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GOLDSTEIN. — On the electric discharge in rarefied gases [Sur la décharge électrique dans les gaz raréfiés ( 1 ) ] ; Phil. Mag., 5e série, t. X, p. 173 et 234; 1880

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237874

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Submitted on 1 Jan 1881

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GOLDSTEIN. - On the electric discharge in rarefied gases [Sur la décharge électrique dans les gaz raréfiés ( 1

) ] ; Phil. Mag., 5e série, t. X, p. 173 et 234; 1880

Foussereau

To cite this version:

Foussereau. GOLDSTEIN. - On the electric discharge in rarefied gases [Sur la décharge électrique

dans les gaz raréfiés ( 1 ) ] ; Phil. Mag., 5e série, t. X, p. 173 et 234; 1880. J. Phys. Theor. Appl.,

1881, 10 (1), pp.531-536. �10.1051/jphystap:0188100100053101�. �jpa-00237874�

(2)

et des terres

alcalines,

on

obtenait,

en se servant de

pointes,

des

dépôts granuleux

noirs. Tous ces

dépôts

n’étaient certainement pas des

impuretés étrangères.

Les

sels,

vendus comme

chimiquement

purs, avaient été

purifiés

de nouveau., par une

cristallisation,

de

leurs solutions concentrées.

GOLDSTEIN. 2014 On the electric discharge in rarefied gases [Sur la décharge élec- trique dans les gaz raréfiés ( 1 ) ] ; Phil. Mag., 5e série, t. X, p. 173 et 234; 1880.

M. Goldstein se propose d’étudier

particulièrement

les radiations

qui partent

de l’électrode

négative

dans les gaz très raréfiés. On sait que ces

radiations,

en

frappant

une

paroi solide, produisent

des

phénomènes

lumineux. Ceux-ci se

produisent

seulement à Fextré-

mité des rayons, car, si l’on en limite nettement un faisceau par un écran

percé

d’un trou, une surface fluorescente

placée

très

près

du bord de ce

faisceau,

sans

l’entamer,

ne s’illumine pas.

D’autre

part,

si le faisceau

frappe

des substances

incapables

de

produire

la

fluorescence,

comme certaines variétés de

mica,

un

écran fluorescent mis à l’abri des rayons directs pourra être rendu

lumineux,

s’il est

exposé

aux radiations

renvoyées par le mica,

bien

que celui-ci reste obscur.

Enfin,

si l’on

emploie

comme

pôle

né-

gatif

une

pièce

de monnaie ou tout autre conducteur

portant

un

dessin,

on voit sur la

paroi

fluorescente une

image

de ce dessin.

On

peut

même en obtenir une

photographie

en faisant tomber les rayons sur du

papier

sensible.

Il

paraît

résulter de ces faits que la radiation dont la transfor- mation au contact de certaines

parois

fait

apparaître

la lumière est

de nature

optique

et est émise par la surface de l’électrode seule-

men t.

Ces

phénomènes peuvent

s’observer avec des gaz dont la pres- sion varie entre des limites assez étendues et avec des

décharges

d’intensités

variables, quand

on fait traverser au circuit des inter- valles

plus

ou moins

grands

dans l’air sous forme d’étincelle.

Le faisceau

négati f contien t

sans doute des rayons d’une extrême

(’) Voir Journal de Physique, t. VII, p. 63 ; 1878.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100053101

(3)

532

réfrangibilité qui

se transforment en

produisant

la fluorescence.

Aucune substance connue, même le

quartz

en lames aussi minces que

possible,

ne laisse passer la

plus

faible trace de ces rayons. Une couche de collodion de

quelques

centièmes de millimètre

d’épais-

seur

empéche complètement

la fluorescence des substances

qu’elle

recouvre.

Les

phénomènes peuvent

aussi être obtenus avec une lame d’une substance

isolante,

par

exemple

de

papier, percée

de

petits

trous.

Cette lame

partage

la

capacité

du vase en deux

parties

contenant

chacune une des électrodes. Dans la cavité

qui

contient l’électrode

positive,

les trous de cette lame

jouent

le rôle d’électrode

négative

et

produisent

des

phénomèmes

absolument

identiques

aux

précé-

dents.

