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Production de spectres continus par excitation électrique des gaz rares lumière blanche

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Production de spectres continus par excitation

électrique des gaz rares lumière blanche

Marcel Laporte

To cite this version:

(2)

PRODUCTION DE SPECTRES CONTINUS PAR EXCITATION

ÉLECTRIQUE

DES

GAZ RARES

LUMIÈRE

BLANCHE

Par M. MARCEL LAPORTE.

Professeur à la Faculté des

Sciences,

Institut de

Physique

de

Nancy.

Sommaire. 2014 Indication et étude d’un dispositif d’excitation électrique des gaz rares qui donne lieu à

l’émission de spectres continus.

Influence de la nature du gaz, du diamètre des tubes.

Répartition spectrale d’énergie.

Applications diverses.

On sait que

lorsqu’on

alimente un tube à gaz rare,

chargé

sous une

pression

de

quelques

millimètres de

mercure, à l’aide d’une source de tension continue ou

alternative,

de

façon

à obtenir le

régime

luminescent

(cathode

froide,

densité de courant de l’ordre du dixième ou de

quelques

dixièmes

d’ampère

par

déci-mètre

carré),

l’excitation du gaz conduit à l’émission de son

spectre

d’arc.

Dans ces

conditions,

la brillance des tubes reste

faible,

de l’ordre d’une

bougie

par centimètre carré pour l’hélium et le

néon,

beaucoup plus

faible pour

l’argon,

le

krypton

et le xénon.

Les

spectres

de la lumière émise sont des

spectres

de « raies », peu nombreuses ou mal distribuées dans le visible : les tubes à gaz, ainsi

excités,

constituent des sources de lumières fortement colorées.

On

peut augmenter

le nombre des radiations émises par un gaz en modifiant les conditions d’alimentation

électrique,

de

façon

à provoquer l’émission simul-tanée du

spectre

d’arc et des

spectres

d’étincelle de différents ordres.

Pour provoquer l’émission des

spectres d’étincelle,

qui

résultent,

comme l’on

sait,

de l’excitation des atomes

déjà

une ou

plusieurs

fois

ionisés,

il faut

que les conditions

expérimentales

permettent

d’ob-tenir des électrons

rapides (abaissement

de

pression,

augmentation

de la tension entre

électrodes)

et

l’exci-tation,

par de nouveaux chocs

électroniques

des ions

précédemment

formés

(excitation par degrés);

la

proba-bilité de réalisation de ces chocs cumulatifs

augmente

avec la densité de courant.

IL est connu d’utiliser une source haute tension

qui charge

un condensateur dont les armatures sont

réunies,

à’travers un éclateur à

étincelles,

aux élec-trodes du tube à gaz.

La

présence

de l’éclateur

permet

d’empêcher

que la

décharge

ne s’amorce dans le tube dès que la différence

de

potentiel

entre les armatures a atteint la tension

d’allumage

du tube.

Par un écartement suffisant des lames de

l’éclateur,

on obtient des

décharges

dites « condensées » de

grande

intensité

instantanée,

car elles débutent sous

une tension

élevée ;

ces

décharges

donnent naissance

à l’émission

snperposée

des

spectres

d’arc et d’étin-celle.

La

superposition

de

spectres

d’étincelle modifie

l’aspect

de la

décharge,

cette modification est

particu-lièrement

frappante

dans le cas du

xénon,

qui,

par ce

mode

d’excitation,

donne une lumière

intense,

d’aspect

blanc,

dont le

spectre

est en effet très riche en

radia-tions,

bien

réparties

dans le domaine du visible. Si l’on se propose, comme c’était à

l’origine

notre

but,

d’obtenir une source utilisable de lumière

sensi-blement

blanche,

on est conduit à chercher à éviter

l’emploi

d’un éclateur

qui

présente

les graves inconvé-nients d être

bruyant,

de s’altérer et de se

dérégler

rapidement.

Dispositif

d’alimentation de

décharges «

con-densées ». - Nous avons

pensé

à

remplacer

l’écla-teur à étincelles par un

thyratron,

tube à gaz, à trois

électrodes,

dont la tension

d’allumage

peut

être

com-mandée par

l’application

d’une différence de

potentiel

entre la cathode et la

grille.

En modifiant la tension de

grille,

on modifie la

ten-sion

d’amorçage

du

thyratron qui

fonctionne comme un éclateur

réglable,

fidèle et silencieux.

La durée de la

décharge

d’un

condensateur,

à travers

un tube à gaz et un

thyratron,

est très courte et il

im-portait

de

pouvoir répéter

les éclairs lumineux obtenus à

chaque

décharge,

avec une

fréquence

suffisante pour

que l’on

puisse,

en

profitant

de la

persistance

des

impressions

lumineuses,

réaliser des éclairements

d’apparence

suffisamment continue.

Pour le

montage

que nous nous

proposions

de

réaliser,

nous avons dû

utiliser,

en

partie,

des

appareils

dont

nous

disposions

déjà;

nous

donnerons,

sur les condi-tions de leur

emploi,

les

renseignements

nécessaires pour que l’on

puisse

facilement en déduire un

appa-reillage

mieux

adapté.

