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EUG. GOLDSTEIN. - Preliminary communication on electric discharges through rarefied gases (Communication préliminaire sur les décharges electriques dans les gaz raréfiés); Phil. Magazine, p. 353-364, novembre 1877

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237476

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237476

Submitted on 1 Jan 1878

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EUG. GOLDSTEIN. - Preliminary communication on electric discharges through rarefied gases

(Communication préliminaire sur les décharges electriques dans les gaz raréfiés); Phil. Magazine, p.

353-364, novembre 1877

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. EUG. GOLDSTEIN. - Preliminary communication on electric discharges through rarefied gases (Communication préliminaire sur les décharges electriques dans les gaz raréfiés);

Phil. Magazine, p. 353-364, novembre 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.63-65.

�10.1051/jphystap:01878007006301�. �jpa-00237476�

(2)

63

obscur elle est

très-basse,

et elle

croît,

de bas en

haut, depuis

2500

jusque

vers 6âoO.

Dans la

flamme,

que fournit un

mélange

de gaz

d’éclairage

et

d’acide

carbonique,

on

distingue

seulement un noyau intérieur

obscur,

entouré d’une

gaîne bleuâtre, très-peu

lumineuse et de

teinte bien uniforme. La

température

de cette

gaîne

est

beaucoup plus

élevée que celle du noyau, et elle varie avec les

proportions

du

mélange.

En

ajoutant

successivement à 1 vol de gaz

d’éclairage, 1 vol, 5, 2vol,

3 vol d’acide

carbonique,

la

température maxima ,

au

sommet d’une flamme de om, o7, a été trouvée

de I000°, 86oO, 780°.

La

température

de la flamme baisse donc à mesure que la

proportion

du gaz inerte augmente ; un

mélange

de IP de gaz pour 4P d’acide

carbonique

ne brûle

plus

que si l’on a eu soin d’échauffer

préalablement

le bec

qu’il

traverse, et la

température

de la flamme

est encore

plus

basse.

Dans la combustion du

mélange

de gaz

d’éclairage

et d’air at-

mosphérique lui-même,

il se manifeste un abaissement de

tempé-

rature aussitôt que la

quantité

d’air introduite est

supérieure

à

celle

qui

serait nécessaire pour assurer une combustion

complète.

Ainsi la

température maxima,

atteinte en brûlant un

mélange

de

ivo’ de gaz et 2vol

d’air,

a été de 12600. Avec 2vol de gaz et 5vol

d’air,

la

température

maxima a été de i

150°,

etc. Le gaz,

mélangé

de

4 fois son volume

d’air,

ne brûle

plus

dans un bec

Bunsen ;

il brûle

cependant

dans un bec de forme

ordinaire,

en donnant une flamme azurée, en

éventail,

dont la

température

maxima est de

9580

seu-

lement.

M. Rossetti annonce un

prochain

Mémoire contenant la suite

de ses recherches et les résultats obtenus sur des flammes de na- tures différentes.

R. BENOÎT.

EUG. GOLDSTEIN. - Preliminary communication on electric discharges through ra-

refied gases (Communication préliminaire sur les décharges electriques dans les

gaz raréfiés); Phil. Magazine, p. 353-364, novembre I877.

L’auteur énumére les résultats

auxquels

l’ont conduit ses

expé-

riences. Il en conclut que l’on ne doit

plus

admettre la distinction

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01878007006301

(3)

64

qui

a été faite entre les lumières

positive

et

négative; il n’est pas probable

non

plus

que la

décharge positive

soit

analogue

à la con-

duction

métallique

ou

électrolytique,

ainsi

qu’on

l’avait

prétendu.

Les lumières

positive

et

négative

sont de même

espèce,

et il est

possible

de passer de l’une à l’autre par une série de transitions continues.

