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Academic year: 2022

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Analyse d’un document iconographique en histoire Les débuts de la Révolution française (1787-1789) (classe de seconde et/ou de quatrième)

Le texte qui suit a été rédigé en 1996 à la suite d’un travail effectué en groupe de formation professionnel (=G.F.P.) avec des professeurs stagiaires. Mais il n’avait jamais été publié jusqu’à ce jour. Il a bénéficié depuis de recherches supplémentaires et de l’analyse critique de leçons faites en classe de seconde. La réapparition de ce document dans plusieurs manuels d’histoire de seconde (nouveau programme d’histoire) m’a poussé à ressortir et réécrire ce texte.

I Le document : un « best seller » iconographique.

Nous prendrons pour exemple un document bien connu des professeurs car très souvent reproduit dans les manuels scolaires de l’école primaire au lycée.

Ce « best seller » iconographique représente le « Clergé » et la « Noblesse » juchés sur une énorme pierre écrasant le « Tiers État » dans un cadre à la fois bucolique et champêtre : structure « pyramidale », classique et bien ancrée dans notre imaginaire collectif, où le haut (connotation positive) s’oppose au bas (connotation négative). On relèvera au passage que cette structure s’accorde parfaitement avec la très (ou trop ?) célèbre pyramide sociale de l’Ancien Régime.

Sans prétendre à l’exhaustivité, voici les manuels qui reproduisent (en couleur) ce document :

Nathan, classe de quatrième, 1983, p. 7 [La nature du document n’est pas indiquée mais on trouve comme légende « Taillable et corvéable à merci »]

Bréal, seconde, 1996, p. 171. Belle reproduction en couleur en pleine page.

Bréal, seconde, 2001, p. 177.

Nathan, seconde, collect. J. Marseille, 2001, p. 169 (document daté « du moment de la rédaction des cahiers de doléances »).

Nathan, seconde, direct. G. Le Quintrec, 2001, p. 169 (document de 1791 placé dans une double page consacrée au cahiers de doléances rédigés au printemps 1789 !).

Hatier, cahier de T.D., 2001, fiche 11 et annexe 15.

Belin, seconde, 2001, p. 127.

Selon les manuels et leurs auteurs, apparaît un certain flou quant à la nature de ce document : estampe ? gravure ? eau-forte ? Ajoutons encore qu’il existe des variantes de détail (donc plusieurs versions) de cette même gravure ou estampe. La date du document est très rarement indiquée. Il semblerait jusqu’à preuve du contraire qu’une première version de ce document soit apparue en 1787 (!) à l’occasion des polémiques qui ont entouré l’ « Assemblée de notables » de Calonne. On a généralement oublié que cette année-là avait été particulièrement « orageuse » sur le plan politique. Mais on trouve des versions du même document jusqu’en 1792 ou 1793 au moins.

L’intitulé est également variable. Mais s’agit-il du titre original ? On peut légitimement en douter :

- « L’oppression du Tiers-Etat par les deux ordres privilégiés ». Estampe. Bibliothèque de l’Arsenal. Sans date.

- « Le tiers état écrasé sous le poids des impôts ». Estampe. Musée Carnavalet et/ou Bibliothèque de l’Arsenal. Sans date.

« Le paysan écrasé par les ordres privilégiés (eau-forte. Fin XVIIIe s. Carnavalet) »1. Dans cette version, le document est accompagné d’un sous-titre de l’époque : « 4. Le temps passé : les plus utiles étaient foulés aux pieds ». Il est probablement extrait d’une planche de quatre gravures comme le laisse supposer ce numéro2. On trouve aussi dans d’autres versions. « Dans le temps passé, les plus utiles étaient foulée (sic) aux pieds. Le tiers état portoit tout le fardeau ».

« Le tiers état écrasé ». Eau-forte anonyme de 1791. Musée Carnavalet.

« La noblesse et le clergé écrasent le Tiers État ». Gravure. Bibliothèque nationale de France.

II. L’utilisation triviale du document en classe.

Ce document est très souvent utilisé pour illustrer : la division sociale de la France à la veille de la Révolution de 89 ; b)l’iniquité du système fiscal de l’Ancien Régime.