1-

Transformateur.

- Comme source de haute

ten-sion,

nous avons utilisé un transformateur

de 2kVA,

rapport

de transformation voisin de 59.

Les

pertes

à vide de ce transformateur de construc-tion

déjà

ancienne,

sont

exagérées :

-.

75W;

la

(3)

tance du

primaire : 2/10 d’ohm ;

celle du secondaire : -.

~30 ohms.

Pour

préciser,

le tableau suivant

donne,

pour deux

intensités

primaires,

les

pertes approximatives

de

puissance :

Pour un transformateur bien

construit,

ces

pertes

pourraient

être sensiblement diminuées.

Dans nos

essais,

le

primaire

n’a pas été alimenté directement sur le secteur à

110 V, mais,

à travers une

bobine de self à noyau de

fer,

dont

l’impédance

varie de

0,5

à 7 ohms

lorsqu’on

enfonce le noyau ; la tension d’alimentation du

primaire

n’a pas

dépassé

90

V ;

le

courant

primaire

i5 A.

Fig. ’l.

Le secondaire du transformateur est formé de 8 bo-bines

identiques

en

série ;

il

comporte

9

prises

sorties : 2 sorties

extrêmes, S et S’ et

7 sorties entre les bobines

successives ;

le

montage

n’utilise que les sorties extrêmes et la

première

sortie

intermédiaire S,

(voir

fi.

1).

Deux

condensateurs,

chacun d’une

capacité

de un

microfarad

(tension

d’essai 10 000 V

continus)

sont

montés en

série ;

les armatures extrêmes sont réunies

aux sorties

S,

et S’ du secondaire.

En dérivation sur le

condensateur,

sont

disposés,

en

série,

le tube à

décharge

et un

thyratron.

20 Tubes. - Les tubes ont été de modèles

différents;

longueurs

utilisées :

0,50

m ou 1 m ; diamètre : en

général 10mm ;

chargés

en gaz rare sous une

pression

de

quelques

mm de mercure.

Thyratron. -

Le

thyratron

utilisé est un Th. 29

de la Cie de

Radiologie ;

c’est un redresseur à vapeur

de mercure muni d’une cathode à

chauffage

indirect

(5 V,

17,5 A ;

8i

W)

fourni par un transformateur

ali-menté sur le 110 V.

Il est livré comme

supportant

une tension maxima directe ou inverse de 3 ~00 Y et comme

susceptible

de fournir un courant moyen de 10 A et un courant ins-tantané de ~0 A.

Il est muni d’une

grille

de

commande ;

courant de

grille

moyen maximum : un

ampère ;

courant de

grille

instantané maximum : 5 A.

Si l’on

prend

comme zéro de

potentiel

celui de la cathode

qui,

dans notre

montage,

est constamment

réunie au

sol,

il existe pour

chaque

tension,

VA,

entre

l’anode et la

cathode,

une valeur

négative

du

potentiel

de

grille

telle que, pour toute différence de

potentiel

plus grande (en

valeur

absolue)

le

thyratron

ne

peut

s’allumer.

Cette tension

critique

de

grille,

vc, est une fonction

de la tension

d’anode : v~

=

f( VA).

Nous avons déter-miné par

points

la courbe

représentant

cette fonction

(courbe caractéristique) ;

c’est une

droite,

dont

l’équa-tion est :

Pour des valeurs assez élevées du

potentiel

d’anode,

on a sensiblement :

~=-1/~3.~

le coefficient: p = - 123 est le «

rapport

de contrôle o.

Supposons

que la tension d’anode varie suivant une

fonction

périodique

du

temps :

VA = f(t),

de

période

T ;

construisons cette courbe

et,

sur un même

graphique,

la

courbe v,

= - 1/1231

(t)

que l’on

appelle

courbe de

contrôle;

supposons enfin que la tension de

grille :

V9

soit

également

une fonction du

temps,

de même

pé-riode que la tension

d’anode,

soit l’g --- g

(t) ;

pour tous les

points

de cette courbe de tension de

grille

qui

se trouvent en dessous de la courbe de

contrôle,

le

thyratron

ne

peut s’allumer ;

si les deux courbes se

coupent,

l’allumage

se

produit

à l’instant ta,

qui

est

donné par l’intersection a, de la courbe de tension de

grille

avec la courbe de contrôle.

Sur la

figure

2,

on a

représenté

(courbe I),

les varia-tions de la tension d’anode dans l’alternance où l’anode est à un

potentiel supérieur

à celui de la

cathode ;

la

courbe II est

une échelle

différente),

la courbe de

contrôle

correspondante ;

la courbe III

représente

les variations de la tension de

grille.

Dès que le

tryratron

est

allumé,

la tension d’anode tombe à

quelques

volts,

le

thyratron

s’éteint vers la fin

de l’alternance et demeure éteint

jusqu’à

l’instant : T.

Dispositif

de cornmande de

grtlie.

