HAL Id: jpa-00234693
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Submitted on 1 Jan 1953
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Données préliminaires sur les relations entre défauts de
réseau et absorption hertzienne debye des oxydes de fer
René Freymann, Raymond Rohmer, Bernard Hagene
To cite this version:
130
(pour
lesnotations,
cf. loc.cit.).
Nous avons trouvél’expression numérique
suivante del’énergie
électro-statique
parmolécule-gramme :
qui prend
les valeursou
-- 2 5oi
lçcal/mol
pour la formule ( 1),
ou
-- 2 052
kcal/mol
pour la formule(2).
Entre ces deux valeurs W
(x)
varie d’une manièremonotone.
La
part homopolaire
del’énergie
de liaison est inconnue. Onpeut cependant
raisonner paranalogie.
Dans
Cu20, l’énergie
de cohésionexpérimentale
esten valeur absolue de 14 pour 100
supérieure à
cellecalculée dans
l’hypothèse
de liaisonspurement ioniques
ce que l’on attribue au caractère fortement
homo-polaire
des liaisons Cu-0. Un caractèrehomopolaire
des liaisons Cu--O(3)
dansFe Cu 02
ne ferait doncqu’accroître
l’énergie
de liaison deFe+++Cu+-02-- en
valeur absolue. En
conclusion,
la formule(1)
paraît
être aussi la
plus probable
aupoint
de vueéner-gétique.
[1]
SOLLER W. et THOMSON A. J. 2014 Bull. Amer. Phys. Soc.,I935, 10, I7. [2] BERTAUT F. - J.
Physique Rad., I952, 13, 499. Manuscrit reçu le 23 décembre 1952. premiers 6 termes W (o) = - i i i, i eV et avec les 64 termes suivants W
(o)
= - 108,7 eV.(3) Le fait que la distance Cu-0 est ici plus grande que dans Cu20 laisse cependant prévoir un caractère homo-polaire moins prononcé.
DONNÉES
PRÉLIMINAIRES
SUR LES RELATIONS ENTREDÉFAUTS
DERÉSEAU
ET ABSORPTIONHERTZIENNE DEBYE DES OXYDES DE FER
Par MM. René
FREYMANN,
Raymond
ROHMER et BernardHAGENE,
Laboratoires de Physique et de Chimie minérale,Faculté des Sciences, Rennes.
Des travaux antérieurs
[1]
ont montré quel’absorp-tion
Debye
hertziennepermet
d’étudier les défauts de réseau des semi-conducteurs(et
desoxydes
notam-ment :ZnO, UO2, etc.).
Nous nous proposonsd’apporter,
ici par lafigure
i, des données prélimi-naires montrant que les diversoxydes
def er peuvent
présenter
également
desabsorptions
hertziennesDebye
liées auxdéfauts
de réseau.Si
l’absorption
E" était liée seulement à la conduc-tivitéélectronique
ouionique,
les courbesL°g E"
-7,
seraient des droites. La
figure
i montrequ’il
n’enest rien et que de nombreux maxima
Debye
appa-raissent. En outre, les courbes se rassemblentapproxi-mativement en deux groupes : les unes pour les
mélanges Fe304
-Fe103 (absorptions faibles,
courbesen traits
pointillés);
les autres pour lesmélanges
FeO-Fe304 (fortes absorptions,
courbes en traitspleins).
Cette
technique présente l’avantage
depermettre
l’examen de
poudres,
sansexiger
un traitementspécial
préalable;
les mesures, trèssimples,
s’effectuent àbasse
température (et
non àchaud).
Étant
donnéle
rôleprobable
des défauts de réseau dans certainsphénomènes
magnétiques présentés
par lesoxydes,
il semble que ce nouveauprocédé
d’examen des défauts de réseau pourraapporter
d’utilesrenseignements,
concurremment aux donnéesmagnétiques,
derayons
X,
etc.[1] FREYMANN Mme M. et R. 2014 C. R. Acad.
Sc., I952, 235, II25 et J. Physique Rad., I952, 13, 589.
Manuscrit reçu le 2 G décembre 1952
131 Note
ajoutée
à la correction desépreuves.
- Il convientde
rapprocher
nos résultats des travaux suivants surles
propriétés
diélectiques
etmagnétiques
des ferrites :GALT,
MATTHIASet
REMEIKA. -Phys.
Rev.,
I g50,
79,
391;
Koops. -Phys.
Rev.,
I 95 I,
83, 121; KAMIYOSHI.-
Phys.
Rev.,Tg5T,
84, 374.
MONTAGE ENREGISTREUR A GRANDE
RÉSOLUTION
POUR SPECTROGRAPHIE RAMAN Par M.
DUPEYRAT,
L. R. P. S., Sorbonne.
positif
expérimental. I0
-Optique.
- Lae est une
lampe
à vapeur de mercure verticaleidie par eau, fonctionnant en courant continu uissance consommée 2 à 3
kW).
Un condenseur forme
l’image
de l’arc dans une cuvecylindrique
d’axevertical;
unsystème
de deuxprismes
rend la trace du faisceauprimaire parallèle
à la fente d’entrée duspectrographe.