Il sert généralement à valider le discours du professeur ou du maître : « La société est bien divisée en trois ordres : la noblesse, le clergé, le tiers état », « Oui, le tiers état était écrasé d’impôts », « Le tiers état était très malheureux »3, etc... Le tout expliquant la Révolution….CQFD !

Bref, ce document refléterait bien la « réalité » sociale de l’époque et, même si, le professeur prend soin de dire que « c’est une caricature », il n’est pas sûr que les élèves comprennent son caractère singulier eu égard à la conjoncture politique de l’année 1789. En témoigne la remarque suivante (1996) : « Tout au long de mon cours, malgré mes divers commentaires, mes élèves ont considéré cette caricature comme une image fidèle de la réalité de la société d’Ancien Régime. Ainsi, pour eux, l’évêque, vêtu de

1Manuel Nathan, classe de quatrième, 1983, p. 7.

2Ce document est référencé (sans reproduction) dans l’ouvrage d’A. de Baecque, La caricature révolutionnaire, Presses du C.N.R.S., 1988 :

« Le temps passé » . Eau-forte anonyme coloriée et gouachée, H. 168 mm, L. 241 mm. Collection de Vinck, 2809, Musée Carnavalet. Une eau- forte (sans date) du même anonyme est reproduite en p. 84 et 85 de l’ouvrage d’A. de Baecque sous le titre Le temps présent avec un commentaire.

3Observations par l’auteur de plusieurs leçons durant lesquelles ce document a été utilisé. La vision misérabiliste de la société française d’Ancien Régime a la vie dure dans le domaine scolaire. Les serfs ne sont jamais très loin. Elle rappelle, par certains côtés, le discours républicain lors du centenaire de la révolution française. Il serait très intéressant d’étudier les raisons de la permanence de cette représentation scolaire. Pour contrebalancer cette vision « négative », on lira avec le plus grand profit l’excellent livre de Daniel Roche La France des Lumières, Paris, Fayard, 1993. On se reportera aussi à l’ouvrage de François Furet La Révolution, Hachette,

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sa soutane violette, était représentatif de tout le clergé. Ils ne comprenaient pas que le choix d’un évêque de la part du caricaturiste, n’était pas du tout innocent car ils n’avaient aucune conscience des différences de situation entre les membres du haut et du bas clergé. De même, le personnage représentant la noblesse, était pour mes élèves représentatif de toute la noblesse alors qu’il ne représente en fait que la noblesse d’épée (...). J’aurais du proposer à mes élèves une autre problématique : cette caricature est-elle le reflet de la réalité sociale? » 4.

Dans le T.D. Hatier (2001), les auteurs du fichier donnent la consigne (b) suivante : « Repérer dans l’annexe 15 à quels ordres appartiennent les personnages A et B. Quels signes distinctifs portent-ils ? Quels sont leurs fonctions ? Aidez-vous du document 1 (Lettre du Parlement de Paris au roi, la 4 mars 1776) ». Les auteurs proposent la correction suivante : « Le personnage A est un membre du clergé. Il porte une bible, a des vêtements de clerc. Il s’occupe des âmes de ses fidèles et de leur instruction religieuse.

Le personnage B est un noble. Il est habillé en militaire et tient une épée. Il a pour mission de défendre son pays ». La consigne c :

« Présentez la scène de l’annexe 15. Quelles critiques sont formulées ? ». La correction proposée : « Dans l’estampe, les privilégiés accolés, et donc unis, foulent aux pieds un paysan. Cela montre d’abord une certaine réalité mais aussi le fonctionnement de la société d’ordre où le tiers états est oppressé (dominé) par les privilégiés et ne semble avoir aucun droit. »

Utilisé dans le cadre d’une évaluation (1996) à la suite d’un cours sur la société d’Ancien Régime5, le même document est toujours pris au premier degré. Tous les élèves ou presque repèrent les trois ordres mais, pour le reste, ils ont les plus grandes difficultés pour l’interpréter convenablement6. Faute d’un questionnement ad hoc, sa dimension politique et polémique leur échappe.

