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Nouvelle théorie de l'écoulement des gaz très raréfiés

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00233108

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233108

Submitted on 1 Jan 1932

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Nouvelle théorie de l’écoulement des gaz très raréfiés

René Darbord

To cite this version:

René Darbord. Nouvelle théorie de l’écoulement des gaz très raréfiés. J. Phys. Radium, 1932, 3 (8),

pp.345-354. �10.1051/jphysrad:0193200308034500�. �jpa-00233108�

(2)

NOUVELLE THÉORIE DE L’ÉCOULEMENT DES GAZ TRÈS RARÉFIÉS

Par RENÉ DARBORD.

Sommaire. 2014 La théorie de l’écoulement moléculaire peut être ramené à la solution d’un problème de probabilité géométrique. Par exemple, dans le cas de l’écoulement le long d’un tube capillaire, la question qui

se

pose est la suivante :

Une molécule entrant d’un côté du tube, quelle est la probabilité pour qu’elle sorte

de l’autre côté ?

En

se

plaçant à ce point de vue,

on

peut,

en se

basant

sur

le minimum d’hypothèses,

donner

une

démonstration expliquant clairement le

sens

physique de la loi de Knudsen.

et

on

peut même généraliser facilement cette loi.

Introduction. 2013 Soit deux récipients A et B réunis par un tube capillaire a b (fig. 1).

Les pressions dans les deux récipients sont inégales et très faibles.La loi de Knudsen permet

de calculer le débit dans le cas où, le diamètre du tube étant petit par rapport au libre

parcours des molécules, le nombre de chocs entre molécules est négligeable par rapport au

nombre de chocs contre la paroi (écoulement moléculaire).

Appelons p et p’ les pressions dans les deux récipients, T la température absolue, Alla

masse moléculaire, R la constante des gaz, D et 1 le diamètre et la longueur du tube capil-

laire. Le débit massique est :

Knudsen établit cette formule en écrivant que la paroi exerce sur le gaz une force de frottement correspondant à la quantité de mouvement que les chocs contre la paroi font perdre aux molécules du gaz (1).

Il est possible d’établir une théorie expliquant clairement le sens physique de la loi de Knudsen :

Io La théorie cinétique permet de calculer facilement les nombres v et v’ de molécules

qui entrent par seconde de chaque côté du tube capillaire.

8° Quand une molécule entre dans le tube, à gauche par exemple, il y a une certaine

probabilité x pour qu’elle sorte à droite. Naturellement, la probabilité pour qu’elle sorte à gauche est ~1- a) ; sinon le nombre de molécules contenues dans le tube capillaire augmen- terait indéfiniment.

3° Sur v molécules envoyées dans le tube par le récipient A, va d’entre elles en moyenne sortent en b. Quand le régime permanent est établi, il entre donc chaque seconde, dans le récipient B,

vx

molécules provenant du récipient A.De même, v’a molécules passent chaque

seconde du récipient B au récipient A. Au total, B gagne par seconde (v a

-

v’a) molécules

au détriment de A. Appelons m la masse d’une molécule. Le débit massique est :

Le calcul du débit G se ramène donc au calcul de la probabilité de passage

a

(2).

( 1 ) Voir KNUDSEX. Ann. d. Phys., 28, 19(1,9, p. 7:5. Voir aussi la Conférence de Dunoyer â la Société de

Physique

en

1912.

(2) Le présent article représente le développement de

ma

seconde thèse, soutenue

en mars

1930. Depuis

la remise du manuscrit, j’ai

eu

connaissance d’un tràs intéressant article de P. CL.B.uSnG (Ann. der. Phys.,

t. 12 (1.932) p. 961) qui fait intervenir également la probabilité de passage.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0193200308034500

(3)

Nous admettrons, avec Knudsen, qu’au moment d’un choc contre la paroi tout se passe comme si la molécule était absorbée, puis renvoyée au hasard dans une direction

quelconque. Autrement dit, nous supposerons que la loi de répartition entre les différentes directions est la loi du cosinus, comme dans le cas de la diffusion de la lumière. C’est la seule hypothèse que nous ferons. Nous n’aurons pas besoin de savoir la loi de répartition

des vitesses avant un choc,ni de nous préoccuper de la grandeur de la vitesse après le choc.

