HAL Id: jpa-00238069
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Submitted on 1 Jan 1883
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E. GOLDSTEIN. - On the electric discharge in rarefied gases (Sur la décharge électrique dans les gaz raréfiés);
Phil. Mag., 5e série, t. XIV, p. 366
G. Foussereau
To cite this version:
G. Foussereau. E. GOLDSTEIN. - On the electric discharge in rarefied gases (Sur la décharge électrique
dans les gaz raréfiés); Phil. Mag., 5e série, t. XIV, p. 366. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.176-
178. �10.1051/jphystap:018830020017600�. �jpa-00238069�
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E. GOLDSTEIN. 2014 On the electric discharge in rarefied gases (Sur la décharge électrique dans les gaz raréfiés); Phil. Mag., 5e série, t. XIV, p. 366.
Dans des Mémoires
précédents ( 1 ),
~1T. Goldstein s’est efforcé d’établir que les radiationspartant
de l’électrodenégative
ou ca-thode,
dans les gaz trèsraréfiés,
ne consistent pas en uneprojec-
t,ion de
particules pondérables.
Il estdisposé
à admettre que ces radiations sont dues à un mouvementparticulier
del’éther,
ne seconfondant pas avec la
lumières,
maispouvant
laproduire
par larencon tr e d’un corps
pondérable
comme le gaz intérieur ou la pa- roi durécipient.
La même nature doit être attribuée aux stratifi-cations
positives qui
secomportent
COI11111e la lumièrecathodique elle-même.
11T. Goldsteininvoque plusieurs
faits nouveaux àl’ap- pui
de cetteinterprétation.
Quand,
à l’extrén11té d’un tube con tenan t de l’azote tr èsrar éfié,
on volatilise du
sodium,
les vapeurs ne se diffusent que lentement dans le reste du tube. Ladécharge
illumine l’azote en rouge et le sodiumen jaune.
Onpeut,
avec unaimant,
détourner les radiationset les
éloigner
de larégion
du sodium. Ce dernier ne sedéplace
pas avec
elles,
car lacouleur jaune disparaît.
On
peut,
avec un électro-aimantpuissant,
amener ladécharge
àse concentrer dans une
région
très restreinte d’unrécipient
A. Ilsemble
qu’il
en devrait résulter uneaugmentation
de densité du gaz dans cetterégion,
s’il étai tl’agent
de ladécharge.
Si le réci-pient
A est mis en communication par un robinet avec un secondrécipient
B contenant du gaz à la mêmepression,
la densité devrait diminuer en B. Pour constaterqu’il
n’en est pasainsi,
il suffit de faire passer ladécharge
en B avant etaprès Inexpérience.
Un chan-gelnent de th
de millimètre dans lapression produirait
un dé-placement appréciable
desstratifications,
et l’on n’observe rien de semblable.La
décharge
n’est pas nonplus transportée
par desparticules
arrachées à l’électrode. Avec un cathode en
platine
il seforme,
il est
vrai,
undépôt métallique
sur laparoi opposée. Mais, quand
on installe deux cathodes dans le même
tube,
les faisceauxnéga-
(’ ) Voir Journal de I’laysiclue, t. ~, p. j31...
°
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020017600
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tifs
qui
en sont issus s’écartent l’un de l’autre comme s’ils se re-poussaient
et illuminent desparties séparées
de laparoi.
Ledépôt métallique
seproduit
néanmoins dans lapartie
obscure etacquiert
partout
la mêmeépaisseur.
Hittorf avait trouvé que la résistance des stratifications
positives
va en diminuant
quand
lapression
du gazdiminue ;
mais le con-traire
paraissait
avoir lieu pour la radiationnégative.
31. Goldsteina montré que cette
augmentation
de résistance réside entièrement à la surface du cathode. La radiation elle-même devient moinsrésistante,
comme les couclies lumineusespositives.
Ondispose
dans le
récipient
de formecylindrique
un tue mobile un peuplus étroit,
fermé par unplan
de verreperpendiculaire.
