• Aucun résultat trouvé

Quelques remarques sur l'antiferromagnétisme à basses températures

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Quelques remarques sur l'antiferromagnétisme à basses températures"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234382

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234382

Submitted on 1 Jan 1951

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Quelques remarques sur l’antiferromagnétisme à basses

températures

C.J. Gorter

To cite this version:

(2)

QUELQUES REMARQUES

SUR

L’ANTIFERROMAGNÉTISME

A BASSES

TEMPÉRATURES

Par C. J.

GORTER,

Leyde.

Sommaire. - On fait

quelques remarques sur l’histoire de la découverte de l’antiferromagnétisme

et sur les propriétés à très basses températures des substances, qui sont normalement

paramagné-tiques. En dessous d’une température caractéristique bien définie les propriétés antiferromagnétiques

apparaissent. On y trouve des angles de pertes considérables et une faible hystérèse, qui, d’ailleurs, donne l’impression d’être un phénomène assez secondaire.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE 12, MARS

1951,

En

ig25

Woltjer

et

Kamerlingh

Onnes ont décou-vert l’existence d’une forte anomalie

cryomagnëtique

dans

quelques

chlorures

anhydres

du groupe du fer. En

i g3g

De Haas et Schultz ont fait une étude

plus

ample

et

plus

détaillée de cette anomalie

qui

fut d’ailleurs

explorée

encore par

quelques

autres auteurs.

Il existe une

température

caractéristique

bien

définie

(ou

bien un intervalle étroit de

tempéra-tures),

au-dessus de

laquelle

la

susceptibilité

magné-tique

est normale et obéit à peu

près

à la loi de

Curie-Weiss,

tandis

qu’au-dessous

de celle-ci la

susceptibilité

est variable avec le

champ

magnétique

et très peu variable avec la

température,

alors

qu’on

Fig. i. - La

susceptibilité /,’ à 225 Hz et observée par un galvanomètre balistique et le coefficients d’absorption x"

à 225 Hz, en fonction de l’entropie S dans le (S04)2CrK + 12H20.

y trouve souvent une très faible

hystérèse.

Géné-ralement l’anomalie est

plus

prononcée

dans un

champ magnétique

faible que dans un

champ

fort.

Dans

CI,CR

et

quelques

autres substances on trouve

quelque

ressemblance avec le

ferromagnétisme

dans

des substances

magnétiquement

dures,

mais dans

Cl2Co

et

Fe2Mn

et

plusieurs

autres substances

on trouve un maximum

prononcé

de la

suscepti-bilité à la

température

caractéristique

au-dessous

de

laquelle

la

susceptibilité

augmente

comme

(3)

276

fonction du

champ;

et actuellement on considère ces anomalies comme dues à

l’antiferromagnétisme.

Dans le dernier groupe de substances on trouve

une

hystérèse thermomagnétique

prononcée.

Schub-nikov et ses collaborateurs ont trouvé des maxima

prononcés

de la chaleur

spécifique

dans le

voisinage

immédiat des

températures

caractéristiques

de

quelques-unes

de ces substances.

Fig. 2. - La

susceptibilité // et le coefficient d’absorption Z" à ~2~ Hz,

-~

en fonction de l’entropie S dans le i2H;:0.

Fig. 3. - La

susceptibilité /,’ et le coefficient d’absorption ~," à 225 Hz,

en fonction de l’entropie S dans le (S04)2CuKz+ 6 Hz O.

Récemment

Bijl

a trouvé une

augmentation

considérable de la

fréquence

de résonance

para-magnétique

en dessous de la

température

carac-téristique

du

CI3Cr, qui

pourrait

devenir une source

importante

d’information sur ces anomalies. En

1937, Kürti,

Laîné et Simon ont observé

que

quelques

substances

paramagnétiques

normales

présentent

des anomalies similaires si on les refroidit

par la méthode de désaimantation

adiabatique.

