HAL Id: jpa-00237574
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Submitted on 1 Jan 1879
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JOHN KERR. - Electro-optic observations on various liquids (Observations électro-optiques sur divers liquides); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 85-102;
août 1879
A. Crova
To cite this version:
A. Crova. JOHN KERR. - Electro-optic observations on various liquids (Observations électro-optiques
sur divers liquides); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 85-102; août 1879. J. Phys. Theor. Appl.,
1879, 8 (1), pp.414-418. �10.1051/jphystap:018790080041401�. �jpa-00237574�
de sa propre
expérience
sur la convectionélectrique,
et àlaquelle
il avait
pensé
de son côte.En
revanche,
31. Rowland propose une nouvelle théorie de l’au-rore boréale. L’électricité terrestre réside
principalement
dans leshautes
régions
del’atmosphère;
les courants d’airsupérieurs qui
vont de
l’équateur
aupôle
yemportent
leur électricité. Cette électricité sedécharge
vers le sol à travers l’air sec dupôle
en pro- duisant l’aurore boréale ou australe.A
l’équateur
l’attractionélectrostatique
exercée par la Terre sur les couchessupérieures
del’atmosphère produit
un étatd’équilibre
instable.
En un
point
de moindrerésistance, l’atmosphère supérieure
seprécipite
vers laTerre,
de la vapeur d’eau secondense,
et il se’ forme ainsi un conducteur
électrique qui
facilite l’écoulementélectrique :
ce serait làl’origine
des orageséquatoriaux.
G. LIPPMANN.
JOHN KERR. 2014 Electro-optic observations on various liquids (Observations élec- tro-optiques sur divers liquides); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 85-I02;
août I879.
Nous avons
déjà
renducompte (t. IV,
p.366,
et t.V,
p.98)
despremières
recherches de M. Kerr sur la double réfraction déve-loppée
par l’action de l’imductionélectriclue
sur le verre, le sulfurede carbone et
quelques
autresliquides.
M. Kerr a
repris
ses recherches sur cesujet
en faisant usage de moyens d’observationplus parfaits;
il a pu ainsi confirmer etétendre ses
premières
conclusions.I. Son
appareil
est tout à faitanalogue
à celui que nous avonsdéjà décrite
mais construit avec leplus grand
soin etquelques
améliorations. La cellule destinée à recevoir le
liquide
soumis àl’induction est
percée
dans un bloc de verre et fermée latéralement par des lames englace
à fermeturehermétique.
Lesconducteurs,
terminés par deux
petites sphères
en cuivre dont la fermeture estassurée par un
joint
enplomb, puis
recouvertesélectrolytiquement
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080041401
4I5 d’une couche
d’argent,
sontplacés
enregard
à une faible distancedans la cellule et
communiquent,
par des fils de cuivrequi passent
par des orifices très fins
percés
dans le verre, l’un avec le conduc-teur d’une machine
électrique,
l’autre avec le sol. Un robinet en verreplacé
au bas de la celluleperm et
de renouveler leliquide
in-troduit par une ouverture
supérieure.
Le tout estporté
par des colonnes en verre vernies à la gommelaque.
La
disposition
des diversespièces
del’appareil
est la suivante : i° flamme d’unelampe
à huile deparaffine;
20 nicolpolarisant
dont la section
principale
est inclinée à45°
surl’horizon ;
3- cel- lule àliquide disposée
de manière que laligne
dejonction
desélectrodes soit
horizontale ; 4° système
de lames de verre compensa- tricesqui peuvent
être soumises à une traction verticale mesurée par despoids;
5°plaque
neutralisante en verre, de structure irré-gulière,
dontl’usage
est nécessaire dans les observations lesplus
délicates pour compenser la faible
biréfringence
des lames de lacellule ;
6°compensateur
à main consistant en une lame de verreverticale
qui peut
être soumise à une flexion variableproduite
par la main de l’observateurparallèlement
à l’axe du faisceaulumineux,
et destinée à donner le sens de la
biréfringence développée
dans leliquide; 7’
nicolanalyseur
dont la section droite est inclinée à45°
sur l’horizon etperpendiculaire
à celle dupolariseur.
II.
L’appareil
étantréglé,
l’extinction de la lumière estcomplète
et
peut
être détruite si l’onagit
sur lecompensateur
à main. La ma- chineélectrique
est alors mise enaction,
et l’on observe lephéno-
mène
produit.
Sulfure
de carbone. - C’est le meilleurdiélectrique observé ;
une fraction de tour de la machine suffit à détruire
l’extinction,
qui
est instantanément rétabliequand
ondécharge
le conducteur.Le
compensateur indique
unebiréfringence
uniaxiale de mêmesens que celle du verre soumis à une traction
parallèle
auxlignes
de force. Excellent
isolant;
l’effetélectrique paraît uniquement
dûà l’induction.
Si,
la machine étantdéchargée,
on rétablit la lumière par une tension exercée par unpoids
considérable sur lecompensateur,
et que l’on fasse croîtregraduellement
lepotentiel
de lamachine,
onobserve des bandes alternativement brillantes et
obscures,
dont le4I6
nombre s’accroit avec le
potentiel,
etqui
sontsymétriques
parrapport
à l’axe d’induction.C’est là un cas
particulier
fort intéressant de laduplication
croisée des lames
biréfringentes,
avec cetteparticularité
que la bi-réfringence
dudiélectrique
varie d’une manière continue d’unpoint
à l’autre duchamp
sous l’action des diverseslignes
de forceet avec leur intensité.
Benzol
((:6H6),
toluol(C7 H8), xj-lol (C8H10), cumol(C8 Hl 2), cyniol (C10H14).2013
Cesliquides
donnent de bonsrésultats ;
effetoptique
de même sens que celui du sulfure decarbone,
mais moinsénergique,
et variable avecchaque
corps.Amylène (C5H10).
