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Submitted on 1 Jan 1880
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NICHOLS. - Ueber das von glühenden Platins
ausgestrahlte Licht (Sur la lumière émise par le platine incandescent); Inaug. Diss. Göttingen. 1879. Beiblätter,
t. III, p. 859
A. Crova
To cite this version:
A. Crova. NICHOLS. - Ueber das von glühenden Platins ausgestrahlte Licht (Sur la lumière émise par le platine incandescent); Inaug. Diss. Göttingen. 1879. Beiblätter, t. III, p. 859. J. Phys. Theor.
Appl., 1880, 9 (1), pp.167-169. �10.1051/jphystap:018800090016701�. �jpa-00237624�
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rubis naturel et le rubis artificiel de MM.Fremy
et Feil. Il est ini-possible
dedistinguer
ces deux corps l’un del’autre ;
leurphos- phorescence
estidentique.
Lespectre
de la lumière émise est trèspâle,
àl’exception
d’une raie brillante extraordinairementintense,
dont la
longueur
d’onde est689,
5 millionièmes de millimètre : elle coïncide avec laligne
décrite par M. Ed.Becquerel
comme laplus
brillante du
spectre phosphorescent
de l’alumine.E. BOUTY.
NICHOLS. 2014 Ueber das von glühenden Platins ausgestrahlte Licht (Sur la lumière
émise par le platine incandescent); Inaug. Diss. Göttingen. I879. Beiblätter, t. III, p. 859.
D’après
la formule de Kirchhofl’(1),
lerapport
dupouvoir
émissifd’un corps à son
pouvoir absorbant,
pour des rayons d’unelongueur
d’onde
déterminée,
est une fonction définie de satempérature..
M. Nichions a cherché la nature de cette fonction pour le
platine
incandescent et pour douze
régions
duspectre comprises
entre6o9, i
et 2853 de l’échelle de Kirchhoff.
Il
emploie
comme sources de lumière deux fils deplatine
rendusincandescents par un courant
électrique,
constant pour l’un des fils dont la lumière servait de terme decomparaison,
variable pourl’autre,
au moyen d’unpont
de Wheatstone. Leurtempérature
estdéduite de leur
dilatation ;
c’est la méthodeemployée depuis long-
temps
parDraper, qui
mesuraitFallongement
du fil au moyen d’unlevier
tandis que M. Nichols le mesure au moyen d’unophtalmo-
mètre de M. Helmholtz. Cette méthode est
défectueuse,
car laformule
parabolique
de M. Matthiessenqui
donneFallongement
dufil de
platine
en fonction de satempérature
doi t êtreextrapolée
pour des
températures élevées,
et l’onignore quel
est ledegré
deconfiance que l’on
peut
accorder aux nombres ainsi calculés. Lesrapports
d’intensité des diverses radiationssimples
desspectres
des deux sources lumineuses sont mesurés à l’aide d’unspectro-
photomètre.
M. Nichols donne les résultats de ses mesures et les(1) K.IRCHHOFF, Pogg. 4iinalen, t. CIX; Annales de Claimie et de Physique, 3e série,
t. LXII, p. 187.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090016701
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convertit en valeurs de
l’énergie mécanique
des diverseslongueurs d’onde,
au moyen des résultats obtenus par 81.Lan1ansky (1) avec
le
spectre
solaire.L’auteur
applique
ses déterminations à la mesure destempé-
ratures, comme
je
l’aiproposé
lepremier (2),
et comme l’afait
aussi M. Violle
(3)
par une méthode différente. Mais il fait remarquer que lerapport
despouvoirs
émissif et absorbant n’est pas constant pour leplatine
à destempératures
différentes.Ainsi, d’après
lesexpériences
de MM. de laProvostaye
etDesains,
M. Nichols trouve que le
pouvoir
absorbant duplatine
froid esto,
323,
tandis qued’après
sesexpériences
et celles de M. Allard(4),
celui du
platine
incandescent serait 0,760-
En
terminant,
M. Nichols discute la méthodeoptique
quej’ai proposée
pour la mesure destempératures
et divise à cetégard
lescorps en
quatre
séries : i° ceux pourlesquels
lepouvoir
absorbantest constant et
égal
à l’unité pour toutes leslongueurs
d’onde ettoutes les
températures (corps noirs); 2°
ceux pourlesquels
ilvarie avec la
température,
mais conserve la même valeur pourtoutes les
longueurs d’onde ;
3° ceux pourlesquels
lerapport
variable despouvoirs
absorbants pourdeux longueurs
d’onde déter- minées estindépendant
de latempérature ; 4°
enfin ceux où ilvarie à la fois avec la
température
et lalongueur d’onde,
et pourlesquels
cerapport
est aussi une fonction de latempérature.
M. Nichols observe que ma méthode est
rigoureusement appli-
cable aux corps des deux
premières
séries et que, pourl’appliquer
à ceux des deux autres, il faut connaître la loi suivant
laquelle
leurpouvoir
absorbant varie avec latempérature
et avec lalongueur
d’onde.
J’ajouterai qu’elle
est aussi d’uneapplication
directe ettout à fait
générale
dans le cas,important
aupoint
de vue de sesapplications pratiques, où le corps, quelle
que soit du reste sanature,est contenu dans une enceinte opaque et en
équilibre
detempé-
rature avec
lui;
la lumièrequ’il
émet, est alorsidentique
par sacomposition
avec cellequi
émanerait d’un corps absolumentnoir:
(1) LAMANSKY, Pogg. ..Ann ., t. CXLI.
(2) Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. LxXXYII, p. 979.
(3) Ibid., t. LXXXVIII, p. 171.
(4) Beiblätter, Bd II, s. 343.
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tel est le cas des corpsportés
à de hautestempératures
dans l’in-térieur des fourneaux industriels. A. CROVA.
SCHELLBACH et BOEHM. - Ueber die Brechung der Schallwellen (Réfraction des ondes sonores); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 645;
I879.
L’explosion
d’une étin celleélectrique produit
des ondesqui
laissent leur trace sur une surface recouverte de noir de fumée. On
peut
même molltrer ainsi la réflexion des ondes.Si l’on essaye de mettre en évidence leur réfraction en les
forçant
à traverser de
petits
ballons de collodiongonflés
d’acide car-bonique
oud’hydrogène,
on obtient bien des traces avec le pre- mier et non avec lesecond,
mais iln’y
a pas defoyer; l’enveloppe
du ballon vibre elle-même et forme une source d’ondes
prédomi-
nantes.
On
dispose
dans une cloche de verre renversée undisque
hori-zontal de
papier
noirci. Une membrane circulaire de collodion est endehors,
inclinée de 33° sur leplan
des bords de lacloche;
surl’axe de cette membrane et à
om,
13 dedistance,
onproduit
uneétincelle
électrique.
La membranevibre,
et les ondesqu’elle
en-gendre
dessinent sur lepapier
des cerclesconcentriques
dont lecentre est sur l’axe de la membrane.
On
remplit
la cloche d’acidecarbonique;
le centre des cercles se trouvedéplacé
dans le sens de la réfraction et d’unequantité qui
s’accorde avec l’indice de réfraction sonore du gaz. _
L’expérience
réussitégalement
avecl’hydrogène,
enchangeant
un peu le
dispositif
del’expérience.
E. GRIPON.H.-F. WEBER. 2014 Untersuchungen über die Wärmeleitung in Flüssigkeiten (Re-
cherches sur la conductibilité calorifique des liquides); Vierteljahrsschrift der Zü
richer naturforschenden Gesellschaft, I879.
1. Pour mesurer la conductibilité des