HAL Id: jpa-00237037
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Submitted on 1 Jan 1875
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Note sur la lumière électrique dans les gaz raréfiés
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. Note sur la lumière électrique dans les gaz raréfiés. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1),
pp.150-151. �10.1051/jphystap:018750040015000�. �jpa-00237037�
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NOTE SUR LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE DANS LES GAZ
RARÉFIÉS;
PAR M. C. DAGUENET,
Professeur au lycée de Laval.
Les
expériences
de lumièreélectrique,
faites au moyen de l’oeufélectrique
ou des tubes deGeissler,
peuv ent êtrereproduites
com-plètement
dams les cours au moyen d’unappareil qui
a été em-ployé parfois
par lesplysiciens
etqui
al’avantage
de ne pasexiger,
comme le
premier, l’eiiiploi
d’une très-bonne machine pncuma-tique.
Il permet d’ailleurs de montrer les modifications succes-sives que l’étincelle subit
lorsqu’on
fait varier à la fois la distance despôles
et la tension des gaz.On construit avec un tube de i mètre de
long environ,
à l’ex-trémité
duquel
est soudé un fil duplatine,
un baromètrequ’on
re-tourne dans la cuvette
profonde
de la loi de Mariette(il
estbon,
pour éviter la rentrée de
l’air,
de recouvrir l’extrémité d’un peu de cire àcacheter).
L’un despôles
de la bobine de Ruhmkorff ou de lamachine
électrique communique
avec lefil,
l’autreplonge
dans lemercure de la cuvette.
Dans le vide
barométrique, l’étincelle,
d’abord assez nette, de- vient diffusequand
on soulève letube;
onaperçoit
la lumièreblanchâtre de la vapeur de mercure.
L’appareil
estplus
facile à con-struire que le baromètre double de Cavendish.
Pour montrer l’influcnce des gaz, on fait tomber au fond du tube une
petite ampoule pleine
de gaz et terminée par despointes très-effilées;
onremplit
le tube de mercure au moyen d’un enton- noir effiléqui plongc jusqu’au
fond du tube pour éviter les bulles d’air adhérentes auxparois. Lorsque
le baromètre estretourné,
unclioc brise les
pointes
et la chanlbre contient unequantité
de gaz aussipetite qu’on
veut. En soulevant letube,
on fait varierl’aspect
de l’étincelle par la diminution de
pression
et1 augmentation
dedistance des
pôles.
Pour les vapeurs, on
remplace
lesampoules pleines
de gaz par d’autres contenant duliquide;
la didiculté d’introduire une quan- Lité suffisammentpetite
deliquide disparaît
si lapartie supérieure
du tube porte des
boules;
dans ce cas lesexpériences
sont aussiplus
brillantes.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040015000
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Dans ces
expériences,
lejet
de lumière est dévié parl’application
du
doigt
sur le tube et l’intensité de la lumière augmente en face dupoint
touché .Si l’on
supprime
le filqui plonge
dans le mercure, l’influence dupôle supérieur remplit
la chambre d’une lueurplus
faible dont l’éclat augmentelorsqu’on applique
ledoigt
sur le tube. Si on laissele fil
plongé
dans le mercure etqu’on
détachel’autre,
la lumièreapparaît
difficilement.On dévie facilement la
gerbe
lumineuse au moyen d’un aimant à l’extérieur du tube.En introduisant dans la chambre
barométrique ,
contenant unpeu
d’air,
un aimant formé d’uneportion d’aiguille
àtricoter,
lestéavec du
platine
et enfermé dans un tube de verremince,
on repro- duitl’expérience
de de la Rive. La rotation estplus
sensible si letube se termine par une
ampoule
au centre delaquelle
un despôles
estmaintenu,
l’autre extrémité restantengagée
dans le tube droit.Ces
expériences
se font très-facilement avec unepetite
bobine etun ou deux éléments au bichromate de potasse.
ROB. THALÉN. 2014 Redogörelse för en ny method att medelst magnetiska mätningar
undersöka jernmalmfalt, jemte anförande af några i sammanhang dermed anstälda expérimenter (Note sur une nouvelle méthode employée pour la recherche des mines de fer à l’aide de mesures magnétiques, et relation de quelques expériences faites à
ce sujet);
Öfversigt af
Kongl. Vetenskaps-Akademiens Förhandlingar, n° 2 et n° 8;Stockholm, 1874.
Lcs minerais de fer
magnétique
en Suède se rencontrent sousforme de
grandes
lentillesverticales,
intercalées entre lescouches,
redressées et
également verticales,
des terrains anciens métamor-phiciucs,
et liulitéesgénéralement
enlongueur
comme enprofon-
deur. Il résulte de cette
disposition
même que souvent la massemétallifère n’a pas d’affleurement au
. jour ;
aussi la connaissance d’une notablepartie
des nouvelles minesexploitées
en Suèdea-t-elle été due à la facilité d’observer leur action sur
l’aiguille aimantée,
et la boussole y estdevenue,
pour lesingénieurs,
unmoyen usuel et