III. Pour une analyse véritablement critique du document : démontrer que c’est une caricature politique qui s’inscrit dans un combat politique !

Une « lecture périphérique » plus fouillée de ce document [le professeur et/ou les élèves s’attacheront à relever chaque

« signe » qui caractérise les personnages. Un tableau peut être utilisé à cet effet. Nous proposons ici un « pavage » du document7 (Voir annexe 3)] devrait permettre de montrer qu’il s’agit véritablement d’une caricature à caractère polémique qui n’est pas sans rappeler, dans un tout autre registre mais à la même époque, le célèbre pamphlet de l’abbé Sieyès Qu’est-ce que le tiers état ?.

Il est, une nouvelle fois, bien entendu que les élèves ne peuvent trouver seuls la signification des détails présentés sur le schéma reproduit en annexe 3. Le document iconographique - sans appareil critique conséquent - nécessite, en amont, un travail préparatoire important et parfois impossible à mener, faute de pouvoir remonter à la source. D’où la prudence qui s’impose dans l’interprétation des documents iconographiques reproduits dans les manuels... Songeons par exemple aux commentaires erronés qui accompagnent souvent le célébrissime tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple8.

Si on se concentre plus particulièrement sur les trois personnages représentés et les « signes »9 qui leur sont attachés, on remarquera qu’ils ne représentent qu’une (très faible) fraction de leur ordre : haut clergé, noblesse d’épée, paysan ( probablement aisé à en juger par ses vêtements ? un riche fermier ?) ou « bourgeois » campagnard.

Pour cela, il est utile de confronter ce document à un tableau présentant et soulignant la complexité de la société française à la fin de l’Ancien Régime. Nous recommandons de travailler à partir des fiches signalétiques élaborées par Jean-Pierre Jessenne dans son excellent et très pédagogique « Révolution et Empire 1783-1815 » (Hachette/Carré_Histoire/1993/ p. 11 à 13)10. Dans le même esprit, on s’interrogera sur le poids de la fiscalité de l’Ancien Régime en évitant quelques simplifications abusives. Dans le midi de la France, tout noble qui possédait des terres « roturières » payait la taille, la capitation, etc… Très souvent, ce même noble était le premier contribuable de sa paroisse. Au sein du Tiers État, il y avait aussi des privilégiés. Néanmoins, comme le rappelle Pierre Serna « le poids de l’impôt monarchique pour un laboureur atteint 25% de son produit sans compter les prélèvements de l’Église et de son seigneur qui font monter l’impôt à 40%. “Les exploitants-mulets de l’État”, pour reprendre l’image de Richelieu, ne sont pas seulement un thème de caricature, mais une réalité bien perceptible »11.

De cette confrontation12, les élèves tireront la conclusion de l’hétérogénéité de chaque ordre13. Le document ne peut donc prétendre décrire une réalité extrêmement complexe. Comment alors expliquer le sens de ce document ?

Nous pensons que ce document - qui reprend (peut-être ?) une caricature de l’année 1787 - a largement été diffusé à partir de 1789. Cette caricature ne prend son sens que si on rappelle les luttes politiques qui se sont développées à partir de janvier 1789

4M.-H. Delavaud-Roux, L’étude de l’image, révélateur des représentations des élèves, mémoire professionnel dirigé par M. Jean-Paul Chabrol, tuteur PCL2, IUFM Aix-Marseille, 1996

5Philippe Jaouen, Le document iconographique en classe de quatrième à travers l’étude de la vie politique en France sous l’Ancien Régime au XIXème siècle, mémoire professionnel dirigé par Mme Mary Maire, tuteur PCL2, IUFM Nancy-Metz, 1996. Avant l’étude de la caricature, « un travail dirigé avait eu pour but de montrer la complexité des notions d’ordres et de classes » (Ph. J.).

6 Philippe Jaouen, op. cit., classe de quatrième. On remarquera la difficulté, pour les élèves, de réinvestir les connaissances acquises lors du travail dirigé. Quant à réinvestir ce qui a été appris l’année précédente....

7Le « remplissage » se fait au rétroprojecteur.