Si la grandeur de la vitesse influe sur le temps de passage, elle n’influe pas sur la probabi-

lité de passage. En d’autres termes, la probabilité

a

ne dépend pas de la température. Elle

ne dépend pas non plus de la pression, puisque, le nombre des chocs entre molécules étant

négligeable, le chemin suivi par une molécule n’est pas affecté par la présence des autres

molécules.

Une particule entre dans le tube. On ne sait pas sa direction, ni le point de la section d’entrée par lequel elle entre, mais la théorie cinétique fait connaître la probabilité des

différentes façons d’entrer.La particule subit des chocs contre la paroi du tube et nous avons

fait une hypothèse sur la probabilité des différentes directions après chaque choc. Quelle

est alors la probabilité a pour que les chocs successifs fassent passer la particule d’un réci- pient à l’autre ? C’est là un simple problème de probabilité géométrique et la probabilité

cherchée ne dépend que des dimensions du tube capillaire.

Cette façon de poser le problème de l’écoulement moléculaire permet d’obtenir Immédia-

tement la forme de la loi de Knudsen et même de la généraliser.

Généralisation de la loi de Knudsen. - Dans le récipient A (fig. i), la pression est

p, la température absolue T, il y a n molécules par cm3 et la vitesse quadratique moyenne est C. Les mêmes grandeurs pour le récipient B seront notées p’, 11/,

1

n’ et Cr. Cela ne complique pas la théorie de supposer que la température n’est pas la même des deux côtés.

Les récipients A et B lancent, dans le tube capillaire, respectivement :

S =- xr2 est la section du tube et ~6 ~. un coefficient numérique obtenue par la théorie

cinétique.

D’où, d’après la formule (2) :

-

n

La théorie cinétique fournit la relation :

Pour calculer C, écrivons la loi des gaz pour une molécule-gramme :

Les relations (4) et (5) permettent de transformer (3) :

Comme S x ne dépend que des dimensions du tube capillaires, on voit qu’un raisonne-

ment simple donne la variation du débit en fonction des pressions, des températures et de

(4)

347 la masse moléculaire. Si les températures sont les mêmes des deux côtés, on retombe sur

la loi de variation exprimée par la formule (1). Le débit est nul si

On retrouve la loi de l’e f fusion thermique : si les deux récipients sont maintenus à des températures différentes, les pressions s’établissent de telle sorte que la formule (7) soit

satisfaite.

Enfin, si l’on a affaire à un mélange de gaz : -.

Pi et p’; représentent alors les pressions partielles des gaz de masses moléculaires JIi et 1ll‘i.

Remarque. - Si dans la formule (6) on fait ;x == 1, on retrouve naturellement la formule donnant le débit dans le cas de l’écoulement à travers une ouverture de surface S

percée dans une paroi mince. Le débit d’un tube capillaire est donc égal au débit d’une ouverture pratiquée en mince paroi, multiplié par la probabilité de passage.

Probabilité de passage. - Le rayon du tube capillaire est

r

et sa longueur 1. Consi-

dérons un tube honiothétique de rayon ~C

r

et de longueur k 1. La probabilité de passage a reste la même. La seule différence est qu’il faudra k fois plus de temps à une molécule pour

suivre l’itinéaire homothétique. Cette remarque permet d’écrire :

Maintenant, si nous admettons que la chute de pression a lieu proportionnellement à la longueur (nous allons revenir sur ce point), x doit être inversement proportionnel à 1 et

La comparaison des deux dernières équations montre que a est proportionnel à r :

et la formule (6) devient :

Le débit est proportionnel au cube du diamètre, car le nombre de molécules qui entrent

de chaque côté du tube est proportionnel à la section S = z r2 et la probabilité pour chacune d’elles de passer d’un récipient à l’autre est proportionnelle au rayon

r.

Nous avons admis que la chute de pression le long du tube,s’effectue proportionnelle-

ment à la longueur. Il est préférable de se passer de cette hypothèse. D’ailleurs, il nyest pas certain que les molécules traversent les différentes sections du tube ou rencontrent les éléments de paroi en suivant rigoureusement la loi de répartition de Maxwell et cette restriction complique la notion de pression.

