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Sur le renversement des raies du spectre

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238335

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238335

Submitted on 1 Jan 1885

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Sur le renversement des raies du spectre

M. Duhem

To cite this version:

M. Duhem. Sur le renversement des raies du spectre. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.221-225.

�10.1051/jphystap:018850040022101�. �jpa-00238335�

(2)

221

attractions

électriques produisent

un

travail’ d(V2C).

Soient

dl

la

quantité

de chaleur à fournir au

système

pour main.tenir sa teln-

pérature

constante,

malgré

le passage de la

quantité

due à travers la

soudure

zinc-cuivre,

et la diminution de la

charge

à la surface

des

plateaux,

dU la variation de

l’énergie

du

système;

on aura

Dans la théorie du contact, tous ces

phénomènes

sont réversibles à toute

température ;

on

peut

donc

appliquer

le second

principe

e écrire

D’autre

part, dU

se compose de deux termes : l’un relatif à la

dC

variation

d’énergie

du

condensateur 1 2V2,

e+ un autre relatif au

changement

que le passage de la

quantité

de = VdC d’élecupieilé

peut

avoir amené dans la constitution des

surfaces ;

si ii de = AV dC

représente

ce

eliangei-nent,

on aura donc

La théorie du contact suppose A - o ; on devrait donc avoir V = T dV

(IT, et les différcnces de

potentiel

devraient être propor- tionnelles à la

température absolue;

on

pourrait

réaliser un ther- ,

momètre

parfait

à toute

température.

Des

expériences

instituées dans ce but semblent prouver que la relation ci-dessus n’est pas

vérifiée,

au moins pour le

couple zimc-platine ;

on ne

pourrait

donc

écrire

A = o,

et

il y

aurait modification des

surfaces,

c’est-à-dire action

chimique

ou

polarisation,

comme on voudra

l’appeler,

dans

l’expériencp classique

de Pfaff.

SUR LE RENVERSEMENT DES RAIES DU SPECTRE;

PAR M. DUHEM.

En

i86o,

dans un célèbre Mémoire sur la relation

qui

existe

. entre le

pouvoir én2issif

et le

pouvoir

absorbant ctun corps)

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040022101

(3)

222

par

rapport

et la chaleur et à la

lUfnière)

M. G. Kirchhoff donna une

explication théorique

du renversement des raies du

spectre;

mais il se borna à cet

égard

à

quelques

indications suc-

cinctes. Le but de cette Note est de

développer,

sous une forme ri-

goureuse, les idées émises par M. G. Kirchhoff.

Principes. -

Considérons un élément à la surface d’un cer-

tain corps C. Prenons cet élément pour directrice d’un

cylindre

dont les

génératrices

auront une direction

quelconque.

Une sec-

tion

quelconque

de ce

cylindre

est traversée

pendant

l’unité de

temps

par une

quantité Q

d’ume certaine radiation émise par le corps. Le

rapport Q

w est le

pouvoir

émissif du corps pour cette

radiation à la

température considérée,

dans la direction considérée.

Nous le

désignerons

par E.

D’autre

paru,

supposons un faisceau inciden t limité par le même

cylindre;

une section du faisceau est traversée

pendant

l’unité de

temps

par une

quantité Q’

de la radiation considérée. Une

partie

de cette radiation est

réfléchie,

diffusée ou

transmise;

une autre

partie

est

emmagasinée

dans le corps. Si le corps n’est ni

phospho-

rescent ni

fluorescente

cette dernière

partie

est tout entière em-

ployée

à élever la

température

du corps.

Désignons-la

par

Q"

et

posons

La

proposition

fondamentale démontrée par M. Kirchhoff est la suivante : Le

rapport E

a est

indépendant

de lcc nature clu corps Câ.

Le noir de fumée ne réfléchit pas, ne diffuse pas, ne transmet pas la lumière. Donc toute radiation incidente est

emmagasinée.

Pour le noir de fumée a = 1; si nous

désignons

par e la valeur de E relative à ce corps, nous aurons

(§’est le

point

de

départ

de la théorie que nous allons exposer.

Supposons, pour fixer

les

idées,

que l’incidence soit

normale ;

deux cas sont à

distinguer :

1 ° Le corps est athermane. La chaleur absorbée est tout entière

(4)

223

employée

à échauffer le corps.

Or,

si nous

désignons

par A le

pouvoir

absorbant du corps pour la radiation

considérée,

la cha-

leur absorbée sera

AQ’.

La relation

(i)

deviendra donc

C’est la

proportionnalité

des

pouvoirs

émissifs et absorbants.

