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S.-P. THOMSON. — Action of magnets on mobile conductors of currents (Action des aimants sur les conducteurs mobiles des courants); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 505; 1879

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237687

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237687

Submitted on 1 Jan 1880

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S.-P. THOMSON. - Action of magnets on mobile conductors of currents (Action des aimants sur les conducteurs mobiles des courants); Phil. Magazine, 5e

série, t. VIII, p. 505; 1879

Foussereau

To cite this version:

Foussereau. S.-P. THOMSON. - Action of magnets on mobile conductors of currents (Action des aimants sur les conducteurs mobiles des courants); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 505; 1879. J.

Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.350-352. �10.1051/jphystap:018800090035001�. �jpa-00237687�

(2)

350

Une lame de mica aussi mince

qu’on puisse

l’obtenir par le cli- vage fait

disparaître

les raies ultra-violettes du spectre du cadmium.

Une lame de gypse très mince se conduit de la même

façon.

Une lame de verre extrêmement

mince, analogue

à celles que l’on

emploie

pour les observations

microscopiques, jouit

d’un

pouvoir

absorbant très considérable pour les radiations ultra-violettes. Il résulte de là que, si l’on voulait observer les raies ultra-violettes des spectres gazeux, il faudrait

éviter,

dansla construction des tubes de Geissler

qui

serviraient à cette

étude,

la

présence

du verre, et

construire ces tubes par

exemple

en quartz.

Une

plaque

de sel gemme de

3mm,5 d’épaisseur

laisse voir toutes

les raies du

cadmium,

de telle sorte que cette substance, si trans- parente pour les rayons

ultra-rouges, jouit

de la même

propriété

pour la

partie opposée

du spectre.

Une lame d’alun n’absorbe que les dernières radiations du spectre du cadmium.

Une solution de rose de

Magdala

de 2mm

d’épaisseur

absorbe

toutes les raies ultra-violettes de ce même spectre.

En

terminant,

l’auteur cite une

expérience qui,

bien que

n’ayant

pas de rapport avec ce

qui précède,

n’en est pas moins fort inté-

ressante.

Si,

entre des

pointes

de

platine,

on fait éclater une étin- celle avec addition d’une bouteille

de Leyde, et si,

en même temps,

on

place

au-dessous des électrodes un vase contenant de l’eau que l’on

vaporise,

l’étincelle

paraît

entourée d’une auréole rose. Si on

l’observe alors au spectroscope, on

aperçoit

les raies C et F

de l’hy- drogène ;

mais ces raies sont considérablement

élargies,

surtout la

raie C. Elles

présentent

le même aspect que celles que l’on observe

en

regardant

la

partie

inférieure des

protubérances

solaires.

On obtient encore le même résultat

si,

entre les électrodes en

platine,

on

place

la flamme d’une

lampe

à alcool.

E. BICHAT.

S.-P. THOMSON. 2014 Action of magnets on mobile conductors of currents (Action

des aimants sur les conducteurs mobiles des courants); Phil. Magazine, 5e série,

t. VIII, p. 505; I879.

On peut classer en six groupes les divers

systèmes

de conduc-

teurs mobiles sur

lesquels

on a fait

agir

des aimants :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090035001

(3)

35I il Les

systèmes

de conducteurs

juxtaposés,

comme ceux d’Am-

père

et de

Faraday.

Les

systèmes

de conducteurs flexibles.

Gumming

fit passer

un courant dans une bande de feuille d’or

suspendue

entre les

pôles

d’un aimant en fer à cheval. Les mouvements de la feuille d’or

indiquèrent

le sens du courant. M. Le Roux, en étudiant

l’action d’un aimant

puissant

sur une

spirale

de fil fin de

platine portée

par le courant à une

température

voisine de la

fusion,

la

vit

prendre

une forme

singulière

par la torsion.

3° Les

systèmes

dont un

liquide

fait

partie. Davy

fut le

premier

à les

étudier,

et il fut suivi dans cette voie par un

grand

nombre

de

physiciens.

M.