- Excellentisolant;
eiet de même sens,voisin de celui du benzol.
Acide
valéi-ique ( G6
HI002).
- Assez bonconducteur ;
effetoptique
de même sens, mais trèsfaible,
et nepouvant
être obtenu que par une actionélectrique
intense.Biclzlorure de carbone
( G2
C14).
- Très bonisolant;
effet demême sens, mais un peu inférieur à celui du benzol.
Huile de
paraffine
pourl’éclairage (D= 0,8I4.
Effet demême sens, mais faible.
Huile de
paraffine
pour legraissage ( D = 0,890 ).
Effet demême sens, mais
beaucoup plus
fort.Térébène
(CI
0 HI6).
- La lumière subit une rotation et une dis-persion
sensibles en traversant cediélectrique;
onpeut cependant
obtenir une extinction initiale à peu
près complète
entre le rougeet le bleu. Excellent
isolant ;
l’actionélectrique
faitreparaître
lalumière ;
action de même sens queprécédemment,
mais inférieure à celle des termes de la série du benzol.Chlorure
d’étain( Sn
Cl4).
- Action tout à faitimprévue ; mais, quelques précautions
que l’on prenne, leliquide
se trouble sousl’influence de l’humidité de
l’air,
et latransparence
n’estjamais parfaite.
Dès que l’actionélectrique s’exerce,
la lumièrereparaît
avec une intensité
supérieure
même à celle que donne le sulfure decarbone,
mais avec cetteparticularité
que lecompensateur
n’affaiblit en rien la lumière transmise soit par la
traction,
soitpar la
compression,
tandis que l’extinctionpeut
êtreapproximati-
vement rétablie par une faible rotation du second nicol. L’effet
optique paraît
consister en une diminution del’angle aigu
que4I7 forme le
plan primitif
depolarisation
avec la direction deslignes
de force.
III.
Nouvelle
actionelectro-optiqlle.
- On n’obtient pas trace d’effetoptique
enopérant
commeprécédemment
avec le nitro-benzol
(C6H5 AzO2), qui
est unliquide
bon conducteur. Maissi,
conservant la communication de l’un des conducteurs de la cellule
avec la
machine,
onsupprime
celle du second conducteur avec lesol,
et que l’on tire des étincelles de ce dernierconducteur,
l’oei lplacé
devant le nicolanalyseur
voit àchaque décharge
une restau-ration de la
lumière,
trèsvive,
instantanée commel’étincelle,
etqui permet
de voir la flamme nettement dessinée. Si l’onrapproche
le
doigt
duconducteur,
de manière à obtenir des étincellesplus
nombreuses et
plus faibles,
l’éclat de la lumière transmise faiblitet
disparaît complètement
avant que l’étincelle soit nulle.L’effet du nitrobenzolest très
sensible,
mai s faible et non instan-tané ;
àchaque étincelle,
la lumièrecroît jusqu.à
un minimum etbaisse ensuite
graduellement.
Bromotoluol
(C7 Hi Br).
2013 Actionélectro-optiqu e
de mêmesens que
précédemment,
donne aussi l’effet dunitrobenzol,
maistous les deux assez faiblement. Isolant
imparfait.
Lamylène donne, quand
on isole le secondconducteur,
desétincelles très
faibles,
en raison de sa mauvaise conductibilité.Le benwol donne aussi dans ces circonstances des étincelles très
faibles ;
chacune d’elles estaccompagnée
dans lepolariscope
d’uneffet
continu, qui apparaît déjà quand
ledoigt approche
du con-ducteur,
et devientpermancnt
et maximumquand
celui-ci coin-munique
avec le sol. _IV .
Liqllicles
sans action . - Onpeut spécialement
citer le chlo-rure de
soufre,
lesperchlorures d’antimoine,
dephosphore
et decarbone,
et le sulfured’allyle ;
cesliquides
sont conducteurs et nedonnent aucune trace d’effet
optique.
Le sulfure
d’allyle
seul donne faiblement l’effet du nitrobenzol.Peut-être la
plupart
de cesliquides n’agissent-ils
pas à cause de laprésence
presqueimpossible
à éviter de traces de vapeur d’eamqui
les altèrent.M. Kerr a aussi
remarqué
que,lorsque
l’actionélectrique
s’exerce4I8
dans le
voisinage
de la surface duliquide,
il seproduit
des déni-vellations curieuses à
observer, accompagnées quelquefois
de cou-rants
rapides produits
dans leliquide,
etqui paraissent
corréla-tives de l’effet
optique produit.
A. CROVA.TH. ERHARD et A. SCHERTEL. - Die Schmelzpunkte der Prinsep’schen Legirungen
und deren pyrometrische Verwendung (Point de fusion des alliages de Prinsep;
leurs applications pyrométriques); Jahrb. f. d. Berg. u. Hüttenwesen in Sachsen, I879.
Les
alliages
ont été fondus avec le chalumeau deSchloesing
dansun four de construction
spéciale,
dont latempérature
était donnéejusqu’à 1400’
par un thermomètre à air à réservoir deporcelaine.
Les résultats sont d’accord avec ceux obtenus par M. Violle.
Avec ces
alliages,
les auteurs ont déterminé dans le même four lestempératures
de fusion d’un certain nombre de minéraux.C. DAGUENET.
SIGMUND VON WROBLEWSKI. 2014 Ueber die Natur des Absorption der Gase (Sur l’absorption des gaz); Ann. der Physik und Chemie, t. VIII, p. 29; I879.
M. Wroblewski a étudié
l’absorption
des gazparles
corps solideset