- La tension

périodique

de

grille

vg = g

(t)

a été obtenue par le

(4)

230

Les essais ont conduit à

adopter

les valeurs

sui-vantes :

condensateur

CI

~

0,5

(tension

d’essai : 1000 V)

impédance :

6 00 ohms pour une

fréquence

de

volts

Fig.

Fig.2.2.

Si l’on

néglige

le courant

qui

passe entre la cathode et la

grille

du

thyratron,

il est facile de construire le

graphique

de

déphasage

de la tension de

grille

sur la tension d’anode.

y

-Fig. 3. ’

On trouve

30’ ;

retard

indépendant

de la tension d’alimentation du transformateur.

La tension de

grille

est

proportionnelle

à la tension

primaire;

pour

17 p =

70 V

efficaces,

un

trouve : v.

= 55 V. Le

graphique

permet

aussi de déterminer le courant

débité ;

on trouve 40

milliampères;

un milliam

pèremètre

disposé

en A donne 44 : cette vérification est

excellente si l’on tient

compte

de

l’imprécision

sur Jes mesures des résistances et sur celle de la

capacité

et des

approximations

faites en

supposant,

pour la construction du

graphique,

que les tensions sont sinu-soïdales et que le courant de

grille

dans le

thyratron

est nul.

L’angle

de

déphasage

de ce courant sur la tension

Vs - Vs,

est 0 =

22°30’,

on en déduit que la

puis-sance

dépensée

pour la commande de

grille,

pour

Vp

=

70,

V est de 20 on

pourrait

certainement la

réduire en

augmentant

d’une

part

les

résistances ri

et d’autre

part

l’impédance

du condensateur et

la résistance de r~, tout en maintenant leur

rapport

sensiblement constant :

6400/9 ~QO.

Si au lieu des résistances fixes r et ri, on

emploie

des

rhéostats,

comme nous l’avons fait dans les essais

préliminaires,

on constate

expérimentalement

l’in R

fluence de

l’amplitude

de la tension de

grille ;

si on

remplace r2

par un

rhéostat,

on constate l’influence du

déphasage.

Si les variables sont mal

choisies,

il y a des ratés dans

l’allumage

que traduisent

l’aspect

du tube et des

à-coups

sur les

appareils

de mesures,

volt-mètres et

ampèremètres

branchés sur l’alimentation.

Les valeurs

optima

des constantes du

déphasage

s’obtiennent en

quelques

instants,

si l’on fait simulta-nément la mesure de l’intensité lumineuse d’un

seg-ment de tube à l’aide du

photomètre physique

que

nous avons décrit

(1);

les conditions les meilleures de la

commande de

grille

sont celles

qui

donnent l’intensité

lumineuse

maxima.

Amélioration du

montage. -

On améliore

sensi-blement

le

montage

précédent,

tant au

point

de vue du rendement que de la facilité du

réglage

de la

com-mande de

grille

en

interposant

un redresseur sur le

circuit de

charge

du condensateur

(entre

les

points

S’

et A du

schéma) (fig.1).

Comme

redresseur,

nous avons utilisé une

diode

à

gaz, Phanatron "28 A de la Cie’ de

Radiologie,

le

chauf-fage

du filament

qui

exige 5

A sous

2,5

V est obtenu à l’aide d’un

petit

transformateur alimenté sous

110,

à enroulements isolés

(10 000

V).

Ce

phanotron

débite une intensité moyenne de

0,~~0 A ;

il

peut

fournir une intensité instantanée de

1,4 A ;

la tension maxima inverse est de 10

L’emploi

d’un redresseur sur le circuit de

charge

du

condensateur

est

avantageux

à

plusieurs

titres : 1(, Il évite le débit du transformateur

pendant

l’al-ternance

inutilisée ;

Z° Il évite de faire

supporter

au

thyratron

une

ten-sion inverse

élevée ;

3° Il facilite considérablement le

réglage

de la

com-mande de

grille.

Ce dernier

point

demande

quelques

explications :

(1) LA PORTE M. et GAxs F.. Photométrie

physique

»étérochrome,

(5)

lorsqu’il

y a un redresseur sur le circuit de

charge

du

condensateur,

la tension entre ses

armaturcs,

au lieu de suivre la courbe 1

(fig. 2)

présente

une montée

qui

tend vers un

palier

(tension

de

crête) ;

il en est de même de la tension entre la cathode et l’anode du

thyratron

et,

par

suite,

la courbe de contrôle

prend

une allure

analogue.

L’intersection,

a, de la coarbe de

contrôle,

ainsi

modifiée,

avec la courbe III de tension de

grille, peut

alors se

déplacer

dans d’assez

larges

limites,

sans que

la tension

d’allumage

du

thyratron

et,

par

suite,

sans

que la tension

de charge

du

condensateur,

au moment de la

décharge,

soient sensiblement modifiées.

Avec ce

montage,

on conserve donc un fonctionne-ment

normal,

tout en variant le

déphasage,

c’est-à-dire

le

rapport

de la

résistance 1’2

à

l’impédance

du conden-sateur

Ci.

Ce résultat est très intéressant

lorsque

l’on

se propose d’alimenter le transformateur avec un

alternateur de

fréquence

variable,

comme on

peut

être conduit à le faire dans différentes

applications :

stro-boscopie

en lumière

blanche,

cinéma au ralenti...

