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Influence d'un champ magnétique sur la résistance des électrolytes

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241288

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241288

Submitted on 1 Jan 1908

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Influence d’un champ magnétique sur la résistance des électrolytes

G. Berndt

To cite this version:

G. Berndt. Influence d’un champ magnétique sur la résistance des électrolytes. J. Phys. Theor. Appl.,

1908, 7 (1), pp.221-223. �10.1051/jphystap:019080070022101�. �jpa-00241288�

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suspension est en fil d’argent de io-0 portant à ses extrémités deux

petits crochets en laiton. Le réglage en hauteur se fait en enfonçant plus ou moins le tube qui porte la suspension. Le réglage de l’azi-

mut se fait en agissant sur le bouchon d’ébonite qui sert à isoler l’aiguille. Enfin, la charge des secteurs se fait par deux bornes traver- sant la cage et séparées de celle-ci par un intervalle d’air.

L’appareil construit par M. Pellin a été adopté pour le service des

manipulations au Laboratoire d’Enseignement physique à la Sor-

bonne. Il me paraît approprié aux observations électrométriques n’exigeant ni grande sensibilité ni précautions excessives.

INFLUENCE D’UN CHAMP MAGNÉTIQUE SUR LA RÉSISTANCE

DES ÉLECTROLYTES (1);

Par M. G. BERNDT.

C’est Neesen j2) qui a étudié le premier, je crois, l’influence d’un

champ magnétique sur la résistance des dissolutions de chlorure de fer. Ses mesures, faites dans des champs relativement faibles, prou- vaient qu’il n’y avait aucune influence dans le cas le tube renfer- mant les électrolytes était perpendiculaire aux lignes de force, etqu’il

y avait une diminution de la résistance dans le cas où il était parallèle

à ces mêmes lignes. Ensuite Bagard (3) observa une augmentation

de la résistance d’environ 1 0/0 dans ses expériences relatives aux

dissolutions de sulfate de cuivre dans un champ de 5000 gauss, la position étant équatoriale. Mais ces deux observations ne laissent pas que de prêter à des objections, parce que la résistance avait été mesurée avec un courant continu et parce que, en outre, on n’avait pas maintenu une température constante, ce qui est très nécessaire dans les mesures concernant les électrolytes. Je suis parvenu à cette cons- tance de la température en mettant le tube dans un petit tube de

Cavendish où je faisais mouiller de l’éther. Cette méthode est facile à imaginer, mais elle n’avait pas été appliquée jusqu’ici, que je sache, à

(i) Côthen (Anllalt), Laboratoire de physique de l’École polytechnique.

(’) F. NEESEN, 1Vied. 23, 482; 1884.

(3) H. BAGARD, C. R.,129, 152: 1899.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070022101

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des électrolytes. Par ce moyen je réussis à maintenir la température constante, du moins pour quelque temps, en dépit des petites dimen-

sions des appareils qui doivent être installés dans le champ mag né- tique, jusqu’au point que j’ai obtenu une précision d’un dixième de millimètre (correspondant à 0,0040 0) au pont de Wheatstone à fil

qui avait une longueur de 10 mètres.

Je mesurais la résistance avec un courant alternatif et en utilisant

un téléphone extraordinairement sensible comme instrument de zéro.

Un électro-aimant en forme de fer à cheval avec des pôles carrés produisait un champ magnétique dont l’intensité était au maximum 3000 gauss, la distance des pôles étant 17 millimètres (le tube per-

pendiculaire aux lignes de force), et 1000 gauss si la distance des

pôles était 50 millimètres (le tube parallèle aux lignes de force).

Au contact du pont jusqu’à un dixième de millimètre, on obtenait le même résultat dans le champ magnétique et hors du champ et

pour tous les électrolytes essayés : sulfate de fer, chlorure de fer.

sulfate de nickel, nitrate de nickel,, nitrate de cobalt, tartre stibié ;

avec le nitrate de bismuth, la précision n’était qu’un demi-millimètre,

parce qu’il fallait ajouter de l’acide nitrique à la dissolution pour éviter le précipité de sel basique. Les expériences étaient faites de telle manière qu’on faisait deux ou trois observations d’abord hors du champ magnétique, puis dans le champ et ensuite encore une fois

sans le champ magnétique. On ne tenait compte que des observations où la moyenne des deux mesures dans le champ magnétique était

d’accord dans les limites indiquées de la précision. L’influence du

champ magnétique sur la résistance des électrolytes est donc

moindre que 0,004 0/0 (dans le bismuth moindre que 0,02 01’0’ ; la position du tube à l’égard du champ magnétique est indifférente.

Si l’on adoptait cette idée que l’influence du champ magnétique sur

la résistance doit être causée par une modification de l’arrangement moléculaire, on serait amené à penser que les fluides ne peuvent pas subir des altérations de la résistance. Drude et Nernst (1) ont trouvé

une augmentation de la résistance du mercure d’environ 0,20/° dans

un champ de 8000 gauss ; mais la valeur dépendait de l’intensité du courant employé pour la mesure. C’est poarquoi ils sont d’avis que

l’augmentation de la résistance est attribuable à des influences

électrodynamiques, ce qui est vraisemblablement aussi le cas pour

(1) P. DnuDE et NERNST, M7ied. Ann., 42Y 573 : 1891.

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223 le bismuth fondu, ils trouvent une augmentation de la résistance

de 0,4 0/0, la température étant ~_’90° .

Le mercure était contenu dans un tube capillaire d’un diamètre de omm,3ï dans mes expériences. On n’a pas observé de modi- fication de la résistance qui fût plus grande que 0,00005 0,‘0, le

tube étant parallèle aux lignes de force ; dans le cas où il était

perpendiculaire aux lignes de force, on obtenait une augmentation

de la résistance d’environ 0,0005 0/0, qui cependant s’évanouissait

lorsqu’on employait un tube capillaire d’un diamètre de et que, par ce moyen, on supprimait les actions électrodynamiques ; en

ce cas la modification est moindre que 0,00004 0’0. On faisait les observations de la manière décrite plus haut, en déplaçant le contact

sur le pont et en observant ensuite la modification de la déviation du galvanomètre quand .on produirait le champ magnétique. La

sensibilité du galvanomètre était déterminée plusieurs fois pendant chaque mesure. Par conséquent, dans le cas les actions électro-

dynamiques du champ magnétique sont évitées, le mercure ne

subit pas une modification de la résistance qui soit supérieure à

0,00005 0/0 ou 0,00004 0/0, le tube étant parallèle ou perpendicu-

laire aux lignes de force.

On ne pouvait pas éviter complètement les influences électrodyna- miques avec le bismuth fondu, parce que le diamètre du conducteur n’a pu être obtenu dans ce cas inférieur à omoo,5. On obtenait jper-

pendiculaire aux lignes de force) une augmentation de la résistance

de 0,0013 0/0, la température étant à peu près 3650. Cette modification s’élevait jusqu’à 0,004 0/0 dans un tube capillaire un peu plus large, quoique la température y fût plus élevée (à peu près et que l’influence du champ magnétique s’affaiblît assez fortement pour des

températures croissantes. L’influence du champ magnétique diminue

donc quand le diamètre du tube capillaire décroît, de sorte qu’on

.

peut affirmer que la modification observée de la résistance est due à des actions électrodynamiques.

,

Quand même on n’admettrait pas l’idée que la résistance des corps liquides n’est pas modifiée par l’action d’ un champ magné- tique, il résulterait néanmoins des expériences précédentes que cette

modification, si elle existe, est extraordinairement petite en compa-

raison de celle qui est observée chez les corps solides.

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