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F. AUERBACH. - On the passage of the galvanic current through iron (Sur le passage du courant galvanique à travers le fer); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 138 et 217; 1879

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237655

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237655

Submitted on 1 Jan 1880

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F. AUERBACH. - On the passage of the galvanic current through iron (Sur le passage du courant galvanique à travers le fer); Phil. Magazine, 5e série, t.

VIII, p. 138 et 217; 1879

Foussereau

To cite this version:

Foussereau. F. AUERBACH. - On the passage of the galvanic current through iron (Sur le passage du courant galvanique à travers le fer); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 138 et 217; 1879. J. Phys.

Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.259-261. �10.1051/jphystap:018800090025900�. �jpa-00237655�

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F. AUERBACH. - On the passage of the galvanic current through iron (Sur le pas- sage du courant galvanique à travers le fer); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. I38 et 2I7; I879 (1).

L’auteur cherche à

expliquer

les variations

qu’il

a constatées

dans la conductibilité du

fer,

par suite de

J’aimantation,

en

s’ap-

puyant

sur la théorie des éléments

magnétiques

mobiles. Aussitôt

après

la fermeture du

cihcuit,

le courant

accomplit

un travail sur

les éléments

magnétiques

pour les amener à la

position qui

corres-

pond

à l’aimantation transversale circulaire. Ce travail se traduit par une

augmentation

de

résistance; puis

les éléments

magnétiques s’arrêtent,

et, le courant

n’ayant plus

de travail à

accomplir,

la

résistance

prend

une valeur moindre et constante, bien

qu’elle diffère,

sans

doute,

de ce

qu’elle

serait si le fer avait conservé son

état

primitif.

Au moment de la

rupture,

un travail contraire donne lieu à une diminution momentanée de résistance.

M. Auerbach

érige

en

principe général

la

proposition

suivante :

Une force

ne

peiit

par elle-l1zê17ze créer des conditions

plus favo-

rables il sa propre action que les conditions existccnt naturelte-

1nent. Il en conclut que la résistance observée dans le fer doit être

supérieure

à celle

qui

existerait s’il

n’y

avait pas de

change-

ment dans

l’équilibre magnétique.

Cette dernière

résistance, qu’on

ne

peut

observer

directemen t,

est seule

comparable

avec la résis-

tance des autres métaux.

Si cette théorie est

vraie,

la résistance doit être diminuée par

une faible aimantation

longitudinale, puisque

celle-ci atténuera les

effets de l’aimantation circulaire

produi te

par le passage du cou-

rant dans le fer. Cette assertion est conforme aux résultats de

l’expérience

pour l’acier et le fer.

Mais,

si l’aimantation

longitudi-

nale est

intense,

elle

persistera

en

partie

même

pendant

le passage du courant, et alors la théorie ne

peut

faire

prévoir

ce

qui

se pas-

sera.

L’expérience

montre

qu’il y

a alors

augmentation

de résis-

tance pour le fer et l’acier

doux,

diminution pour l’acier

trempé.

Dans le

premier

cas, pour une certaine relation entre le courant

producteur

de l’aimantation et le courant

qui

traverse le

fer,

la

Voir Journal de Physique, t. VIII, p. 356 ; oc obre 1879. _

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090025900

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rési s tan ce devra

prendre

la même valeur que s’il

n’y

avait pas de modification

magnétique.

Quand

le fil

reçoit

d’un courant voisin une aimantation

longi- tudinale, l’expérience

a constaté que les extra-courants sont

plus

intenses. La théorie

permet,

en

effet,

de démontrer que dans ce

cas le travail

accompli

dans le

déplacement

des éléments

magné- tiques

est

plus considérable,

bien que la

grandeur

de ce

déplace-

ment

puisse

être

plus petite.

Quand

la résistance a été modifiée par les extra-courants de

rupture

et de

fermeture, l’expérience

montre

qu’elle

revient lente-

ment à sa valeur normale. Le travail

accompli occasionne,

en

effet,

un

dégagement

de chaleur

qui

ne se

dissipe

que peu à peu.

