champs

forts

mentionnée,

disparaît

aux très basses

températures,

à

l’exception

de

l’alliage

Ni42Fe58’

Cette

disparition

est sans doute due au fait

qu’aux

températures

très basses la saturation absolue

est à peu

près

réalisée. L’ancienne observation

de

Hegg

que la saturation absolue ne s’obtient

(3)

280

que difficilement dans les nickel-fer de cette teneur

et

l’exception

trouvée dans la

présente

recherche,

indiquent

peut-être

que la tendance des

spins

du

fer de s’orienter

anti-parallèlement

dans un réseau

cubique

à faces

centrées,

excerce une influence sur l’orientation des

spins

même dans ces nickel-fer.

Dans la

figure

on donne la différence rela-tive des résistances dans un

champ

(R11 + R1)

fort

parallèle

et dans un

champ

fort

perpendiculaire

en fonction du nombre de

magnétons

de Bohr par atome. Comme Snoek l’avait

déjà

fait remarquer

cette différence relative a un maximum dans la

région

où le nombre de

magnétons

de Bohr par atome est

égal

à un. En

outre,

on

distingue

un minimum secondaire curieux dans

l’alliage Ni76Fe24 qu’on pourrait

attribuer à l’établissement d’une surstructure dans

cet

alliage.

Tandis que dans les

alliages

Rl)

est à peu

près

indépendante

de la

température

cette

différence diminue considérablement dans les métaux purs

quand

la

température

s’abaisse. Dans ces

derniers métaux c’est

plutôt

la différence rela-

.

R1 )

qui

reste à peu

près

constante.

-A- R1)

En outre aux basses

températures

on observe dans les métaux purs une

augmentation

de la

résis-tance

qui

est

plus

forte dans un

champ

perpendicu-laire que dans un

champ parallèle

et

qui

semble bien

analogue

à celle

qu’on

trouve dans les métaux

non-ferromagnétiques. Inspiré

par le

diagramme

bien

connu de Kohler dans

lequel

on trouve

généralement

une courbe

unique

si l’on considère en R0

fonction de

H

pour un

métal,

pur ou

impur,

M. Smit

Ro

a considéré la différence relative ) en RO

fonction de Il a trouvé que les résultats

ho

, ,

obtenus dans

l’hydrogène

liquide

et ceux obtenus

dans l’azote

liquide

se

rangent

bien sur une courbe

unique

si l’on met

Hc

= 22 ± i kilo-oersted. Comme cette valeur pour

Hc

est

égale

à 4 TC J s

J J

dénote la

magnétisation

de saturation on est conduit au

résultat assez

plausible

que le

champ

effectif

qui

agit

sur les électrons de conduction est

égal

à H +

4nJs’

Remarque

de M.

Shockley.

-- There appears to be

an

interesting

correlation between the

general

shape

of Prof. Gorter’s curve and the

density

in

energy of states in energy bands.

According

the

theory

of collective electron

ferromagnetism (see

the discussions of Stoner and Smoluchowski and

the

following

discussion

by

Shockley)

the " free surface " of the electron distribution should occur near Co and should be much smaller near Fe and Ni.

Since the

higher

resistance of transition metals

depends

on the free

surface,

it is reasonable to suppose

that maximum

magnetoresistance

eff ects occur

when the free surface is a maximum. This may account for the location of the maximum effect described

by

Prof. Gorter.

It may be that some of the

magnetic

resistance effects are associated with

spin-orbit

interactions which

provoke

transitions from the s-band of the

higher magnetic

moment to the d-band of the

opposite

spin.

However,

perhaps

the

principal

point

to be made is that there is an

interesting

correlation between the behaviour of the observed effect ant the

theory

of the

density

of states per unit

energy as a function of

composition.

Remarque

de M. Bates. ---- 1 would

point

out

that,

in alnico

V,

AR

due to the

application

of a

magnetic

jft

field may be

negative

at room

temperature.

Remarque

de M. Snoek. - Les

expériences

de

M. Smit ont été stimulées par l’idée de décider

quel

était le modèle le

plus

valable,

celui de Heitler-London ou le modèle à bandes de Stoner.

Jusqu’ici

les résultats semblent montrer que le modèle de

Heitler-London est

plus

correct.

Remarque

de M. Goldman. - In connection

ivith Dr

Shockley’s suggestion

of a correlation

with other

properties,

I believe it will be noted that if one

plots

the

magnetic

moment

against

the atomic number for

only

the face-centered

alloys

one obtains a curve

quite

similar to that

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