En

effet,

lorsque

l’on fait varier la

fréquence

N de

l’alimentation,

l’impédance

du condensateur de

dépha-sage varie en raison inverse de cette

fréquence;

si le

rapport

de

l’impédance

du condensateur à la

résis-tance ~2 était strictement

déterminé,

on serait

obligé,

pour maintenir un

déphasage

correct,

de faire varier

continûment ce

rapport

en même

temps

que la

fré-quence de l’alimentation.

L’emploi

d’un redresseur évite cette

difficulté;

il

suffit de

prévoir quelques

condensateurs que l’on met

successivement en série : la

capacité

varie par

sauts,

Ci,

1

C,,

C1

...,

l’impédance reprend

la même valeur

3

lorsque

la

fréquence prend

les valseurs

,1°, 2,

3-N’...

la commande de

grille

reste encore correcte pour les

valeurs intermédiaires de la

fréquence

d’alimentation. Nous avons effectivement réalisé cet essai entre les

fréquences

50 et 125

p/s

avec seulement deux

conden-sateurs de

déphasage.

Mesures de la tension du condensateur au moment de la

décharge. -

Il est intéressant de se

rendre

compte si, lorsque

la

décharge

s’amorce à

travers le

thyratron

et le

tube,

le condensateur C est

bien

chargé

au

voisinage

de sa tension

maxima,

ou s’il

se

produit

une

décharge

prématurée.

Pour mesurer la tension de

charge,

en

crête,

du

condensateur,

nous avons, suivant un

dispositif

clas-sique,

mis en dérivation sur le condensateur une diode

redresseur,

dont le filament était réuni à l’armature a2,

c’est-à-dire au

sol,

et un voltmètre

électrostatique.

Les indications du voltmètre sont correctes si l’on a

soin de

disposer

en

parallèle

avec la

capacité

du volt-mètre

qui

est

trop faible,

un condensateur de

quelques

centièmes de micro-farads.

Le tableau suivant

précise

les résultats obtenus : ils sont

relatifs

à un tube

Xénon,

longueur :

50 cm;

diamètre : 10 mm;

pression : 6

mm ; électrodes à

oxydes.

TABLEAU I.

Remarque :

les tensions de

charge,

en

crête,

du

con-densateur

sont

supérieures

aux tensions calculées en

(6)

232

7

-maxima serait :

72,5.-.9.

V,

tandis

0 que la mesure donne 5 00V.

Cet écart est

dû,

comme nous l’avons vérifié à

l’oscil-lographe,

à ce que dans les conditions

d’utilisation,

les tensions ne sont pas exactement

sinusoïdales;

le

rapport

de la tension maxima à la tension efficace déduit des courbes

oscillographiques

est

1,48

au lieu de

Puissance

dépensée

dans le circuit de

décharge

du condensateur. - On

peut

déduire de ces mesures une évaluation de la

puissance dépensée

dans le circuit de

décharge

du condensateur.

Pour un

régime

de

fonctionnement,

caractérisé,

par

exemple,

par la

puissance

dépensée

au

primaire,

le

condensateur se

charge à

la tension de crête

mesurée,

Vc;

la

décharge

à travers le

thyratron

et le tube laisse subsister une tension résiduelle

Vo,

que nous avons

mesurée et

qui

est voisine de 50’

V,

indépendante

de la tension de

charge.

"

Ce résultat

provient

de ce que le tube s’éteint avant

que la

décharge

du condensateur ne soit

complète

L’énergie dépensée

dans

chaque décharge

du

conden-sateur est :

comme il y a 50

décharges

par

seconde,

la

puissance

dépensée

dans le circuit de

décharge

du condensateur est :

en tenant

compte

de ce que la

capacité

du

condensa-teur est de

1/2 {J.

F.

Les valeurs

Wd

correspondant

aux différentes

puis-sances

WP

dépensées

dans l’alimentation du

transfor-mateur ont été

portées

dans le tableau ci-dessus. Les

puissances

consommées par effet Joule dans le

primaire

et dans les

sept

bobines du secondaire se

déduisent

approximativement

de la mesure des

cou-rants

primaire

et secondaire

lorsque

l’on connaît les résistances des deux

enroulements ;

ces

puissances

sont

portées

dans le tableau dans les colonnes

WJP

et

La

puissance

consommée dans la commande de

grille

se déduit, comme nous l’avons vu, de

façon

ap-proximative

de la construction du

graphique

de

dé-phasage

de la tension

grille ;

on a

porté

ces

puissances

dépensées

pour la commande de

grille

dans la colonne

f1/Do

Si l’on

ajoute

la

perte

à vide

Wv

= 75

W,

(perte

de

puissance

par

hystérésis

et par courants de

Foucault)

qui

est

indépendante

de la

charge,

on doit retrouver

la

puissance

fournie au

primaire.

La colonne W

porte

ces sommes ; on voit que les

nombres

portés

dans cette colonne coïncident presque

exactement avec ceux

portés

dans la colonne le

bilan

énergétique

est donc très exactement vérifié.