L’intensité des extra-courants

croit,

ainsi que la résistance per-

manente du

fil, quand

on

répète fréquemment

le passage de l’un

ou de l’autre couhant, parce que le

déplacement

des éléments

magnétiques

finit par devenir

plus complet

à mesure que les actions se

répètent.

La loi d’Ohm considère la résistance comme une

quantité

indé-

pendante

de la force

électromotrice,

ce

qui peut

être vrai si l’on considère la résistance idéale d’un fil de fer non

ailnanté ; mais,

dans la

pratique,

la résistance doit

changer

avec la force électro-

inotrice, puisque

le courant

engendre

une aimantation

qui dépend

de son intensité. Pour s’en assurer

directement,

l’auteur

emploie

un commutateur

qui

lui

permet

de faire passer dans le fil le cou- rant d’un nombre

plus

ou moins

grand

d’élérnents Daniell. Il observe ainsi un accroissement notable de la résistance

quand

on

augmente

le nombres des éléments. Une

partie

de cet accroissement est due à l’élévation de la

température ;

mais on

peut

éliminer cette der- nière influence par le calcul et par des

expériences comparatives

faites sur des fils de

cuivre,

et l’on s’assure ainsi que la variation de

température

ne

peut expliquer

toute

l’augmentation

de résis-

tance.

La loi de

Joule,

com me la loi

d’Ohm,

ne

peut

être

appliquée

au

fer

qu’en

tenant

compte

des variations de résistance

qui dépendent

de son état

magnétique.

M. Auerbach termine en faisant remarquer

l’analogie

suivan te : Le coefficient d’élasticité est le

rapport

de l’accroissement de

pression

à la diminution de volume

produite.

Mais il tend à se pro-

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26I

duire en même

temps

une élévation de

température :

suivant

qu’on l’empêchera

ou

qu’on

la laissera se

manifester,

le coefficient obtenu sera diflérent.

La chaleur

spécifique

est le

rapport

de la

quantité

de chaleur

développée

à l’élévation de

température.

Mais il tend à se pro- duire en même

temps

une

augmentation

de volume : le coeffi- cient sera différcnt suivant

qu’on l’empêchcra

ou non par une

pression

extérieure.

De

même,

la résistance d’un conducteur est le

rapport

de la force électromotrice à l’intensité du courant.

Mais,

si le conducteur

est

magnétique,

il tend à se

produire

en même

temps

une aiman- tation : on doit obtenir un résultat différent suivant que l’on com- pensera ou non cette aimantation par une force

extérieure,

comme

l’action d’un second courant. FOUSSEREAU.

H.-F. WEBER. 2014 Die wahre Theorie der Fresnel’schen Interferenzerscheinungen (La vraie théorie des expériences d’interférence de Fresnel); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 407; I879.

Fresnel,

en

produisant

les

franges

d’interférence soit par les

miroirs,

soit par le

biprisme, pensait

s’être mis

complètement

a

l’abri des

phénomènes

de diffraction

qui compliquent l’expérience d’Young.

Mais cela n’a

plus

lieu

si,

comme on le fait souvent, on

emploie

des faisceaux lumineux très

étroits,

et

plusieurs phé-

nomènes,

que la théorie des interférences est insuffisante à

expli-

. quer,

peuvent s’observer, parmi lesquels

nous citerons les sui-

vants :

1 ° Les

franges

observées dans la lumière

monochromatique

sont

inégalement larges,

et les

franges

les

plus

étroites sont en même

temps

les

plus

sombres.

2° Si l’on

produit

les

franges

dans la lumière

blanche,

et

qu’on

fasse varier la distance de l’écran à la source, la

frange

centrale

n’est pas

toujours blanche,

mais se colore successivementen

jaune,

rouge, bleu

gris,

vert, etc., ce

clui indique

que, en

opérant

avec une

lumière

homogène,

la

frange

centrale passe par une série de maxima

et de minima

qui

ne sont pas les mêmes pour les différentes lu- mières

simples.

-

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