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Remarque sur les relations entre transitions de phase, défauts de réseau et phénomènes Debye dans les solides

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Remarque sur les relations entre transitions de phase,

défauts de réseau et phénomènes Debye dans les solides

Jean Meinnel

To cite this version:

(2)

425

meilleure que celle visible sur la

figure,

surtout aux

fortes

fréquences;

le

spectre

de référence étant un

spectre

de

raies,

les structures

ne ’peuvent

être déter-minées convenablement

que

par un

grand

nombre

de

pointés qui

ne sont

pas

tous

reproduits

sur la

figure.

Manuscrit reçu le 7 avril g53.

[1] HASS G. et SCOTT N. W. - J. Opt. Soc. Amer., 1949,

39, 179- 184.

[2]

HASS G. - J. Amer. Ceram.

Soc., 1950, 33, 353.

[3]

SAWYER G. A. - Rev. Sc. Inst.

1952, 23, 604-606. [4] ASTOIN N. - J.

Physique Rad.,

1951, 12,695-696.

[5]

ASTOIN N. - C. R. Acad.

Sc., 1952, 234, 2050-2052.

REMARQUE

SUR LES RELATIONS ENTRE TRANSITIONS DE

PHASE, DÉFAUTS

DE

RÉSEAU

ET

PHÉNOMÈNES

DEBYE DANS LES SOLIDES

Par M. Jean

MEINNEL,

Faculté des Sciences de Rennes.

Nous voulons

souligner

ici que tout solide

comporte

au

voisinage

d’une transition de

phase quelconque,

de nombreux «

dé f auts » qui

résultent du

changement

de

phase (ou

le

préparent)

[1], [2].

A ces deux

phénomènes

distincts,

«

défauts

de réseau »

et «

changements

de

phase »

correspondent

deux

phéno-mènes

diélectriques

dtsfïncts : Aux défauts de réseau

sont

liés,

dans de nombreux cas

[2], [3], [4]

des

phéno-mènes de relaxation

diélectrique

de

Debye;

aux

chan-gements

de

phase

sont liées des anomalies des

courbes E’ ( T)

et s"

( T)..

,

Nous donnerons à ce

sujet

les

exemples

suivants : 1.

Après

une transition de

phase

liquide-solide,

la

trempe

permet

de «

figer »

de nombreux défauts

[1].

Ce serait le cas de

NaCI,

TICI

[2],[3];

de’l’eau

[5],[6],[7];

de la

di-isopropylcétone [8], [9];

de certains dérivés hexasubstitués du benzène

[10];

de verres

(1)

comme

i-CsHllBr [11]

ou la

glycérine [12].

Le fait

qu’un

«

recuit

»

puisse influer

sur l’intensité de

l’absorption Debye

de NaCI

[3],

que

l’absorption

diélectrique

de

’-C5H11Br partiellement

recristallisé

est en gros

porportionnelle ’

à la

quantité

de verre

restant,

semble bien une preuve de ce que les défauts

-et

l’absorption Debye correspondante

- sont liés à la

possibilité

d’un

changemént

de

phase.

2.

L’apparition

d’une transition de

phase

solide-solide

(en

particulier’

de certaines ’ transitions dites de

rotation) expliquerait l’absorption

Debye

du

camphre

et de certains de ses dérivés

[13], [14], [15]

;-du

cyclopentanol

[15],

etc.

3. Dans le cas de

plusieurs

transitions de

phase

successives,

on

pourraif.

trouver autant de bandes

d’ab-sorption

Debye

que de

températures

de

transition (en

comptant

la fusion

parmi

les

transitions).

Ceci

per-(1) Un

verre peut être considéré

comme

comportant le

maximum de défauts dans son édifice par rapport au cristal

de même

composition

existant à la même température.

-mettrait de

généraliser

une remarque de Bauer sur les

hydracides [16] :

HCI et DCI

présentent

deux transitions

et deux bandes

d’absorption [17]; Dl,

trois transitions

et trois bandes

d’absorption

[18].

4. Le cas des semi-conducteurs

ZnO, U02, ... [4]Cu2O

CuO

[19]

reste à

préciser.

Il reste

également

à déterminer pour

chaque

cas

le

type

de défaut mis en

jeu,

mais cette

hypothèse

a

l’avantage -

,d’attribuer

l’absorption

Debye

des

solides à un même processus très

général : Défaut

liés à une transition de

pnase.

1

Manuscrit reçu le 2 2 avril 1953. [1] MOTT et GURNEY. 2014 Electronic processes in ionic crystals.

Oxford, Clarendon Press, p. 36.

[2] BRECKENRIDGE. - J. Chem.

Phys., 1948, 16, 959 et

1950, 18,

913;

Imperfections in nearly perfect crys-tals. Wiley and sons, p. 219.

[3] KONDO S. et SUITA T. - J.

Phys. Soc. Japan, 1950,

5, 375.

[4] FREYMANN Mme M. et FREYMANN R. - C. R. Acad.

Sc., 1952, 235, 1125 et 1953,

236,

1256; J. Chem. Phys., 1952,20, 1970; J. Phys., 1952, 13, 589 et 1953, 14, 203.

[5]

SMYTH C. P. et HITCHCOCK C. S. - J. Amer. Chem.

Soc.,

1953, 55, 1830.

[6] POWLES J. G. - J. Chem.

Phys., 1952, 20, 1300.

[7] AUTY R. P. et COLE R. H. - J. Chem. Phys., 1952, 20, 1310.

[8] FRÖLICH. -

Theory

of

dielectrics. Oxford, Clarendon

Press, p. 134. [9] SCHALLAMACH A. -

Nature, 1946, 158, 619.

[10]

WHITE A. H., BIGGS B. S. et MORGAN S. O. - J. Amer.

Chem. Soc., 1940, 62, 16.

[11] BAKER W. O. et SMYTH C. P. 2014 J. Amer. Chem. Soc.,

1939, 61, 2063.

[12] DAVIDSON D. W. et COLE R. H. 2014 J. Chem. Phys., 1951,

19, 1484.

[13]

YAGER W. A. et MORGAN S. O. 2014 J. Amer. Chem. Soc., 1935, 57, 2076. ,

[14] POWLES J. G. - J. Chem.

Phys., 1952, 20, 1648. [15] WHITE A. H. et BISHOP W. S. 2014 J. Amer. Chem. Soc.,

1940, 62, 8.

[16] BAUER E. -

Changements de phase. Colloque, juin 1952.

[17] POWLES J. G. - J.

Physique Rad., 1952, 13, 121; Thèse, Paris, 1951.

[18] PHILIPPS. - J.

Physique Rad., 1952, 32, 216.

[19] DANIEL E. et MEINNEL J. - Mesures inédites.

MÉTHODE

DE

PRÉLÈVEMENT

ET D’OBSERVATION DE

POUSSIÈRES

ATMOSPHÉRIQUES

SANS MODIFICATION DE LEUR

ÉTAT

D’AGGLOMÉRATION

Par L. LE BOUFFANT.

Les

suspensions

de

poussières

fines dans l’air sont

constituées par des

particules

isolées et par de

nom-, breux

agrégats.

Dans le cas

d’analyses numériques

et

granulométriques

de

poussières

nocives,

l’état

d’agglomération

ne

peut

être

négligé,

car il conditionne

les niveaux de fixation et les taux de rétention dans les voies

respiratoires.

Les méthodes habituelles de

prélèvement

ne

res-pectent

pas

les-agrégats.

Si la

poussière

est

séparée

de l’air par hltration sur un

feutrage soluble,

le

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