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Note sur « les lampes à éclairs lumière blanche de grande puissance »

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Note sur “ les lampes à éclairs lumière blanche de

grande puissance ”

Marcel Laporte

To cite this version:

(2)

PROPRIÉTÉS

MAGNÉTIQUES

DU FERRITE DE ZINC

(Fe2 O3.Zn O)

EN RELATION AVEC SA STRUCTURE

Par CH. GUILLAUD et M. SAGE.

Sommaire. - On a

préparé

des ferrites de zinc et étudié

leurs

propriétés magnétiques

et montré, par une étude aux

rayons X, comment on peut relier les

propriétés magnétiques

à la distribution des ions dans le réseau.

Nous avons

préparé

ce ferrite par les méthodes

classiques

du

mélange d’oxydes,

de la

cocalcination,

de la

coprécipitation,

en veillant tout

particuliè-rement à une

parfaite

définition

chimique

afin d’ob-tenir les

propriétés spécifiques

de ce matériau.

Suivant le mode de

préparation

et en

particulier

le

temps

et la

température

de

chauffage,

il est

possible

d’obtenir des

spinelles

para ou

ferromagnétiques.

On ne

peut

donner une méthode

générale

de

prépa-ration pour obtenir un ferrite

possédant

une

pro-priété magnétique déterminée;

les traïtemerits

ther-miques

à

employer

dépendent

en effet de l’état

physicochimique

des

poudres

de

départ.

C’est ainsi

qu’on peut

obtenir un ferrite

ferromagnétique

en utilisant des

températures s’étageant

entre I T00

et

I45oo

C en

atmosphère

oxydante

et le

plus

souvent

par des

trempes

aux hautes

températures.

Afin d’étudier les relations entre les

propriétés

magnétiques

et la

place

des ions dans le

réseau,

nous avons réalisé des

diagrammes

de

Debye-Scherer

d’un échantillon

paramagnétique

et d’un autre échan-tillon

ferromagnétique possédant

le moment le

plus

élevé.

Les

extrapolations

pour l’obtention de la saturation absolue

(moment magnétique de 1 g à T = 00 K et

pour un

champ infini)

sont assez

imprécises

à cause

de l’extrême dureté

magnétique

de ce matériau. On trouve cr = 19, ce

qui

donne un moment

moléculaire de

0,82

1111.

Nous avons mesuré le

rapport

des intensités des

raies d’indices

(220)

et

(400)

suivant la méthode que

nous avons

déjà

utilisée pour les ferrites mixtes de

nickel et de zinc

[1].

Le

rapport

des

intensités y

=

1«2 2 (1

I400 calculé en

partant

des

hypothèses

suivantes : réseau

parfaitement cubique

et valeurs des facteurs de

structure données par la

littérature,

varie de

1,85

pour

le ferrite de zinc de structure « normale » à

o,67

pour

le ferrite à structure « inverse ».

Nous

avons mesuré sur le

diagramme

de l’échan-tillon non

magnétique,

un

rapport

[/220

égal

à 1,90,

7400

ce

qui,

aux erreurs de mesure

près,

montre que l’on a une structure normale. Par

contre,

nous avons trouvé sur le

diagramme

de l’échantillon

magné-tique

l’l20

-

1,67,

ce

qui

incite à penser que ce

der-I400

nier contient environ I I pour 100 de ferrite inverse

pour

89

pour Ioo de ferrite normal.

Nous confirmons ainsi la structure « normale »

déjà

établie

[2]

pour un

spinelle paramagnétique.

D’après

les

hypothèses

de Néel

[3],

ce

paramagné-tisme est dû à

l’antiparallélisme

des moments des

ions

ferriques

distribués dans les cavités

octaédriques.

Si nous

envisageons

que dans un volume

donné,

un ion

ferrique

sous l’influence d’un traitement

thermique approprié,

émigre

dans une cavité

tétra-édrique -

ce

qui correspond

à un certain

pourcentage

de ferrite inverse - le moment résultant est alors de 5 + 5 = o P-B’ si le moment de cet ion est

parallèle

à celui de l’ion «

octaédrique

»

qui

reste non

compensé.

Dans une molécule de moment

o,8

P-B, il sera donc

nécessaire

qu’il

existe 8 pour Ioo de ferrite inverse pour

justifier

un tel moment. L’étude aux rayons X nous a conduits à 11 pour 100 de ferrite

inverse,

mais

compte

tenu des différentes causes

d’erreur,

nous pouvons considérer ce résultat comme étant en accord avec le schéma

ionique

envisagé.

[1] SAGE M. et GUILLAUD C. 2014 C. R. Acad. Sc., 1950, 230,

1749-1751.

[2] VERWEY et HEILMAN. 2014 J. Chem. Phys., 1947, 15, 174. [3] NÉEL L. 2014 Ann. Phys., 1948, 3, 137-198.

NOTE SUR

« LES LAMPES A

ÉCLAIRS LUMIÈRE

BLANCHE DE GRANDE PUISSANCE »

Par M. MARCEL

LAPORTE,

Professeur à la Faculté des Sciences de Paris

(Laboratoire

de Recherches

électroniques).