Jamin,

entre autres, a

remarqué

que, en

plaçant

entre les électrodes d’un voltamètre un électro-aimant

puissant,

on

voyait

les bulles de gaz provenant de la

décomposition

tour-

billonner sous l’influence de courants

liquides

de sens contraires.

40 Les

systèmes

dont l’arc

électrique

fait

partie. Davy

s’en est

occupé

le

premier.

Casselmann a étudié les déviations de l’arc

électrique

par l’action de la Terre.

Walker,

en faisant passer le

courant d’un charbon à une

tige

de fer

aimantée,

a vu l’arc lumi-

neux tourner autour du fer en sens contraire des courants

d’Ampère.

Les

lampes électriques

de MM. Fernet et Jamin reposent sur ce genre d’action.

5° Les

systèmes

dont fait

partie

la

décharge

lumineuse dans les

gaz raréfiés. On doit citer dans ce groupe les

expériences

de

Plücker et de de la

Rive,

et surtout celles de M.

Crookes,

dans

lesquelles

on voit le flux

électrique

s’infléchir sous l’influence d’un aimant.

6° Les

systèmes

entrent des veines

liquides,

des

flammes,

des

jets

de vapeur. M. S.-P. Thomson a lui-même observé les

phé-

nomènes suivants. Une veine verticale d’acide

sulfurique étendu,

traversée par le courant d’une

pile

et

placée

entre les

pôles

d’un

électro-ainiant,

fut attirée vers l’intervalle des

pôles

ou

repoussée

au

dehors,

suivant le sens du courant et de l’aimantation. Avec

une veine de mercure, les

phénomènes

furent

plus marqués,

et

la veine

prit

une forme courbe.

Quand

une veine passe

près

du

pôle

d’un électro-aimant

rectiligne

et

vertical,

elle s’infléchit en

tendant à devenir

parallèle

aux courants

d’Ampère.

Si la veine tombe dans une auge annulaire entourant le

pôle

de l’électro-ai-

(4)

352

mant, elle tourne autour du

pôle

en sens contraire des courants

d’Ampère.

Si la veine tombe exactement sur l’extrémité terminée

en

pointe

de

l’électro-aiinant,

elle tourne sur elle-même avec une

vitesse

qui

croît à mesure

qu’elle s’approche

du

pôle,

ce

qui

lui

donne une apparence tordue. FOUSSEREAU.

J.-L. HOORWEG. 2014 Thermische Theorie des galvanischen Stroms (Théorie ther- mique du courant électrique); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. IX, p. 552; I880.

L’auteur

rappelle

les traits

principaux

de la théorie des courants

thermo-électriques

et du

phénomène

de

Peltier, d’après

MIVL Clau-

sius et W.

Thomson,

et se propose d’éclaircir

expérimentalement quelques points qui

n’auraient pas encore reçu de solu lion satis- faisante.

1. En

premier lieu,

il

répète

les

expériences

de sir W. Thomson

sur la chaleur

spécifique

de l’électricité. Un fil de

maillechort,

de

2mm de

diamètre,

est refroidi en un

point

A par un courant d’eau froide et échauffé de part et, d’autre en B et C par deux becs de gaz; deux soudures

thermo-électriques, protégées

par des écrans

contre les sources de chaleur et de froid

extérieures,

sont ap-

pliquées

sur le fil entre B’ét A et entre A et C.

Quand

on lance un

courant dans le

fil,

de B vers A par

exemple,

on constate que réchauffement est moindre dans la

région BA,

le courant est

dirigé

du

point

chaud au

point froid,

que dans la

région AC,

ou il

va du

point

froid au

point

chaud.

Quand

on renverse le sens du

courant, c’est la

région

AC

qui

est la

plus

froide. La même

expé-

rience

répétée

avec un fil de fer fournit un résultat de même

signe,

mais

beaucoup plus

faible.

A l’effet

thermique,

constaté pour la

première

fois par sir W.

Thomson, correspondent

les forces électromotrices

qui

se déve-

loppent

dans un circuit formé d’un seul

métal,

dont diverses

parties

sont

portées

à des

températures

différentes.

Mais,

pour

qu’elles produisent

des courants, il faut établir dans le circuit

métallique

une

dissymétrie,

par

exemple

en rendant le

point

13

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