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ARTHUR SCHUSTER. — On spectra of lightning (Sur le spectre de l'éclair); Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p. 316; 1879

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237532

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237532

Submitted on 1 Jan 1879

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ARTHUR SCHUSTER. - On spectra of lightning (Sur le spectre de l’éclair); Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p.

316; 1879

D. Gernez

To cite this version:

D. Gernez. ARTHUR SCHUSTER. - On spectra of lightning (Sur le spectre de l’éclair); Phil.

Magazine, 5e série, t. VII, p. 316; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.275-278.

�10.1051/jphystap:018790080027501�. �jpa-00237532�

(2)

275 d’anches membraneuses

qui rapprocherait davantage

la machine de la réalité.

L’appareil

articulant

comprend

une

partie

destinée à

produire

les

voyelles

et une

partie

pour la

production

des consonnes. Les

voyelles

sont dues au passage de l’air à travers des ouvertures de diverses formes

pratiquées

dans des

diaphragmes qui

viennent suc-

cessivement se

placer

sur le passage du courant d’air sous l’action de leviers mus par des

touches;

de

plus,

une cavité

spéciale, qui

peut

être mise en communication avec la

précédente,

est destinée

à

produire

les sons nasaux : la communication se

produit

à volonté

par un levier

spécial.

Les consonnes sont dues à l’action de

pièces

dont le fonctionnement est

très-analogue

à celui des

lèvres,

des

dents et de la

langue.

Un moulinet

spécial produit

le ronflement de l’R. Toutes ces

pièces

et tous ces organes sont mis en mouvement

par

quatorze

touches

qui

sont

très-ingénieusement disposées,

de ma-

nière à faire

agir

avec l’intensité convenables et dans l’ordre néces- saire les organes destinés à

produire

une

syllabe.

Le nombre de

quatorze

touches est

suffisant,

parce que, à l’aide de touches ac-

cessoires,

on

peut

faire varier le caractère d’une consonne du fort

au

faible,

etc.

La

parole

de la machine est nécessairement monotone;

ajoutons qu’elle

n’est pas

parfaite :

certains sons

produisent

un meilleur

effet que

d’autres; cependant,

en

général,

on

comprend

les mots

et les

phrases prononcés. Certes,

on ne

peut

penser à comparer les

sons ainsi

produits

avec les intonations si variées de la voix hu-

maine ;

cette

machine, indépendamment

des

perfectionnements qu’elle

pourra

recevoir,

n’en est pas moins

intéressante,

en ce

qu’elle

montre nettement le mécanisme de la

phonation, qui

a pu être

reproduite

ainsi artificiellement et, par

conséquent,

obéit abso- lument aux lois de

l’Acoustique.

ARTHUR SCHUSTER. 2014 On spectra of lightning (Sur le spectre de l’éclair); Phil.

Magazine, 5e série, t. VII, p. 3I6; I879.

Le spectre de l’éclair a été étudié par divers

physiciens;

nous

allons résumer sommairement les résultats

auxquels

ils sont par-

’cens.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080027501

(3)

276

M. Kumdt

(Pogg. Ann.,

t.

CXXXV,

p.

3i5)

a observé un

spectre

de

lignes comprenant

une ou deux raies dans le rouge,

plusieurs

raies très-brillantes dans le vert et d’autres moins brillantes dans le bleu. Il fit la remarque que ces

lignes n’appa-

raissent pas simultanément dans le même éclair et que celles

qui

brillent avec le

plus

d’éclat dans un éclair sont

quelquefois

invi-

sibles dans un autre. En même

temps

que ce

spectre

de

lignes,

il

observa souvent un ensemble de bandes

appartenant

à deux

spectres

de bandes différents l’un de l’autre.

ÎVI. John Herschel

(Proceed. R. S.,

t.

XVII,

p.

61)

reconnut la

production

d’un

spectre

continu traversé de raies brillantes d’in- tensité

variable,

dont deux coïncidaient avec les raies de l’azote.

lkI. Laborde

(les Mondes,

t.

VIII, p.2I9) signala

aussi l’ob-

servation d’un

spectre continu;

il vit

également

des

lignes

bril-

lantes dans le

voisinage

de la raie E.

M.

H. Vogel (Pogg. Ann.,

t.

CXLIII,

p.

653 )

ne décrit

qu’un

spectre

de

lignes,

dont deux ne coïncident avec aucune raie bril- lante du

spectre

obtenu dans l’air traversé par l’étincelle

électrique.

81. J.-P. J oule

(Nature,

L.

XVI,

p.

161)

vit souvent dans l’éclair

une seule raie brillante coïncidant avec la

plus

intense des raies de

l’azote;

d’autres

fois,

il en observa

plusieurs accompagnées

ou non

de la raie verte de

l’azote,

et il constata aussi la

production

d’un

spectre

continu.

M. H.-R. Proctor

(Nature,

t.

X.VI, p.

161 I et

220)

reconnut,

avec le

spectre

de

lignes,

un

spectre

de bandes distinct de celui de l’azote.

Enfin,

Ni. A.

Young

eut aussi l’occasion d’observer des raies

brillantes,

des bandes et un

spectre

continu.

Tel était l’état de la

question quand

l’auteur a été conduit à

utiliser un

séjour qu’il

fit au Colorado l’été

dernier,

il eut

l’occasion d’être témoin de nombreux éclairs. Pour fixer

l’opinion

sur la nature du

spectre

de bandes

signalé

par divers

observateurs,

il circonscrivit les recherches à la

région

du

spectre comprise

entre

les

longueurs

d’onde 5ooo et

5800,

c’est-à-dire à la

partie qui

comprend

le

jaune

et le vert, et il fit usage d’un

spectroscope

à vision directe muni d’une fente

susceptible

de recevoir un mou- vement mesuré par une vis

micrométrique.

