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SCHWENDLER. — On a new standard of light (Sur une nouvelle unité de lumière); Phil. Magazine, t. VIII, p. 392-403; novembre 1879

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237611

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237611

Submitted on 1 Jan 1880

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SCHWENDLER. - On a new standard of light (Sur une nouvelle unité de lumière); Phil. Magazine, t. VIII, p.

392-403; novembre 1879

A. Crova

To cite this version:

A. Crova. SCHWENDLER. - On a new standard of light (Sur une nouvelle unité de lumière); Phil.

Magazine, t. VIII, p. 392-403; novembre 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.135-138.

�10.1051/jphystap:018800090013501�. �jpa-00237611�

(2)

moyen d’un courant

électrique,

le frottement de ces métaux contre une lame de verre mouillée

augmente

aussitôt. M. Koch a

employé,

pour mesurer le

frottement

la

disposition imaginée

par lBI1VI. War-

burg

et V.

Babo;

le métal a la forme d’un bouton

hémisphérique qui

repose sur le fond d’un

godet

de verre

rempli

d’eau pure ou

acidulée;

le bouton

métallique

sert de

pivot

à une

aiguille

de

boussole

qui

oscille sous l’action de la

Terre;

le décroissement des oscillations donne la mesure du frottement du

pivot.

La

polarisation

est

produite

par le courant de i élément Daniell dont l’un des

pôles communique

avec le bouton

métallique,

tan-

dis que l’autre

pôle

aboutit à un fil de

platine plongeant

dans

l’eau du

godet.

La

polarisation

par

l’hydrogène

n’a

produit

aucun

effet. La

polarisation

au

pôle oxygéné,

au

contraire,

a été trouvée

très efficace. Le frottement a

augmenté, par l’effet

de cette

polari- sation,

dans le

rapport

de 2 à

3;

et

quelquefois

dans le

rapport

de ?

à4.

Cet accroissement du frottement se manifeste dès

qu’on

fermé

le courant; il

di sparaît

immédiatement

lorsqu’on

renverse le cou-

rant ; il

disparaît lentement,

comme la

polarisation elle-même, lorsqu’on

se borne à ouvrir le circuit. Il

augmente

avec la force électromotrice de

polarisation

par

l’oxygène. Exemple :

le frotte-

ment a

pris

successivement les valeurs

141, 16,6

et 9,( ), 1

lorsque

la

polarisation

a

pris

les valeurs o,

TI daniell,

i daniell. Le

palla-

dium se

comporte

comme le

platine.

L’or à 18 carats n’a rien

G. LIPPMANN.

SCHWENDLER. 2014 On a new standard of light (Sur une nouvelle unité de lumière);

Phil. Magazine, t. VIII, p. 392-403; novembre I879.

On sait combien il est difficile de réaliser une source lumineuse d’intensité constante,

pouvant

être

prise

comme unité.

En

France

on

adopte généralement,

le bec

Carcel,

brûlant à

l’heure

4 2gr

d’huile de colza et

valant, d’après

M. E.

Becquerel,

(t) Il est peut-être permis de se demander si l’électromotographe ou téléphone :1

frottement d’Edison ne reposerait pas sur le principe découvert par M. Koch.

G. I,.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090013501

(3)

huit à neuf

bougies stéariques.

En

Angleterre, l’usage

a

prévalu d’adopter

la

bougie

de blanc de baleine de six à la

livre,

brîilant

i 2o

grains

par heure. Le bec Carcel vaut environ dix

bougies, d’après

31. Schwendier.

81. Zöllner s’est

servi,

dans ses recherches

photométriques (1),

d’une flamme de gaz

d’éclairage

de

composition

constante, s’écou- lant sous

pression

constante par un orifice de

grandeur

déterminée . MM. Bunsen et Roscoë

(2)

avaient aussi fait usage d’une unité lu- mineuse

analogue.

MM. Zôllner en

1859

et

Draper

en

1844

avaient

proposé d’adopter

comme unité la lumière émise par des fils ou des lames de

platine

rendues incandescentes par un courant

électrique

constant.

Cette idée vient d’étre réalisée par M.

Schwendler, qui

l’a

appli- quée

à ses études

photométriques

sur la lumière de l’arc

voltaïque.

Après

avoir démontré par des mesures

rigoureuses

la variabilité de l’intensité lumineuse émise par la

bougie

de blanc de

baleine,

et fait voir

qu’elle peut

varier de 5o pour Ioo selon que l’air arrive

plus

ou moins

librement,

il décrit sa

lampe électrique, qui

est for-

mée d’une feuille de

platine découpée

en forme d’U et reliée par des conducteurs de résistance

négligeable

avec le circuit d’une

pile

de huit éléments de

Grove,

de résistance aussi faible que

possible.

Le courant est rendu constant au moyen d’un rhéostat à mercure

formé d’une rainure en forme

d’U,

de 1 mmq de section environ et

de i- de

longueur,

creusée dans une

planche

horizontale en bois

et

remplie

de mercure. Un

pont

en cuivre luobile le

long

de cette

double rainure

permet

de faire varier à volonté la

longueur

de la

colonne

traversée par

le courant ; on rend ainsi constante la déviation d’un

galvanomètre

dont la bobine ne

porte

que

quelques

tours d’un

gros fil de cuivre. La lame incandescente est entourée d’une cloche

en verre

qui

la met à l’abri de

l’agitation

de l’air.

