HAL Id: jpa-00237861
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Submitted on 1 Jan 1881
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G. JOHNSTONE STONEY. - On the physical units of nature (Sur les unités physiques naturelles); Phil.
Magazine, 5e série, t. XI, p. 381; 1881
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. G. JOHNSTONE STONEY. - On the physical units of nature (Sur les unités physiques
naturelles); Phil. Magazine, 5e série, t. XI, p. 381; 1881. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.503-
504. �10.1051/jphystap:0188100100050301�. �jpa-00237861�
503
produisent
dans unepile
à deuxliquides correspond-elle
en tota-lité ou seulement en
partie
à la chaleur totaledégagée
par le cou-rant dans le circuit ? »
Pour résoudre la
question,
il faut connaître lesquantités
de cha-leur
dégagées
par les réactionschin1iques
de lapile employée.
M. Thomsen les a déterminées dans un travail antérieur
(1).
Pourdéterminer la chaleur totale
produite
par le courant, l’auteur fait passer dans unespirale
deplatine immergée
dans l’eau d’un calo- rimètre un courant rendu constant au moyen d’une boussole des sinus et d’un rhéostat. Il détermine ensuite les constantes du cir- cuit et cherche d’autrepart
combien de gaz tonnant est mis en li- berté en une minute par le courantemployé.
Dans le cas de la
pile
de Daniell on trouve, pour laquanti té
to-tale de chaleur
dégagée
dans le circuitpendant
ladécomposition
de 1 éq de sulfate de
cuivre,
50292cal (rapportées
au grammed’eau).
La chaleur
dégagée
par les réactionschimiques
est50130cal.
Ladifférence ne monte pas à
o, 3
pour i oo. Pour lessept
autrespiles employées,
les écarts sont souventplus considérables,
mais peuvents’expliquer
facilement. La totalité de1",étzei-gle chimique
est dollee17zplo.rée à
laproduction
dit courant.J. MACÉ DE LÉPINAY.
G. JOHNSTONE STONEY. 2014 On the physical units of nature (Sur les unités phy- siques naturelles); Phil. Magazine, 5e série, t. XI, p. 381; 1881.
On sait
qu’un
Comité de l’Associationbritannique
aproposé
un
système
de mesures,adopté
tout récemment par leCongrès
in-ternational des
électriciens,
et danslequel
les unitésélectriques
sont
exprimées
en fonction des unitésmécaniques
delongueur
detemps
et de masse.L’auteur, qui
était membre du Comité de l’Associationbritannique,
propose de renverse leproblème
etd’exprimer
les unitésmécaniques
en fonction de certaines quan- titésélectriques.
Cesystème, proposé
parl’auteur, implique
laconnaissance du nombre de molécules
d’hydrogène
rnises en li-herté par un courant
électrique égal
àl’unité;
ce nombre, Jnalheu-(1) Pogg. -4tin., t. CXI ; 1860.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100050301
504
reusement, ne
peut
être considéré comme connu ; les valeursdu"on
en a
proposées dépendent
de certaineshypothèses
et deplus
ellessont
exprimées
par unepuissance
de 10 dontl’exposant, d’après
l’auteur,
nepeut
être encore exactement connu. G. LIPPMANN.H. KNOBLAUCH. 2014 Ueber das Verhalten verschiedener Wärmefarben bei der Re- flexion polarisirter Strahlen von Metallen (Phénomènes que présentent les diverses couleurs calorifiques dans la réflexion métallique de la lumière polarisée); Ann.
der Physik und Chemie, t. X, p. 654; 1880.
Un faisceau de rayons
solaires, renvoyé
horizontalement par un ,héliostat,
traverse un nicol dont la sectionprincipale
est à45°
ettombe sur un miroir
métallique vertical;
le faisceau réfléchi tra-verse un second nicol et est reçu sur la
pile thermo-électrique.
Comme
l’angle
depolarisation
maximum n’est pas le mème pour les différentescouleurs,
lapile reçoit
sous une incidence donnée des rayonselliptiques
dont les axes sont orientés différemment(1);
ces divers rayons seront donc éteints par
l’analyseur
dans des rap-ports différents pour
les diverses incidences.C’est,
pour lachaleur,
le même
phénomène
que lechangement
de teinte de la lumièreréfléchie.
Voici le
procédé emplové
par M. Knoblauch pourapprécier
cechangelllent
de teintecalorifique.
Le faisceau est reçu d’abord surla
pile
eLl’analyseur
tournéjusclu’â
ce que la déviation soit mini-mum. On
interpose
alors entre le nicol et lapile
une substancediathermane, qui
réduit ladéviation;
il est clair que, si la teinte est constante, lerapport
de cette seconde déviation à lapremière
seraconstant pour une substance diathermane donnée.
M. Knoblauch a
employé
trois verrescolorés,
un verre rouge,un verre bleu et un verre
orangé ;
il se borne à cette indication de couleur : il semblequ’il
y aurait euavantage
à en déter miner lepouvoir
diathermane pour les diverses radiations lumineuses oucalorifiques.
Cette incertitude sur lepouvoir
absorbant de ces(1) Voir à ce propos, dans ce Journal, un travail de M. Mouton, t. vII, p. 157;
1878.