Deux lentilles
forment, l’une,
l’image
de la face de sortie de la cuve sur lafente, l’autre,
placée
sur lafente,
l’image
du fond de la cuve surl’objectif (lentille
de
champ).
Le
système dispersif
est constitué par unspectro-graphe
B 3 ouvert àf /8
de la S. G. 0.(dispersion
de 1 o à 14 A dans la
région intéressante).
Dans le
plan
duspectre,
un chariotporte
une fente courbe(courbure
moyenne dans larégion spectrale
habituellementutilisée)
et sedéplace grâce
à une visde
précision
entraînée par un moteursynchrone
(pas
de la vis : i mm, vitesses d’entraînement : i
t/mn,
it/3o
mn, it/3 h).
Une
pièce
en coursd’usinage
donnera destops
tous les n tours de lavis,
cela pourpermettre
derepérer
d’éventuelsglissements
de la vitesse dumoteur d’entraînement de la
vis,
parrapport
à celle du moteur de déroulement dupapier
dans lesystème
enregistreur
(Speedomax).
Le faisceau sortant de la fente est
repris
par uncondenseur en
position
fixequi
donnel’image
d’undiaphragme
del’objectif
de chambre duspectro-graphe
sur laphotocathode
d’unmultiplicateur
d’élec-trons ;
cette méthode est utilisée à Bellevue sur lespectrographe
enregistreur
du ProfesseurJacquinot.
20Électronique.
- Lerécepteur
est unmulti-plicateur photoélectrique
Lallemand à 19étages
enatmosphère
sèche,
refroidi dans une chambre froide à 2013 120.L’alimentation du
multiplicateur
est une alimen-tation stabilisée 2 50o Vqui
sera décriteultérieu-rement et
qui
nous a été fournie par M. Bosson(Observatoire).
L’amplificateur
à courant continu que nous avonsconstruit,
utilise deuxlampes
avec contre-réaction commune par la résistancecathodique (son
principe
a été donné par Miller
[1]).
Nous avons utilisé des RV 12P 2 000 pour des raisonsd’opportunité,
d’autres
lampes
à bon isolement degrille
convien-draientégalement;
la résistance d’entrée del’ampli-ficateur croît de 1 o à
1250 MU,
onpeut
mettre enparallèle
descapacités
de o, i à I a F dont l’isolement est de l’ordre de 10000 à 4o oooMQ;
laplus grande
constante de
temps
dusystème
n’est pas utilisée dans les mesures habituelles.Le courant de
chauffage
del’amplificateur
estfourni par des accus
tamponnés
par une batterie d’auto 90Ah;
la hautetension,
70 V, provient
dd’une
alimentation stabilisée de
type classique.
Le
potentiomètre enregistreur
mesure la différence depotentiel
entre les deux anodes deslampes
del’amplificateur.
Lorsque
letamponnage
est réalisé(ce qui
demandeun
quart d’heure),
le zéro del’amplificateur
nedérive pas de
plus
de 0,1 mV parjour.
Dans ces
conditions,
le fonctionnement dumulti-plicateur
introduit une dérivequi
est due aux varia-tions detempérature
de laphotocathode;
on élimine cette dérive en refroidissant le tube à - 12 0 en mêmetemps
que l’on divise par un coefficientcompris
entre 5 et 10 le courant d’obscurité et corrélativement
les fluctuations détectées par
l’amplificateur.
3° Résulfats. -- Il estpossible d’enregistrer
confor-tablement des raies Raman excitéespar 4
358À;
la raie Stokes à 992 cm-’ du benzène en une demi-heure avec une fente d’entrée de 2 à3/iooe
et unefente de sortie de i à
1,5/iooe
de millimètre. Pour lerepérage précis
desfréquences,
nous avonsfait construire par M. Hoffacker une
lampe
à cathodecreuse en fer
(diamètre :
2 mm,profondeur :
3o mm,pression d’argon :
4mm)
qui
nouspermet
de marqueravant et
après l’enregistrement quelques
raies du fer. Lespremiers
essais ont étéentrepris
en collaboration avec M. Brochard.[1] MILLER S. E.2014 Electronics,
I94I,
14, 27-3I et I05-I09. Manuscrit reçu le 27 décembre I952.SPECTROGRAPHE
PHOTOÉLECTRIQUE
A DOUBLE
FAISCEAU
ET A HAUTERÉSOLUTION
Par MM. Jean BROCHARD et Pierre
JACQUINOT,
Laboratoire Aimé Cotton, C. N. R. S., Bellevue.
Le
grand
spectrographe
àprisme liquide
deBelle vue,
dont lescaractéristiques
ont étéexposées
plusieurs
fois[1]
estmuni,
depuis près
de deux ans, d’unsystème photoélectrique enregistreur
à doublefais-ceau,
qui permet d’enregistrer
des raiesfaibles,
avectout le
pouvoir
de résolutiondisponible (200
ooo dans lebleu).
Le faisceau issu de la source est divisé en deux
faisceaux A et B. Le faisceau A passe dans le
spec-trographe
et lespectre
estexploré
par une fente mobile(course
25mm).
Après
cettefente,
unwollaston,
suivi d’une lame demi-onde