8 Pour une analyse vivante et approfondie, nous renvoyons à l’excellent film de la collection Palettes.

9Sur les phénomènes sociaux et culturels liés au vêtement, lire Daniel Roche , La culture des apparences, Paris, Fayard, 1989.

10Il faut souligner les qualités pédagogiques de l’ouvrage de J.-P. Jessenne qui font honneur aux productions universitaires. L’auteur n’hésite pas à recourir aux schémas fléchés (ou corrélatifs pour faire savant) pour appuyer une démonstration.

11 Joël Cornette (direct.), La Monarchie entre Renaissance et révolution, 1815-1792, Seuil, 2000. Lire dans cet ouvrage l’excellent chapitre de Pierre Serna Comment meurt une monarchie ? 1774-1792. La citation se trouve à la p. 414. Nous recommandons cet ouvrage à tout professeur désireux de renouveler ses connaissances sur la Monarchie « absolue » (programme de Quatrième et de Seconde).

12Ce travail peut être fait à partir d’un questionnaire.

13Il y a par exemple des privilégiés (fiscaux) au sein du tiers état. Les paysans français n’étaient pas tous misérables. Sur les différenciations sociales au sein même de la société rurale, nous recommandons l’étude du texte (excellent) recueilli par Maurice Agulhon (annexe). Sur la montée du sentiment anti-nobiliaire, voir texte en annexe (Florac).

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pour la préparation des Etats-Généraux14. Le Nathan (collection J. Marseille, 2001, p. 169) a raison de placer ce document au moment de la rédaction des cahiers de doléances.

Dans le feu de l’action politique, « on » ne s’embarrasse guère de nuances. Il s’agit de mobiliser les paysans (ceux qui paient le plus d’impôts sont souvent les plus « aisés ». Il n’est que de consulter un rôle de la taille et/ou de la capitation) et plus largement l’opinion publique15 contre certaines fractions de l’aristocratie dans le cadre des élections du printemps 89 et de la rédaction des cahiers de doléances. Le « caricaturiste » ne dénonce pas le bas clergé, ni même le hobereau campagnard. Sa cible est claire et on peut penser que les contemporains ne s’y trompaient pas. Il s’adresse à une fraction de la paysannerie qui va participé à la désignation des députés aux États-Généraux.

Par analogie - mais en veillant à ne pas sombrer dans l’anachronisme -, il est profitable de travailler avec les élèves sur quelques caricatures politiques contemporaines16. Ils s’apercevront du caractère forcément simplificateur et toujours polémique de ces documents. Insister sur la complexité sociale de l’Ancien Régime permettra alors aux élèves de mieux comprendre les divisions politiques pendant la Révolution.

Pour terminer, on aimerait en savoir plus sur cette « image » souvent reproduite : le ou les auteurs (mais ils sont probablement anonymes17), le lieu d’édition, la « cible », le tirage, la diffusion, les versions, etc... On apprécierait d’avoir des précisions sur quelques détails du décor (véhicule à deux roues18 ? tronc coupé ? feuilles de chêne ? tas de fruits ? bergère à la quenouille ? présence d’un château-fort ? etc…19).

A défaut d’obtenir ces renseignements, soyons donc prudents quant aux conclusions que l’on peut tirer de l’analyse de ce document. Apprendre à émettre des hypothèses, à faire des suppositions, à poser des questions dont certaines seront sans réponse, nous apparaît plus formateur que d’asséner des « vérités » définitives, péremptoires, et qui ne laissent point de place au doute et à la confrontation des points de vue.

Un dernier mot enfin sur les fiches-guides qui accompagnent l’exploitation des documents iconographiques. Elles ont indéniablement une grande utilité mais peut-être serait-il plus judicieux de varier, de temps en temps, la façon d’aborder le document plutôt que de verser dans une « technique » d’exploitation qui s’avère lassante, fastidieuse et mécanique à la longue. Je pense particulièrement à : Auteur, Nature, Date, etc…Une fois que les élèves ont identifié l’auteur, la nature du document et sa date, en quoi a-t-on avancer dans l’étude du document ? D’aucuns prétendent qu’il faut donner ce réflexe aux élèves. Certes, c’est louable mais la plupart du temps l’auteur du document se résume à un nom noté sur le cahier. Seules des précisions sur l’auteur permettraient de mieux comprendre le document. Mais c’est très rarement le cas. La date devrait aussi amener à réfléchir sur le contexte. Or très souvent, cet élément très important est rarement exploité pour éclairer le texte.