Nous examinerons d’abord le problème suivant : Une molécule ayant un cl2oc en un

point déterminé du tube, quelle est la probabilité pour qu’elle sorte d’un côté ou

(5)

Supposons un choc au point c, d’abscisse z (fig. 1) et appelons f (z) la probabilité pour que la molécule sorte en a. Considérons deux sections d et f ~ la distance u de part et

d’autre de la section c. La molécule possède une chance sur deux de traverser d avant de traverser f et, symétriquement, une chance sur deux de traverser f avant de traverser d.

Fig. 4 .

L’abscisse de la section d est (z

-

u). Comme il s’agit d’ün tube de petit diamètre, la molé- cule, traversant la section d, aura tout de suite après un choc contre la paroi. Appelons la

distance moyenne, comptée parallèlement à Oz, entre la section d et le point ou s’effectue

le choc ; l’abscisse moyenne de ce point est :

.

Subissant un choc aux environs de l’abscisse jz

-

v) la molécule possédera sensible-

ment la probabilité f (z

-

v) de sortir en a (’ ). Par conséquent, après un choc en c, la molé- cule possède la probabilité 1/2 f (z

-

v) de traverser d avant de traverser f et de sortir

ultérieurement en a. De mème, elle possède la probabilité 1/2 f (z + v) de traverser f avant

d et de sortir ultérieurement en a. D’où l’équation fonctionnelle :

v est quelconque (quoique plus petit que z ou que 1

-~ ,~

et on résout immédiatement l’équa-

tion précédente en dérivant les deux membres par rapport à v. On trouve que f (z) est

linéaire par rapport à z :

Pour déterminer A et ~3 nous referons le raisonnement précédent en remplaçant les

sections d et f par les sections a et 9 (voir fig. 1). La molécule subissant un choc en

c

possède la probabilité 1,/2 de sortir en a sans trayerser g et sensiblement la probabilité 1./2 f (2 z) de sortir en a après avoir traversé la section y (un nombre pair de fois), d’où :

En remplaçant dans cette équation la fonction f par son expression (9), on trouve :

Enfin, au moment où la molécule subit un choc au milieu du tube ( abscisse - ) B J elle

possède autant de chances’de sortir d’un côté ou de l’autre, d’où :

(1) Dans

ce

raisonnement,

nous

négligeons

une

expression de l’ordre de £2 f’ (z - v), par rapport à

(z

-

v); la distance e est petite, sensiblement égale à la moitié du rayon du tube capillaire.

(6)

349 Le résultat est donc le suivant :

Quand une ,nolécule subit un choc

en

c, elle possède la probabilité :

de en a, et la probabiLité:

de soî-tir en b.

Nous pouvons maintenant démontrer facilement la formule (9). Une molécule entrant dans le tube par la section a, d’abscisse 0, possède la probabilité a (z), de traverser au

moins une fois la section d’abscisse z et la probabilité

x =- 7.

(/) de sortir en b.

Comme nous l’avons expliqué plus haut, si la molécule traverse la section z, elle subira

un choc au voisinage et, d’après la formule (11 6is), sa probabilité de sortir en b sera alors sensiblement z. Dans ces condition, le théorème des probabilités composées permet

d’écrire :

Comme N est quelconque, z. i (z) est une constante et

oc

(z) est inversement propor-

.

tionnel à z. Ce résultat, en combinaison avec la formule (8), donne la formule (9) que nous voulions établir.

Dans les raisonnements précédents, nous avons été obligés de nous placer dans le cas

où le diamètre est petit par rapport à la longueur, mais la loi de Knudsen n’est rigoureuse qu’à cette condition.

Nous avons pu établir, à une constante près, la formule (9) donnant la probabilité de

passage x, en supposant seiiienient un choc la ocolécule possède une

bilité d’être lancée à gauche ou à droite. En d’autres termes, on peut obtenir la formule de

Knudsen, à la constante près, sans préciser autrement la loi de répartition des directions

après le choc. Pour aller plus loin, nous utiliserons la loi du cosinus

Direction d’une molécule après un choc. - La loi du cosinus s’exprime de la façon suivante 1

La probabilité pour qu’un choc contre la paroi renvoie la nlolécule clans l’angle

solide d Û faisant un angle

a

avec la nOl’male est :

Considérons une molécule rencontrant l’élément due paroi Quelle est la probabilité

pour que le choc suivant ait lieu contre l’élément dS~ (fig. 2)"1 La droite AB qui joint les

deux éléments ne rencontre aucun obstacle. Les normales à et dS, font avec AB les angles 7.1 et a2 et AB - o.