La

figure 4

met en évidence ces résultats : on a

porté

en abscisses les

puissances, J3"p dépensées

dans l’alimentation

primaire;

la courbe 1

représente

les variations de la

puissance

dépensée

dans le circuit de

décharge

du condensateur,

puissance qui

est

répartie

entre le

tube,

le

thyralron

et les conducteurs

de

jonction.

Fig. 4.

Aux ordonnées de la courbe

J,

on a

ajouté

75 W

qui

représentent

les

pertes

à

vide,

on obtient ainsi la

courbe

II;

aux ordonnées de la courbe II on

ajoute

les

pertes

correspondantes

par effet Joule dans le

primaire et

le

secondaire,

on obtient la courbe

III;

enfin,

aux ordonnées de la courbe

III,

on

ajoute

les

puissances

dépensées

pour la commande de

grille,

on

obtient la courbe

IV;

on voit que cette courbe est une

droite

qui

est confondue avec la

bissectrice,

ce

qui

met

en évidence la correction du bilan

énergétique.

Puissance

dépensée

dans la colonne

positive

du tube à

décharge. -

Il est

particulièrement

intéressant de déterminer la

puissance dépensée

dans la colonne

positive

du tube à gaz, afin de

pouvoir,

par la

suite,

déterminer le rendement lumineux propre à l’excitation du gaz.

Cette

puissance,

a été déterminée par une

mé-thode

calorimétrique.

011 a utilisé un tube à

décharge

en forme

d’U,

que l’on a

partiellement

immergé

dans

un calorimètre.

La masse en eau du calorimètre et des accessoires a

été déterminée en faisant passer un courant

électrique

dans une résistance

immergée

dans le calorimètre et en

mesurant la

puissance

fournie à l’aide d’un wattmètre étalon.

Avec 450 g d’eau dans le

calorimètre,

la masse en eau était de 480 g;

(comme calorimètre,

nous avons utilisé un vase

Dp,yar).

(7)

obtenus pour différentes

puissances dépensées

au

pri-maire ;

ces résultats ont été

reportés

sur la courbe V du

graphique.

De ces différents résultats on

peut

déduire un

cer-tain nombre de rendements : on

peut

voir par

exemple

que le

rapport

de

l’énergie

dépensée

dans la colonne

positive

à

l’énergie dépensée

dans le circuit de

décharge

diminue

légèrement

de

0,75

à

0,63

quand

la

puissance dépensée

au

primaire

passe de 500 à

900

~4’;

de

même,

le

rapport

W +/ J’fI p

passe de

0,56

à

0,52.

A la consommation au

primaire,

il conviendrait

d’ajouter

les

puissances

dépensées

pour le

chauffage

du

thyratron

et du

phanotron,

soit 100 W. Sur le

gra-phique

on

ajoute

100 aux ordonnées de la courbe

IV;

on en déduit que la

puissance

dépensée

dans la colonne

positive

est environ la moitié de la

puissance

totale

dépensée

dans l’installation

(courbe VI).

Durée des éclairs lumineux. - Le

dispositif

décrit ci-dessus

permet

donc d’obtenir des éclairs

lumi-neux très

intenses,

synchronisés

sur la

fréquence

de

l’alimentation,

qui,

dans la

plupart

de nos

essais,

a été de 50 par sec.

Des

expériences qualitatives

très

simples

montrent immédiatement que les éclairs obtenus sont extrême-ment courts.

Le cliché

(1)

est une

photographie

instantanée

(2/10

s)

d’une

tringle

à rideaux

rapidement déplacée;

on remarque la finesse et la netteté des différentes

images.

Des essais de

stroboscopie

confirment ces indications : par

exemple,

deux traits

blancs,

distants de un

centi-mètre,

tracés radialement sur la

périphérie

d’un

disque

Cliché 1. - Effet

stroboscopique en lumière blanche. Instantané au 2/10 s.

de 20 cm de rayon, tournant à 3000

t/m

paraissent

immobilisés;

dans ces conditions la vitesse radiale est de 6 000

cm/s, cependant

les deux traits restent par-faitement

distincts,

c’est donc que la durée des éclairs est

beaucoup plus

faible que

1/6

000 s.

Cliché 2. -

Enregistrement des éclairs par la méthode du miroir tournant. Un millimètre d’étalement de l’image d’une fente fine

correspond à 1,6 microseconde. La durée de la partie intense de l’éclair est de 10-5 s.

Nous avons déterminé avec

précision

la durée des

éclairs

par la

méthode du miroir tournant que nous

avions utilisée pour l’étude de la structure fine

(1).

Le cliché

(2)

représente

l’enregistrement

de trois de

ces éclairs. On voit que, si l’on

néglige

la traînée peu

lumineuse,

l’éclair est étalé sur environ 6 mm ; dans (1) Marcel LAPOI.TE ost Pierre CORDA. J. de

Physique,

1937, S. yil, t. 8, p. 233.

les conditions réalisées pour la vitesse de rotation du miroir et de distance de la

plaque photographique

au

miroir,

un millimètre d’étalement de

l’image

de la fente fine éclairée par la

décharge

correspond

à

~,6.10-~

s.