Les lumières

positive

ou

négative

ne se

produisent

pas seule- ment au

voisinage

des fils

qui

amènent le courant; on peut les pro- duire à volonté en un

point quelconque

du

tube,

pourvu que celui- ci

présente

des

étranglements

de forme

convenable ; lorsque

la

section diminue

rapidement

dans le sens passe le courant, il y

a lumière

négative

en ce

point,

et lumière

positive

au contraire si l’entonnoir se

présente

dans le sens

opposé ;

en faisant varier l’ou-

verture de cet

entonnoir,

on obtient toutes les transitions

possibles

entre les deux sortes de lumières.

Avec un tube de forme donnée on peut, en faisant varier

la pres- sion,

obtenir la transformation

graduelle

de l’une des lumières en

l’au tre ;

la lumière

négative correspond

au vide le

plus parfait.

Dans

certains tubes la

pression change spontanément :

le passage du

courant

produit

une

absorption

des gaz par le métal des

électrodes;

en chauffant celles-ci de

l’extérieur,

on fait

dégager

le gaz et re-

monter la

pression.

D’après

MM. Plücker et

Hittorff,

les lumières

positive

et

négative

se

comporteraient

différemment au

voisinage

d’un aimant : la pre- mière obéirait aux lois

d’Ampère,

la seconde se

dirigerait

suivant les

lignes

de force

magnétique. D’après

M.

Goldstein,

l’une et l’autre

lumière se

dirigeraient

suivant ces

lignes

de

forces ;

on n’observerait de différence

qu’au voisinage

immédiat des électrodes

métalliques.

M. Goldstein a vérifié de différentes manières les conclusions de M.

Hittorff,

relatives à la

phosphorescence

du verre au

voisinage

de

l’électrode

négative :

cette

phosphorescence

est due à une sorte de

rayonnement

qui

émane de

chaque

élément de

l’électrode,

non pas

dans tous les sens comme la

lumière,

mais seulement normalement à

l’élément ;

de telle sorte que : 1 ° un fil mince

projette

sur le verre

une ombre nette et sans

pénombre,

si

large

que soit

l’électrode ;

20 un dessin tracé en relief sur l’électrode

(la

tête d’une

médaille)

se dessine avec tous ses détails sur une

paroi

de verre distante de

plusieurs

centimètres.

(4)

65

Enfin,

on trouvera, dans le résumé de M.

Goldstein,

de nom-

breuses observations sur les stratifications

électriques.

Si

complexe

que ce

phénomène paraisse

à

première

vue, il est soumis à une

loi

simple :

les formes et les couleurs se succèdent d’un bout à l’autre du tube dans un ordre

périodique régulier;

cette

périodicité, jointe

à la

complexité

dans les variations des

phénomènes,

conduit

M. Goldstein à considérer

chaque

élément d’une stratification

complexe

comme un

couple

formé d’une lumière

positive

et d’une

lumière

négative ; inversement,

dans un tube l’on voit seulement les lumières

positive

et

négative,

on a le cas extrême d’une stra-

tification réduite à un seul élément.

G. LIPPMANN.

THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE AND ARTS ; 1877.

(2e SEMESTRE.)

CAREY LEA. - Moyens nouveaux et puissants de révéler l’image photographique latente, p. 49.

Dans ce

Mémoire, l’auteur,

continuant ses

précédentes

recher-

ches sur la

Photographie ,

étudie l’action d’un

grand

nombre de

substances comme

révélateurs.,

c’est-à-dire comme

capables

de.

faire

apparaître l’impression photographique

latente au sortir de

la chambre noire. Il

indique

un certain nombre de révélateurs nouveaux, mais celui

qui

lui a le mieux réussi et a même donné de meilleurs résultats que les révélateurs anciennement connus est l’oxalate de fer.

H. DRAPER. - Découverte de l’oxygène dans le Soleil au moyen de la photographie

et théorie nouvelle du spectre solaire, p. 8g.

L’auteur pense avoir démontré que

l’oxygène

existe dans le So- leil et

qu’il

y est révélé par les raies brillantes du spectre solaire.

La traduction de cette Note a été

publiée

dans les

Comptes

rendus

de l’Acadèmie des

Sciences,

t.

LXXXV,

p. 6I3, octobre

1877.

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