Quand

on donne à cette cloison la forme d’un tube étroit

s’avançant

dans la

partie positive

et troué sur son contour, la res- semblance devient

complète.

Mode de

décharge

dans les gaz

rarijiés. - D’après l’opinion généralement

reçue, le courant

négatif

va du

pôle négatif

au

pôle positif,

en traversant d’abord toute la

longueur

des rayons

partis

du

pôle négatif, puis

successivement les diverses couches de lu- mière

stratifiée, qu’on peut appeler,

par

opposition,

lumière po-

sitive. Cette

hypothèse

rencontre de nombreuses difficultés. Si l’électrode

négative

est de forme

plate

et tourne une de ses faces

vers le

pôle positif,

le

rayonnement

s’observe aussi bien du côté

opposé.

Il faudrait donc que l’électricité rebroussât chemin pour aller au

pôle positif.

Si les deux électrodes sont très

rapprochées

à une même extrélnité d’un

long tube,

la radiation

négative

mani-

feste son existence

jusqu’à

l’autre bout du

tube,

sans être influen-

cée par ce

voisinage :

le courant devrait revenir sans manifester

son passage.

Avec la

disposition ordinaire,

pour un vide peu

avancé,

la lu- mière

négative

est

séparée

de la

prenlière

couche

positive

par un espace obscur. Cet espace diminue à mesure que le vide

s’avance;

il finit par

disparaître, puis,

pour un

épuisement plus parfait,

la lu-

mière

négative pénètre

dans les couches

positives

sans se confondre

avec elles.

Plaçons,

par

exemple,

l’électrode

négative

au fond d’un

tube étroit

qui

se continue par un

récipient plus large.

Un peu

avant la

jonction,

soudons au tube étroit une branche latérale au fond de

laquelle

nous

placerons

l’électrode

positive.

Les couches

(4)

positives

stratifiées

rempliront

cette branche et une

partie

du tube

étroit en

s avançant

vers l’électrode

négative.

En même

temps,

si le vide est

suffisant,

les rayons

partis

de celle-ci traverseront les couches

positives

et viendront provoquer la fluorescence de la

paroi qui

termine le tube

large.

La

région

illuminée sera nette-

ment déterminée par la limite

géométrique

du faisceau. Faudra- t-il donc admettre que le courant,

après

être allé

jusqu’au

bout du

tube,

revienne sur lui-même

jusqu’au

commencement de la pre- mière des couches

positives, puis

retourne en suivant celles-ci

une à une? On

peut

du reste, en faisant

communiquer

différentes

parties

du tube par de

petits

trous ou des sections

contractées,

provoquer

l’apparition

de la lumière

négative

secondaire et com-

pliquer

encore le

mélange

des couches lumineuses. Les rayons de la lumière

négative

sont

cependant accompagnés

par des courants

électriques, puisqu’ils

se

comportent

avec les aimants conformé-

ment aux lois ordinaires. D’autre

part,

aucun effet du retour de

ces courants vers la

première

couche

positive

n’est observable. Il convient donc d’admettre que

chaque

couche de lumière

négative primaire

ou secondaire et

chaque

couche de lumière

positive

re-

présentent

un courant

séparé,

sans liaison avec les autres, et que

tous ces courants sont, au

fond,

de la même nature.

Chacun de ces courants

présente

du reste, en tous ses

points,

les

mêmes caractères

qu’à

son

origine.

Ainsi les tubes

larges,

conte-

nant de

l’air,

donnent

généralement

naissance à des couches de couleur rouge

orangé,

tandis que les tubes très étroits fournissent

une lumière bleue. Cette lumière conserve la couleur et le

spectre

que lui a

communiqués

son

origine, quels

que soient ensuite les espaces

larges

ou étroits traversés par elle. L’électrode

négative,

se

comportant

comme un ensemble d’ouvertures étroites

pratiquées

dans une substance

isolante,

fournit aussi une lumière

bleue,

que l’on observe

généralement

autour d’elle.

A

l’approche

d’un

aimant,

les rayons

appartenant

aux diffé-

rentes couches

changent

de direction et s’infléchissent vers la

paroi

du

tube,

sur

laquelle

ils donnent une bande de couleur déterminée pour chacune d’elles. La

région

de la

paroi

chaque

faisceau va

alors aboutir

dépend

de son lieu

d’origine

du côté

négatif,

et non

de sa terminaison

positive.