La durée de l’éclair est donc sensiblement de un

(8)

234

de

temps 2 000

fois

plus longs

que la durée des éclairs : -.

la

puissance

moyenne

rapportée

à la durée d’un éclair

est donc 2000 fois

plus grande

que la

puissance

moyen-ne

qui

a été déterminée

précédemment.

Etude de la lumière émise. - Dès les

premiers

essais,

l’examen

spectroscopique

dun tube

xénon,

excité suivant ce mode de

décharge,

nous a montré que l’on

obtient,

au lieu du

spectre

de raies très

nom-breuses que nous

attendions,

un

spectre présentant

un fond continu intense sur

lequel

ne se détachent que

faiblement des raies peu nombreuses.

Sur le cliché

(3)

(Planche),

ont été

pris,

à titre de

com-paraison,

le

spectre

d’un arc au mercure en

quartz,

4

spectres,

avec différents

temps

de pose, d’un arc au

charbon,

puis,

intercalés encore avec des

spectres

de l’arc au mercure,

quatre spectres

relatifs à un tube en

quartz,d’unmètre

de long,de 14

mm

de diamètre,

chargé

en xénon sous une

pression

de 5 mm de mercure; les

puissances dépensées

au

primaire

pour l’alimentation

sont

respectivement :

600, 90C1,~.100

et 1400 W.

On constate que la lumière du tube donne un fond -continu que l’on observe

jusque

vers la limite de trans-parence du

quartz

1 800 Â.

Sur ce fond continu ne se

détachent,

tout au moins dans le

visible,

que

quelques

raies relativement peu intenses.

Plusieurs des raies

qui

subsistent dans l’ultraviolet sont des raies du mercure,

(purification incomplète

du

xénon)

par

exemple :

3126

et 2 536 ; également

quelques

raies du

spectre

d’arc du xénon.

Ces

premiers

résultats nous ont conduit à rechercher les conditions les

plus

favorables à l’émission d’un

spectre

continu intense en vue d’obtenir des sources de

lumière blanche.

L’on

dispose

pour

cela,

d’un certain nombre de variables

expérimentales :

la nature du gaz,

la pression,

les dimensions

géométriques

du tube à

décharge,

la

capacité

du

condensateur,

la tension de

charge...;

malheureusement,

ces variables

expérimentales

ne

sont pas les

paramètres indépendants qui

définissent la

décharge

et par suite la

répartition spectrale

de la lumière émise.

Si,

par

exemple

l’on fait passer la

décharge

dans un

tube

présentant

des

segments

de différents

diamètres,

en même

temps

que la densité de courant varie d’un

segment

à

l’autre,

l’importance

du

développement

des

parois

et par suite

l’importance

des

phénomènes

de recombinaison

ioniques qui

se font surtout sur les

parois

se trouvent *

modifiées;

de même

lorsque

l’on

change

le gaz de

remplissage

d’un

tube,

les conditions

de la

décharge

sont modifiées : la loi de variation de l’intensité du courant en fonction du

temps,

/ =

f

(t),

n’est

plus

la même et il est illusoire de

s’imposer

par ailleurs des conditions

expérimentales (pression

ou

diamètre du

tube) identiques.

Il n’e~t pas interdit

d’espérer

que des

expériences

systématiques

très

nombreuses

ne viennent à bout de

ces difficultés.

Dans cette

première

étude,

nous nous sommes

contentés de commencer à débrouiller l’influence des différentes variables

expérimentales

sur la

composition

spectrale

du

rayonnement.

Influence du diamètre du tube à

décharge.

- Sur le cliché

(4),

les

spectres 5,

6 et 7

correspondent

à la lumière émise par des

segments de S, 11

et 2~ mm

de diamètre d’un même tube de pyrex,

chargé

en

xénon sous une

pression

de

2,5

mm; ils sont relatifs â un même

temps

de pose : 40 sec.

Fig. 5. -

Enregistrement au microphotomètre

du spectre 5, cliché 4.

(Tube

xénon : diamètre. 5 mm ; pression, 2,5 mm.)

Fig. 6. --

Enregistrement au microphotomètre

du spectre 6, cliché 4.

(Tube

xénon : diamètre, 1.1 mm; pression, 2,5 mm.)

Fig. 7. - Enregistrement au microphotomètre

du spectre 1, cliché 4.

(Tube xénon : diamètre, 29 mm; pression, 2,5 mm.)

On constate que l’intensité relative du fond continu est maxima pour le diamètre intermédiaire de 11 mm.

(9)

mercure en

quartz

et à une

lampe

à incandescence

(krypton,

40

W),

ces derniers mettent en évidence le

manque de sensibilité des

plaques

photographiques

vers 5 000 À

Les

enregistrements

au

microphotomètre

mettent en évidence

l’optimum

de diamètre pour J’obtention d’un

spectre

continu

(fig.

5,

6 et

7).