Du point ~~, on voit dS2 sous l’angle solide :

La probabilité cherchée est :

(7)

De la même façon, la probabilité pour qu’un choc contre dS, renvoie la molécule sur dS1,

est :

Fig.2.

Remarque. - Supposons que l’élément au lieu d’appartenir à la paroi, soit un

élément de surface traversé par des molécules,. La répartition en direction des molécules

qui sortent de par exemple du côté de ds2, obéit à la loi du cosinus. Une molécule traversant dsi la probabilité pour qu’elle soit dirigée sur ds~ est encore/*t 2 d82. L’élé-

ment dS1 sera par exemple un élément de la section d’entrée du tube capillaire et un

élément de paroi de ce tube.

Tubes d’itinéraires.

-

Nous avons démontré la formule (7), concernant l’effusion

thermique dans le cas de deux récipients réunis par un tube capillaire cylindrique. Les expériences d’effusion thermique s’exécutent généralement avec des bouchons poreux ou des parois poreuses. La formule (13) va nous permettre de démontrer que la formule (7) est

tout à fait générale ; en même temps, nous établirons un résultat qui sera utile plus loin.

Considérons un système capillaire quelconque, réunissant les deux récipients A et B.

La surface effective d’entrée est S du côté A et S’ du côté B. Soit une molécule entrant du côté A; quelle est sa probabilité a de sortir du côté B?

Calculons la probabilité d’un itinéraire déterminé, faisant passer la molécule de A en

B, ou plutôt la probabilité d’un ensemble d’itinéraires infiniment voisins, définis par un élément dsi de la surface S, les éléments de paroi ds , ds,..., dsn-1, contre lesquels s’effec-

tuent les chocs successifs, et un élément dsn de la surface de sortie S’. Cet ensemble d’iti- néraires constitue ce que nous appellerons un tube d’itinéraires. Calculons donc la proba-

bilité dx d’un tube d’itinéraires ds1, ds2, ds3..., dsn _ 1, as,l. En appliquant la formule (13) et

le théorème des probabilités composées, on obtient :

Soit maintenant une molécule entrant du côté B ; nous noterons a’ sa probabilité de

sortir du côté A. La probabilité da’ pour qu’elle suive le tube d’itinéraires précédent, en

sens inverse naturellement, est :

Puisque f

=

fkt, on voit que :

(8)

351 En écrivant cette relation pour tous les tubes d’itinéraires reliant A et B, on trouver, par sommation :

Cette formule nous sera très utile, elle peut encore s’écrire :

Une rnolécule entrant d’un côté, sa probabilité de sortir de l’autre à la de sortie.

,tG m

Du côté A, il entre 2013r: molécules par seconde et du côté B, il en entre 2 S’. En

B/67C

généralisant un raisonnement précédent, on trouve que le débit résultant de A vers B est :

Ou, en vertu de la relation

Cette dernière formule est identique à la formule (3), à ceci près que le facteur géomé- trique Sa possède une définition plus générale. Il en résulte que les formules ~6) et (7) sont valables, même dans le cas d’un réseau compliqué de canaux capillaires.

Constante de la loi de Knudsen. - Revenons au cas d’un simple tube capillaire et

proposons nous de calculer la constante de la loi de Kundsen en étendant les raisonnements de probabilités exposés plus haut. Plusieurs étapes sont nécessaires :

1° Une molécule entrant dans le tube capillaire, quelle est la probabilité pour

qu’elle ait un choc en un point déterminé de la paroi du tube?

Soit une molécule entrant par la section a, d’abscisse 0 (fig. 3). Nous appelle-

rons o (z) dz la probabilité pour qu’elle subisse un choc contre la tranche c, située entre les abscisses z et (z + dz).

Fig. 3.

