• Aucun résultat trouvé

que c’est une distance sur D)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "que c’est une distance sur D)"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

Feuille 1

Dans la suiteDest un domaine deC, muni d’une pseudo-m´etrique infinit´esimale d´efinie par un poids ρ. On note dla pseudo-distance induite.

Exercice 1.

On suppose ici que ρ est continue et s’annule seulement en un nombre fini de points de D.

Montrer quedest non-d´eg´en´er´ee (i.e. que c’est une distance sur D).

Exercice 2.

Pour z∈D etε >0, on note

B(z, ε) :={w∈D|d(z, w)< ε}.

(i) Montrer que toutw∈B(z, ε) peut ˆetre reli´e `az par un cheminγ dansB(z, ε), de longueur strictement plus petite queε.

(ii) Montrer queB(z, ε) est connexe.

(iii) Montrer que pour tout z ∈ D, w 7→ d(z, w) est continue sur D (pour la topologie eucli- dienne). En d´eduire que

∀z∈D, ∀ε >0, ∃δ >0|∆(z, δ)⊂B(z, ε) o`u ∆(z, δ) :={w∈C/|w−z|< δ}.

Exercice 3.

Soit γ : [a;b]→ D une g´eod´esique de z `a w. Montrer que pour tous t1 ≤ t2 dans [a;b], γ|[t1;t2] est une g´eod´esique deγ(t1) `aγ(t2).

Exercice 4.

Montrer que dans la d´efinition ded, l’infimum peut ˆetre pris sur les chemins de classeC1.

Exercice 5.

Pour j = 1,2, Dj est un domaine de C muni d’une pseudo-m´etrique infinit´esimale d´efinie par un poids ρj continu. Soit f : D1 → D2 une application de classe C1. Montrer que f est une isom´etrie infinit´esimale si et seulement si elle pr´eserve la longueur des chemins.

(2)

Universit´e Lille I 2010-2011

M2R - S4 etriques invariantes

Feuille 2

Exercice 1.

Munir ∆r:={z∈C| |z|< r}(o`u r >0) d’une distance invariante par biholomorphisme. Mˆeme question pourH:={z∈C|Im(z)<0}.

Exercice 2.

Soit δ la m´etrique pseudo-hyperbolique sur ∆ : δ(z, w) =

z−w

1−wz¯

=|φz(w)|.

Montrer directement (c’est-`a-dire sans utiliser les propri´et´es de la m´etrique de Poincar´e) que les automorphismes de ∆ sont des isom´etries de (∆, δ) (indication : d´eterminer l’automorphisme φa◦φb).

Exercice 3.

Soita, bdeux points distincts de ∆. Montrer qu’il existef ∈Aut(∆) qui ´echange les deux points (i.e. f(a) =betf(b) =a).

Exercice 4.

Soit a, bdeux points distincts de ∆, et f ∈Hol(∆,∆).

1. Montrer que sif fixeaetb, alors f est l’identit´e (indication : on pourra d’abord supposer que l’un des deux points fix´es est 0).

2. Montrer que sif ´echange les deux points, alors f est un automorphisme involutif, c’est-`a- dire quef◦f = id.

Exercice 5.

Soit f ∈ Hol(∆,C), et ||f||B := Sup(1− |z|2)f(z). Montrer que f : (∆, dP) → (C,| · |) est lipschitzienne si et seulement si ||f||B <∞, et que dans ce cas la constante de Lipschitz de f est exactement ||f||B (indication : pour ⇒, utiliser d|Pz(z,w)w| −−−→w

z 1

1−|z|2 ; pour ⇐, montrer que

||f||

(3)

Feuille 3

Exercice 1.

Montrer queH := {z ∈C|Im(z) < 0} est de type born´e. Expliciter un ´el´ement non-trivial de A2(H).

Exercice 2.

Montrer que tout domaine de C dont le compl´ementaire contient une demi-droite est de type born´e.

Exercice 3.

Soit Dun domaine deCde type born´e. Montrer que

∀z, w∈D, |kD(z, w)| ≤ 1/π

dist(z, ∂D) dist(w, ∂D).

Exercice 4.

Montrer que pour toutz∈∆, 1 π

Z

dµ(ζ)

|1−ζz¯ |4 = 1 (1− |z|2)2.

Exercice 5.

Soit Dun domaine de C, simplement connexe, distinct de C, etw0 ∈D. On sait (th´eor`eme de repr´esentation conforme de Riemann) qu’il existe un unique biholomorphisme ϕ : D → ∆ tel queϕ(w0) = 0 et ϕ(w0)∈R+. Montrer que

∀z∈D, ϕ(z) =

r π

kD(w0, w0)kD(z, w0).

(4)

Universit´e Lille I 2010-2011

M2R - S4 etriques invariantes

Feuille 4

Exercice 1.

