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JOHN KERR. — Electro-optic Experiments on various liquids (Observations électro-optiques sur divers liquides); Philosophical Magazine, 5e série, t. XIII, p. 153-169 et 248-262; 1882

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237940

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237940

Submitted on 1 Jan 1882

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JOHN KERR. - Electro-optic Experiments on various liquids (Observations électro-optiques sur divers liquides); Philosophical Magazine, 5e série, t. XIII, p.

153-169 et 248-262; 1882

B.-C. Damien

To cite this version:

B.-C. Damien. JOHN KERR. - Electro-optic Experiments on various liquids (Observations électro- optiques sur divers liquides); Philosophical Magazine, 5e série, t. XIII, p. 153-169 et 248-262; 1882.

J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.282-284. �10.1051/jphystap:018820010028200�. �jpa-00237940�

(2)

282

J. VIOLLE.

JOHN KERR. 2014 Electro-optic Experiments on various liquids (Observations électro-optiques sur divers liquides); Philosophical Magazine, 5e série, t. XIII,

p. 153-169 et 248-262; 1882.

Dans ce

travail,

l’auteur étudie le

phénomène

intéressant

qu’il

a découvert en

1875 (1)

et confirme ses

premières

conclusions par l’observation de

plus

de cent

liquides

nouveaux de la

composition

la

plus

variée.

La méthode

expérimentale

est tout à fait

analogue

à celle

qui

a

déjà

été décrite. Le seul fait à

signaler

est la construction d’une cellule destinée à recevoir des corps, comme le soufre et le

phos- phore,

que l’on doit chauffer pour les amener à l’état

liquide.

Voici les résultats

principaux

de toutes les recherches de 31. Kerr et les remarques

qui

les

accompagnent :

io Sous l’influence de la déformation

(stress) électrique,

les

corps deviennent

biréfringents

et se

comportent

comme des cris-

taux uniaxes, ayant

pour axe la

ligne

de déformation

électrique.

C’est là une

propriété

démontr ée dans des cas tellement nombreux

et tellement

différents, qu’on peut

la

regarder

comme une pro-

priété générale

de la matière. Il

n’y

a à cette loi que

quelques

rarcs

exceptions,

l’action

électro-optique paraît

être

masquée

par

d’autres effets. Les courants

produits

par des différences de tem-

pérature

sont, par

exemple,

une cause

principale

de

perturba-

tion.

2° On

peut

diviser les

diélectriques

en deux

classes,

les

positifs

(1) Voir Journal de Physique, t. IV, p. 3,6; t. V, p. 98; t. viii, p. 414, et t. IX, p. 253.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010028200

(3)

283 et les

nég’atlfs) correspondant

aux classes des cristaux uniaxes. En

général,

la différence est aussi tranchée

qu’entre

le

quartz

et le

spath

d’Islande. Les

liquides positifs agissent

comme du verre sou-

mis à une extension suivant une direction

parallèle

aux

lignes

de

force

électriques,

ou comme des laines de

quartz

dont l’axe est

parallèle

à ces

lignes

de force. Les

liquides négatifs agissent

comme du verre

comprimé

ou des lames de

spath

d’Islande. Les deux

exenlples

les

plus remarquables

de

diélectriques positifs

sont

le

sulfure

de

carbone) depuis longtenips

étudié

d’ailleurs,

et le

chlorure

d’amyle, qui présente

des effets aussi nets et aussi bril- lants que le sulfure de carbone. Le

chlorofor17ze

et l’aniline

sont des

diélectriques négatifs.

Jusqu’ici

les

diélectriques positifs paraissent

être

plus

nom-

breux que les

diélectriques négatifs :

sur treize

composés

de

l’amy - lène)

dix sont

positifs

et trois

négatifs.

C’est à peu

près partout

la

même

proportion.

Les seuls corps

simples étudiés,

le

bi-oi)2e,

le

soufre

et le

phosphore)

sont

également positifs.

4’’

Il y a une relation très intime entre les caractères

chimiques

des

composés

et leur

pouvoir électro-optique.

Ainsi les

hydrocar-

bures sont

positifs,

les huiles grasses

négatives,

les acides gras li-

cluides

à la

température

ordinaire

positifs,

les alcools autres que

l’alcool méthylique, négati fs,

e tc.

5° Le caractère

électro-optique

d’un corps n’est nullement in-

diqué

par sa

composition chimique.

On trouve

bien,

par

exemple,

des corps isomères semblables au

point

de vue

électro-optique ;

Imais le contraire se

présente

aussi.

6° Les corps

étudiés jusqu’ici

et

qui appartiennent

à des séries

chimiques homologues présentent

une certaine constance dans le

caractère

électro-optique ;

ainsi les

oxydes,

les

oxydes hydratées

et

les sulfures des radicaux

alcooliques

sont

négatifs ;

les

hydro-sul- fures,

les,

iodures, hroJllures, chlorures,

etc., sont

positifs.

Dans chacune de ces séries

homologues, il v

a

généralement

une

progression

du

pouvoir électro-optique ;

les corps les

plus

ac-

til’s sont les termes les

plus

élevés de la série. De bons

exemples

sont

présentés

par les alcools et les acides gras

liquides

à la tem-

pérature ordinaire ;

les

premiers

sont

négatifs,

les seconds

posi-

tifs et la variation du

pouvoir électro-optique

est très

régulière.

Il

peut même y avoir un

changement

de

signe

et passage d’un pou-

(4)

284

voir

électro-optique

faiblement

positif

à un

pouvoir

faiblement né-

gatif

ou

inversement;

ainsi les corps suivants sont

Cette coïncidence de

changement

de

signe

à deux

points

corres-

pondants

de deux séries est un fait extrêmement

remarquable.

L’oxygène

est

probablement

un

diélectrique négatif.

Faisons

n = i et n = o dans les formules

générales

des alcools

(Cn H2n+1 II G)

et des alcools

(CnH2n-O2). Nous avons,

d’une

part, CH3IIO,

ou l’al-

cool

méthylique, et H’ O,

c’est-à-dire

l’eau ;

d’autre part, nous ob-

tenons

CH2O2,

ou l’acide

formique,

et

l’oxygène

O2. Or l’alcool

méthylique

est

positif

et

l’expérience

montre

qu’il

en est de même

de l’eau. Par

analogie,

on conclut que

l’oxygène

se comporte

comme l’acide

formique,

c’est-à-dire

qu’il

est aussi

négatif.

L’auteur insiste

beaucoup,

en

terminant,

sur la

constitution,

le

rôle du

diélectrique

et son action dans la transmission de la force

électro-statique.

C’est essentiellement une action de direction : les molécules se

placent

en files suivant les

lignes

de

force,

conmne la limaille de fer

sous l’influence des

pôles

d’un aimant. La double réfraction élcc-

tro-optique peut

être attribuée à une structure en

quelque

sorte

cristalline et

uniaxiale,

maintenue par la tension

(stress)

élec-

trique.

Ce caractère de la déformation

élastique

est en

opposition

avec

la théorie de l’action

électro-optique

émise par le

professeur Quincke (1)

et confirme

complètement

les vues de

Faraday

et

Maxwell. B.-C. DAMIEN.

(’ ) Voir Journal de Physique, t. X, p. 16g.

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