Influence de la nature du gaz. - Les

spectres

8, 9, 10

et 11 du même cliché

(4)

sont

relatifs,

respecti-vement,

à un tube

krypton,

diamètre 10 mm ;

pression :

2

mm);

à un tube argon

(diamètre

10 mm,

pression :

4

mm)

à un tube néon

(diamètre

10 mm,

pression :

6

mm)

et enfin à un tube argon-vapeur de mercure,

tous ces tubes étant excités avec le

dispositif

lumière

blanche.

On constate sur ces

cliclés, et,

mieux encore sur les

enregistrements

au

microphotomètre (8

et

9)

que

l’in-tensité relative du fond continu aux raies s’améliore

lorsque

l’on passe du néon à

l’argon

et au

krypton.

Répartition

de

l’énergie

spectrale

d’un tube

xénon excité en lumière blanche. - Sur le

cliché

5,

les

spectres

1, 2,

3 et 4 sont relatifs à un tube

en pyrex de 50 cm de

longueur,

de 10 mm de

diamètre,

chargé

en xénon sous une

pression

de 6 mm le

temps

de pose a été de 75 sec les

puissances

dépensées

au

primaire

du

transformateur,

respectivement,

de :

750,

850,

950 et 1100 W.

Le

spectrogramme porte

en

outre,

des

spectres

de l’arc à mercure et

quatre spectres (5,

6,

7,

8)

d’un arc au charbon.

Sur

l’enregistrement (10)

au

microphotomètre

du

spectre

du

xénon,

on remarque l’absence presque

complète

de raies et unfond continu

qui

s’étend

jusqu’à

la limite de

transparence

du pyrex, vers 3000 À.

L’enregistrement

au

microphotomètre

(11)

du

spectre

de l’arc au charbon met en évidence le manque de

sensibilité des

plaques

vers 5000

A,

(bleu-vert,

on

remarque les bandes d’émission du

cyanogène

(4816,

3884,

3 591

-1).

Si l’on

reporte

sur un

calque

l’enregistrement

relatif au

spectre

du tube xénon

onconstate:que"la-’courbe

de

noircissement’ coïncide presque exactement avec celle

de"l’are""au"charbon,’(avec

suppression des bandes

du

cyanogène).

On

peut

en concaure que la lumière du tube xénon

présente

sensiblement la même

répartition d’énergie

spectrale

que celle de l’arc au

charbon,

c’est-à-dire que

le corps noir vers 3 7000K.

Cette indication a été vérifiée avec

plus

de

précision

par M.

François

Gans

qui

a montré que, entre t) 700 et

4000

Â,

la

répartition

de

l’énergie spectrale

du fond continu des tubes xénon est à peu

près

la même que celle du corps noir à 38000K.

Quelques

essais nous ont

indiqué

que la

répartition

d’énergie dépend

de la

puissance dépensée,

du diamètre des tubes et

qu’il

est

possible

d’obtenir des sources

plus

riches dans

le bleu et le

violet,

c’est-à-dire

de

sP

Fig. 8. - Enregistrement au

microphotomètre

du spectre 10, cliché 4.

(Tube néon : diamètre, 10 mm;

pression,

5 mm; pose, 45 s.)

1

Fig. 9. - Enregistrement au

microphotomètre

du spectre 8, cliché 4.

(Tube krypton : diamètre, 10 mm;

pression, 2

mm.)

Pig.

10. -~- Enregistrement au microphotomètre

du spectre 2, cliché 5.

(Tube xénon : diamètre, 10 mm ; pression, 6 mm.)

Fig. - Enregistrement au microphotomètre du

spectre

de l’arc au charbon du cliché 5.

(10)

236

rapprocher

du

rayonnement

du corps noir vers 5 000° K

qui

donne la lumière blanche solaire.

Le

dispositif

d’excitation

qui

a été décrit

permet

dès

maintenant d’obtenir une source

plus

blanche que l’arc au charbon.

Flux lumineux,

rendement des sources lumière blanche. - La mesure de l’intensité lumineuse d’un

segment

de tube de

longueur

connue s’obtient en

quel-ques secondes à l’aide du

photomètre physique qui

a

été décrit antérieurement

(1).

Pour la construction de cet

appareil

presque tous les éléments

(pile

thermoélectrique, prismes,

lentilles,

galvanomètre)

nous avaient été

prêtés,

la nécessité de restituer une

partie

de ces éléments a

interrompu

nos

mesures.

Les résultats ci-dessous sont relatifs au début de nos

expériences;

nous pensons que les diverses

améliora-tions

apportées

dans le

dispositif

d’alimentation ont

augmenté

considérablement les rendements lumineux.

J’indiquerai

donc seulement

qu’il

a été obtenu au

début des essais un tube d’un mètre fournissant 1000

bougies

avec une

dépense,

au

primaire,

de 1,8 kW.

Nous avons

montré,

par ailleurs

(2),

que l’intensité

lumineuse est sensiblement

indépendante

de la direc-tion d’émission par

rapport

au tube : il

s’agit

donc de

bougies sphériques.

Le flux lumineux d’un tel tube est donc d’environ : 12 000 lumens.