Le corps est diathermane. Il absorbe une

quantité

de chaleur

AQ’;

si nous

désignons

par D son

pouvoir diathermane,

il trans-

met une

quantité

de chaleur

DQ’;

la

quantité

de chaleur emrnag a- sinée est donc

(A 2013 D) Q’;

par

conséquent a = A - D,

et la

relation

(I)

devient

Spectre

des gaz incolores. - Considérons un tube

cylindrique

partant

de la surface d’un corps

parfaitement

noir

analogue

au

noir de fumée et traversant une masse de gaz.

Désignons

par T la

température

du noir de

fumée,

par t la

température

du gaz. Soit

w la section droite du turbe

cylindrique.

Pendant l’unité de

temps,

la source lance dans ce tube une quant- tité

d’une radiation

déterminée;

nous supposerons que le noir de fumée émet aussi cette radiation à la

température t,

en sorte que

-

2

(t)

n’est pas nul.

Admettons tout d’abord que le gaz soit

incolore,

c’est-à-dire

qu’il

ne réfléchisse ni ne diffuse sensiblement aucune radiation.

Toute la chaleur incidente est absorbée. On a donc

À - i,

et la

relation

(3)

devient

La radiation considérée tombe sur le gaz

qui

en transmet une

quantité

De

plus,

le gaz en émet une

quantité

(5)

224

L’observateur en

reçoit

donc une

quantité

Si le gaz n’existai t pas, il en recevrait une

quantité Q.

Cherchons la valeur

de Q - Q’,

JBIais, d’après

la relation

(4),

On a donc

Deux cas sont à considérer :

1° Le gaz n’émet pas la radiation considérée à la

température

t ;

E

( 1)

= o.

Alors,

en vertu de la relation

(4)?

D

(t)

= 1.

L’égalité (5)

donne alors

L/observateur voit la radiation considérée exactement comme si la masse gazeuse n’existait pas.

Le gaz émet la radiation considérée à la

température

t. Alors

li

- D

(t)]

est

positif; (Q - Q’)

a le

signe

de

[E Cf) - e: ( 1)].

Si

l’on remarque que le

pouvoir

émissif du noir de fumée pour une

certaine radiation croît avec la

température,

on voit

que Q - Q’

a le

signe

de T t.

Donc,

si la source est

plus

chaude que le gaz,

l’interposition

du gaz diminue la

quantité

de lumière reçue

par

l’observateur;

l’inverse a lieu si le gaz est

plus

chaud que la

source.

Si

donc,

sur le

trajet

d’un faisceau lumineux émis par un corps noir

incandescent,

on

interpose

un gaz

plus chaud,

le

spectre

de

ce gaz

apparaîtra

en

lignes

brillantes sur le

spectre

de la source.

Si l’on

interpose

un gaz

plus froid,

le

spectre

de ce gaz

paraîtra

en

lignes

sombres.

Spectre

des gaz colorés. - Si le gaz est

coloré,

il diffuse cer-

taines radiations.

Si l’on

désigne

par à le

pouvoir diffusif,

on a

(6)

225 et la relation

(3)

devien t

Reprenons

le

dispositif précéclent.

En l’absence du gaz, l’observatenr recevrait une

quantité

d’nne certaine radiation.

Après l’inlerposition

du gaz, il en

reçoit

une

quantité

On a alors

Mais

On a donc

Si la radiation considérée n’est pas

diftusée,

les choses se pas-

sent comme pour un gaz incolore. Si elle est

diffusée, l’interposi-

tion du gaz la rend moins éclatante

qu’elle

ne serait avec un gaz incolore. On

peut

ainsi obtenir des

lignes

sombres

correspondant

non aux radiations émises

par le

gaz, mais aux radiations diffusées.

C’esL

l’explication

des

spectres d’absorption.

SUR LES DIMENSIONS DE LA FORCE ÉLECTROMOTRICE ET DU POTENTIEL, APPLICATION A LA DÉFINITION DE LA

CAPACITÉ;

PAR M. MESLIN.

Pour définir les

cluantités électriques

et les relier aux unités

fondamentales,

on se sert, dans les différents

système,

des

égalités

T = FL = ri2t

(loi

cle

Joule),

e 7-i

(loi de Ohm),

q = it

(loi

de

Pouillet),

V = t (définition);

on définit ainsi

quatre

des

cinq quantités q, i,

c, r,

V,

la

cinquième

étant définie par une autre loi

(loi

de Coulomb ou loi

d’Ampère).

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