Une

ligne

éclairée dans le

plan

focal de

l’objectif

de la lunette servait de

repère.

Dans les

(4)

277 circonstances

ordinaires,

on

déplaçait

la fente

jusqu’à

ce que la raie à mesurer fut dans le

prolongement

de la

ligne

de

repère placée

au centre du

champ.

Les

pointés

furent tous effectués la

nuit;

on laissait en

place

le

spectroscope jusqu’au

lendemain

matin ;

on mesurait alors la distance du

repère

aux raies de Fraun-

hofer les

plus voisines,

et l’on

pouvait

ainsi

avoir,

par

interpola-

tion,

la

longueur

d’onde de la radiation observée.

Sans

doute,

il est

impossible

de

pointer

exactement une bande

pendant

la durée d’un

éclair; mais, lorsqu’il

s’en

produit plusieurs

successivement,

on

peut

amener le

repère

peu à peu en coïncidence

avec la bande et l’on a pour chacune d’elles

plusieurs

lectures de

plus

en

plus approchées.

Pour donner une idée de la

précision

que

comportait l’appareil,

nous dirons que les

pointés correspondant

aux deux raies du sodium différaient l’un de l’autre de dix divisions du micromètre

ou d’un dixièmes de tour de la

vis,

et deux

pointés

de la même

raie ne

comportaient

pas une erreur de

plus

d’une division du

micromètre.

Les observations furent faites le 25

juillet,

le 3 et le 18 août.

L’auteur reconnut

plusieurs

fois la

production

d’un

spectre

continu. Souvent il observa un

spectre

de

lignes

les raies

brillantes de

l’azote,

dont les

longueurs

d’onde sont 5002 et

568I,

se montraient nettement. Enfin le

spectre

de bandes

signalé

par la

plupart

des observateurs

présenta,

dans la

région étudiée,

trois

bandes dont les

positions

moyennes

peuvent

être

exprimées

en

longueurs

d’onde par les nombres

5592, à334, 5182, plus

une

quatrième

dont la

position

incertaine

correspondrait

à 5260.

Les nombres

5592

et 5182 sont voisins de

5607

et

5I97, qui

marquent

la

position

de deux bandes

appartenant

au

spectre

de

l’oxyde

de

carbone ;

ils n’en diffèrent que de

quantités qui,

esti-

mées avec l’instrument

employée

doivent être considérées comme

négligeables.

Aussi l’auteur avait-il cru

pouvoir affirmer,

aussitôt

après

avoir effectué ces mesures, que l’on trouvait dans l’éclair le

spectre

de

l’oxyde

de carbone.

Depuis, ayant remarqué

que le spectre ordinaire de l’air

comprend

une bande dont la

longueur

d’onde

5I78

se

rapproche davantage

du résultat de

l’observation,

et, d’un autre

côté,

que la bande de

longueur

d’onde 5260 coïncide

avec une des deux bandes très-intenses

qu’on

trouve au

pôle

(5)

278

négatif

des tubes à

oxygène raréfié,

il s’est trouvé conduit à modi-

fier sa conclusion

précédente

et à

regarder

la

première

bande

(5182)

comme étant due à l’azote et la bande

(5592)

comme étant

celle des bandes intenses

qui, avec (526o)y

caractérise

l’oxygène

observé au

pôle négatif.

Quant

à la bande

(5334),

il

n’y

a aucun doute à avoir sur son

interprétation :

c’est la

plus

brillante des deux bandes vertes du

spectre

de

l’oxygène produit

à basse

température.

Sa

longueur

d’onde est

5329 quand

le gaz est sous une

pression

de

0m,00I;

mais,

à mesure que la

pression augmente,

la bande s’étend

plus

du

côté du rouge que du côté du

bleu,

et son milieu

peut

être consi- déré comme

représenté

par le nombre

5334

et même

5341, comme

l’a

indiqué

M.

Vogel, qui

l’a

signalée

pour la

première

fois.

L’auteur

espérait

lever les incerti tudes relatives à la

signification

des autres bandes en effectuant des

expériences

directes sur l’air

atmosphérique

sounlis à diverses

pressions;

mais il n’a rien pu conclure de ces

tentatives,

car, si l’on

opère

avec la

décharge

con-

tinue,

le

spectre

de bandes de l’azote se montre

seul,

et, avec la

décharge disruptive,

on observe le

spectre

de

lignes

de l’azote

qui s’ajoute simplement

au

spectre

que donne

l’oxygène

aux

tempéra-

tures les

plus

élevées.

La conclusion

qui

lui

paraît

la

plus probable

relativement au

spectre

de

bandes,

c’est que le

spectre

de l’éclair ressemble à celui

qu’on

observerait au

pôle négatif

d’un tube à

oxygène

raréfié

qui

contiendrait de

petites quantités d’oxyde

de carbone.

D. GERNEZ.

C.-W. SIEMENS. 2014 On the transmission and distribution of energy by the electric

current (Sur la transmission et la distribution de l’énergie au moyen du courant

électrique); Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p. 352; I879.

Pendant l’automne de

I876,

l’auteur a

jaugé

le débit de la cata-

racte du

Niagara;

il a estimé la force de cette chute

à 17

millions

de

chevaux-vapeur.

Pour

produire

la même force par la vapeur, il faudrait brûler 260 millions de tonnes de charbon par an, quan- tité à peu

près égale

à la

production

annuelle de houille par toute la Terre.

Si l’on veut utiliser cette immense force

perdue, représentée

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