Origine

des

spectres

continus. -

L’origine

de

spectres

continus émis par des gaz

monoatomiques,

sous basse

pression,

à l’exclusion presque

complète

de radiations

monochromatiques,

avec une loi de

répar-tition

d’énergie spectrale

voisine de celle du corps

noir,

nous

paraît

poser un

problème théorique

intéressant.

Avant de hasarder une

explication,

il nous semble utile de

multiplier

les

renseignements expérimentaux.

Le fait que la lumière émise par un

segment

de tube

est

indépendante

de la direction

d’émission,

c’est-à-dire que la brillance est

proportionnelle à l’épaisseur

de gaz,

indique

que, tout au moins dans le

visible,

le gaz n’ab-sorbe pas sensiblement ses propres radiations.

Ce

point

demande à être vérifié dans tout le domaine

spectral,

car on ne doit pas manquer d’en tenir

compte

dans

l’explication

de l’émission.

Applications. -

La

possibilité

d’utiliser de telles

sources à

l’éclairage

peut

déjà

être

envisagée,

mais nécessite encore différentes améliorations.

Les effets

stroboscopiques

sont très

désagréables

lorsqu’il

y a seulement 50 éclairs par

seconde,

ce

qui

(1) Marcel IMPORTE et François GANS. Photométrie physique hété rochrome. Rev. d’Optique, 1936, t. 15, p. 326.

(2) Marcel IMPORTE. Sur une loi d’émission des tubes xénoi

excités en lumière blanche. C. R., 193 i, t. 204, p. 1559.

n’a pas lieu d’étonner si l’on remarque que ces effets

sont

déjà

désagréables, malgré

l’inertie

thermique

des

filaments,

dans l’alimentation des

lampes

à

incandes-cence avec du courant alternatif à 25

p/s.

Le

montage

décrit a été

essayé

en

utilisant,

pour

l’alimentation du

transformateur,

un alternateur à

vitesse variable : avec 100 éclairs

p/s,

les effets

stro-boscopiques

sont

déjà

suffisamment atténués.

Un

dispositif

utilisant les deux alternances d’une distribution à 50

pls

est en essais.

Pour une utilisation à

l’éclairage,

il faudrait encore

s’assurer que

l’appareillage,

en

particulier

le tube à gaz et le

thyratron,

peuvent supporter

une durée

suffi-sante de fonctionnement.

En ce

qui

concerne le tube il

paraît

certain que les durées seront

suffisantes,

surtout si l’on

emploie

de

petites

électrodes à

oxydes

que la

décharge porte

à l’incandescence et

qui

ne

présentent

qu’une faible chute

cathodique.

Par

contre,

il est

probable

que l’on sera conduit à utiliser des

thyratrons

de

caractéristiques

mieux

adap-tées au service demandé.

Si des durées industrielles

peuvent

être

obtenues,

on

peut envisager

l’utilisation des sources « lumière

blanche », non seulement pour

l’éclairage,

mais aussi

pour le cinéma et

plus particulièrement

pour le cinéma

en couleur.

Comme

applications scientifiques qui

me

paraissent

dès maintenant

réalisables,

signalons

la

stroboscopie

en lumière

blanche,

l’éclairage

des

appareils

Wilson et

peut-être

des études de

cinétique

chimique.

Pour

l’éclairage

d’un

appareil

Wilson,

l’emploi

d’un tube à

décharge

circulaire,

entourant la

chambre,

et

fournissant un éclair extrêmement intense et très

court,

semble

particulièrement

avantageux.

La

possibilitç

d’utiliser le

dispositif

décrit pour des études de

cinétique chimique

résulte du fait

qu’un

seul éclair suffit pour obtenir un

spectre

d’absorption.

Or les éclairs

peuvent

se succéder à raison de

50,

100

ou

d’avantage

par

seconde;

chacun d’eux ne dure

qu’un

cent millième de

seconde;

si

donc,

la

plaque

photogra-phique

se

déplace

assez

rapidement,

l’on

pourra’prendre

des

spectres

d’absorption

successifs d’un milieu réactif et déduire de l’examen des modifications des

spectres,

pris

à des intervalles de

temps

connu, des indications

sur la

cinétique

de la réaction.

Pour

terminer,

je

tiens à adresser mes très vifs

remerciements à M. Pierre Donzelot

qui

a bien voulu

mettre à notre

disposition

un

spectrographe

Hilger

à

optique

de

quartz,

nous donner ses

précieux

conseils

~

et

nous aider dans la

prise

des

premiers

clichés. l

Je remercie

également

les travailleurs de mon

labo-ratoire,

MNI.

Roger Legros

et

François

Gans

pour l’aide

-

très efficace

qu’ils

m’ont

apportée

dans la réalisation

1 des

montages

et dans les nombreuses mesures de ce

travail.

Manuscrit reçu le 23 mars i938.

(11)

-.-Clicné 3. - Tube

quartz : diamètre, 1 mm ; xénon. pressiol, ,; mm de mercure,.

Cliché 4. - Influence du diamètre et de la naLure du

gaz, sur l’émission du fond continu.

Cliché 5. -

Spectres d’un tube xénon, diamètre 10 mm, pression 6 mm pour différentes consommations.

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