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SILVANUS P. THOMPSON. — The pseudophone (Le pseudophone); Phil. Magazine, t. VIII, p. 385; novembre 1879

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237686

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237686

Submitted on 1 Jan 1880

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SILVANUS P. THOMPSON. - The pseudophone (Le pseudophone); Phil. Magazine, t. VIII, p. 385;

novembre 1879

C. Daguenet

To cite this version:

C. Daguenet. SILVANUS P. THOMPSON. - The pseudophone (Le pseudophone); Phil. Mag- azine, t. VIII, p. 385; novembre 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.34-36.

�10.1051/jphystap:01880009003401�. �jpa-00237686�

(2)

34

oreilles ;

dans tout autre cas, on entend moins bien et l’on

pourrait

déterlniner d’une

façon analogue

la direction du son dans Fes- pace.

La seconde Partie traite des modifications

apportées

par les cir-

constances extérieures à la théorie de l’audition directe. L’auteur essaye une théorie de l’audition biauriculaire

indirecte,

mais elle

est

beaucoup

moins satisfaisante que la

première.

C. DAGUENET.

SILVANUS P. THOMPSON. 2014 The pseudophone (Le pseudophone); Phil. Magazine, t. VIII, p. 385; novembre I879.

La

question

de l’audition biauriculaire a été

étudiée,

par M1Bf.

Ray- leiyh (1), Thomson (2)

et Steinhauser

(3).

Ce dernier

établit,

par le

calcul,

une théorie fondée sur ce que les intensités relative d’un son dans les deux oreilles suffisent seules pour déterminer la direction du son, tandis que MM.

Rayleigh

et

Thompson

con-

statent que les différences de

phase,

de

hauteur,

etc., considérées

comme accessoires par M.

Steinhauser, jouent

au contraire un rôle

important

dans

l’appréciation

de cette direction.

Pour éclaircir la

question,

l’auteur a fait une série

d’expériences

dont la conclusion est que la théorie de M. Steinhauser est suffi-

samment

approchée

pour les sons

aigus,

mais ne l’est

plus

pour les

sons moyens et graves. Dans ces

expériences,

il a été conduit à

construire le

pseudophone, qui joue

en

Acoustique

le même rôle

que le

pseudoscope

en

Optique.

Si

l’appréciation

de la direction du son

dépend seulement

comme le suppose M.

Steinhauser,

de la surface de l’oreille externe et de

l’angle

que fait la conque avec la

ligne

de

visée,

on doit pro- duire des illusions

acoustiques

en faisant varier cette surface et cet

angle

sans que l’observateur en ait conscience. L’instrument se

compose de deux cornets

percés

d’un

petit

trou, maintenus sur les

oreilles par des ressorts, et munis de réflecteurs

métalliques

mo-

(1) Tran.ç. of musical Assoc., 1876.

(2) Phil. Magazine, 1877 et i8î8.

(3) Ibid., mnrset avril 1879. Ce derixier travail est analysé dans l’article précédent.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01880009003401

(3)

35

biles autour de l’axe du conduit auditif et d’une charnière perpen- diculaire à cet axe.

Calculons les

portions

de l’onde sonore

renvoyée

dans

chaque

oreille par les

réflecteurs, portions qui

mesurent les intensités i,

et

i2,

on trouve, en

appelant

a

et fi

les

angles

que fait la

ligne

de

visée avec la direction du son et la surface des

réflecteurs,

équation

fondamentale de 1B1. Steinhauser.

L’appareil

permet de faire varier les

angles

et la surface réfléchissante utile et de pro- duire un certain nombre d’illusions.

Inclinons,

par

exemple,

l’une des

plaques

de

40°

sur la

ligne

de

vi sée

(position qui paraît

la

plus

convenable pour une source sonore

placée juste

en face de

l’observateur),

et inclinons l’autre d’un

angle

différent : l’intensité sera

plus

faible de ce côté que de l’autre. Si maintenant l’observateur tourne la tête

jusqu’à

ce que les intensités soient

égales

des deux

côtés,

il se

figurera être juste

en face du corps sonore, tandis que la

ligne

de visée fera avec la

direction

vraie du son un

angle plus

ou moins

grand,

suivant

l’étendue des surfaces réfléchissantes utiles. L’illusion est encore

plus frappante lorsqu’on

oriente les

plaques

de

façon

à réfléchir un

son

produit juste

derrière l’observateur : celui-ci se

placera

dans la

direction exactement

opposée

à celle du son. On peut

produire

d’autres illusions en modifiant l’orientation des

plaques.

Ces

expériences

réussissent bien en

prenant

comme corps sonore

une

horloge

dont le battemen t est fort ou la voix

humaine; mais,

avec un

diapason

de hauteur moyenne, les

résultats, qui

sont peu satisfaisants dans une

chambre,

ne le sont

plus

du tout à l’air libre :

il est

impossible,

dans ce cas, de

préciser

la

position

du

diapason.

Elles réussissent surtout avec des sons très

aigus,

le battement d’un métronome par

exemple.

Ces

expériences

sont d’accord avec celles faites sur des

diapa-

sons par lord

Rayleigh ; elles justifient

sa théorie fondée sur la dif- fraction des sons autour de la tête de

l’observateur;

l’effet de cette

diffraction se fait sentir surtout sur les sons graves. Elles sont en contradiction avec la théorie de M.

Steinhauser,

sauf dans le cas

(4)

36

où la

petitesse

de la

longueur

d’onde

permet

de

négliger

la dif-

fraction.

On peut

répéter plusieurs

de ces

expériences

en

remplaçant

les

réflecteurs par les

mains ;

mais l’observateur est

prévenu

par la

position

des mains: l’illusion est alors moins

complète.

C. DAGUENET.

WILLIAM SPOTTISWOODE. 2014 Description of a large induction-coil (Description

d’une grande bobine d’induction); Phil. Magazine, t. III. p. 30; janvier I877.

Cette bobine

parait

être la

plus puissante qu’on

ait encore

construite. Elle a été exécutée par M.

Apps,

de Londres.

L’appareil

est pourvu de deux circuits inducteurs que deux hommes

peuvent

substituer l’un à l’autre en

quelques

minutes.

Le circuit induit se compose d’un fil de

450km,

d’une résistance to tale de 1102000hms et d’une conductibilité de

0,94.

Ce fil es t

divisé en quatre

sections,

dont les deux moyennes sont formées de fil un peu

plus

fin et les extrêmes de ni un peu

plus

gros.

Chaque

section est d’ailleurs

composée

de

disques plats

ou sections

élémentaires,

suivant la méthode

générale.

On a pu

appliquer

à cet

appareil

une

pile

de 7o

couples

de

Grove sans

produire

d’accident.

Le condensateur

adopté après

de nombreux essais n’est pas aussi

grand qu’on pourrait

le supposer; on s’est arrêté à une di- mension

qui

est en usage pour des bobines donnant

om,

25 d’étin- celle.

Avec 5

grands couples

de

Grove,

l’étincelle a

été,

avec ce nouvel

inducteur,

de

om,71;

avec i o on est arrivé à om,

89,

et avec 3o élé-

ments, à

om,95

et même une fois à

1m,06, longueur

maximum.

Il est intéressant de noter deux

points :

les étincelles obtenues

avec cette bobine sont

plus longues

que la bobine

elle-même,

car elle n’a que

om,95

de

long.

Le courant induit de fermeture donne des étincelles à

distance,

d’une

longueur

très inférieure à celles du courant induit de rupture, mais notable encore : elles ont eu dans certains cas

plus

de om, 03 de

long.

A. NIAUDET.

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