Soit D un domaine de C et z1, z2 ∈ D. On note Holz2(D,∆) les fonctions holomorphes de D dans ∆ qui s’annulent enz2. Montrer que

ρCD(z2)−ρCD(z1)≤ Sup

Holz2(D,∆)

|f(z2)| − |f(z1)| 1− |f(z1)|2

≤ Sup

Holz2(D,∆)|f(z2)−f(z1)|. En d´eduire queρCD est localement lipschitzienne surD.

Exercice 2.

Montrer que siD est le plan complexe priv´e d’un ensemble discret, alors dCD est identiquement nulle.

Exercice 3.

Montrer que siD⊂C\[0; 1] (plus g´en´eralement, si le compl´ementaire deDcontient un segment), alorsdCD est non-d´eg´en´er´ee (indication : consid´erer l’application D∋z7→ z−1z ∈C\R).

Exercice 4.

Soit Dun domaine deC. Pour z, w∈D, on pose d˜CD(z, w) = Sup

fHol(D,∆)

dP(f(z), f(w)).

1. V´erifier que ˜dCD est une pseudo-distance sur D.

2. Montrer que dans la d´efinition de ˜dCD, le supremum est atteint.

3. Montrer que ˜dC est la plus petite pseudo-distance d´ecroissante par applications holo- morphes, qui co¨ıncide avec la m´etrique de Poincar´e sur ∆.

(5)

3. Soit h = nanϕn un ´el´ement de A2(D). Traduire `a l’aide de a := (an)n les conditions

||h||D = 1 et h(z0) = 0. Que vaut h(z0) ?

4. Rappelons queb:= (ϕn(z0))n etb := (ϕn(z0))n sont dansl2(C). Montrer que Sup

||a||=1, ab

ha, bi2 =||b||2

b

||b||, b b

||b||

2

. 5. Conclure.

Exercice 6.

Montrer queFCK est identiquement nulle (indication : utiliser la fonction exponentielle).

Exercice 7.

Soit Dun domaine deC: montrer queρKD est born´ee sur tout compact deD.

Exercice 8.

Montrer que dans l’expression de ρKD, l’extremum peut ˆetre pris sur C0( ¯∆, D)∩Hol(∆, D) (in- dication : pourf ∈Hol(∆, D) et 0< α <1, consid´erer z7→f((1−α)z)).

(6)

Universit´e Lille I 2010-2011

M2R - S4 etriques invariantes

Feuille 5

Exercice 1.

Soit D= ∆\ {0}. Montrer quedCD est non-d´eg´en´er´ee mais que (D, dCD) n’est pas complet.

Exercice 2.

Soit D1, . . . , Dk des domaines de Ctels que D:=Tk

j=1Dj soit un domaine de C. Montrer que si tous les Dj sont hyperboliques complets, alors Dest hyperbolique complet.

Exercice 3.

On suppose que D est hyperbolique complet, et que f ∈ Hol(D, D) avec f(D) relativement compact dans D. On note k < 1 la constante de Lipschitz de f et w l’unique point fixe de f dansD.

1. Montrer que pour tousr >0 et n∈N,fn(Bf(w, r))⊂Bf(w, rkn).

2. En d´eduire que pour tout compact K de D, la suite des it´er´ees (fn)n converge uni- form´ement surK vers la fonction constante ´egale `aw.

Exercice 4.

On suppose que D est hyperbolique complet. Soit z ∈ D et (zk)k une suite de points de D convergeant vers z. On note l:= liminf

ρKD(zk) .

1. Montrer qu’il existe une suite (fφ(k))k dans Hol(∆, D) telle que fφ(k)(0) =zφ(k) pour tout k, et |f1

φ(k)|−−−−→

k+ l.

2. Montrer que la suite (fφ(k))k admet une sous-suite qui converge uniform´ement sur tout compact.

3. En d´eduire queρKD(z)≤liminf

ρKD(zk) . En d´eduire queρKD :D→R+ est continue.

(7)

Feuille 6

Exercice 1.

D´eterminer la courbure dans les cas suivants : 1. ρ(z) = (1 +|z|2) sur C;

2. ρ(z) = |1z| surC; 3. ρ(z) =eRe(z) sur C.

Exercice 2.

Montrer qu’il n’existe pas sur Cde m´etriqueinfinit´esimale de classe C2, `a courbure inf´erieure `a -4 (indication : appliquer le lemme d’Ahlfors-Schwarz `a l’inclusion ∆r ֒→ C).

Exercice 3.

SoitDun domaine deCdont le compl´ementaire contient au moins deux points distinctsaetb.

1. Comparer ρKD `a la m´etrique ρ `a courbure major´ee par une constante −B < 0 construite surC\ {a, b}(indication : appliquer le lemme d’Ahlfors-Schwarz `a f ∈Hol(∆, D)).

2. En d´eduire queD est hyperbolique.

Pour D=C\ {p1, . . . , pn} (o`un≥2 et lespj sont deux-`a-deux distincts), comparer dCD etdKD.

Exercice 4.

Soit n ∈ N, n ≥ 3, et f, g deux fonctions m´eromorphes sur C telles que fn+gn = 1 (o`u fn=f×. . .×f).