Considérons tous les itinéraires que la molécule peut suivre pour aller de

a

à c. Quand

une molécule subit un choc en c, les mêmes itinéraires, parcourus en sens inverse, per-

mettent, évidemment à la molécule de sortir en a. Or, la formule (11) nous faisant connaître

(9)

1 probabilité f (z) de cette dernière éventualité, nous pouvons, grâce à la formule (i4)

obtenir immédiatement la probabilité J (z) dz.’La formule (14) s’écrit ici :

d’où

Parnti les Inolécules qui er2trerzt dans le tube par une r7cême extréJllité, le raonabre de celles

qui vieruzellt chaque seconde frapper ucz éléntent déterminé de paroi est proportionnel à la

distance de cet élément à l’autre extréntité du tube.

Nous avions déjà appliqué la formule (14) en étudiant l’effusion thermique à travers un

bouchon poreux; d’une façon générale, cette formule permet d’établir un lien entre des problèmes réciproques.

2° Quelle est la probabilité pour qu’un choc en un point de la paroi renvoie la

molécule à travers une section déterminée du tube capillaire ’?

Soit un choc au point A de la paroi (fig. 4); quelle est la probabilité pour que la molé- cule soit renvoyée à travers la section (S).

Fig.4.

Cette probabilité dépend de la distance A0 = u du point A à la section S ; nous l’appel-

lerons (b (u).

La formule (13) permet de calculer la probabilité dd) pour que la molécule soit ren-

voyée à travers un élément dx dy situé au point

D’où la probabilité :

3° Expression de la probabilité de passage x (1).

Soit une molécule entrant en a et considérons une section (S) quelconque, située en c à

(10)

353 l’abscisse z (fig. i). La molécule peut passer à travers cette section dans le sens ab (passage

et dans le sens ba (passage négatif).

Nous appellerons ii , la probabilité d’un premier passage positif et ~3, la probabilité d’un premier passage négatif, lequel suppose naturellement un passage positif antérieur. La

probabilité de sortir en b après un seul passage à travers c est

-

De même, nous appellerons a2 la probabilité d’au moins deux passages positifs et pi

la probabilité d’au moins deux passages négatifs. La probabilité de sortir en b après deux

passages seulement à travers c est (a2

-

~2).

Au total, la probabilité de sortir en b est égale à :

xt représente l’espérance mathématique correspondant aux passages positifs à travers

la section (S), c’est-à-dire le nombre moyen de passages positifs à travers (S). Or, nous

pouvons calculer cette somme sans calculer séparément les termes qui la composent. Au

lieu de classer les passages suivant leur numéro d’ordre, nous les classerons suivant la distance u à la section (S) du dernier choc précédant le passage à travers cette section.

A la distance u correspond l’abscisse (z

-

u) et, d’après la formule (i5), la probabilité

d’un choc entre u et (u + du) est

Ce choc ayant lieu, la probabilité de traverser (S) avant un autre choc estt) (u). D’après

le théorème des probabilités composées, le nombre moyen de passages positifs à travers (S)

est :

Le même raisonnement donne :

Par conséquent

et, en remplaçant (P (u) par sa valeur (~.6) :

4° Calculs.

--r

La formule

permet d’intégrer par rapport à u : -.

D’où:

a

(11)

On intègre facilement en passant aux coordonnées polaires s et M (fig. 5) et en inté- grant d’abord par rapport à s ; pour chaque valeur de w, s varie entre 0 et 2

r

cos w. On trouve :

et, en portant cette expression dans la formule (6), on trouve (D = 2r,

Fig. 5.

Problèmes de probabilités. - En poursuivant les raisonnements précédents et en appliquant le théorème de Bayes sur la probabilité des causes, on peut calculer le nombre

moyen de chocs quand une molécule passe du récipient A au récipient B ou quand elle

revient dans le récipient A. On trouve dans les deux cas : -.

Si la température est uniforme, on peut calculer l’intervalle de temps moyen entre deux chocs, il est égal à

Connaissant le nombre moyen de chocs et l’intervalle de temps moyen entre deux

chocs, on calcule immédiatement le temps moyen pendant lequel la molécule séjourne dans

le tube capillaire.

Une partie de la théorie précédente est analogue à un calcul que m’avait indiqué

M. Langevin. Admettant une chute linéaire de pression, Langevin obtient le débit en

calculant le nombre de molécules envoyées directement après un choc à travers une

section quelconque, soit dans le sens positif, soit dans le sens négatif. Je remercie vivement M. Langevin de s’être intéressé aux considérations qui précédent et de m’avoir commu-

niqué ses calculs,

.

Manuscrit reçu le 10 mai 1932.

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