HAL Id: jpa-00237533
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Submitted on 1 Jan 1879
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C.-W. SIEMENS. - On the transmission and distribution of energy by the electric current (Sur la transmission et
la distribution de l’énergie au moyen du courant
électrique); Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p. 352; 1879
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. C.-W. SIEMENS. - On the transmission and distribution of energy by the elec- tric current (Sur la transmission et la distribution de l’énergie au moyen du courant électrique);
Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p. 352; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.278-279.
�10.1051/jphystap:018790080027801�. �jpa-00237533�
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négatif
des tubes àoxygène raréfié,
il s’est trouvé conduit à modi-fier sa conclusion
précédente
et àregarder
lapremière
bande(5182)
comme étant due à l’azote et la bande(5592)
comme étantcelle des bandes intenses
qui, avec (526o)y
caractérisel’oxygène
observé au
pôle négatif.
Quant
à la bande(5334),
iln’y
a aucun doute à avoir sur soninterprétation :
c’est laplus
brillante des deux bandes vertes duspectre
del’oxygène produit
à bassetempérature.
Salongueur
d’onde est
5329 quand
le gaz est sous unepression
de0m,00I;
mais,
à mesure que lapression augmente,
la bande s’étendplus
ducôté du rouge que du côté du
bleu,
et son milieupeut
être consi- déré commereprésenté
par le nombre5334
et même5341, comme
l’aindiqué
M.Vogel, qui
l’asignalée
pour lapremière
fois.L’auteur
espérait
lever les incerti tudes relatives à lasignification
des autres bandes en effectuant des
expériences
directes sur l’airatmosphérique
sounlis à diversespressions;
mais il n’a rien pu conclure de cestentatives,
car, si l’onopère
avec ladécharge
con-tinue,
lespectre
de bandes de l’azote se montreseul,
et, avec ladécharge disruptive,
on observe lespectre
delignes
de l’azotequi s’ajoute simplement
auspectre
que donnel’oxygène
auxtempéra-
tures les
plus
élevées.La conclusion
qui
luiparaît
laplus probable
relativement auspectre
debandes,
c’est que lespectre
de l’éclair ressemble à celuiqu’on
observerait aupôle négatif
d’un tube àoxygène
raréfiéqui
contiendrait de
petites quantités d’oxyde
de carbone.D. GERNEZ.
C.-W. SIEMENS. 2014 On the transmission and distribution of energy by the electric
current (Sur la transmission et la distribution de l’énergie au moyen du courant
électrique); Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p. 352; I879.
Pendant l’automne de
I876,
l’auteur ajaugé
le débit de la cata-racte du
Niagara;
il a estimé la force de cette chuteà 17
millionsde
chevaux-vapeur.
Pourproduire
la même force par la vapeur, il faudrait brûler 260 millions de tonnes de charbon par an, quan- tité à peuprès égale
à laproduction
annuelle de houille par toute la Terre.Si l’on veut utiliser cette immense force
perdue, représentée
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080027801
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par la chute du
Niagara
comme aussi par les chutes d’eau si nombreuses dans les pays de montabnes, il fautpouvoir
en trans-mettre
l’énergie
à degrandes
distances. L’électricité convient mieux à cet effet que l’eau ou l’aircomprimé.
Onpeut employer
la chute d’eau à faire tourner une ou
plusieurs
machinesdynamo- électriques
et transmettre le courantproduit
à travers un con-ducteur
métallique. L’auteur,
dans un discours adressé en marsI877
à l’Iron allll steelInstitute,
avai t estiméqu’on pourrait,
àl’aide d’une barre de cuivre de 3 pouces de
diamètre,
transmettrc à la distance de 3o milles unequantité d’énergie égale
à millechevaux-vapeur
ou biencapable
deproduire
une lumière de 250 00obougies.
L’auteur trouveaujourd’hui
que ces chiffres sontbeaucoup trop
faibles : la forcequ’on pourrait
transmettre serait de 300o à4000 chevaux,
et laquantité
de lumièrequi peut
rem-placer
uncheval-vapeur
estplus grande
avec nos moyensactuel qu’elle
ne l’était alors.On distribuerait
l’énergie
du courant en établissant des dériva- tions sur le circuitprincipal.
Afin derégler
cesdérivations,
l’auteur proposed’employer
desappareils
dont il donne le dessin. Le cou- rant dérivé traverse unetige
d’acierqui
s’échauffe et se dilateplus
ou moins. Cette dilatation a pour effet de déboucher successive-
ment les résistances d’un rhéostat
métallique interposé
dans lecircuit dérivé. Dans un autre
appareil,
on utilise lapropriété
ducharbon,
découverte en 1856 par àI. du Moncel etappliquée depuis
par M.
Edison,
de fournir une résistanceélectrique
variable avecla
pression.
Le courant dérivéparcourt
une série dedisques
decharbon
empilés, disques pressés
les uns contre les autres avecune force
réglée
par la dilatation d’un conducteur échauffé par lecouran t. G. LIPPMANN.
K. EXNER. 2014 Ueber die Fraunhofer’schen Ringe, die Quetelet’schen Streifen und
verwandte Erscheinungen (Anneaux de Fraunhofer, franges de Quetelet et phéno-
mènes voisins); Ann. der Physik, nouvelle série, t. IV, p. 525; I878.
Les anneaux de
Fraunhofer (1) (phénomène
descouronnes)
(1) Astronomische 4bhaiidliingen der Schumacher, III; voir aussi BABINET, Comptes rendus, t. VI.