En faisantglis-
ser cette
pièce
defaçon
àchanger
sa distance aucathode,
on mo-difie la
longueur
du faisceaunégatif,
et l’onapprécie
la résistanceau moyen d’un micromètre à étincelle
disposé
en dérivation. Les variations diminuentquand
lapression
du gaz diminue. Le gaz secomporte
donc comme s’ilopposait
un obstacle à un mouvementdont l’éther serait le
siège.
Ilsemble, d’après
cerésultat,
que l’élec- tricité devrait se propager dans le videabsolu,
cequi
entraînerait desconséquences remarquables
relatives auxphénomènes
cos-miques..
L’origine
du mouvement danschaque
couche radiante est soit lecathode,
soit l’exuréiniténégative
de la couche stratifiée. Ce fait résulte desphénomènes signalés
dans lesprécédents Mémoires, particulièrement
de l’action desaimants ; mais,
deplus, chaque
couche
dépend
de cellesqui
laprécèdent
du côté ducathode,
etnon de celles
qui
lasuivent,
de sortequ’il
fautrapporter
au ca- thodel’origine
de tous lesphénomènes.
Si l’ondéplace
l’anodeen le
rapprochant
ducathode,
aucune couche n’estdéplacée,
mais celles
qui
sontdépassées
par l’anodedisparaissent;
un znou-vement contraire les fait,
reparaître.
Le
déplacement
du cathodeentraîne,
aucontraire,
la progres- sion de toutes les couches dans le même sens.Quand
la distance de deux couches consécutives n’est pas unepartie aliquote
de l’in-tervalle des
électrodes,
la dernière stratificationadjacente
à l’anodeest
incomplète.
L’individuali té des stratifications est aussi carac-térisée par leur
couleur, qui
varie souvent d’une extrémité à l’autrede la série. On reconnaît
aisément,
par ledéplacement
des élec-178
trodes,
que la couleur dechaque
stratificationdépend
de son rangà
partir
du cathode et nedépend
pas de laposition
de l’anode.Si l’on
dispose
dans le tube une sectioncontractée,
elle devientl’origine
d’une radiationnégative
secondaire. Elle se comportecomme une électrode
positive
pour les couchesqui
laprécèdent,
et comme une électrode
négative
pour cellesqui
lasuivent,
commeon
peut
le reconnaître enménageant
cette section dans un tube intérieur mobile. Laposition
du cathode lui-même n’aplus
alorsd’influence sensible sur les couches situées au delà de la section contractée. Cette section constitue
l’origine
d’une stratification rendueparticulièrement
fixe par sa nature etpouvant
ainsi mettreen lumière l’action exercée par
chaque
couche sur cellesqui
lasuivent du côté
positif.
G. FOUSSEREAU.E. GOLDSTEIN. 2014 On the influence of the shape of the kathode on the distri- bution of the phosphorescent light in Geissler’s tubes (Sur l’influence de la forme du cathode sur la distribution de la lumière phosphorescente dans les
tubes de Geissler); Phil. Mag., 5e série, t. XIV, p. 455; 1882.
Quand
onemploie
commecathodes,
pour faire passer la dé-charge électrique
dans les gazraréfiés,
des lames de diversesformes,
on obtient sur la
paroi opposée
durécipient
desfigures phospho-
rescentes souvent d’une
grande complication,
et dont l’éclat et laforme varient avec la forme de la lame
employée,
sa distance à laparoi
et ledegré
de raréfactionpratiqué.
La série desfigures qu’on
obtient avec une électrode donnée en raréfiant le gaz
progressive-
ment est
identique
à cellequ’on
observequand
onrapproche
laparoi
de l’électrode sous unepression
constante. Toutes cesfigures
existent donc simultanément dans
l’espace
à des distances diverses ducathode,
et la raréfaction du milieu ne fait que les écarter les unes des autres.Si la surface de l’électrode
présente
une courburesphérique
con-cave,
la figure
obtenue à une certaine distance estl’Í1nage
renver-sée du cathode
produite
par l’entrecroisement des rayonspartis
de ses divers