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JAMES MOSER. — The microphonic action of selenium cells (Action microphonique des piles de sélénium ) ; Phil. Magazine, 5e série, t, XII, p. 212; 1881

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237875

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237875

Submitted on 1 Jan 1881

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JAMES MOSER. - The microphonic action of selenium cells (Action microphonique des piles de sélénium ) ;

Phil. Magazine, 5e série, t, XII, p. 212; 1881

C. Daguenet

To cite this version:

C. Daguenet. JAMES MOSER. - The microphonic action of selenium cells (Action microphonique

des piles de sélénium ) ; Phil. Magazine, 5e série, t, XII, p. 212; 1881. J. Phys. Theor. Appl., 1881,

10 (1), pp.536-537. �10.1051/jphystap:0188100100053601�. �jpa-00237875�

(2)

536

M. Crookes

’pense

que les rayons

négatifs

sont lancés perpen- diculairement à la surface

qui

les émet. Comme preuve, il annonce que, si l’électrode

négative

est un miroir concave dont le centre

est sur la

paroi,

ce centre seul est illuminé. 81. Goldstein a trouvé que, si le miroir concave est

placé

en face de la

paroi,

la

région

illuminée de celle-ci a un diamètre

qui dépend

du

degré

de vide

et des intervalles d’air

interposés

dans le courant, ce

qui

contredit

l’hypothèse

d’une direction constante des rayons.

D’autre

part,

cette

région

illuminée est

toujours

nettement dé-

limitée,

et, si le bord du miroir

présente

une

imperfection,

elle se

voit au bord

correspondant

de

l’espace

éclairé.

On sait que la vitesse de translation d’un gaz lumineux en altère le

spectre

en modifiant la

longueur

d’onde des raies. Si le courant

électrique

était

accompagné

du

déplacement

des molécules ga- zeuses, on devrait

pouvoir

observer cet effet. Les

expériences spectroscopiques

ne donnent rien de semblable et conduisent à

rejeter

toute convection du gaz

ayant

une vitesse

comparable

à

celle que Wheatstone et l’auteur lui-même ont trouvée pour la

décharge électrique

dans les gaz raréfiés. FOUSSEREAU.

JAMES MOSER. 2014 The microphonic action of selenium cells (Action micropho- nique des piles de sélénium ) ; Phil. Magazine, 5e série, t, XII,

p. 212;

1881.

L’auteur,

en cherchant à établir une corrélation entre la lumière

et

l’électricité,

a été conduit à étudier les

photophones

à sélénium

et à proposer une nou velle

explication

des faits observés.

Si l’on

remplace

les fils

employés

habituellement dans la con-

struction de ces

piles

par des lanies

métalliques,

on constate que les

plaques

de

sélénium, déposées

sur ces lames par le

procédé

de

MM. Bell et

Tainter,

modifié par M.

Bidwell,

s’en détachent faci- lement. La face inférieure et la lame sont recouvertes d’une couche de séléniure du

métal ;

il

n’y

a donc entre ces

pièces qu’un

contact

ilnpcufait

et la

pile

se

comporte

comme un mi-

croplzone.

Cette

explication , qui rapproche

le sélénium des

autres corps et les

piles

à sélénium du

microphone

à noir de

fumée de M.

Hughes,

est confirmée par une remarque de MM. Sie-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100053601

(3)

537

mens et Sabine : ils ont constaté que la

plus grande partie

de la

résistance de ces

piles

est due aux contacts.

L’action

microphonique

se

produit

même dans l’intérieur de la masse du

sélénium ;

une

plaque,

en

partie compacte

et

brillante,

en

partie granuleuse

et

pulvérulente,

était

beaucoup plus

sensible

dans la dernière

portion

que dans la

première.

Cette action a pu passer

inaperçue

pour deux raisons.

D’abord,

elle est

produite

surtout par les rayons

lumineux;

une

plaque

d’ébonite, interposée

sur le

trajet

du

faisceau,

la

supprime

presque

complètement;

le sélénium serait

chauffé par

la

lumière ;

nouvelle

preuve de l’identité de la radiation dans toute l’étendue du

spectre.

En second

lieu,

la lumière

produit

aussi des modifications allo-

tropiques

du

sélénium, qui

se traduisent au dehors par un

dégage-

ment de chaleur ou d’électricité. Une seule

préparation,

obtenue

par le

procédé

de MM. Adams et

Day ( enveloppée

dans du

papier puis placée pendant vingt-quatre

heures dans du sable chauffé par

un boulet de fer

porté

au

rouge),

a

permis

de constater cette trans-

formation et, en même

temps,

une série d’anomalies. Sa

résistance, beaucoup

moindre que celle des autres

préparations (700

ohms

au lieu de

35ooo),

variait très

rapidement

et

augmentait

sous

l’influence de la

lumière,

des chocs sur la

table,

etc. Cette

prépa- ration,

traversée d’abord par un courant,

puis

réunie à un

galvano-

mètre, donna un courant

énergique, qu’on

ne

pouvait

attribuer à

la

polarisation, puisque

le sens de ce courant était

indépendant

de

celui du courant

primaire.

Ce courant,

qui

dura aussi

longtemps

que la variation de résis- tance, ou que la transformation interne sous l’action de la

lumière,

avait

déjà

été

signalé

par 1B1.

Adalns,

mais ne se

produit

que dans

un très

petit

nombre de cas.

D’ailleurs,

on

peut

facilement

distinguer

les modifications de ce

genre des effets

microphoniques.

Dans le

premier

cas, la

pile

ra-

menée dans l’obscurité ne

reprend

pas ses

propriétés primi tives ;

elle les

reprend

dans le

second,

et ce dernier cas est de

beaucoup

le

plus fréquent

pour les

appareils

ordinaires. Il

n’y

a donc pas lieu d’adlnettre l’existence d’une

propriété spéciale

du sélénium.

C. DAGUENET.

Références

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