1. V´erifier quef etg ont les mˆemes pˆoles : on noteP l’ensemble de ces pˆoles.

2. Montrer que 1 =Qn

k=1(f−ζkg) o`uζ1, . . . , ζn sont les racines du polynˆome Xn+ 1.

3. On suppose que P est vide. Montrer que f et g sont constantes (indication : utiliser la fonction f /g et le petit th´eor`eme de Picard).

Le r´esultat est-il encore vrai pourn= 2 ?

(8)

Universit´e Lille I 2010-2011

M2R - S4 etriques invariantes

Feuille 7

Exercice 1. Th´eor`eme de Liouville

Montrer que toute fonction holomorphe et born´ee surC2 est constante.

Exercice 2.

Soit D un domaine de C2, a = α+iβ ∈ D et f ∈ Hol(D). Montrer que si f s’annule sur un voisinage r´eel {x+iβ| |x−α|< r}de adansD, alors f est identiquement nulle.

Exercice 3. Th´eor`eme de prolongement d’Hartogs (version simple)

Soit B (resp. B1/2) la boule euclidienne de rayon 1 (resp. 1/2) dans C2. On suppose quef est une fonction holomorphe sur l’ouvert B \ B1/2.

1. Pour z= (z1, z2) ∈C2, on note |z|:= p

|z1|2+|z2|2 etkzk= max(|z1|,|z2|). V´erifier que si 12 <kzk< 1

2, alorsz∈ B \ B1/2. 2. On fixe r tel que 12 < r < 1

2, et z= (z1, z2) avec 12 <|z1|< r et|z2|< r. Montrer que f(z1, z2) = 1

2πi Z

2|=r

f(z1, ζ2) ζ2−z22, puis que

f(z1, z2) = 1 (2πi)2

Z

|ζ2|=r,|ζ1|=r

f(ζ1, ζ2)

2−z2)(ζ1−z1)dζ12. 3. En d´eduire quef se prolonge en une fonction holomorphe sur B.

En particulier, cela montre que, contrairement `a ce qui se passe dans le cas d’une variable, une fonction holomorphe dedeux variables (ou plus) n’a pas de singularit´e isol´ee. Ce r´esultat, ant´erieur au th´eor`eme d’Hartogs, est dˆu `a Riemann. Hartogs a ´egalement prouv´e un r´esultat plus g´en´eral : siDest un domaine deCn(n2), pour tout compactKinclus dansDtel queD\Ksoit connexe, on a Hol(D\K) = Hol(D).

(9)

Φ(z1, z2) =|z1|2+|z2|2−1 , Ψ(z1, z2) = Imz2+|z1|2. 1. Soitp= (0,1) etq = (0,0) dansC2. V´erifier quep∈∂B, q∈∂Ω etf(p) =q.

2. Soitv = (X1, X2, Y1, Y2)∈R4. D´eterminer dΦp(v) et dΨq(v).

3. Soitv = (Z1, Z2)∈C2. D´eterminer ∂Φp(v) et∂Ψq(v).

On note Tp(∂B) = Ker(dΦp) l’espace tangent `a ∂B au point p, et TpC(∂B) = Ker(∂Φp) l’espace tangent complexe`a∂Bau pointp. On peut montrer que ces notions ne d´ependent pas du choix de la fonction d´efinissante Φ.

4. Donner les ´equations des espaces vectoriels Tp(∂B), TpC(∂B), Tq(∂Ω) et TqC(∂Ω). V´erifier queTpC(∂B) est un sous-espace vectoriel complexe (i.e.stable par multiplication par i) de Tp(∂B) et queTqC(∂Ω) est un sous-espace vectoriel complexe de Tq(∂Ω).

5. V´erifier que∂fp(TpC(∂B)) =TqC(∂Ω).

Références

Documents relatifs

Dans un tétraèdre régulier, la distance entre deux arêtes non coplanaire est égale à la longueur de l’arête divisée par

Ce théorème rappelle le théorème des bornes pour des fonctions de R dans R : &#34;Toute fonction d’une variable continue sur un segment est bornée et atteint ses bornes&#34;..

Nous avons propos´ e un estimateur de la variance simplifi´ e : valide pour certains plans de sondages et/ou estimateurs ponctuels peut ˆ etre utilis´ e pour n’importe quel

 On veut un indice qui reflète les disparités de notre tableau.. Tableau des effectifs observés

Calculer de deux manière différentes, à l'aide des tableaux suivants, sa moyenne, sa variance et son écart-type. Puis retrouver ses résultats à l'aide de

On note T la variable al´ eatoire prenant pour valeur le nombre de tirages n´ ecessaires jusqu’` a l’obtention d’au moins une boule noire et d’au moins une boule blanche.. On note

Comme d’habitude, une somme de fonctions continues est continue ; un quotient de fonctions continues dont le dénominateur ne s’annule pas est continue ; une composée de

Nous commen¸cons par l’´ etude globale et ´ etablirons le lien entre les deux th´ eories dans la partie Th´ eor` eme des r´ esidus-Applications.. Th´