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Note sur une limite naturelle de la finesse des raies du spectre

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00236979

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236979

Submitted on 1 Jan 1874

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Note sur une limite naturelle de la finesse des raies du spectre

Lord Rayleich

To cite this version:

Lord Rayleich. Note sur une limite naturelle de la finesse des raies du spectre. J. Phys. Theor. Appl.,

1874, 3 (1), pp.31-32. �10.1051/jphystap:01874003003100�. �jpa-00236979�

(2)

3I

NOTE SUR UNE LIMITE NATURELLE DE LA FINESSE DES RAIES DU SPECTRE ; PAR LORD RAYLEICH.

(Extrait de Nature, Journal of Science, 205, t. VIII; I873.

Traduit par M. MAURAT.)

L explication

ordinaire de

l’élargissement qu’éprouvent

les raie

du

spectrc

par l’effet d’un accroissement de

prcssion

semble sup poser que la

largeur

finie de ces raies

dépend

de la

perturbation produite

par les actions

réciproques

des molécules

qui

se ren-

contrent. Je désire montrer que, même dans

l’hypothèse

ou

chaque

molécule exécuterait ses vibrations w t’o une

parfaite régularité,

la

ligne spectrale

résultante aurait encore une

largeur finie,

par suite du mouvement dcs molécules suivant la

ligne

de visée.

D’après

la

théorie,

cinétique

des gaz, lcs molécules du

sodium,

ou de

n’importe quelle

autre

substance,

se meuvent indifféremment dans toutes les directions ct avec des vitesses

qui varient

autour d’une certaine moyenne. La loi de distribution de ccs vitesses est

probablement

la

même que celle

qui

mous est familière dans la théorie des erreurs, et

d après laduelle

le nombre des molécules animées d’une vitesse donnée est d’autant

plus grand

que cctte vitesse elle-même cst

plus

voisine de la moyenne.

Les

principes

de cette théorie des gaz

permettent de

calculer le carré

moyen de la v itesse des

molécules, quand

on connaît la

pression et

t

la densité. Si v

désigne

la vitesse dont le carré cet

égal

a la une.

on trouve que, pour l’air à zéro

degré:

v==

485

mètres par seconde.

A la

teiiipérature

de la

flamme,

cette

quantité peut

être environ trois fois

plus grande:

pour une estimation

grossière.

i sera vtout u fait t

suffisant de l’év aIuf’r a 1500 mètres par

seconde,

cm

prenant

hi Ni-

tesse de la lumière

égale

à 3oooooooo de mètres. La

longueur

d’onde de la lumière émise par une molécule

s’éloignant

de l’oeil

anec la vitesse moyenne sera. en

(onséquence, plus

grande Je

5 5000000 que

si la molécule était en repos ; le double de cette qnjti- tité sera une estimation modérée (ic la

largeur

des i raies du spectres attribuable a la cause que nous considérons.

Nous pouvons

conclure

de la ciuc,

quelque

raréfié que suit 1p gaz, et

quelque parfaits

(lue

puissent

être nos

instruments,

une

ligne

déterminée ne

peut

être

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003003100

(3)

32

réduite à des limites

plus

étroites que la centième

partie

environ

de 1 intervalle des raies du sodium. Je dois laisser à des

spectrosco-

pistes plus

exercés et

plus

habiles que moi le soin de décider si ce

résultat est en harmonie avec

l’apparence

du

spectre.

HORNSTEIN. 2014 On a periodic change of the elements of the force of terrestrial ma-

gnetism (Sur une variation périodique des éléments de la force magnétique ter- restre) ; Anzeiger der K. Akademie der Wissenschaften in Wien; I5 juin I87I. (Pro- ceedings of the Royal Society, vol. XX, p 2I.)

Les trois éléments :

déclinaison,

inclinaison et force

horizontale, présenteraient,

suivant

l’auteur,

une v ariation dont la

période

serait de

vingt-six jours

et un tiers. Pour

Prague,

la variation de la

déclinaison,

en

1870,

s’élève à

o°,705

sin

x -I-- 10° 30’), où

x = o

correspond

au commencement de

1870

et x = 360° au commen-

cement de

1871. La

constante de l’inclinaison est environ le tiers de celle de la

déclinaison ;

celle de l’intensité

égale

à environ

24

uni-

tés du

quatrième

ordre décimal

(l’intensité

au mois de

juin 1870

était environ

2,0485).

L’auLeur regarde

cette variation comme liée directement à la rotation

solaire ;

le nombre 26

jours 13 ,

déduit des observations

magnétiques , corrigé

du mouvement de la

Terre,

donnerait pour la rotatiom solaire

24j, 55,

c’est-à-dire un nombre aussi concordant que

possible

avec la détermination de

Spörer (24j, 541)

déduite de

1 observation des taches.

A. CORNU.

SEDLACZEK. 2014 Ein neuer Heber (Nouveau siphon); Annales de

Poggendorff,

t. CXLVIII, p. 333; I873.

La

petite

branche

(jig. i)

d’un

siphon

est entourée d’un tube

plus large, qui

est fernié en liaut par un bouchon retenant un

tube d,

et

dont

l’ouverture

inférieure est rétrécie et recouverte par une boule de verre b faisant

soupape.

Si l’on veut transvaser un

liquide

dan-

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