Les rayons des diverses

couches, primi-

tivement

mêlés, peuvent

se

séparer complètement

dans ce mouve-

(5)

534

ment d’inflexion. Il

peut

même se former des intervalles obscurs

entre eux. Si la

décharge

constituait un courant

unique,

elle de-

vrait se

comporter,

en

présence

de

l’aimant,

comme un conduc-

teur flexible fixé à ses deux

extrémités,

tandis que

chaque portion

se

comporte

comme un conducteur

séparé,

fixé par un bout. Sous l’influence d’un aimant

puissante chaque

courant s’enroule en

spi- rale,

comme le ferait un fil flexible

présentant

une extrémité

fixe,

et le commencement d’une de ces

spirales

n’a pas de relation avec

la fin de la

précédente, qui

en est entièrement

séparée.

Nouvelles actions

phosphorescentes

de la

décharge électrique.

---- On entoure l’une des électrodes d’une

poudre phosphorescente, qui remplit

tout l’intervalle

compris

entre la

paroi

et

l’électrode,

et recouvre cette dernière. Le courant étant alors

établi,

on touche

avec un corps conducteur la

paroi

du

tube,

dans le

voisinage

de la

poudre,

et l’on voit des

décharges

ramifiées se

produire

à la sur-

face du tube et dans la

poudre, qui

devient

phosphorescente

et

prend

des couleurs

remarquables

sur le

trajet

des ramifications. On obtient aussi le

phénomène

en

promenant

le second fil du circuit à la surface du verre.

Un autre mode de

phosphorescence

montre que la lumière po- sitive est de même nature que la lumière

négative

et se propage

comme elle en

ligne

droite. On

prend

un tube courbé à

angle droit,

et dans

lequel

on fait un vide très

approché.

Les électrodes

arrivent aux deux bouts. Sur la

paroi

convexe de la

courbure,

on

observe une brillante surface

phosphorescente,

limitée nettement

du côté

positif

par une

portion

de courbe

parabolique qui dépasse

un peu à son sommet

l’alignement

de la branche

négative

et de-

vient indistincte à ses extrémités. Le même

phénomène

se repro- duit à

chaque

courbure

quand

le tube en

présente plusieurs,

ce

qui

exclut la

possibilité

de l’attribuer à la lumière

négative.

La lu-

mière n’est

produite

que par les extrémités des rayons en contact

avec la

paroi, puisque

la

région

éclairée par le faisceau est nette- ment limitée. L’ombre

produite

par

l’interposition

d’un fil est aussi

nettement tranchée. Si l’on

emploie

deux fils

placés

dans le

plan

de

symétrie

du

tube,

leurs ombres coïncident. Il

s’agit

donc d’une

radiation

rectiligne,

à peu

près parallèle

à l’axe du

tube;

les rayons forment un faisceau

conique

d’un

petit angle.

Des

expériences,

faites avec des tubes de formes

variées,

montrent

(6)

que la lumière d’une couche

positive, produite

dans une

branche,

se propage en

ligne

droite dans cette branche

jusqu’à

ce

qu’elle

rencontre et illumine une

paroi solide,

alors même que cette

branche se termine en

cul-de-sac,

le

pôle positif communiquant

avec une branche latérale.

Sur lac théorie de Crookes ait

sitjet

de la

décharge.

-

D’après Crookes,

la lumière

négative

est due à la translation de molécules gazeuses

projetées

à

partir

de l’électrode

négative.

Ces molécules

ne

produiraient

de lumière

qu’en

arrivant dans une

région

ou elles

rencontrent soit la

paroi,

soit d’autres molécules gazeuses

qui

ne

partagent

pas leur lnouvement. On

peut objecter

à cette

hypo-

thèse

qu’une première

couche lumineuse

jaune

entoure immédia-

tement l’électrode

négative

et fournit le

spectre

de l’air sans les raies du

sodium,

que la couche

suivante,

considérée par Crookes

comme

complètement obscure,

émet en réalité une faible lumiére

bleue,

enfin que les

trajectoires

des molécules

repoussées

devraient

être les

lignes

de

force,

c’est-à-dire des

hyperboles

et non des

droites,

dans le cas d’un fil

rectiligne

étroit.