A nous tous de réfléchir sur certains rituels scolaires qui relèvent davantage du « réflexe de Pavlov » que de la véritable critique documentaire. Autrement dit, le rituel oui ! mais à condition qu’il débouche, de la part de nos élèves et avec l’aide indispensable du professeur, sur un véritable travail de réflexion.

Une situation d’apprentissage qui ne vise qu’à placer des mots, des dates, dans des « trous » ou des cases, à paraphraser un document, à souligner ou colorier quelques phrases, ne permet pas, à mon sens, de donner aux élèves les moyens de comprendre l’IMAGE.

IV Pistes pour l’utilisation de ce document.

Ce document iconographique peut être utilisé dans un cours consacré aux débuts de la Révolution en France dans le cadre chronologique des années 1787-88/printemps 1789.

En classe de quatrième, l’étude sera simplifiée. Par contre en classe de seconde, l’analyse sera plus fouillée et débouchera sur les conclusions dégagées dans le paragraphe III. L’étude de la caricature peut aussi se prêter à un travail en module.

Ce document peut être accompagné du corpus documentaire qui se trouve en annexe à l’exception des deux schémas de l’annexe 8. Ces deux derniers documents seront utilisés dans le cadre d’un cours sur l’année 1789 (mai-décembre).

Il est bien évident que l’on ne peut raisonnablement utiliser l’ensemble des documents proposés ici à moins d’étaler leur étude sur deux séances. Néanmoins, il est indispensable de s’appuyer sur une des deux chronologies. Le professeur fera donc un choix parmi ces documents selon les objectifs de sa séquence. On peut y joindre une courbe du prix du blé ou des farines. Les textes sur la crise économique peuvent être utilisés pour réaliser des schémas fléchés.

V. Liste des documents en annexe.

Annexe 1 : Grille d’analyse du document iconographique Annexe 2 : Schéma d’interprétation.

14Nous faisons l’hypothèse d’un document élaboré et/ou largement diffusé dans le courant du premier semestre 1789. Une date plus précise nous inviterait à formuler un autre commentaire. Retenons surtout la démarche faute d’avoir, à ce jour, des renseignements chronologiques plus précis.

15Voir les travaux de R. Chartier, d’Arlette Farge, de Daniel Roche....

16Pourquoi pas un bref extrait des « Guignols de l’info » (Canal+)? Alors que les élèves sont capables de souligner le caractère outrancier et provocateur de ces prestations télévisuelles, ils ont rarement le même recul avec les caricatures proposées en cours.

17Voir supra note 2.

18D’aucuns y voient une charrue ? Pourtant il n’y a pas de soc. C’est probablement un fardier ou un train d’attelage en partie démonté. Voir l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (planches). Sur ce point, on consultera avec profit A.G. Haudricourt et M.J. Brunhes-Delamarre, L’Homme et la charrue à travers le monde, réédition La Manufacture, Lyon, 1986.

19Nous accueillerons avec plaisir toute information complémentaire sur ce document. Avis aux spécialistes et aux curieux !

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Annexe 3 : Chronologie 1787-1789 Annexe 4 : Chronologie 1787-1789

Annexe 5 : 4 Schémas fléchés sur la crise économique, sociale et politique de l’Ancien Régime.

Annexe 6 : 2 textes

Texte A : la montée du sentiment anti-aristocratique à Florac (Gévaudan) Texte B : Les hiérarchies sociales en Provence à la fin de l’ Ancien Régime Annexe 7 : 2 textes sur la crise économique de la fin de l’Ancien Régime

Annexe 8 : 2 schémas fléchés A : la prise de la Bastille.

B : les révolutions de l’année 1789.

Jean-Paul CHABROL, Prag histoire-géographie, IUFM AIX. Dossier documentaire et recherches 1995-2001

Références

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