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E.-L. NICHOLS. — A new explanation of the colour of the sky (Nouvelle explication de la couleur du ciel); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 425; 1879

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237666

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237666

Submitted on 1 Jan 1880

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E.-L. NICHOLS. - A new explanation of the colour of the sky (Nouvelle explication de la couleur du ciel);

Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 425; 1879

Foussereau

To cite this version:

Foussereau. E.-L. NICHOLS. - A new explanation of the colour of the sky (Nouvelle explication de la

couleur du ciel); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 425; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1),

pp.292-294. �10.1051/jphystap:018800090029201�. �jpa-00237666�

(2)

292

à la

température 20°,

les rotations

produites

par les

différents

gaz étudiés à la même

température

et à la

pression

de 1 atm sont les

suivantes :

Les auteurs font remarquer

qu’il

n’existe aucune relation entre

le

pouvoir

rotatoire

magnétique

et l’indice de

réfraction,

et que la relation trouvée par M. H.

Becquerel

ne

peut s’appliquer

aux gaz.

Si l’on forme en effet le

produit

n2

(n2 y,

n

représente

l’indice

de

réfraction,

on trouve :

Le second nombre est sensiblement le double du

premier.

Si

donc on admet avec M.

Becquerel

que le

rapport R n2 (n2)-

R

1)’

R

représente

la

rotation,

est constant, on devrait en conclure que la rotation de

l’hydrogène

est deux fois

plus grande

que la rotation de l’azote.

L’expérience

prouve, au

contraire, qu’elle

en diffère fort peu.

Je ferai observer

cependant

que pour trois des gaz

étudiés,

azote,

oxygène et air,

le

rapport .) (’)

est le même

etégal

à 0,2

conformément à la loi de M. H.

Becquerel. J’ajouterai

que le rap-

port

reste encore le même pour le sulfure de carbone et sa vapeur, - ainsi que pour l’acide sulfureux et sa vapeur, comme cela résulte de

mes

expériences

à ce

sujet.

L’exception

trouvée pour

l’hydrogène

doit tenir à ce que ce corps

jouit

d’un

pouvoir diamagnétique

considérable. E. BICHAT.

E.-L. NICHOLS. 2014 A new explanation of the colour of the sky (Nouvelle explication

de la couleur du ciel); Phil. Magazine, 5e série, t. VIII, p. 425; I879.

D’après Newton, quand

les vapeurs commencent à se condenser

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090029201

(3)

293

en

parcelles liquides

très

petites,

elles

acquièrent

d’abord unc

dimension

qui

leur

permet

de réfléchir la couleur bleue et non

les couleurs moins

réfrangibles.

La

présence

de semblables par- celles dans

l’atmosphère expliquerait

la couleur bleue du ciel. Les

expériences

de

Tyndall

sur la couleur de la matière finement divisée viennent à

l’appui

de cette

opinion. Mais,

d’autre

part,

Clausius a montré que des

gouttes

massives ne

peuvent produire

cet

effet;

on ne

peut l’expliquer qu’avec

des

globules

creux a

enveloppes

très

minces,

et il admet que

l’atmosphère

en est

remplie .

On

peut

faire

disparaître

cette contradiction

apparente

par une nouvelle

hypothèse

sur la couleur du ciel.

D’après

la théorie

d’Young

et de

Helmholtz,

il existe dans l’0153il trois genres de ter-.

minaisons nerveuses excitées par les rayons rouges, verts et vio- lets.

L’impression

de couleur résulte de la réunion de ces trois excitations.

Mais, d’après Helmholtz,

ces excitations ne sont pas

proportionnelles

aux intensités lumineuses. Les nerfs du violet

sont très sensibles aux faibles rayons et se

fatiguent

par une lumière

trop

vive. Au

contraire,

les nerfs du vert et surtout ceux

du rouge sont à

peine

excités par une lumière faible et le sont

énergiquement

par une lumière éclatante.

De là résultent de nombreuses

conséquences

que

l’expérience

vérifie.

Quand

l’intensité

augmente,

le bleu tire sur le blanc. Le

blanc,

en

s’affaiblissant,

devient de

plus

en

plus

bleu.

L’eau, qui paraît

bleue sous l’ombre d’un nuage,

prend

une couleur

argentée

aux rayons du Soleil. Une colline boisée passe du vert

jaunàtre

au

vert bleuâtre en entrant sous l’ombre d’un nuage. Les nuages étroits

qui

dominent souvent le Soleil à son coucher

paraissent

blanc brillant du côté du

Soleil;

le côté

opposé

se confond sen-

siblen1ent avec le bleu du ciel. Les

objets

non colorés et éclairés

par le Soleil

renvoient de

la lumière

blanche; mais,

si l’on essaye de fixer le Soleil

lui-même,

on le voit

jaune éblouissant,

les nerfs

du violet

perdant

leur activité. La

Lune, qui

renvoie

simplement

la lumière solaire avec

beaucoup

moins

d’intensité,

fournit unc

lueur

beaucoup plus

bleue que le Süleillui-n1ên1e . D’autre

part,

si l’on compare

pendant le jour

à la lumière du

disque

lunaire la lumière

beaucoup plus

faible diffusée par le

ciel,

on aura unc nuance

beaucoup plus

bleue.

(4)

294

Le hleu du ciel ne serait donc

qu’une

apparence due à

l’organi-

sation de notre oeil. Le milieu

qui

diffuse cette lumière ne serait

autre que l’air

lui-même,

comme le montre la détermination de

l’angle

d’incidence sous

lequel

la

polarisation

de cette lumière est.

la

plus complète possible.

Cette difl’usion par l’air

s’explique

par les mouvements continuels de

l’atmosphère, grâce auxquels

il

peut

se

produire

entre des couches

contiguës

des différences finies de

densité. FOUSSEREAU.

RAOUL PICTET. - Possibilité expérimentale de la dissociation de quelques métal-

loïdes. In-8°. Genève, I879.

Des travaux récents des

physiciens,

et surtout de la

longueur

considérable de la

région

ultra-violette du

spectre,

on

peut

déduire que le Soleil

possède

une

température inconnue,

mais très

supé-

rieure à celles que nous pouvons

produire

artificiellenient.

Dans son

spectre

on trouve un

grand

nombre de

métaux,

mais

aucun

métalloïde,

sauf

peut-être l’oxygène,

dont les

raies, d’après Draper,

coïncideraient avec certaines raies brillantes du

spectre;

il semble donc que ces corps y soient dissociés. Cette dissociation

exige

certainement une

quantité

de chaleur considérable que les

procédés actuels, combustion,

courant ou

décharge électrique,

ne

nous

permettent

pas d’obtenir. D’autre

part,

les ondes calori-

fiques,

dont la

période

seule détermine la

température,

se trans-

mettent à travers l’éther sans que cette

période

soit

modifiée,

et,

lorsqu’elles

rencontrent un corps, elles tendent à le faire vibrer à

l’unisson,

c’est-à-dire à l’amener à la

température

de la

portion

vi-

sible du Soleil.

On

peut,

en

partant

de ces

considérations,

établir le

plan

d’un

appareil

que M. Pictet, suppose

capable

de dissocier

quelques

mé-

talloïdes. On

prendrait

un réflecteur

parabolique

en cuivre

argenté,

aussi

grand

que

possible,

d’une ouverture de 10m par

exemple,

formé de

parties

distinctes construites et orientées

séparément.

Connaissant la valeur

quantitative

de la radiation solaire et le

pouvoir

réflecteur du

métal,

et tenant

compte

des aberrations

et de la

grandeur

de

l’image

du

Soleil,

on trouve que cet ap-

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