Les dimensions de la lame de

platine

sont

rigoureusement

déter-

minées ;

son

épaisseur

est donnée par le

poids

de la feuille dans la-

quelle

elle est taillée. Il est

important d’employer

du

platine

pur, le métal fourni par le commerce étant

généralement préparé

par

fusion,

par la méthode de M.

Deville,

et contenant de l’iridium et

(1) Grundzüge einer allgemeiller Photometrie des Himmels. Berlin, 18ôI.

(1) Poggendorff’s Annalen, Bd C, p. 43-88, 481-516; Bd CI, p. 235-v63.

(2) Poggendorff’s Annalen, Bd C, p. 43-88, 481-516, Bd CI, p. 235-263.

(4)

I37

d’autres métaux du même groupe ; or, il suffit de

quelques

traces

de ces métaux pour altérer considérablement la résistance élec-

trique

du

platine

et faire varier dans des limites très étendues l’intensité de la lumière fournie par un même courant traversant une lame de dimensions définies.

Définition de l’unité lumineuse P. L.

S.

(platinum light

stccn-

dard).

- « L’unité d’intensité lumineuse est donnée par un cou- rant de

6,15

webers traversant une lame de

platine

pur de 2mnl de

largeur 36mm, 28

de

longueur

et

0mm,017 d’épaisseur, pesant ogr, 0264, ayant

une résistance calculée de o, 109 unités mercu- rielles et une résistance réelle

(mesurée

avec la résistance aux deux

contacts)

de

o, y3

unités

nieicurielles,

à la

température

de

66° Fahrenheit. »

Les mesures de 81. Schwendier l’ont conduit aux conclusions suivantes :

Une

bougie

de blanc de baleine vaut en moyenne

1,44

P. L. S.

Deux

lampes

P. L. S. dont les lames de

platine

sont tra-

versées par un même courant, mais dont les dimensions

diffèrent,

donnent des intensités lumineuses dont le

rapport

est constant.

Étant

données les dimensions de la lame d’une

lampe

à

platine,

on

peut calculer,

au moyen d’une formule que donne 1B1. Schwen-

dler,

sa valeur

photogénique

en unités P. L. S.

Nous n’insisterons pas sur cette dernière conclusion de M.

Schwendler,

car elle ne

peut

être

du’approximativemen-t

véri-

fiée entre des limites très

restreintes;

il est en effet évident que, si les dimensions sont un peu

trop différentes,

les lumières émises par les deux

lampes portées

à des

degrés

différents d’incandes-

cence seront de

compositions

et de tein tes

différentes,

et que la lumière émise ne sera pas, en

général, proportionnelle

à la chaleur

développée,

c’est-à-dire au travail

développé

par le courant dans

son passage à travers la lame de

platine.

M. Schwendler donne des valeurs

numériques

du travail déve-

loppé

par le courant dans les lames de

platine

de deux de ses

lampes

étalons et dans l’arc

voltaïque.

Dans l’unité P. L.

S.,

le courant

développe

dans la lame de

pla-

tine

725

SO ergs par seconde

(1),

tandis que, dans une aut,re

lampe

(1) Les lecteurs qui ne sont pas familiarisés avec l’usage des unités du système du

(5)

de dimensions

différentes,

l’unité lumineuse

n’exigeai t

que 3oo fl ergs, et dans l’arc

voltaïque

l’unité de lumière

correspond

à une

dépense

de io Q crgs seulement par seconde. On voit donc combien est

grande

la

supériorité

des

lampes électriques

à arc

voltaïque

sur ces

lampes

à incandescence.

En

résumé,

il nous

paraît

que 31. Schwendler a démontré la

possibilité

de se

servir,

dans des recherches de

précision.,

d’une

lampe

à incandescence comme source constante de

lumière,

et la

supériorité

de la constance de cette source à celle de la

bougie

unité. Il nous

paraît

moins évident que,

malgré

les indications détaillées

qu’il donne,

on

puisse

retrouver

rigoureusement

cette

unité et la rendre

comparable

à

elle-même ;

au

point

de vue pra-

tique,

sa

complication

et les

précautions qu’il

faut

prendre

pour

assurer la constance du courant limiteront certainement son

usage.

Néanmoins,

ces essais sont d’un

grand intérêt,

car

peut-être pourront-ils

conduire à la construction d’un étalon constant de lu-

mière, applicable

aux usages industriels. A. CROVA.

STAMO (Mlle). 2014 Untersuchung üher die specifische Wärme des Wassers (Recherches

sur la chaleur spécifique de l’eau); Dissert. inaug., Zürich, I877.

Dans une

première

série

d’expériences,

on a fait arriver dans un

calorimètre en

laiton, rempli jusqu’à 0m,01

du bord de tournure

de.

cuivre non

tassée,

l’eau contenue dans un vase en cuivre chauffé peu à peu dans un bain d’huile. La conductibilité du cuivre

permet

de ne pas

agiter

le

liquide;

l’auteur a déterminé

d’avance,

aussi exactement que

possible,

la chaleur

spécifique

de ce métal par

rapport

à celle de l’eau à la

température

ordinaire. L’eau était chauffée environ à 60° et 80°. La moyenne du coefficient de variation de la chaleur

spécifique

de l’eau est a = 0,00 2550.

Dans une seconde série

d’expériences,

on a fait passer un même

courant dans des fils de

platine

ou de maillechort d’environ 3m de

longueur,

enroulés sur des cadres en caoutchouc

plongés

dans des

centimètre-gramme-seconde pourront consulter avec fruit la brochure de M. Everett

(Illustrations of the centirrletre-gramme-second V,stem of llllits).

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