A

Leyde

Steenland et De Klerk ont

spécialement

étudié le

(S04)2CrK -

12H20,

le

(S04)2FeNH4_121-I2(),

le

(NH4)2--r GH20

et le

Toutes ces substances ont des

températures

carac-téristiques

bien définies

qui

se trouvent

respec-tivement à

o , 03° K,

et

0.04°

K.

Un alun de chrome dilué avec 22 ions d’aluminium sur

chaque

ion de chrome n’a pas d’anomalie au

dessus de o.ooî5oK.

On n’a trouvé

qu’une

très faible

hystérèse

dans les sulfates doubles de

manganèse

et de cuivre.

L’hys-térèse dans les aluns de chrome et de fer a été étudiée

en détail. Les rémanences sont de l’ordre de du

(4)

Fig. 4. - La susceptibiJité Z’ et le coefiicient d’absorption Z" en fonction de l’entropie S dans le 6Ho.

’ ’

. à 225 Hz,

Q à 525 Hz.

Cig, 5 - Courbes d’hystérèse dans le (SO§)2 Cr K + 12H20 pour quelques valeurs de l’entropie S. Le quatrième diagramme

Il

(5)

278

la rémanence devient de l’ordre de i o-2 de la

satu-ration.

Quand

on abaisse la

température

les réma-nences se

placent

sur une courbe

qui

se

reproduit

si bien

qu’on

peut

employer

la rémanence comme

paramètre

thermométrique,

mais si l’on compare

des échantillons diff érents on trouve des rémanences bien diverses. Parfois des

temps

de relaxation de

l’ordre du

temps

d’oscillation du

galvanomètre

balistique

semblent causer des erreurs dans les courbes de

magnétisation.

Fig. 6. - La rémanence M, dans le (SO4),FeNH4+ 12 H,0 avec un champ de 1~.3 en fonction d’un champ superposé He’

..

Les mesures se rapportent à la plus petite valeur obtenue pour l’entropie.

Dans toutes les substances on a étudié la

suscepti-bilité 1’

et le coefficients

d’absorption X"

à des fré-quences de

l’acoustique.

Ce coefficient ne devient pas tout-à-fait nul à la

température

caractéristique

des

aluns,

mais reste observable à des

températures

nettement

plus

hautes.

L’angle

de

perte 7. ,

ne

prend

, X

des valeurs considérables que dans le sulfate double de

manganèse.

Dans cette

substance,

on

trouve une forte

dispersion

avec un

temps

de relaxa-tion de l’ordre de o.ooos s.

Quand

on étudie les substances dans un

champ

croissant on trouve que les

propriétés

anomales

disparaissent

bientôt.

Fig. 7. - Le moment

magnétique c dans le (S04)2Mn(NH4)2+ 6H20 divisé par le champ He en

fonc-tion de ce même champ H, pour diverses valeurs de

l’entropie S.

Pour résumer on

peut

constater que la rémanence et

l’hystérèse

donnent

l’impression

d’être des

phé-nomènes d’un caractère assez secondaire et accidentel

et

qu’une

étude

plus

approfondie

de la

dispersion

Références

Documents relatifs

2014 On rappelle les différents modes de transfert thermique qui conditionnent la conductivité apparente des média utilisés en isolation aux basses températures.. Une

- On peut donc obtenir avec une très bonne précision une échelle des températures supérieures à environ 0'5 K, la technique la plus utilisée est la mesure

- L'environnement immtdiat des ions Tb3 est 16 encore form6 par 6 oxyg&nes occupant les 6 sommets d'un cube presque parfait, mais les deux lacunes sont sur une

De plus, il présente des propriétés thermodyna- miques très curieuses : ses propriétés de chaleur de transformation et aussi sa chaleur spécifique

fait, les indications d’un thermomètre construit avec ce gaz se- raient en parfaite concordance avec cette échelle de températures.. que les principes de la

Sur les bandes étroites dans le spectre de luminescence de quelques cristaux aux basses

L’effet de charge d’espace due à porteurs piégés, a été proposé déjà dans d’autres cas. CdS notamment, pour expliquer la grande

Influence des très hautes et des très basses températures sur la résistance électrique des métaux..