Si l’on

place obliquement

devant l’électrode

négative

une surface

métallique plane,

en sorte

qu’elle dépasse

en

partie

les limites de

la distance où se

produit

la

phosphorescence négative,

cette sur-

face devrait

présenter

une

partie

illuminée et une

partie

obscure

nettement

délimitées,

ce

qui

n’a pas lieu. L’éclat diminue gra- duellement sur la surface. 31. Crookes admet toutefois

qu’un petit

nombre de molécules

peuvent

avoir

dépassé

sans collision la dis-

tance moyenne la rencontre se

produit

avec d’autres

molécules,

bien que la

grande

masse de ces molécules

atteigne

seulement cette

distance, qu’on peut

calculer

d’après

la théorie

mécanique

des gaz.

Cependant

on a pu

observer,

dans un cas ou la couche sombre

atteignait

0m.,

06,

l’illumination de la

paroi opposée

par lcs rayons

négatifs

à

om, go

de distance.

D’après

les

expériences

de M.

Hageii,

la

plus

faible

pression qu’on puisse

obtenir avec une pompe à

mercure est 1mm 125 En la

supposant réalisée,

la course moyenne des molécules serait d’environ om, oo6. Or la couche sombre est dix fois

plus grande,

et les molécules

qui

illuminent la

paroi atteignent

une distance cent

cinquante

fois

plus grande.

La

probabilité

pour

qu’une

seule molécule

pût

l’atteindre serait

environ

X 10-66.

(7)

536

M. Crookes

’pense

que les rayons

négatifs

sont lancés perpen- diculairement à la surface

qui

les émet. Comme preuve, il annonce que, si l’électrode

négative

est un miroir concave dont le centre

est sur la

paroi,

ce centre seul est illuminé. 81. Goldstein a trouvé que, si le miroir concave est

placé

en face de la

paroi,

la

région

illuminée de celle-ci a un diamètre

qui dépend

du

degré

de vide

et des intervalles d’air

interposés

dans le courant, ce

qui

contredit

l’hypothèse

d’une direction constante des rayons.

D’autre

part,

cette

région

illuminée est

toujours

nettement dé-

limitée,

et, si le bord du miroir

présente

une

imperfection,

elle se

voit au bord

correspondant

de

l’espace

éclairé.

On sait que la vitesse de translation d’un gaz lumineux en altère le

spectre

en modifiant la

longueur

d’onde des raies. Si le courant

électrique

était

accompagné

du

déplacement

des molécules ga- zeuses, on devrait

pouvoir

observer cet effet. Les

expériences spectroscopiques

ne donnent rien de semblable et conduisent à

rejeter

toute convection du gaz

ayant

une vitesse

comparable

à

celle que Wheatstone et l’auteur lui-même ont trouvée pour la

décharge électrique

dans les gaz raréfiés. FOUSSEREAU.

JAMES MOSER. 2014 The microphonic action of selenium cells (Action micropho- nique des piles de sélénium ) ; Phil. Magazine, 5e série, t, XII,

p. 212;

1881.

L’auteur,

en cherchant à établir une corrélation entre la lumière

et

l’électricité,

a été conduit à étudier les

photophones

à sélénium

et à proposer une nou velle

explication

des faits observés.

Si l’on

remplace

les fils

employés

habituellement dans la con-

struction de ces

piles

par des lanies

métalliques,

on constate que les

plaques

de

sélénium, déposées

sur ces lames par le

procédé

de

MM. Bell et

Tainter,

modifié par M.

Bidwell,

s’en détachent faci- lement. La face inférieure et la lame sont recouvertes d’une couche de séléniure du

métal ;

il

n’y

a donc entre ces

pièces qu’un

contact

ilnpcufait

et la

pile

se

comporte

comme un mi-

croplzone.

Cette

explication , qui rapproche

le sélénium des

autres corps et les

piles

à sélénium du

microphone

à noir de

fumée de M.

Hughes,

est confirmée par une remarque de MM. Sie-

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