Sommaire. - Les lampes décrites donnent des éclairs de

durée 10-4 s. Le premier modèle supporte une puissance d’alimentation de 500w à la cadence de 48 éclairs par

seconde, le deuxième consomme environ 50 J par éclair et supporte 1 kW à 16 images par seconde : il a

permis

la

cinématographie

avec un microscope à contraste de phase.

Il est du

plus grand

intérêt d’étendre à la

Cinéma-tographie

en instantanés

ultra-rapides (10-4 s),

répé-tés à une cadence suffisante de n clichés par seconde

et pour un

temps t

de fonctionnement assez

long,

l’emploi

des

lampes

à éclairs

jusqu’ici

réservé à la

simple photographie

en instantanés isolés ou très

espacés

dans le

temps.

Cette extension pose un

problème

entièrement

nouveau relativement à la construction des

lampes :

si,

en

effet,

on

répète

à la

fréquence

n des éclairs

mettant individuellement

en jeu

une

énergie

W

= ( C

V2

(énergie

de

charge

du

condensateur),

la

puissance

moyenne,

rapportée

au

temps t

de fonctionnement que doit

supporter

la

lampe

est P =

n I/2

C V2

(en watts).

Les

lampes

à éclairs de constructon actuelle ne

supportent

que des

puissances

inférieures à une

vingtaine

de

watts,

par

exemple

un éclair de 100

J,

au

plus

toutes les 5 s.

Nous voulons donner ici

quelques

indications sur les réalisations que nous avons faites de

lampes

«

grande

puissance » :

:

quelques

centaines de watts pour une

durée de fonctionnement

prolongée, quelques

(3)

watts pour une durée de fonctionnement de

quelques

secondes.

Io Dans nos

modèles,

le dimensionnement

général

et en

particulier

la section de la

lampe

transversale à

la

décharge,

sont fortement

augmentés

en vue de

permettre

une

grande dissipation

de chaleur.

,2° Nous utilisons au lieu d’électrodes internes des électrodes formant une

partie

de la

paroi qui

limite la

lampe;

ces électrodes

(en Kovar),

sont

soudées de

façon

étanche au verre

(Verre

«

Moly »),

qui

forme le reste de

l’ampoule.

La surface externe de ces électrodes se refroidit au contact direct de l’air

ambiant;

ce refroidissement

peut

être amélioré par l’emploi de radiateurs à

ailettes,

par circulation d’air

comprimé

ou d’eau.

30 En raison des

pressions

de xénon

(quelques

cen-timètres de

mercure), qu’il

est nécessaire

d’employer

pour obtenir une efficacité lumineuse

élevée,

les

décharges

ne

rempliraient

pas toute la section de la

lampe;

elles

passeraient

sous forme de traits de feu dont la

trajectoire

serait variable d’un éclair à l’autre dans un tube de

large

section.

Fig.i.

Il est presque

toujours nécessaire,

pour l’utilisation

optique

des

éclairs,

de fixer leur

position géométrique. ’

Ce résultat est atteint à l’aide d’un canaliseur axial C

(fig.

1 et

2),

de faible section. Ce canaliseur a été réalisé en

quartz,

en raison des

températures

élevées

qu’il

est amené à

supporter;

son diamètre est choisi

(quelques millimètres)

de

façon

que la densité de courant

atteigne

une valeur

qui corresponde

à l’effi-cacité lumineuse maxima.

Pour que la

décharge

passe bien par le canaliseur

et non par

l’espace

annulaire,

le canaliseur est

pro-longé

par deux cloches

BI

et

B2

à l’intérieur

desquelles

chacune des électrodes fait saillie vers l’intérieur

de la

lampe.

Cette

disposition qui

rend le

trajet

ofiert à la

décharge

à travers le canaliseur

plus

court que tout autre

trajet empruntant l’espace

annulaire est

entièrement efpicace.

40 Il se

produit

dans les

lampes

de

grande

puissance

une

pulvérisation cathodique

intense

qui,

s’il

n’y

est

pas

remédié,

forme un

dépôt

opaque sur les

parois

du canaliseur

qui

doit rester

transparent.

Les

par-ticules

métalliques

étant émises sensiblement en

ligne droite,

on

peut

protéger

le canaliseur soit en

interposant

entre lui et la cathode un

écran,

soit en le coudant à son extrémité

cathodique.

Fig. 2.

Les

figures

i et 2

représentent

deux modèles de

lampes

à éclairs

grande puissance

construits suivant les

principes

ci-dessus :

Le modèle no 1 est utilisé pour la

projection

d’un film

cinématographique;

il

supporte,

en

fonction-nement

prolongé,

une

puissance d’alimentation,

de 50o

W,

à la cadence

de 48

éclairs par seconde

(deux

éclairs par

image).

Le modèle n° 2

permet

d’utiliser la

grande

brillance d’un tube émetteur en

bout;

les électrodes

cylindriques

sont,

à cette

fin,

fermées par des

glaces

en verre

Moly,

soudées au

métal par

chauffage

en haute

fréquence.

Cette

lampe

nous a

permis

d’obtenir pour la

première

fois une

Cinématographie

de

préparations

vivantes et non

colorées avec un

microscope

à contraste de

phase.

L’énergie

par éclair est d’environ 5o

J;

la

lampe

doit

supporter

une

puissance

d’alimentation de 1 KW pour une

prise

de vues à la cadence de 16

images

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